Molière et moi
Molière et moi
En ces temps de célébration du grand homme de théâtre que fut Molière ,
je me dois d’y insérer modestement mon histoire personnelle , qui est née dans mes années collège, autour d’une prof de français, Mme Coyco.
Mme Coyco n’hésitait pas dans les cours de Français qu’elle nous divulguait, à nous faire jouer des scènes de théâtre ; elle nous incitait aussi, à aller voir du théâtre , après l’avoir lu en classe ; la dimension que prenait cet art sur scène, était pour moi immense ; j’y ai découvert « L’avare » , « Les précieuses ridicules », « Le malade imaginaire », « Les fourberies de Scapin », « Le bourgeois gentilhomme », « Tartuffe »,« L’école des femmes » et tant d’autres. Contrairement à La Fontaine, qui se servait des animaux pour décrire une société boiteuse, Molière employait la Farce pour se moquer des systèmes en place avec leurs travers. Aujourd’hui , je me dois de remercier cette chère prof de Français, à l’imperméable légendaire , à sa coupe de cheveux à la garçonne et à l’autorité naturelle.
C’était au collège de Nay, dans les Pyrénées- Atlantiques, dans les années 70 .
Quant à Molière , je laisse à tous, le loisir égoïste et légitime de profiter des célébrations 2022 de ses 400 ans.