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panique à ESCOUBES !

21 Février 2019 , Rédigé par MP Publié dans #Théâtre

  Samedi 16 février 2019 - 16 h 30 - Béa et moi arrivons à Escoubès... Tous les hommes de la troupe sont déjà opérationnels ! Ils ont vidé le camion de tous ses accessoires. La scène commence à prendre forme, la structure est quasiment montée.

  Marc J étudie son plan avec minutie,

il encastre les éléments,

visse et dévisse les écrous,

 supervise le travail de Gilles et d'Hervé.

Marc G s'occupe des dernières formalités...

il nous présente les responsables de l'association A.B.A, l'Association des Baronnies-les-Angles, accueillants forts sympathiques qui nous reçoivent dans cette magnifique salle des fêtes !

Aux murs,

de grandes fresques couleur sépia relatent la vie de nos aïeux.

  Puis, alors que Béa et moi-même posons les rideaux de scène,

 Véro et Jean-Louis installent la sono suivie des micros, des leds, sans oublier la boule à facette qui animera un apéro un apéro des plus cocasses, pour ne citer qu'un passage de la pièce !

 « Famille, gaaarde à vous ! » va se jouer pour la première fois à Escoubès devant un public conquis (170 personnes environ).

  Les organisateurs ont tout prévu jusqu'à ces mets (ou peut-être ces vins?) goûteux qui nous rechargent en énergie avant d'entrer en scène.

Merci encore les amis !

  Hervé et Henri révisent encore un peu leur texte,

Béa se « recueille »,

Gilles me tient le miroir pour mon dernier coup de maquillage, rouge cocotte sur les lèvres !

 Marc G nous fait les dernières recommandations alors qu'Inès vient rajuster la perruque sur la tête de son papa, ce dernier voulant que tout soit parfait.

Le Haka vient enfin nous recharger de quelques watts supplémentaires. Et voilà le signal … Les 3 coups ! Là, on ne peut plus reculer... On entre dans l'arène, fiers comme des matadors ! Les rires et les applaudissements du public nous transportent... On a envie de tout donner.

  À l'acte II, je dois entrer en scène... vêtue de ma 2ème tenue de soirée... ce qui veut dire qu'il me faut me changer des pieds à la tête. 3 minutes ? Non, pas assez ! Trop court ! Pourtant la scène s'allume, Marc G lance sa tirade ! Il me faut répondre... Je ne puis me rendre sur scène à moitié dévêtue ! Je reste derrière mon rideau et j'envoie :

  Mais enfin Edmond, attends ! Je ne suis pas prête ! Je ne suis pas encore chaussée ! (ce qui est vrai!)

Marc G enchaîne...

 — Attends, te dis-je ! Je ne suis pas prête ! Oh, la, la ! Mais il me stresse, il me stresse !

Il enchaîne avec sa réplique... Je réponds en récitant ma tirade, toujours derrière mon rideau, mais cette fois il s'agit bien de mon texte. Je n'improvise plus. Je joue la scène sauf que je ne suis pas sur scène ! Oh le stress. Béa me dit :

 — Allez vas-y tu mettras ton boléro sur scène ! 

J'arrive sur scène, décomposée, stressée, essoufflée... J'enfile mon boléro sous les applaudissements   d'un public ravi ! Les gens doivent penser que je joue bien, mais là, pour le coup, ce n'est pas du bluff ! Je vis la réalité d'une situation que l'on peut imaginer sortie tout droit du scénario !

  Voilà les aléas du direct !

 Contente d'avoir surmonter la situation... commencement, que je ne suis pas prête d'oublier ! 

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Ah Claude CHABROL !

20 Février 2019 , Rédigé par DP Publié dans #Ciné

Ah Claude CHABROL !
l'homme qui a réalisé 58 films en 50 ans ... Parfois des commandes, parfois aussi des navets mais...Surtout le cinéaste aux 30 chefs-d’œuvre ! ... Le père de la Nouvelle Vague avec " le Beau Serge " sorti en 1958 . On y découvrait Gérard Blain,

Jean-Claude Brialy,

Bernadette Laffont ...Et les spectateurs, la critique aussi, unanimes, le portèrent aussitôt aux pinacles.

Le cinéma était réinventé !
C'était mérité.

Lui,

le fils d'une famille bourgeoise de la Creuse qui avait réalisé ce film grâce à la fortune familiale . Autant dire que tous croyaient que ce serait un échec, le jouet d'un enfant bizarre et choyé.

