/image%2F3074625%2F20181110%2Fob_472526_petite-rideaux.png)
"Quand le requin dort"
/https%3A%2F%2Fwww.babelio.com%2Fcouv%2Fcvt_Quand-le-requin-dort_3419.jpeg)
Quand le requin dort - Milena Agus
Critiques (51), citations (67), extraits de Quand le requin dort de Milena Agus. Un papa toujours en voyage, seul, jamais sans sa femme, coureur de jup...
https://www.babelio.com/livres/Agus-Quand-le-requin-dort/173862
"Quand le requin dort"
de Milena Agus.
Un roman étonnant, surprenant, drôle, tendre, parfois cru et violent.
Une belle découverte et un réel plaisir à le lire.
Vu à la télé : EVA
« EVA »
De benoit JACQUOT- 2018 -1H40
Avec Isabelle HUPPERT – Gaspard ULLIEL- Richard BERRY
Bertrand , jeune écrivain ambitieux
Fait la connaissance d’Eva, prostituée.
Eva est l’épouse d’un marchand d’art, Georges, qui s’est fait logiquement « pincer » à faire le faussaire .
De son coté,
Bertrand était l’amant intéressé d’un vieil écrivain à succès et à son décès, il a réussi à récupérer le dernier ouvrage « Mot de passe » pour se l’accaparer et devenir malhonnêtement lui aussi un auteur couru de théatre .
Bertrand va fréquenter assidument Eva , afin qu’elle l’inspire et lui souffle d’écrire une nouvelle pièce , pour obtenir une bourse à la hauteur .
il décide de vivre intensément cette aventure pour mieux la retranscrire, dans un jeu de taquins, jeu dangereux, jeu des sentiments .
Il trompe sa femme , tout en se mariant avec elle ( !) de manière fort machiavélique pour ne pas éveiller de soupçons .
Cette comédie des sentiments va mener Bertrand , on s’en doute, à sa perte . Isabelle Huppert , plus rousse que jamais, est parfaite en femme qui s’assume . Gaspard Ulliel , au visage expressif , dans le style de Jacques Dutronc, est Bertrand , tout en nuances .
" MADAME VAN GOGH "
J'attendais pour écrire un papier sur la pièce de Cliff Paillé
" MADAME VAN GOGH " créée dernièrement à Bizanos et je suis tombée sur celui qu'avait fait un autre spectateur: B.A. Bessou qui s'est déclaré " captivé, impressionné, enthousiaste, ému ... " et surpris par la " force historique" et le " travail de recherche " de l'auteur.
Je ne peux que partager ses émotions, tant cet échange de lettres entre Johanna, la veuve de Théo, et Emile Bernard ,un jeune collectionneur, a touché un public carrément tétanisé.
Je rajouterai humblement ma petite touche:
* Je m'étais posé cette question : les deux acteurs joueront-ils en costume " d'époque " ? ... et bien non ! les deux acteurs étaient en tenues actuelles sobres et bleu-marine qui ont, du coup, modernisé, voire universalisé, ce questionnement sur le devenir d'une œuvre. Tenues sur lesquelles se reflétaient les couleurs des tableaux de Vincent projetés en fond de scène, et c'était tout simplement ... beau.
* J'ai aimé aussi apprendre sur le peintre, mais hors des sentiers battus, hors des clichés , car Cliff , avec une belle élégance intellectuelle, a su " proposer" sans imposer . Ainsi: Vincent s'est-il sectionné l'oreille entière ou bien seulement le lobe ? Johanna et Emile en discutent et ne sont pas d'accord.
* J'ai aimé les échanges subtils et enlevés (on pouvait craindre d'une pièce juste constituée de lettres lues entre seulement deux personnages), échanges mis en valeur par une mise-en-scène vive et le jeu des acteurs poignant et plein de finesse .
Venant de Line je n'en doutais pas , on la connaît, elle joue dans plusieurs pièces de Cliff, venant de Romain ce jeune acteur parisien , c'est une découverte.
* J'ai été enfin surprise , et c'est une formidable idée, de recevoir à la sortie une autre lettre, lettre distribuée à chaque spectateur , cette lettre que le neveu de Vincent, le fils de Johanna et Théo, avait adressée à " Monsieur le Gouverneur de Hollande " :
" Nous demandons qu'un Musée Van Gogh soit créé à Amsterdam afin de conserver l'unité de l'œuvre sans laquelle elle perdrait son âme ".
Du théâtre qui élève, didactique , humain et poétique !
