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Roselyne

31 Mars 2021 , Rédigé par DP Publié dans #Ciné

Au fait, vous qui me connaissez vous savez que je peux me mettre en colère. Et là je le suis, très très en colère même, profondément indignée, quand la quintessence de la vulgarité au gouvernement, l’inutile et minaudante Roselyne, ministre de la Culture- ah bon ? - vient nous faire la leçon sur ce qui est classe...ou pas ! Elle, ce raccourci rose sur patte de vacuité insolente à la parole et aux rires tonitruants qui nous blessent les oreilles.

Taisez-vous Roselyne, chantez l’opéra si ça vous chante, de cette voix de crécelle qui nous fait dresser les poids sur les bras, mais faites-le surtout en cachette.

Allez faire le guignol aux Grosses Têtes ou chez Hanouna et riez de vos blagues... mais surtout faites profil bas, ne décriez pas ces artistes que vous avez pourtant le devoir de soutenir.

Alors bravo à vous courageuse Corinne, et rassurez-vous, vous ne serez pas condamnée, nous nous lèverons !

 

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Fontaine

30 Mars 2021 , Rédigé par JC Publié dans #Ecrits

Il ne faudra jamais, dorénavant, dire jamais, prononcer ce terme, ce mot. Les raisons ? Plusieurs semblent évidentes.

Chacun de nous, au fil du temps, de sa vie change, évolue. Et donc nos points de vue, nos affirmations, nos visions reflètent, successivement, ces évolutions. Rien de plus logique, à vrai dire. Mais, du même coup, les risques de se contredire soi-même, sans le vouloir, sans en avoir parfois conscience, sont réels. En conséquence, qui, avec le temps, ne veut pas, du moins qui veille à ne pas se retrouver en complète divergence avec telle ou telle suggestion, telle ou telle remarque, à quelques années d’écart, a, par anticipation justement, à adapter un langage qui en principe, ne le permet pas. Jamais est un de ces mots qui peut, à terme, effectivement, révéler des contradictions flagrantes et, parfois, plus ou moins préjudiciables. Pour autant, difficile de rester, en tout temps, en tout lieu, soi-même !

De même, le monde, la société, les mœurs subissent, pour différentes raisons (économiques, sociales, environnementales, culturelles...), des changements, des bouleversements, des évolutions qui conduisent, fatalement, les êtres vivants, tous, à s’adapter et donc à des comportements, des jugements, des analyses, des conclusions, des paroles qui n’ont plus rien à voir en comparaison à ceux qu’ils avaient pu avoir, défendre, dire, il y a seulement quelques années.  En toutes circonstances, à chacun d’assumer, d’expliquer, de se justifier... sans trop se dédire. D’où l’importance des mots et tout particulièrement de certains. Et encore davantage, de leur emploi ou non. Jamais, oui, est à proscrire. « Fontaine, jamais, je ne boirai de ton eau » : qui se permettrait de prendre comme devise cette phrase ? Ne faut-il jurer de rien ?

À bon entendeur, salut !     

 

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"TOUS LES MARINS SONT DES CHANTEURS"

29 Mars 2021 , Rédigé par PN Publié dans #LIVRES

"TOUS LES MARINS SONT DES CHANTEURS"

chez Calmann Levy.

Un livre excellent sur la vie de Yves-Marie LE GUILVINEC,

marin-chanteur qui a influencé jusqu'aux chansons de Leo Ferré, dont "Avec le temps".

Un roman qui tire son titre d'un homme d'église.

 

 

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Il sort de chez lui

27 Mars 2021 , Rédigé par MG Publié dans #Ecrits

Il sort de chez lui

Il sort de chez lui du haut de ses 8 ans avec toute l’énergie qui l’accompagne en permanence. Un vol d’oiseaux blancs traverse le ciel bleu azur, signe de changement de saison. Face à lui, de l’autre coté du gave, à Argelès-Gazost, un enfant espiègle jette des pierres dans l’eau, les ricochets sont nombreux. Il fait semblant de ne pas le voir pour ne pas le perturber. Parfois le fait d’être observé par quelqu’un entraine de la gêne… ou de la colère.

On entend l’alarme répétitive d’une ambulance, au loin, dans le village. Théo a l’ouïe fine et semble préoccupé. Il se dit peut-être que quelqu’un se trouve mal. Qui sait ?

La casquette tombe de sa tête aidée par un faux mouvement de bras . il la ramasse aussitôt, non sans l’avoir époussetée, préalablement. Sa maman pourrait lui reprocher plus tard cette négligence.

La chaleur se fait plus forte, il retire son gilet du matin pour le déposer sur une branche basse de l’arbre proche.

Un pécheur décidé passe devant lui avec sa barque dessinant des arabesques sur l’eau il salue Théo en ajustant sa canne à pêche, pour mieux cerner le bouchon, révélateur d’une éventuelle prise gourmande

Les paupières de Théo se font lourdes, ses sens s’éteignent, il baille, s’étire et s’assoit sur les cailloux de la berge. C’est pour lui une après midi tranquille, oisive au cours de laquelle il oublie les devoirs et sa maitresse d’école.

Un papillon orange volète autour de lui. Il le repousse en brassant de l’ait négligemment.

Le ciel s’assombrit soudain, un avion traverse rapidement les nuages laissant une trainée blanche à l’arrière. Théo l’observe et le suit jusqu’à ce qu’il disparaisse à l’horizon.

