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Que lire aujourd'hui ?

20 Novembre 2022 , Rédigé par JG Publié dans #LIVRES

Lu « L’horizon à l’envers » de Marc Levy paru aux éditions Pocket. Un presque vieux Marc Levy puisqu’il a déjà 5 ans. Ça commence comme le film « Love story » des années 60 et ça se termine en ouvrage de sciences fiction autour des neurosciences. Boston dans les années 2000, deux étudiants tombent amoureux et tirent la chandelle par les deux bouts. Mais elle est atteinte d’un glioblastome, tumeur cancéreuse au cerveau et est condamnée. La différence avec « Love story » c’est qu’il y a un troisième compère, le meilleur ami de lui et qu’ils sont tous les trois étudiants et chercheurs en neurosciences. Et le troisième larron va avoir l’idée folle de « prendre l’empreinte » de la conscience de la jeune femme avant qu’elle ne soit conservée par cryogénie, de sorte que lorsque la science saura guérir ces tumeurs, quelques décennies plus tard, elle puisse revivre et se réincarner…c’est du pur Marc Lévy, facile à lire et plutôt intéressant même si la voie choisie pour la science-fiction apparaît un peu tirée par les cheveux. On aimerait tant que ce soit si simple la science ! Et les neurosciences en particulier….

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Danse à Paris

19 Novembre 2022 , Rédigé par JG Publié dans #spectacles

Vu, au théâtre de la Madeleine, « La leçon » par la compagnie « Le théâtre du corps », un spectacle chorégraphique, tiré du texte d’Eugène Ionesco, de Marie-Claude Pietragalla et Julien Derouault, dansé par ce dernier et six autres danseurs. J’avais été voir les premières répétitions de ce spectacle il y a un an dans le studio de cette compagnie à Alfortville et j’avais été séduit et intrigué, impatient d’en voir le résultat. Eh bien, le résultat est remarquable ! Original, rythmé, varié, esthétique et physique, très physique, drôle parfois, émouvant à d’autres ( il faut dire que le texte de Ionesco se prête à ces contrastes …) et remarquablement dansé. Et Julien Derouault, le compagnon de Pietra est non seulement un formidable danseur, mais il se révèle un acteur convaincant. Il faut voir ce spectacle.

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Papa

18 Novembre 2022 , Rédigé par MG Publié dans #Sorties weekend

Papa
Il y a un an jour pour jour, Les Mutins( en fait les 3 animateurs des ateliers/ théâtre)...jouaient déjà la pièce
" Le CV de DIEU " qu’ils interpréteront à nouveau ce vendredi.
Je vous poste quelques photos que j’avais prises alors en espérant qu’elles vous donneront envie d’aller voir cette pièce dans la si agréable et cosy sale de La Charcuterie de LESCAR . Décidément, là haut, Dieu s’ennuie ! Alors l’idée lui vient de descendre sur terre pour trouver du boulot et on se demande s’il y parviendra.
Un spectacle beau, intelligent, raffiné, inventif...bref , un régal. A ne surtout pas manquer .
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Nouvelle Générale pour les Exquis mots

17 Novembre 2022 , Rédigé par MG Publié dans #Théâtre

Ça y est , il est 18h30

et la Générale de « Nous ou l’amour sera au RV » écrite par Jean Carassus et adaptée et mise en scène par Corinne Marsollier, est derrière nous

et ça représente un grand ouf de soulagement , car c’est le résultat de mois de travail d’apprentissage , de réglages, de production du nouveau décor etc.

Tout le monde est remercié sans oublier personne . Même les membres du CA d’ADE, ne sont pas oubliés car ils ont voté le budget pour faire venir pour la 1e fois une metteure en scène .

 

 

Hier déjà,

nous nous réunissions dès 9h , pour nous rendre au box de stockage de Juillan , village voisin, récupérer le décor démonté.

A 10h ,

nous étions de retour pour procéder au montage des structures, des rideaux, du son et des lumières.

Un filage sur scène fut déroulé en suivant.

 

 

Aujourd’hui, dimanche,

le Rv était fixé à 15h30 par Corinne. Nous eûmes largement le temps de finir les derniers préparatifs, avant l’arrivée de nos quelques invités sélectionnés.

 

 

Dès 17h,

nous entrons sur scène, à la fois excités et fébriles.

 

On retrouvera les habituels défauts des Générales ,

mais ne sont-elles pas faites pour cela : les gommer tout simplement !

Avant de projeter une tournée régionale porteuse d’émotions que nous recherchons tous en pratiquant le théâtre .

En avant, toutes voiles dehors !

 

 

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"Sans filtre" de Ruben Ostlund

16 Novembre 2022 , Rédigé par JG Publié dans #Ciné

Vu « Sans filtre » le film de Ruben Östlund, palme d’or au festival de Cannes. Histoire d’une croisière pour cinq ou six couples richissimes auxquels sont invités un jeune couple formé d’un jeune mannequin et d’une influenceuse, sur un yacht de luxe avec un équipage surabondant dont le commandant est alcoolique. Et tout cela va dégénérer dans une comédie complètement déconnante, une tempête, des vomissements abondants ( pourquoi en abuser ?…), un naufrage, quelques Robinson échoués sur une île. Le tout agrémenté d’ une critique politique très acerbe qui met dans un même panier oligarques russes et progressistes américains, mais sonne la révolte quelque peu caricaturale du personnel non qualifié philippin. C’est parfois drôle mais souvent trop répétitif , avec des longueurs pénibles. Bon, un mélange de Titanic et de Grande Bouffe, c’est marrant mais, au bout du compte, sans grand intérêt que celui d’un divertissement à peine passager.