La pièce sera rejouée en mai à la médiathèque et début juin à Billère .
flamenco , impro et rock
Nuit de l’Artelier España , avec Brel’n’co Influence flamenco le groupe de Manuel Rodriguez à la guitare flamenco, Veronique Beaugrand au chant, Jean Luc Trapp aux percussions, Jean Paul Isnard à la basse et Anais Bayle à la danse. Arte Andaluz se joint à la fête pour enflammer l’Artelier. Camille du cesto Andaluz s’installe pour la soirée dans notre showroom avec ses produits typiques venant en direct des producteurs Andalous. Et toute l’équipe proposera au bar , du bon vin, de bonnes bières, de la sangria et des assiettes de tapas typiques. 19H30 – Rue CARNOT à TARBES.
Noirs Délires & Djaunies attendent avec impatience de se départager devant vous dans un match en jaune et noir... C'est parti pour la castagne ! 20H30 – QUAI DE L’ ADOUR
Pour Antoine de Caunes «c'est de la bombe!», pour Philippe Manoeuvre, Didier Wampas, Rolling Stone, RTL2, etc...c'est le lien entre Les Shériff et Téléphone ! Cachemire a dépoussièré le rock français avec son premier album (2015) faisant partie des 50 meilleurs albums indé. «Sacem». Après une tournée de plus de 120 dates, un clip avec Didier Wampas et Dick Rivers, les 4 rockeurs remettent le couvert avec un nouvel album réalisé par le maître du rock français : Charles de Schutter (-M-, Superbus, No One is Innocent, etc...). Encore plus de gros son pour un objectif simple : partager une energie explosive sur scène ! Florence/Sugar s'occupe du chant et des paroles, Didier Wampas/Tiger prend la guitare évidemment saturée tout en clamant les choeurs et autres houhous, son fils Diego frappe très fort la batterie pour structurer le rythme, son deuxième fils Arnold se prend pour Slash sans t-shirt et fait de splendides solos approximatifs, le bassiste des Wampas Juan-Miguel Lejoux, tisse de solides lignes de basse pour donner, l'air de rien, un semblant d'ordre à tout cela. Let's play ! PAPA GAHUS, ROCK BIGOURDAN ! Oiseau de nuit de la nouvelle scène occitane, Papà Gahús (littéralement le père chat-huant en gascon) distille un rock épuré et efficace avec des textes en occitan-gascon qui sonnent comme un cri de révolte dans la morosité actuelle. Depuis la formation du groupe en 2010, Papà Gahús propose un ethno-rock ancré sur son territoire bigourdan et gascon, le tout coloré d’influences aux carrefours de la tradition orale et du punk eighties. Après le premier album Lo Virolet (le tournant en gascon) auto-produit en 2013 (écoulé à 900 exemplaires…le tout en auto-distribution) et une tournée qui amenèrent nos quatre gascons de Rodez jusqu’au Portugal (!), l’heure fut venue de revenir en studio pour concevoir le deuxième opus. 2019 sera plus que jamais l’année du Calhavari! (Charivari ! En gascon), nouvel album de Papà Gahús, toujours auto-produit et qui reste dans la veine du rock ethnique, mêlant riffs de guitares et voix de personnes issus de l’opération de collectage du patrimoine oral menée par Nosauts de Bigòrra e Eth Ostau Comengés sur le territoire pyrénéen ; Et quand on parle ici de sampling de voix, on ne parle pas de saupoudrage esthétique : les voix choisies des personnes ressources rencontrées par Renaud et Silvan font partie intégrante de la démarche artistique de Papà Gahús. Mieux, elles sont les fondements de « l’esprit Gahús ». Calhavari ! marque donc le retour des artisans du rock bigourdan, plus que jamais motivés à envoyer du bois … quitte à couper des scènes en deux. Car c’est bien en live que le groupe prend toute sa dimension avec des concerts menés toujours tambour battant. Sans nul doute, Papà Gahús est bel et bien de retour, pour un Calhavari transgénérationnel, fraternel … et rock n’roll, bien entendu ! Le groupe sera en tournée en 2019 pour une série de concerts avant de fêter dignement ses 10 ans d’existence en 2020… à suivre donc! 21h , Smac la Gespe
« Hamlet, speak to me »
« Hamlet, speak to me »
Ce jeudi 2 mai 2019, au Palais à Lourdes, dans le cadre des « Jeudis du Théâtre », la Compagnie des Improsteurs a présenté « Hamlet » de Shakespeare,
mis en scène par Geneviève Arnaud
et brillamment interprété par Clotilde Huet, Monik Huet et Nathalie Lhoste-Clos.