 Ce fut au contraire le début d'une merveilleuse aventure ,

 la naissance de notre Hitchcock- je le trouve même meilleur parfois.
Alors hier, devant " LA CEREMONIE " ,

je suis restée collée à l'écran .

Pourtant un fait divers absolument horrible,

 mais une Isabelle Huppert en postière déjantée à qui je donnerais bien à chaque film le César de la Meilleure Actrice.

Une Sandrine Bonnaire au visage glacé qui retient caché son analphabétisme, cette honte qui l'habite, la submerge.

C'est elle qui tirera la première . Quatre cadavres , flingués à bout portant. " On a bien fait " .
Alors ce soir,

je vais me faire un grand bol de café pour revoir deux autres films de Chabrol, c'est encore sur ARTE, et ce sera " LE BOUCHER" et " JUSTE AVANT LA NUIT " .

Dans les deux films,

Stéphane Audran, l'actrice fétiche de Chabrol, son épouse aussi pendant de longues années. Quant à Jean Yanne et Michel Bouquet, ils sont fabuleux. Oui, Chabrol est un formidable directeur d'acteurs.
J'aurais bien aimé que cette série " Chabrol" dure un peu plus.

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Je suis un hérisson

19 Février 2019 , Rédigé par MP Publié dans #Ecrits

Je suis un hérisson

 

Je suis un hérisson

C'est mignon c'est mignon !

Je nettoie bien ma terre

Des serpents, des vipères

Des rats, des parasites.

Je suis un hérisson

Mais faites attention !

 

Qui s'y frotte s'y pique !

 

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Le risque

18 Février 2019 , Rédigé par MP Publié dans #LIVRES

Le risque 

 

         La croissance est l’un des besoins les plus urgents. L’arbre perce la terre, la larve se transforme en papillon, l’enfant devient adolescent. On se doit de grandir et de répondre à ses besoins changeants si l’on veut se sentir pleinement vivant. Les gens les plus heureux sont ceux qui ont le courage de croître et de prendre des risques pour vivre en fonction de leurs valeurs. Et même si... rire, c'est risquer d’être ridicule... pleurer, c'est risquer d’avoir l’air sentimental... tendre la main vers l’autre, c'est risquer de s'impliquer... montrer ses sentiments, c'est risquer de dévoiler son Moi authentique... exprimer ses sentiments, c'est risquer de révéler sa véritable nature... exposer ses rêves et ses idéaux, c'est risquer de les perdre... aimer, c'est risquer de ne pas être aimé en retour...  vivre, c'est risquer la mort... espérer, c'est prendre le risque du désespoir.. essayer, c'est risquer l'échec. On doit risquer. Car le plus grand danger est de ne prendre aucun risque. La personne qui ne risque rien ne fait rien, n’a rien et n’est rien. Elle évite peut-être la souffrance et le chagrin, mais elle ne peut rien apprendre, rien ressentir, elle ne peut ni vivre, ni croître. Enchaînée dans ses certitudes, elle en est esclave et a perdu sa liberté. Seule la personne qui prend des risques est libre.

 

Rudyard Kipling

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aménagement Adé

17 Février 2019 , Rédigé par MG Publié dans #thème libre

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La chorale du Lavedan en concert à Adé

16 Février 2019 , Rédigé par MP Publié dans #spectacles

                            La chorale du Lavedan en concert à Adé

 

  Ce samedi 9 février 2019, la chorale du LAVEDAN nous a offert un concert de chants des plus variés, au grand plaisir des personnes présentes lors de cette merveilleuse soirée.

 Les voix des choristes, dirigés par Mirtha ALCARAZ-Dahhani, leur chef de chœur, ont résonné merveilleusement bien en l'église d'Adé !

  Tout d'abord,

 le chœur mixte nous a offert quelques chants profanes et sacrés, suivis d'autres chants interprétés par le chœur de femmes uniquement.

Les chansons françaises et argentines furent également à l'honneur par une trentaine de choristes. 

  En mai prochain,

la chorale prévoit une tournée de 15 jours en Argentine, profitant de ce voyage pour échanger leur expérience avec d'autres chorales argentines, fortifiant ainsi notre culture musicale française à l'étranger.

 Leur périple les emmènera à présenter une douzaine de concerts à travers le pays. Ce pays pour lequel, depuis notre Bigorre, ils viennent en soutien à l'éducation des enfants argentins.

 Espérons que la recette de la soirée aura été à la hauteur de leur espérance ! (Une libre participation ayant été proposée au public).

  Après leur remarquable prestation,

A.D.E a eu le plaisir de partager le pot de l'amitié avec tous les choristes.

Bravo à tous et encore Merci pour ce prestigieux concert !