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"Couleurs de l'incendie" de Clovis Cornillac

16 Novembre 2022 , Rédigé par JG Publié dans #Ciné

Vu le film « Couleurs de l’incendie » de Clovis Cornillac ( qui joue d’ailleurs dans son film) d’après le roman de Pierre Lemaitre, avec Léa Drucker, Benoit Poolvoerde, Olivier Gourmet et Fanny Ardant. Joli film, fidèle au roman qui était déjà de grande qualité mais l’enrichissant, remarquablement joué( notamment par Léa Drucker qui s’affirme comme une grande actrice et Fanny Ardant, égale à elle-même…) pour illustrer la vengeance d’une femme qui, dans l’entre-deux guerres, se voit dépossédée d’une fortune industrielle et financière que lui avait légué son père, par le fondé de pouvoir de celui-ci, aussi malhonnête qu’ambitieux. Un très bon moment de cinéma.

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En mémoire , des souvenirs de cinéma...

15 Novembre 2022 , Rédigé par BP Publié dans #Ecrits

Ce qui me vient d’abord, c’est mon premier film. J’ai 6 ans, mes parents

vont nous amener voir « Blanche-Neige et les sept nains »au cinéma Pax.

C’est un bâtiment qui me semble immense, dans des dimensions jamais vues. Dans la

grande salle remplie de fauteuils rouges, je découvre une quantité énorme de

personnes assises. Nous sommes placés par une grande dame habillée en noir et

blanc. Mon papa lui donne quelque chose dans la main. Je ne comprends pas. Là il

faut se taire tout le long du film. Mais c’est quoi ? Qu’est-ce que nous allons voir de si

extraordinaire….

La salle est dans le noir. Un bel éclairage clair lumineux en face de moi. Des images

avec musique emplissent l’écran et je suis prise toute entière dans la lumière ,les

personnages, le déroulement de l’histoire. Je vis avec les personnages. Ils sont

tellement réalistes. J’ai peur quand Blanche –neige court dans la forêt, Les branches

crochues et basses la retiennent par ses vêtements. J’ai peur avec elle. Mon deuxième

souvenir qui m’a étonnée et marquée: Simplet qui essaie de se laver les mains avec un

pain de savon. Ce qu’il vit est extraordinaire : le savon qui s’échappe va vers le ciel, lui

retombe dans la bouche et des bulles magnifiques s’échappent. Je voudrais tellement

être à sa place.

Aujourd’hui encore, à mon âge (Je suis devenue grand-mère) ,quand je vais en forêt,

je cherche et ne trouve pas les basses branches des arbres aux bouts fourchus ,en

crochets qui pourraient accrocher une cape ou un vêtement ;

Dans ma salle de bain j’aurais tant aimé être Simplet et son pain de savon, toutes ses

bulles autour de lui, sa danse pour réussir. Aujourd’hui, j’ai plein d’émotions qui me

font plaisir quand j’utilise mon pain de savon et qu’il glisse de mes mains dans le

lavabo, où que j’ai du mal à le récupérer, qu’il tourne en échappant à mes mains.

Au retour du film j’ai demandé à mes parents si tout était vrai. « C’est du cinéma, c’est

créé par des dessinateurs chez Disney » .Je ne comprenais pas bien car Le dessin peut-

il produire du réel ? J’ai si longtemps mélangé le cinéma avec le réel.

Avec mes amis, dans la cour de récréation, nous discutions des films de western et

nous nous posions des questions sur les acteurs morts dans un film et vivant dans un

autre.

Nous avons tout découvert des trucages avec les revues de notre adolescence qui

faisaient des reportages sur les films qui sortaient en salle.

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"Je te protégerai" de Peter May

14 Novembre 2022 , Rédigé par JG Publié dans #LIVRES

Dans la littérature étrangère, je suis parti en Écosse pour lire Peter May et son roman « Je te protégerai », traduit remarquablement de l’anglais ( et parfois du Gaëllic ! )par Ariane Bataille et paru chez Babel Noir. Rien que le décor vaut le détour: l’Écosse, bien sûr, mais plus particulièrement l’archipel des Hébrides, ses îles d’Harris et Lewis, le port de Stornoway où je me mis à l’abri avec soulagement par une jolie petite tempête au mois de juin, le fameux canal du Minch qui sépare cet archipel de l’Écosse, où quelques hauts-fonds font frémir les navigateurs quand la mer, mauvaise, y déferle. Et dans ce décor, la météo, dans laquelle le grand ciel bleu et le soleil ont une place très, très relative. Pluie et brouillard vents fort et mer déchaînée, ce décor imprègne le livre du début à la fin, d’autant que le couple de jeunes entrepreneurs du textile qui ont créé leur entreprise de tweed avec un grand succès, ont choisi de bâtir leur maison loin de tout, au bout d’un chemin à peine carrossable et au bord d’une falaise. Vue imprenable à 180 degrés sur le Minch .