C'est dans un style moderne et clownesque, (original pour une tragédie, mais tellement bien orchestré) que les 3 comédiennes évoluent sur scène, nous révélant au fil de l'histoire tout ce qu'elles ont pu chiner comme infos dans le château du roi feu-Hamlet où elles font office de lavandières.
Mouch, Adèle et Moâ …
évoquent ainsi tour à tour l'histoire d'Hamlet jusqu'à la vengeance finale du fils dont le père a été trahi.
À l'aide d'accessoires des plus rudimentaires mais suffisants,
les servantes vont et viennent, étendent et replient chacune diverses tentures rangées dans leur panière qui leur sert aussi de lit. Un fil tendu le long de la scène sert de décor. Les servantes travaillent tout en papotant, se voilant le corps de ces toiles qui leur servent de costumes pour mieux intégrer les différents personnages. Elles se racontent ainsi quelques scènes vécues au château... et le récit défile avec enthousiasme et légèreté.
Leur jeu de rôle est époustouflant !
On s'y croirait !
Remarquable prestation !
90's
Difficile de rester objectif, après avoir vu « 90’s », tant ce film m’a paru singulier, me projetant dans le petit rétroviseur de ma vie , et de celui de tous les mecs qui ont fait du skate dans les années 90...
Le temps des bagguys, des hoodies XXL, des appareils dentaires, des kickflip, des 3/6 flip et autres tricks ... le temps où Instagram n’existait pas , ou les likes se comptaient en « YES » et en copping qui claquent ... ce temps où être skateur avait du sens et donnait un sens incroyable à nos vies ... le temps des VHS , des discman, des 411Vm ... le temps des surnoms , des bizutages continues , des « grands » , des checks, des OUT, des 180 back, des blunt ollie... le temps des GIRL, Chocolate, Shorty’s , Toy Machine ... le temps des coupes dégueux , des cheveux longs , des cheveux courts , des cheveux qui puent .. des t-shirts qui schlinguent ... ce temps où on commençait à skater à 11h devant la maison avant de rejoindre les copains jusqu’à 19,20,21h... le temps où on passait juste notre temps à faire du skate .. et chiller ...
« 90´s » nous rappelle cette vie pendant 1h25 sans fausse note , sans dissonance ..sauf celle de la nostalgie .. mélancolie galopante de ces temps trop lointains .. cette insouciance roulante sur 8vis ... ce sentiment incroyable d’être libre et d’exister ... le 1er kickflip, les premières marches , le premier run... cette quête quotidienne de figures, de sensations , de liberté ..
« 90’s » m’a rappelé ce que j’avais vécu et ce qui m’avait construit .. m’a rappelé pourquoi, des fois, je suis triste .. pourquoi des fois je me sens seul ... pourquoi des fois mes 15 ans me semblent si loin ...
Il m’a rappelé aussi à quel point cette époque , notre époque, celle des 1990 ,était dorée .. L’époque qu’on a passée à vivre, quand aujourd’hui on cherche trop souvent à la faire vivre ...
Jonah Hill nous livre pour son 1er film, une œuvre d’une justesse insoupçonnable... un film d’auteur, comme il est bon et rare de voir ...
Quand « les seigneurs de Dogtown » de Catherine Hardwicke mettaient en lumière le skate dans sa genèse, « 90’s » met en abime le skater des années 1990, de L.A, Paris , Lourdes ou Odos dans sa facette la plus pure .. le Trasher...
Plus qu’un film sur le skate , un film sur les skateurs ...
Un must 🙏🏻
Histoire de paradis et d'enfer
Un homme et son chien marchaient le long d'une route. L'homme admirait le paysage quand tout à coup il réalisa qu'il était mort. Il se rappela sa mort et réalisa que son chien aussi était mort depuis des années. Il se demandait où le chemin les amènerait. Après un moment, ils approchèrent d'une grosse roche blanche. Elle ressemblait à une bille. Rendu au sommet, il vit qu'elle était fendue et qu'une lumière en jaillissait. Quand il s'approcha, il vit une route en or pur et une magnifique entrée. L'homme et son chien marchèrent jusqu'à la porte. Au fur et à mesure qu'ils approchaient, l'homme vit un autre homme assis à une table. Quand il fut assez proche, il demanda à l'homme :
— Où sommes-nous ?
— Vous êtes au paradis monsieur !
— Ça par exemple ! Est-ce que vous auriez de l'eau ?
— Bien sûr! Entrez, je vais vous faire venir de l'eau froide dans un instant.
L'homme fit quelques gestes et la porte s'ouvrit :
— Est-ce que mon chien peut entrer ? demanda-t-il en pointant le chien.
— Désolé monsieur, mais nous n'acceptons pas les animaux.