 A.D.E remercie également le Père Marian de sa présence. Merci aussi à Jeannette et à Angèle pour leur aide.

  Quant à vous, Chers Choristes de la Chorale du Lavedan,

il ne nous reste plus qu'à vous souhaiter

                       Une Très Belle Tournée et un Excellent Voyage en Argentine !

 

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Entretien avec Véronique, technicienne aux Exquis-mots :

14 Février 2019 , Rédigé par MG Publié dans #Théâtre

Entretien avec Véronique, technicienne aux Exquis-mots :

Entretien avec Véronique, technicienne aux Exquis-mots :

 

 

Comment es-tu parvenue, Véronique, à ton métier actuel ?

Je suis entrée en sixième, au collège-lycée Marie Curie de Tarbes, où j’ai passé le bac D (maths et sciences naturelles, ex SVT) . J’ai été reçue, en même temps, au concours d’infirmière et à l’entrée à l’IUT de Toulouse Rangueil, en Génie électrique. J’ai choisi l’IUT car « il vaut mieux casser des composants plutôt que des humains ». C’est ma conviction.

Avant, j’ai fait plusieurs petits boulots comme guichetière de banque ou secrétaire à France Télécom (ex Orange). Après mon DUT automatismes industriels, j’ai fait une année complémentaire en DUIT Animatrice Qualité en Entreprise . Enfin, j’ai fait plusieurs candidatures spontanées dont INFRANOR Lourdes en septembre 1993 où je travaille aujourd’hui. Mon statut officiel est « Technicienne de la Mise en Service » et « auditrice interne ».

 

Présente-toi, Véronique, si tu veux bien, pour nos amis du blog !

 Je suis née en 1968 à Paris. Je suis célibataire, j’habite à Lourdes et mon « enfant » … c’est mon chat !

 Je suis fille de fonctionnaires : ma mère était à la Mutuelle des PTT ( la Poste)  et mon père travaillait à France TELECOM . Je suis arrivée à Tarbes en 1972 au quartier du FIGAROL d’abord, puis nous avons habité à Juillan au lotissement Bellevue. Les années à Toulouse furent « cool » car d’abord, j’étais autonome,

J’avais mon studio

et j’ai pu découvrir des sports originaux comme : le base- Ball ou le hockey .

J’ai profité aussi de l’offre culturelle locale avec des concerts, des films et des spectacles. Comme tous les étudiants, c’était parfois… l’Auberge espagnole.

En quoi consiste ton métier ?

Nous fabriquons des variateurs de vitesse afin de commander des moteurs. Nous utilisons des DSP ( Digital Signal Processor) , ce sont des microprocesseurs qui permettent de traiter les différents signaux. Nos variateurs sont mis dans des commandes numériques. Nous touchons divers secteurs d’activités comme la robotique, les éoliennes, le médical etc. L’environnement prend de plus en plus de place dans le traitement des déchets et les cartes des circuits imprimés sont de plus en plus petites.

Une anecdote ?

 Un jour, un client nous a porté un variateur à réparer ; lors de l’opération de maintenance, une explosion s’en est suivie et l’un des deux techniciens, sur place, a piétiné son collègue, en fuyant, tellement il avait eu la frousse. Nous en avons ri, après coup.

Lors de mon recrutement, en 1993, le Directeur m’a dit qu’un bon point me concernant était l’habillement ; en effet, mon prédécesseur portait un pantalon troué et ça l’avait marqué !

 

Quelle est ta journée-type à INFRANOR ?

 J’ai des horaires variables, je peux commencer ma journée entre 7h30 et 9h30 . je m’occupe de métrologie car mes appareils de mesure doivent être au point , pour satisfaire à l’ISO, de non conformités internes et externes ( SAV) et d’audit interne.

Quel conseil donnerais-tu à quelqu’un qui veut se lancer dans le métier ?

Je lui conseillerais de se mettre tout de suite dans la spécialité d’étude pour ne pas avoir de retard par rapport à ses futurs collègues plus tard,

et pour posséder les bases indispensables, l’ABC , comme on dit  .

Et si tu devais changer quelque chose à ton parcours, ça serait quoi ?

 Rien, parce que j’ai eu la chance de réussir mes études et de me laisser porter par le destin. Le hasard a bien fait les choses, en quelque sorte ! Je n’aurais pas pu, ni voulu, faire ingénieur .

Sous quel œil vois-tu ton avenir professionnel ?

