FESTIVAL CARAPATTE 3
L’association festival Carapatte aujourd’hui
Aujourd’hui, les membres fondateurs, toujours très impliqués dans le projet, constatent que le festival est toujours là, grâce à la dynamique culturelle installée dans les communes du département et au soutien constant des collectivités locales et territoriales notamment. Il suscite un intérêt croissant des municipalités et des structures et implique de plus en plus d’enfants, de bénévoles, d’amis, de partenaires.
L’association se compose : d’un bureau directeur et de membres bénévoles, de professionnels du théâtre intervenant dans les différents ateliers présentant les spectacles, de parents, d’amis, de comédiens entre 5 et 18 ans.
Par ailleurs, une quinzaine de jeunes « carapattiens », passés par le festival, sont en voie de professionnalisation ou en cours d’apprentissage, dans des écoles de théâtre et autres conservatoires. L’un d’un, Vincent MENJOU CORTES, est issu du Conservatoire National et travaille aujourd’hui auprès des grands noms de la profession.
Actuellement, le bureau de l’Association Carapatte est composé des membres cités ci-dessous :
Président : Cédric ROSSATO
Vice-présidente : Camille PASCOLO
Trésorier : Thierry CASTERAN
Vice trésorière : Sandrine CARDINAUD
Secrétaire : Claire BONNET
Vice-secrétaire : Patrick BROSSAUD
Membres fondateurs : Patrick LODE et Monique HUET.
« Colette »
« Colette »
signé par Wash Westmoreland
Le film sur la vie de Colette,
ses amours, son talent d'écrivaine mais surtout... son émancipation au travers de la recherche du plaisir charnel, de ses desiderata, ses exigences et ses choix.
À cette époque où la Femme n'est qu'un être de soumission, dépendante de son mari,
elle, Gabrielle Sidonie Colette va oser s'affirmer en imposant son style.
Tentant de récupérer ses droits d'auteure, volés par son mari,
ce dernier signant les écrits de « Claudine » sous le nom de Willy.
Willy, mari infidèle, homme vil et hautain... ses mensonges et ses vices le mènent à la ruine alors que Colette prend son envol.
Ce rôle, merveilleusement interprété par la sublime Keira Knightley, ne peut que nous rendre admiratif de cette femme audacieuse.
L'actrice, quant à elle, crève inlassablement l'écran par sa beauté et son talent durant 1h50 !
DOMI -3
Je connais, sur le bout de mes pattes, toute la cartographie des alentours et je vois, d'un seul coup d’œil, par quelle manœuvre zigzagante je vais pouvoir emmener le troupeau sur les chemins choisis par ma maîtresse. Ces brebis, dont beaucoup, à la suite de sélections savantes, mettent au monde des jumeaux, c'est le travail de toute une vie pour Marcelle et Joseph, son vieux mari.
Joseph, béret vissé sur la tête, veste bleue, pantalon de travail rugueux, se déplace toujours avec son bâton. C'est lui qui soutient son corps usé dans les montées. C'est lui aussi qui repousse les barrières, qui déniche les cèpes et les châtaignes, écarte les fougères et ramène dans le chemin, d'un petit coup sec sur le jarret, les bêtes récalcitrantes. Ce bâton, j'y appuie une épaule lorsque Joseph
s'arrête dans la pente pour contempler la vallée, face au soleil, les yeux plissés sous le bord du béret.
Alors, je regarde avec lui... En haut, le troupeau des nuages, les champs scintillants, un peu flous, sur les pentes, la forêt de châtaigniers en bas et, derrière nous, le troupeau qui tond, d'une dent sûre, les petites pousses de chêne du printemps et empêche ainsi la forêt d'avancer. Quand le travail est fini et les bêtes rentrées, j'essaie quelquefois de me glisser, à la suite de Marcelle, à l'intérieur de la maison. Mais elle se retourne et me gronde doucement :« Domi ! ». Je m'immobilise en écarquillant les yeux pour mimer la surprise et singer l'innocence. Puis je recule de deux pas et doucement la porte se ferme, accompagnée, en été, par le cliquetis du rideau en plastique qui arrête les mouches.
« Le meurtre du commandeur » d'Haruki Murakami
« Le meurtre du commandeur » d'Haruki Murakami
Dans la même lignée que ses précédents romans,
ce chef d’œuvre d'Haruki Murakami nous fait pénétrer dans un monde fantastique où le rêve et la réalité viennent se confondre, sans qu'on puisse en définir la limite.
C'est l'histoire d'un jeune peintre, séparé depuis peu de sa femme qui vient à occuper l'ancienne demeure du père d'un ami, un artiste renommé. Dans son grenier, il fait la trouvaille d'un tableau des plus troublants, Le meurtre du commandeur.