Son chien, en gémissant, tire sur la corde qui lui enserre le cou. Il le lâche, afin de respirer et d’aller renifler aux alentours d’autres canidés promeneurs. Médor est heureux, il remue la queue.

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migrants

26 Mars 2021 , Rédigé par EG Publié dans #Ecrits

Tous les hommes

ont le droit d'être Grands.

Aucun d'entre eux

n'est à moitié grand.


Les migrants

ne sont pas mi-grands.

 

 

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Marina HANDS prête main forte à la poésie

25 Mars 2021 , Rédigé par MG Publié dans #Théâtre

Marina HANDS prête main forte à la poésie

 

La comédienne est la marraine de la 23e Edition du Printemps des Poètes. Une manifestation à laquelle elle participe depuis 3 ans et qui, cette année, est inscrite sous le beau thème du désir. Voilà ce qui pouvait plaire à cette actrice sensible dont Éric RUF, administrateur de la Comédie Française, a souhaité le retour au sein de sa prestigieuse troupe ; en effet, partie en 2007, l’ex-pensionnaire a réintégré la maison de Molière en avril 2020.

Parce que les mots des auteurs sont pour elle d’une importance vitale, Marina Hands a enregistré, sous l’œil des caméras, un fragment de Corneille (la tirade de Chimène dans le Cid) et des textes de Bernard NOEL dans la cour d’honneur du palais des papes à Avignon.

Enfant introvertie, elle doit à l’énergie puissante des écritures de se sentir droite aujourd’hui. Son corps à corps avec le verbe est d’une sensualité totale. Le printemps des poètes, du 13 au 29 mars 2021.

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Dupontel

24 Mars 2021 , Rédigé par DP Publié dans #Ciné

Bien contente pour le film d'Albert Dupontel :

" ADIEU LES CONS "

que j'étais soudainement allée voir en salle, pressentant un nouveau confinement qui, justement, débuta 2 jours après ... bien m'en a pris, car j'avais beaucoup, mais alors beaucoup aimé.

Amusée aussi par l'absence à cette cérémonie du ci-dessus nommé gentil et fantaisiste anarchiste un brin poète, qui, fidèle à lui-même devait bien se marrer chez lui, ou pas du tout, parce qu'il ne regardait sans doute même pas Canal +, hu hu !

-Moi ? couronné 7 fois ? soit... mais figurez-vous que j'attends surtout la réouverture des cinémas ! et de votre cérémonie, je n'en ai rien à faire.

 

PS : En fait, je ne sais même pas s'il a pu penser ou dire cela, car ce qui est marrant c’est, qu'à ce que je sache, il ne s'est même pas exprimé.

 

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Mikado

23 Mars 2021 , Rédigé par MP Publié dans #Ecrits

 

 Trente ans après, me voilà de nouveau sur les lieux.

 Retour vers l'enfance dans le village de mes grands-parents.

 Rien n'a changé et pourtant cela me semble différent. L’œil d'un enfant perçoit les choses dans une autre dimension. Mis à part son jardin broussailleux, laissé à l'abandon, les murs de pierre de la maison lui donnent toujours cette même noblesse. À l'intérieur, les odeurs de poussière et de bois vieilli me ramènent à mes dix ans. Je suis restée longtemps plantée devant le buffet de la cuisine. À l'époque, on le disait moderne, habillé d'un formica de couleur blanc cassé. Les poignées en forme de boule avaient jadis brillé de tout leur or, reflétant notre image tel un miroir. Ce n'était plus le cas. Il avait tant vieilli ! Dans les deux placards du haut, on eut cru une épicerie miniature. Celui de droite gardait précieusement la grande boite en fer de biscuits « Petit Brun ». Il y avait aussi le chocolat Poulain, la chicorée Leroux, le café Excelsior en grains, le sucre, le miel, la confiture... tandis que l'autre recelait pâtes, riz, farine, légumineuses et autres marchandises. La vaisselle en verre fumé trônait dans les deux placards du bas. En son centre, le meuble comportait une niche à pain qui coulissait vers l'avant à la verticale et, de chaque côté, deux tiroirs abritaient les couverts et autres ustensiles divers. Seule cette odeur de pain est restée ancrée dans ma mémoire olfactive. À regarder de près, ce buffet venait de perdre toute sa grandeur mais nullement son côté attachant. Il était vide à présent mais plein de tant de souvenirs écrits là devant lui à cette table monastère, elle aussi défraîchie. Ah s'il pouvait parler, il vous conterait ces repas pris en famille, ces goûters entre cousins-cousines, ces jeux de cartes, le mikado, les scoubidous, le tricotin... les jours de pluie... J'éprouve comme de l'amertume face à toute cette désuétude et me voilà, en ce lieu, le cœur serré, triste et maussade. La nostalgie du passé sans doute !   

 

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JOUR DE COURAGE

22 Mars 2021 , Rédigé par PN Publié dans #LIVRES

JOUR DE COURAGE

Vous ne connaissez pas Magnus Hirsfeld, médecin juif allemand, pourchassé par les nazis, et premier praticien à avoir défendu les droits des homosexuels et l'égalité hommes-femmes ?

Alors, lisez "Jour de courage" de Brigitte GIRAUD,

un très beau roman.

 

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