L’intrigue, car il y en a une, fort bien construite d’ailleurs, commence …à Paris, place de la République où Niamh et Ruairidh sont venus présenter une collection et où il meurt sous les yeux de sa femme dans l’explosion d’une voiture où il avait pris place avec une inconnue. Pour suivre et comprendre l’enquête, on va replonger dans le passé des deux êtres, leur enfance dans le même village, leur adolescence, les bagarres, les rivalités masculines et féminines, les querelles familiales,

J’ai beaucoup aimé ce livre, cette ambiance, cette culture .


 

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La guerre

13 Novembre 2022 , Rédigé par EG Publié dans #Ecrits

La Guerre :

depuis un mois Nicotine est en grande difficulté. Au début de l'invasion sa marche en avant pour la conquête du territoire au corps à corps était foudroyante et faisait un tabac.

Mais il y a un mois elle a été stoppée puis, jour après jour et contrairement aux pronostics, Nicotine recule. Personne ne pensait que la motivation permettrait de gagner des batailles. Il est vrai que la livraison d'armes, en particulier les fameux missiles transdermiques, ont permis de regagner du terrain. Nicotine qui, comme d'habitude parle sans filtre, continue à prétendre à une pseudo légitimité des territoires conquis. Nicotine minimise ses abandons de territoires en les faisant passer pour une stratégie gagnante. De fait Nicotine perd également la guerre de la communication.

C'est inéluctable, la reconquête de l'ensemble du corps est en marche.

On va enfin sortir de cette guerre, on va enfin pouvoir respirer.


 

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La truite

12 Novembre 2022 , Rédigé par MG Publié dans #spectacles

« LA TRUITE »

De Baptiste AMANN, au PARVIS, le 7 mai 2019.

 

Voici, pour la petite histoire, et aussi parce qu’on en fait le tour dans la pièce décrite ci-dessous, la définition du Larousse : Poisson salmonidé, carnassier, proche du saumon, à la chair fine et estimée. Un dimanche, dans un petit village, un couple, proche de l’âge de la retraite vient de s’installer pour ouvrir une boulangerie bio. La maîtresse des lieux ressemble à Catherine CEYLAC de « thé ou café ». Lui (genre Charles DENNER, « l’homme qui aimait les femmes ») est homme de maison, il fait ce qu’il peut pour aider son épouse, il est un ancien révolutionnaire rentré dans le rang, par la force du temps et de l’Age. Nouvelle maison, nouvelle vie. Ils réunissent leurs trois grandes filles, Marion, Suzanne et Blanche avec leurs conjoints pour…tatatan… l’anniversaire du père...

« La Truite »

est une pièce mise en scène par Rémy Barché, écrite pour les acteurs qui la jouent. Ça se voit après l’entracte, dans la dernière partie, avec des monologues pleins de sens et riches en émotions. LA TRUITE parle d’amour, de bouffe, de la famille, de la mort, de générations, de valeurs universelles, de communautarismes, d'aujourd’hui. Sa structure se compose en trois parties ou actes, accessoirement : entrée, plat, dessert.

Il y a une mise en scène étonnante, avec des devants de scène et du fond de scène, séparés par des rideaux.

On écoute des chansons interprétées, dans un genre de karaoké, au milieu de la pièce. « Évidemment » de France Gall, par exemple. La musique et le théâtre se rejoignent très facilement, comme le souligne Alain Badiou dans son ouvrage que je recommande : « éloge du Théâtre », aux éditions Champs essais.

On entend des cris hystériques poussés par les unes et les autres, quand elles craquent, évidemment. Ça tourne aux règlements de compte familiaux et cette ritournelle nous parle car tout le monde est concerné par ces difficultés de communication, ces besoins d’amour, cette volonté d’être l’unique enfant de ses parents, sans ombre au tableau.

On voit cette famille si ordinaire se décomposer, se déchirer consciemment et nous énoncer des envolées lyriques sur la vie en général et sa philosophie.

Le texte est ici admirable et goûteux, il se savoure dans le palais lentement, à l’image du repas préparé par la maîtresse de maison : blanquette de veau, sauf la truite pour la cadette des filles qui est végétarienne. Ce poisson (… poison ?) alimentera, on s’en doute, une bonne partie du scénario.

Je retiendrai aussi la qualité des acteurs et actrices. Leur engagement, leur précision, leur aisance sur scène. 3 rappels du public se feront entendre, faut-il le préciser.

La pièce dure 3heures, avec un entracte salutaire.

Les sièges de la salle sont étroits et il faisait chaud mais le public fut étourdi et abasourdi par la performance artistique de LA TRUITE ;

Belle programmation de la part de l’équipe dirigeante du parvis !

Avec « la truite », on ondule de plaisir…sans être, pour autant, dans la pisciculture de LAU- BALAGNAS …

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