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ecrits

Dire non

23 Avril 2024 , Rédigé par PN Publié dans #Ecrits

Qu’as-tu conservé de précieux, de ton enfance en matière d’espoir ?

 

Je suis un enfant qui n’a pas grandi.

En apparence – car tout n’est qu’apparence –, je mesure 1,94m.

On me dit que je suis grand.

On veut en fait, me faire comprendre que je suis devenu un adulte, de par la taille qui est la mienne.

Mais il n’en est rien.

Je n’ai pas grandi.

Je refuse même l’idée de grandir.

Car grandir, rentrer dans le monde des adultes, c’est renoncer à ce que l’on possède de plus précieux dans la vie : notre enfance.

L’adulte est un arbre, la partie visible de tous les êtres vivants.

L’enfance ne peut être représentée que par les racines.

C’est ce que l’on garde caché sous terre, en soi, pour lui éviter la brûlure du soleil, le soleil représentant le regard parfois perfide, des autres.

Le regard de mes contemporains n’est rien d’autre que la chasse à l’enfant que je suis toujours et qui refuse obstinément de disparaître.

Alors, pour survivre, il se cache en moi.

Eu égard à ma taille, la place est suffisante.

Car l’enfant, c’est d’abord, cette capacité à s’émerveiller devant le bourdonnement d’une abeille, le trille joyeux d’un oiseau.

Mais l’enfant, c’est aussi celui qui est capable de semer la révolte pour refuser l’injustice.

Quand je prends le volant de mon camion, c’est l’enfant qui conduit.

L’adulte ne fait que s’assurer que tous les voyants ne témoignent pas d’une panne.

Si cela arrive, c’est l’adulte qui râle et surtout qui répare le pneu crevé par un nid de poule un peu trop profond ou un éclat d’obus égaré sur la route.

Je n’ai rien conservé de précieux de l’enfance.

Je dissimule celle-ci au quotidien, pour que personne ne la remarque et ne s’offusque de sa présence dérangeante.

Car l’enfant, c’est cette capacité à dire non.

 

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J'étais sous le feu de l'ennemi...

16 Avril 2024 , Rédigé par PN Publié dans #Ecrits

L’espoir fait vivre.

J’étais sous le feu du tir ennemi.

Il faut que je vous explique.

Je suis soldat.

Mais un soldat de l’humanitaire.

Oui, je sais, les mots peuvent vous paraître incompatibles.

Et pourtant, il n’en est rien.

Je suis conducteur de poids lourds dans le civil.

Je voulais donner un nouveau sens à ma carrière.

Avec le conflit israélo-palestinien, j’ai voulu me donner un nouveau cap.

J’ai vu passer une offre : « Cherchons chauffeur permis poids lourds pour convoyer aide humanitaire ».

Et j’ai candidaté.

Je voulais donner de l’espoir à ces gens.

Et aujourd’hui, c’est moi qui en manque.

Je suis terré avec eux.

Mon camion a été détruit et avec lui toute l’aide humanitaire que je convoyais.

 

Quand le désespoir m’envahissait, je m’accrochais un peu plus à mon volant comme un naufragé se cramponne à la première bouée après avoir sauté à l’eau.

J’étais un peu dans la configuration du naufragé.

Au début de chaque convoi, le passage des avions de chasse me faisait penser au naufragé qui, voyant le navire chavirer, saute à l’eau avant qu’il ne se retourne et soit englouti.

Il me fallait m’accrocher en dépit de mes mains moites qui rendaient le volant glissant alors même que je devais éviter les nids de poule sur cette route défoncée.

Depuis, j’ai tout le temps un volant à côté de mon lit.

Et quand je sens le désespoir sur le point de me submerger, je le cherche dans l’obscurité et je me cramponne à lui en fermant les yeux pour emprisonner mes larmes.

 

Comment donner de l’espoir aux jeunes ?

 

Peut-on espérer à la place des autres ?

On ne peut donner de l’espoir aux autres si l’on est pas à leur écoute.

Car leur espoir n’a peut-être rien à voir avec le nôtre.

Quand ma mère m’a senti désespéré après cette rupture amoureuse, elle a tenté – bien maladroitement, je dois le dire – de me convaincre que d’autres étaient plus malheureux que moi sur cette Terre.

Mais je me moquais bien des autres.

Le désespoir, c’est une paire de lunettes pour myopes, pas une paire de binocles qui permet de voir loin et d’imaginer l’espoir.

Je me suis rendu à France Travail, j’ai consulté les offres d’emploi, pas pour chercher un boulot, mais pour me changer les idées.

Les miennes étaient couleur d’encre.

Je suis tombé sur cette offre d’emploi aussi étonnante qu’inattendue : « cherchons chauffeur poids lourds pour convoyer de l’aide humanitaire. Le poste est exposé car en zone de guerre ».