L'homme réfléchit et décida de reprendre le chemin. Après une longue marche, au sommet d'une colline, il croisa une route de terre qui le mena à une porte de grange qui avait l'air de n'avoir jamais été fermée. Il n'y avait pas de clôture. Alors qu'il s'approchait, il vit un homme appuyé sur un arbre qui lisait un livre.
— Excusez-moi monsieur, est-ce que vous avez de l'eau ?
— Bien sûr, il y a une pompe un peu plus loin - Il pointa plus loin mais on ne voyait rien - Venez à l’intérieur, je vous la montre.
— Est-ce que mon ami peut venir ?
— Bien sûr, il doit y avoir un bol près de la pompe.
Ils traversèrent la porte et virent une vieille pompe avec un bol à ses côtés. L'homme remplit le bol, prit une gorgée et donna le reste au chien. Quand ils eurent fini, ils retournèrent voir l'homme qui était toujours près de l'arbre.
— Comment appelez-vous cet endroit ?
— Mais c'est le paradis.
— C'est bizarre ! L'homme que nous avons rencontré un peu plus tôt a dit la même chose !
— Ah! Vous parlez du chemin en or et de la porte en perle ? Non, ça c'est l'enfer !
— Mais ça ne vous fâche pas qu'ils utilisent votre nom comme ça ?
— Non, mais je comprends que vous me posiez la question. Nous sommes seulement contents qu'ils attirent les gens qui laissent leurs amis derrière.
Par BERNARD LAMAILLOUX CONSULTANT
"Le plancher"
"Le plancher"
de Perrine Le Guerrec aux éditions l'éveilleur.
Un formidable roman.
Une histoire de fous, en vrai.
Son interview dans "Un jour, un livre, un auteur".
https://www.radiopresence.com/…/litterature/un-jour-un-liv…/
Jean-Pierre MARIELLE- hommage
Parmi tous les hommages rendus dès ce matin à l'immense acteur de cinéma .... et de théâtre...qu'était J-P Marielle
– Ah ! cette voix puissante, ironique, tendre, et pleine de classe qui portait jusqu'aux sièges les plus éloignés de la scène et vous prenait aux tripes ou vous renversait de rire sur votre siège
- l'hommage qui me plaît bien est celui de Fabrice Luchini :
Incarner " ce qu'il y a de moins bidon" dans ce métier, n'est-ce pas magnifique et profond ?
" Je ne suis pas un acteur de tombola. " avait-il déclaré à propos des Césars.
Lisez l'article,
vous ne le regretterez pas et ... passez une bonne journée .
A la télé
ils vont certainement nous repasser un de ses meilleurs films parmi la centaine dans lesquels il a joué .
Imaginons quelques titres ...les paris sont lancés.
https://aufildestorrents-tarzandany.blogspot.com/2019/04/jean-pierre-marielle.html
1ER FESTIVAL des IMPROVISATIONS THEATRALES, à TARBES, le 27 avril 2019 .
1ER FESTIVAL des IMPROVISATIONS THEATRALES, à TARBES, le 27 avril 2019 .
Le samedi, à 16h, match d’impro entre les « improsteurs » (fusion de « imposteurs » et « improvisateurs » de Tarbes et les « keskonfé » (« qu’est-ce qu’on fait ? ») de Dax (Landes) ;
Confrontation faussement sportive, bienveillante,
« Arbitrée » par Yves HUET et ses acolytes féminines ;
animée très dynamiquement au micro, par Monique BRIANE Huet .
La musique de fond est entrainante et énergisante ; en effet, les acteurs ont besoin de se transcender devant ce défi à hauts risques ; le bide et le fiasco ne sont jamais très loin et on ne les souhaite à personne ;
Cela dit, les concurrents s’en sortent avec beaucoup de brio et d’élégance,
d’imagination et d’intelligence ;
Bravo à eux pour leur enthousiasme, leur envie et leur courage ;
De très bons moments, éclairs de génie comme l’impro « boulevard »
ou encore l’impro « figée » ; nous avons assisté à des moments très agréables de poésie avec « la tête dans les étoiles » , la blonde comédienne employant la métaphore des corps célestes brillants pour évoquer… le public du jour . Applaudissements !
Parfois on se marche dessus, (je ne te laisse pas finir ta phrase)
ou on se fait des nœuds avec le texte ( « room service » ou bien « domestique » ;
L’arbitre est là, vigilant, impitoyable, sévère, pour réprimander les capitaines des équipes.
A quand, un match d’impro à Adé, patrie des Exquis mots ?
En 2020, pour le festival ? à suivre …