À la même période,
le voilà invité à faire le portrait de Monsieur Menshiki, ceci en échange d'un cachet colossal ! Mais il ne sait pour quelle raison il éprouve une certaine résistance à accomplir cette œuvre. Puis, s'enchaîne une suite d 'événements inquiétants, intrigants, captivants... On aimerait bien comprendre ce qu'il se passe...mais pour cela, faudra passer au tome II … Frustrant ! Vivement la suite...
Comme les trois tomes de 1Q84,
j'ai adoré ce livre ! J'espère ne pas être déçue en lisant le tome II ! Je vous dirai ça quand je l'aurai lu …
M.P
On est venus te dire « Bonsoir ! »
On est venus te dire « Bonsoir ! »
Sur l'air de : « Je suis venu te dire Bonsoir ! » de Charles Dumont.
On est venus tout simplement te dire « Bonsoir ! »
Pour que ce jour reste une fête
Tu es un bon ami et pour te dire « Au revoir ! »
Nous t'avons écrit cette lettre
Ce n'est pas un adieu, ce n'est qu'un au revoir
Tu vas nous manquer, ça c'est sûr !
C'est décidé pour toi, à partir de ce soir
Tu cours vers d'autres aventures...
Refrain :
On est venus te dire « Bonsoir ! »
Sans autre idée derrière la tête
On est venus te dire « Bonsoir ! »
Tout simplement te dire « Bonsoir ! »
De ces années passées, on garde le meilleur
Les souvenirs ne manquent pas
Tu as donné de ton temps sans le compter en heures
Nous te remercions pour tout ça
Tu quittes le CA mais pas les « Exquis-Mots »
On va pouvoir encore rire
Le théâtre pour toi, c'est ce qu'il y a de plus beau
C'est vital, cela va sans dire
Refrain ...
On est venus tout simplement te dire « Bonsoir ! »
Pour que ce jour reste une fête
Tu es un bon ami, pourra-t-on se revoir ?
Il y a des gens que l'on regrette
On sait que, malgré tout, tu ne seras pas loin
Savoir cela, ça nous rassure
Tu viendras, s'il le faut, répondre à nos besoins
On en est tous quasiment sûrs
Refrain :
On est venus te dire « Bonsoir ! »
Sans autre idée derrière la tête
On est venus te dire « Bonsoir ! »
Tout simplement te dire « Bonsoir ! »
On est venus te dire « Bonsoir ! »
Te dire « Merci ! », te dire « Au revoir ! »
Pour Marc Garcia AG 25-01-2019
Stoïk
Ah quelle belle soirée, ce samedi 18 janvier ,
au théatre des Nouveautés de TARBES,
grâce au Parvis et … à l’association A.D.E. Animation- Diffusion- Echanges!
Il s’agissait de cirque, mais pas de n’importe lequel !
D’un cirque HUMORISTIQUE, avec 2 …acrobates.
Acrobates de la Poésie,
acrobates de la Vie,
acrobates de l’Espoir.
A ma gauche,
CLEMENCE, petite, ronde, malicieuse.
A ma droite,
BRIAN, grand, fil de fer, sacoche à la main, accordéoniste.
Ces 2 -là se sont rencontrés, se sont trouvés et ont décidé de faire route commune sur le chemin de l’Absurde ;
en effet,
2 êtres si opposés par la nature, physiquement, j’entends , et aussi , mentalement certainement , nous ont proposé une partition au millimètre sur… les vicissitudes de la vie .
Corps ingrats certes,
mais corps quand même !
C’est ce que je suis tenté de penser, à posteriori, avec ce qu’on a vu sur scène :
un enchainement de tableaux , avec pour unique décor, 2 tables et 2 chaises ! Oui, vous avez bien lu .
Le costume de clémence est composé de :
un chemisier jaune, une jupe et un ceinturon fin ;
pour Brian,
une cravate, un costume, une chemise blanche, de grandes chaussures pointues qui rebiquent vers le haut et une fine moustache .
Les 2 font penser d’allure aux RITA MITSOUKO des années 80 avec Catherine RINGER et Fred CHICHIN , son compagnon de vie et de plateaux .
Je vois dans leur proposition artistique, mais c’est personnel, une initiation sexuelle ;
Clémence est psychorigide au début du spectacle avec des déplacements rectilignes, ses tics et tocs, puis, elle se libère au bout de quelques pas de reconnaissance et de découverte burlesque de l’Autre , avec des rapprochements sensuels, qui lui « ouvrent les yeux » ;
L’outil qu’elle utilise pour s’ouvrir enfin et s’épanouir, telle une fleur, c’est la ritournelle jouée à l’accordéon par son compagnon aux grandes jambes ;
elle la chante plusieurs fois jusqu’à la prendre à son compte , « porter le pantalon » en quelque sorte ;
elle n’est plus la petite fille modèle du début mais , à la façon des clowns bien entendu, elle veut dévorer la vie .
J’emploie la métaphore mais la réalité qu’on voit sur scène, est parfois plus crue.
La mise en scène ou chorégraphie est parfaite.
Merci aux GUMS pour ce vent de fraicheur bienvenue !
