l'opéra de campagne
L'opéra de campagne.
Au premier rang des violons
le gazouillis des oiseaux dans un ballet d'aigus,
un peu en retrait les coqs trompettistes,
sur les côtés le bêlement des moutons
rythmé par les cloches des vaches
et tout au fond
les basses par les aboiements des chiens.
En fermant les yeux
je deviens un instant le chef d'orchestre de cet opéra de campagne.
le large
Bonne soirée face au large ,
à humer les senteurs océanes ,
pour s'éloigner des débats belliqueux .
Débats vraiment ? non, aucun dialogue n'est possible .
Alors, respirer profondément,
s'enivrer de l'air marin et ne penser qu'à l'Océan ...
Récit de Compostelle
Jour 1
chemin de Compostelle
Bergerac-Lalinde : 25 kms.
KAAMELOT
KAAMELOT
Alors ce film d’Alexandre Astier : KAAMELOT, 1er volet ? Qu’est devenu Arthus ? Le reverrons- nous siéger à nouveau , avec ses chevaliers, autour de la légendaire Table Ronde ? ... le film narre cette reconquête.
Bon, j’en suis sortie dubitative, mi figue mi raisin, tant ce film déborde de tout dans tous les sens.
Une kyrielle d’acteurs archi connus : Alain Chabat, Audrey Fleurot, Clavier, Sting, François Rollin, Guillaume Gallienne, Clovis Cornillac, Antoine de Caunes etc... et toute la famille d’Alexandre Astier son père, ses deux filles, son fils ado jouant Arthus ado, son petit de 5 ans...ce qui est touchant, la famille Astier étant une grande famille traditionnelle de théâtre. Alexandre veut que ça dure, on ne peut qu’approuver.
Un gros travail sur les décors, les lieux souvent somptueux, les costumes, la photo, il y a de réelles beautés. Des répliques cultes que les fans de la série attendaient sans doute et qui sont réjouissantes.
Bref, comme une sorte de mélange entre Audiard et Le Seigneur des Anneaux ! C’est surprenant mais, est-ce que la mayonnaise prend ?
Pas pour tout le monde, j’ai vu des gens quitter la salle et perso, au début,je me suis un peu ennuyée, perdue dans ce que je jugeais être un sacré fouillis . Heureusement j’ai tenu car la 2 ème partie m’a régalée et la fin augure bien d’un 2 ème volet, voire d’un 3ème...qui ne sont cependant pas encore tournés. Irai-je les voir ? Hier soir je me disais que non, et ce matin je me dis que oui. Le film a dû mûrir dans ma tête cette nuit, de la bonne façon. Ça m’arrive souvent, il me faut ce temps de réflexion.
Et je suis allée à la recherche des réactions des spectateurs dont la large variété ne m’a pas étonnée :
Ça va de la ” daube sans nom ” au ” chef-d’œuvre total " !
Pour conclure, un fan absolu s’est lancé le défi d’aller voir ce film 200 fois !
Allez-y déjà une fois et ...vous me direz ?
Parce que , tout compte fait, j’ai bien aimé.
Le buis
Le buis.
L'odeur du buis me ramène toujours en ce lieu.
Je revois ses buissons, taillés au cordeau, longeant le mur des gradins roses devant lequel mon oncle installait habituellement sa serviette de bain. De là, il pouvait surveiller nos ébats endiablés dans le petit bassin de la piscine municipale. C'est ainsi que nous allions nous rafraîchir certains dimanches d'été où le soleil brillait sur nos vies. Après avoir joué, nagé, sauté dans cette eau fraîche, le goûter nous attendait suivi d'une pause où j'aimais rêvasser, appréciant la douce tiédeur de ma serviette. Allongée, les yeux fermés, l'odeur suave et entêtante du buis venant caresser mes narines me laissait cette merveilleuse impression de plénitude. Envoûtante et apaisante, l'odeur du buis est restée ancrée en moi à l'instar de ces instants de vie me ramenant à mes vertes années.
CHOMAGE MONSTRE
Voilà un très joli petit roman,
genre Raymond Queneau dans l'écriture.
C'est drôle,
vivifiant,
et ça parle de ce corps habité, rongé parfois, par le travail.
Une belle découverte.