L’espoir est un doigt qui pousse la sonnette au moment le plus inattendu.

Pour me donner envie, il fallait que je parte d’ici, de ces lieux où j’avais tant de souvenirs avec Sophie.

Aussi paradoxal que cela puisse paraître, me retrouver en zone de guerre pour conduire un camion et apporter de l’aide humanitaire constituait l’espoir de m’en sortir enfin.

Cela me permettrait de fixer mon esprit ailleurs.

D’ailleurs, entre nous, l’espoir, ce n’est rien d’autre que déplacer son esprit dans un univers inconnu.

Et j’allais être servi.

J’avais besoin d’apporter de l’aide à des gens qui me remercieraient, qui me feraient comprendre qu’ici, je servais encore à quelque chose.

Alors, j’ai candidaté.

J’ai été retenu.

Et me voici à nouveau au volant d’un camion.

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LA CABANE

9 Avril 2024 , Rédigé par JP Publié dans #Ecrits

La cabane, elle fut ,de tous nos rêves, l’objet de disputes sans fin,

chacun la voyant comme ceci,

d’autres tenant à la construire comme cela,

mais après de longues palabres et de non moins longues colères,

  elle vit le jour .

C’est par un jour ensoleillé de printemps que nous découvrîmes,

à quelques distance des habitations,  une haie particulièrement touffue :

les feuillages déroulaient leurs bourgeons ,

promesse d’une couverture  et  d’un abri bien dissimulé ;

de plus , le sol était un peu creusé au  milieu de la végétation.

Cet abri,

bauge de sanglier plus que cabane construite,

fut notre refuge tout un été :

là, l’atelier fabrique de frondes, dont chacun prétendait posséder la meilleure technique,

tenait une bonne place,

bien que  les fabricants

de sifflets en bois de coudrier au  printemps,

ensuite de tous les instruments tirés des pailles et de diverses plantes,

se   révélaient de sérieux concurrents.

C’est aussi sous le couvert protecteur de la cabane

que les fruits : cerises ,prunes etc… étaient tranquillement dégustés.

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Un brin philosophe?

6 Avril 2024 , Rédigé par NC Publié dans #Ecrits

Celui-là, c’est un rêveur…pourquoi donc ?...

« Parce qu’il est dans la lune !!! »

Le rêveur est un personnage différent du commun des mortels

. Par exemple, un élève regarde par la fenêtre, les sommets pyrénéens, en rêvant qu’il est tout « schuss » sur les skis , alors que le professeur explique son cours.

Cet élève est sur une autre planète ! Il se distingue parce qu’il est pensif, dans les

nuages et il perd le fil de la réalité. Son esprit vagabonde au gré de

ses envies et il voyage au milieu d’un monde pour s’extraire du

fardeau des contraintes du quotidien.

 

Est-ce que le rêveur fuit la triste réalité du moment ?

Peut-être… Il regarde le papillon voler ! Le rêve est une échappatoire

face à des difficultés de la vie ou même en temps normal où il répond

à un besoin de respirer et de revenir sur soi.

Le rêve inspire la poésie et la poésie inspire le rêve !

Le rêveur serait-il un brin philosophe ?

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MARC

5 Avril 2024 , Rédigé par MG Publié dans #Ecrits

MARC


 

MURES : des haies sauvages, dévorées avec joie, lors des balades passées non stop.

ARC : comme l’arc de ROBIN DES BOIS, celui des Indiens d’Amérique attaqués par les cowboys, celui qu’on n’arrivait pas à fabriquer correctement nous mêmes.

ROBIN : jeune ami de BATMAN , super-héros lui aussi, les yeux cerclés de noir.

CARRE BLANC : Sur les écrans télés, cette censure pour les enfants, nous empêchait de découvrir le monde. Nos parents étaient à cheval là- dessus, à tel point qu’ils en rajoutaient : obligation d’aller au lit, après le début du film .

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Mon premier vélo

2 Avril 2024 , Rédigé par JP Publié dans #Ecrits

Mon premier vélo,

j’en rêvais mais c’est un destrier fougueux qu’il fallait maîtriser.

Décision prise, mon père saisit le vélo et m’assit sur la selle , me lança, maintenant l’appui sur les pédales et regardant loin en avant.

Fort de cet ordre,

j’écrasais les pédales,

c’est alors que cette machine sauvage fit un bond

et laissa mon père sur place .

J’entendais sa voix rassurante qui   m’encourageait.

 

Grisé par la vitesse et le sentiment de liberté,

je roulais vite et sans savoir par quel miracle mécanique,  je me retrouvai en direction de mon point de départ mais ,

si lancer un étalon sauvage  est simple, le ramener au calme est une autre tâche,

je ralentis le mouvement des pédales,  mais les freins refusèrent de se soumettre à mon appel. Que faire ?