« SANGRIA GRATUITE »
SAMEDI 26 JANVIER 2019
Espace Robert HOSSEIN de Lourdes,
21h00,
Entrée 10eur
Concert solidaire avec
le groupe « SANGRIA GRATUITE » ,
proposé par les Restos du cœur 65
et l’IUT de Tarbes .
----------------------------------------------------------------------------------
DIMANCHE 27 janvier 2019
Cinéma Le Palais,
15h00
Ciné conférence « COSTA GAVRAS » ,
proposée par l’atelier RUBRIC ART
en partenariat avec Le Parvis .
FESTIVAL de théâtre CARAPATTE
FESTIVAL de théâtre CARAPATTE
Un festival DURABLE
Le festival Carapatte est un événement pilote qui a choisi de s’inscrire dans une démarche de développement durable. L’organisation du festival Carapatte s’efforcera de respecter les points suivants :
– Le respect et la préservation de l’environnement.
– L’impact des nuisances sonores.
– Le déplacement des visiteurs sur le site.
– La valorisation des productions locales pour les repas.
– Le tri des déchets.
L’objectif induit étant d’informer, de sensibiliser les jeunes comédiens de Carapatte et l’ensemble des visiteurs à un comportement « écocitoyen », c’est à dire avec la notion importante du respect de l’Environnement .
Dans ce cadre, l’association Carapatte, en partenariat avec le SMTD 65, souhaite poursuivre et intensifier la sensibilisation des comédiens et du public au respect de l’environnement. L’action conduite vise à organiser, gérer et réduire la production de déchets pendant le temps du festival.
Un festival VIVANT
A l’occasion des 3 jours du festival, de nombreuses animations sur le thème des arts de la rue sont proposés. A cette occasion se produisent les arts du cirque, le théâtre de rue et d’improvisation, des saltimbanques, des conteurs mais aussi des musiciens... Les associations locales sont invitées à participer aux animations.
L’association Carapatte, depuis sa création, a souhaité que l’ensemble des associations et commerces de la commune d’accueil puissent participer et profiter de cette manifestation.
Citons aussi la traditionnelle remise des prix Carapatte qui crée, non pas une compétition, mais une émulation entre les comédiens et propose un vrai moment convivial, en chansons, lors de la clôture du festival.
"Edmond"
Le film " EDMOND " ?... J’en sors ...
je ne vous ferai pas un long laïus, juste vous dire combien je me suis régalée. Un vrai bonheur ... beauté, finesse, poésie, amour ... sont là pour ravir le spectateur. Amour du théâtre aussi si vous faites partie de ces amoureux-là.
Le réalisateur Alexis Michalik a adapté sur grand écran sa propre pièce créée en 2016 au théâtre du Palais Royal, pièce récompensée par plusieurs Molières.
On sort grandis de ces spectacles-là.
Je sors grandie ... comme le nez de Cyrano, car dans Edmond c'est bien de la création de la pièce de "Cyrano de Bergerac " d'Edmond Rostand dont il s'agit.
Voici une critique glanée sur le net :
" Un moment de pur bonheur ! Jusqu'au générique qui vous empêche de quitter la salle, on savoure l'histoire d'Edmond Rostand et celle de son personnage. Les comédiens jouent formidablement bien, les effets réussis. Bravo pour cette incitation au rêve. ...On ressent nettement un travail de recherche de la perfection. De l'humour inattendu aux émotions qui peuvent tirer des larmes, tout y est. Le public visé peut être très large jusqu'aux enfants. De quoi s'évader en beauté...Merci à toute l'équipe "
Domi 2
Imaginez : une belle et grande maison bigourdane aux volets gris avec son toit d'ardoise à quatre pentes, donnant sur une grande cour pavée. A côté, l'auvent où une deux-chevaux attend en sommeillant, le mardi, jour de marché. Au fond de la cour, le poulailler traditionnel : un vrai palace pour poulettes avec balcon à colonnettes. Ces demoiselles dorment au premier, derrière des portes
bien closes, à cause du renard, tandis que les cochons ronflent dans leurs loges, au rez de chaussée.
Il y a aussi l’appentis où on égraine le maïs, la remise à outils et une petite étable où Joseph, le mari de Marcelle a fabriqué toutes les mangeoires ; on voit encore, sur les barreaux, la trace de son couteau. On trouve aussi une immense grange où le foin s'empile jusqu'à la charpente et où les chattes dissimulent leurs petits. Au-delà de la cour, il y a un beau potager, la réserve à maïs, les cases à lapins et surtout, le saint des saints : la Bergerie où, dans une tiédeur de cocon, les brebis se reposent dans la paille craquante. En saison, dans de petits enclos de planches, passés à la chaux, les mères s'affairent auprès de leurs agneaux.
Je vous l'ai dit : je suis berger, chien de berger et, sans fausse modestie, ''expert pour tourner les bêtes''... c'est Marcelle qui le dit. Le troupeau, c'est ma famille, c'est mon travail et ma passion.