Il est vrai que je suis un peu inquiète car je redoute une reconversion forcée. Les Chinois pourraient bien racheter ma boite. Je ne suis pas sereine face à mon avenir professionnel.  Une orientation professionnelle possible pour moi serait l’audit technique, pourquoi pas ?

 

Comment as-tu rejoint les exquis mots, troupe de théatre d’Adé ?

 Je les ai rejoints grâce à ma relation de camarade avec Béa, la coprésidente actuelle. Il m’est arrivé de l’aider à répéter son texte à apprendre. J’ai fait 2 voyages touristiques en bus par le passé avec l’association A.D.E. , j’ai participé à l’atelier loisirs créatifs , en particulier, pour la confection de raconte-tapis pour les lectures de contes . Quand la troupe s’est retrouvée amoindrie en nombre, je me suis proposée pour épauler Jean-Louis à la technique.

Et quelle place occupes-tu ?

 

 Ce que je fais, à mon sens, tout le monde peut le faire, mais ma présence est  appréciée par le groupe et tant mieux !  Je ne mettrai pas un pied sur les planches, ce n’est pas du tout mon « truc », je suis trop timide. Je suis aussi inscrite à la gym à Adé, village où je me sens bien. Quand on monte le décor, je pense à un jeu de « meccano » géant, j’ai toujours aimé bricoler, petite. Mon surnom, c’est Véronique « sans son », allez savoir pourquoi ?

 

 

 

 

 

 

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« Qu’est- ce qu’on a encore fait au bon dieu ? »

13 Février 2019 , Rédigé par MG Publié dans #Ciné

« Qu’est- ce qu’on a encore fait au bon dieu ? »
« Qu’est- ce qu’on a encore fait au bon dieu ? »

 de Philippe de CHAUVERON ,

avec Christian CLAVIER (« les visiteurs ») , Chantal LAUBY ( « les nuls »)  .

 

Samedi soir, la salle 9 est pleine au CGR de TARBES.

On y passe à 21h20 :

« Qu’est-ce qu’on a encore fait au bon dieu ? »

 

J’ai envie de goûter un bon moment de cinoche (« ralentir », comme on dit aujourd’hui) , me détendre

et muscler mes zygomatiques, après avoir ingurgité une pizza Napoli dans le coin , avec mon épouse .

Le film,

 oui , j’ai ri avec Christian Clavier, fidèle à lui-même ,il a un peu forci , pas faux, mais les rondeurs vont très bien avec son personnage de patriarche de la famille ;son côté « Louis de Funès » ou Jacouille me ravit ;

 la famille, parlons – en un peu …

Elle est colorée , la famille de ce bon « bourgeois bohème » ,

mais, là n’est pas le problème ;

 le problème est de faire attention où l’on met les pieds, dans les conversations courantes qui ne manquent pas à table ;

Avec les conflits de la planète,

les incompréhensions qui durent,

les clichés,

on a droit à tout, sur le mode « light » ou « humour ». Le message de tolérance éclaire, en tout cas, je l’espère.

Cette famille, elle est « mosaïque »,

elle est aussi « black blanc beur… jaune » .

Comme si ça ne suffisait pas,

 il y a aussi le « mariage pour tous » qui s’invite à table avec la sœur de Charles le black ;

 bref,

pour ceux qui veulent s’amuser,

il y a de quoi se « mettre sous la dent »

 et je recommande « Qu’est- ce qu’on a encore fait au bon dieu ? »

, sur le mode « détente ».

Les autres rôles qui me plaisent sont :

celui tenu par Pascal NZONZI dans le role d’André , le père africain qui adore le jambon de Bayonne

et celui qu’occupe le talentueux Ari ABITAN , le businessman « looser » .

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Dans les profondeurs d'une nuit d'été !

12 Février 2019 , Rédigé par MP Publié dans #Ecrits

Dans les profondeurs d'une nuit d'été !

 

Dans les profondeurs d'une nuit d'été

La lune est dans l'eau

La lune est dans l'eau et elle pleure !

 

Dans les profondeurs d'une nuit d'été

L'onde forme sur l'eau

Quelques ronds … vêtus de rayons de lune …

 

L'un d'eux caresse ton visage ...

Il s'étire et t'éclaire toute entière de lumière  

Pour qu'on te voit vivre encore un peu …

 

Et puis, tout s'éteint !

Restent alors les brames de la nuit

Pour célébrer l’héritage d’amour que tu m'as légué …

 

Puisse de cet amour

Jaillir de nouveau la lumière

Dans les profondeurs de mes nuits d'été !

 

La lune est dans l'eau

La lune est dans l'eau et je pleure !

Tu resteras toujours dans mon cœur !

 

 

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