La maison se rapprochait,

la vitesse ne me permit pas d’agir,

  d’ailleurs j’ignorais  comment

et soudain le mur  se dressa face à moi

et stoppa net ma course laissant la roue avant repliée.

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Enfance chérie

31 Mars 2024 , Rédigé par NC Publié dans #Ecrits

Chanter en même temps que défilaient les chansons du hit-parade au transistor :

Je m’amusais à apprendre les paroles , pour ensuite égayer les tablées familiales, au moment des fêtes de village traditionnelles, entourée de mes cousins et cousines.

J’adorais siffler, lorsque j’accompagnais ma grand-mère et ma tante, quand elles se rendaient au lavoir de la rivière voisine.

Elles m’encourageaient

et pour moi, c’était un véritable défi : Bien sûr, parler, communiquer sur des choses très simples de la vie, au moment des tâches de la vie quotidienne, où nous prenions le temps de cuisiner, de partager des recettes avec ma mère et ma grand-mère.

Nous lisions des bandes dessinées avec ma cousine, bien blotties dans le grenier, refuge idéal transformé en bibliothèque indépendante (Roudoudou, Rikiki, Pif poche, Placid et Muzo et quelques livres enfantins un peu plus sérieux )

Et parfois, pleurer de joie ou de tristesse, pour partager les émotions non contenues, en connexion directe avec la réalité de la vie, où malheur et bonheur se confrontent.

Alors, se retrouver à jardiner son petit potager,

au milieu de la nature

et se ressourcer, en cultivant la terre si prometteuse d’espoir,

retrouver des énergies positives

pour simplement se retrouver SOI, à l’image d’une promenade pour regarder la nature.

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MA MAISON DANS LES BOIS

30 Mars 2024 , Rédigé par bp Publié dans #Ecrits


MA MAISON DANS LES BOIS

Ma cabane dans les bois, était faite dans des sureaux, peupliers, charmes, qui faisaient une clôture avec le jardin de mon amie et voisine Nany.

Nous faisions des torsades, des tressages avec les branches.

Des planches servaient de bases sur des branches solides à 1 m du sol. . Là, nous prenions nos goûters


 

ESCAPADE

Les larmes coulent et remplissent un peu la baignoire de ma poupée que j’ai laissée sur le bord du chemin.

Les oiseaux tels : les pies, les moineaux, les merles, se bagarrent pour se désaltérer dans ce liquide, car l’eau manque sur ce chemin.

En silence, je marche et retrouve mon cartable.

Je peux revenir passer à table et retrouver le repas fait pour midi.

Je regarde au loin, le lieu que que je cherchais.

J’ai peur de la claque qui va m’accueillir pour mon escapade…

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Un rêve...

26 Mars 2024 , Rédigé par JP Publié dans #Ecrits

Le voile de la nuit s’était évanoui lentement, la lumière s’était glissée parmi les lambeaux nocturnes, libérant les esprits de la montagne ,et la toison de nuages de ces monstres assoupis s’effilocha , progressivement dévorée par les rayons solaires.

Notre avancée sur ces pentes, avait été rapide, dans cette ambiance de premier matin, sous le grondement sourd et menaçant des torrents .

A l’abri encore obscur d’un énorme rocher, nous prenions un peu de repos, un rais de soleil enjamba la crête et nous fit voir que la place que nous pensions sûre et confortable, n’était qu’une corniche qui, si elle ouvrait un passage dans la paroi , avec le jour se montrait de plus en plus inquiétante.

La roche descendait tantôt lisse, tantôt blocs hérissés tombants dans un affreux chaos, dans les flots bondissants et crachant des jets d’écumes, creusant les rocs dans un abîme qui me fit trembler, dans un vertige me donnant le sentiment que l’eau, l’écume, le vent, le bruit m’aspiraient de toutes leurs forces vers le fond de ce ravin.

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Sur le sable

19 Mars 2024 , Rédigé par NC Publié dans #Ecrits

Je suis assis sur le sable, devant l’océan et je me mets à rêvasser…

Je contemple le roulis incessant des vagues qui vont et viennent en

s’échouant sur la grève, perdant de leur puissance à quelques mètres

de moi pour me chatouiller le bout des orteils.

Le sable se dérobe sous cette houle souveraine, chef d’orchestre

d’une symphonie naturelle, berceuse aquatique de l’univers.

Ces notes de musique m’endorment et allongée sur le sable doré,

mes yeux se ferment et je suis ainsi transportée malgré moi dans un

« pays d’ailleurs » telle une mouette qui s’envole au-delà des mers.

Je vole au-dessus de l’océan et je me sens en communion avec cette

nature si merveilleuse, si extraordinaire.

Je m’envole vers d’autres cieux !... J’éprouve une incroyable

sensation de liberté, d’évasion, de voyage à la destination inconnue

et imaginaire à la découverte magique du secret des rêves…

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