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Contes en hiver

Une première à Adé :

L’association Animation Diffusion Échanges accueillait, ce dernier dimanche après-midi, à la salle des Fêtes, la conteuse Monique Burg dans le cadre du 24^ème Festival « Contes en hiver », organisé par la Ligue de l’Enseignement.

Le spectacle :

Entraînés par des sifflements, des chansons aux paroles occitanes, nous, spectateurs, avons été emportés, transportés dans un village, soi-disant, sans histoire du Périgord mais y avons découvert un « univers où le merveilleux et l’humour côtoient le fantastique ».

L’artiste :

Avec beaucoup d’imagination, d’évasion, de subtilité, la conteuse (malgré la fièvre) nous a narrés, très copieusement et avec maints détails gourmands, différents « villageois solidaires » qui, sans oublier certaines coutumes, traditions même culinaires, « écrivaient leurs histoires », leurs vies.

Le public :

Chambrée de connaisseurs. L’assemblée, assez nombreuse, a, semble-t-il et d’une façon générale, apprécié cet embarquement, ce voyage régional et l’a exprimé d’abord par ses applaudissements nourris à la fin du spectacle puis, à nouveau, de vive voix, lors du pot de l’amitié qui a terminé cette manifestation.

En guise de conclusion :

Réussite, succès de ce nouveau partenariat.

Remerciements à la conteuse MONIQUE BURG (et prompt rétablissement) et à la Ligue de l’Enseignement de TARBES.

Le 19 mars 2019

Impressions d’un acteur débutant : Gilles.

Finissant à 14h, je ne pouvais pas etre la plus tôt.

J’arrive chez Marc, tout est déjà dans le camion.

Départ pour La Barthe de Neste.

Arrivé là- bas : une scène immense avec des loges !

On est des stars !

Le montage du décor se fait dans la joie, sous les ordres de Marc, Jean- Louis et Béa.

Tout se passe bien.

Pause-café avec les gâteaux de Véronique,

Et ensuite, apéro avec Jeannot !

La pièce commence et les rires se font entendre (ça me rassure).

Je rentre.

Le tee-shirt fait son effet et Dalida aussi.

Je me sens de plus en plus à l’aise sur scène.

Dernier acte où je rentre :

Engueulade avec William.

Retrouvaille avec Emmanuel.

Je m’amuse.

Sarah, ma fille, commence à prendre de l’assurance, malgré la voix trop discrète encore.

Fin de soirée très bien.

Les spectateurs heureux.

Moi, fatigué mais heureux.

A jeudi pour le débriefing !

GB

de Pablo MUNOZ GOMEZ ,

Anne SIROT

Avec Jean-Benoît UGEUX, Catherine Salée , Wim WILLAERT…

Un condensé de court-métrages belges étonnant, vu au Parvis, ce weekend, à l’occasion du printemps du Cinéma !

On retrouve certains des acteurs ( UGEUX) de mercredi dernier sur la scène du Parvis pour la pièce TRISTESSES.

Les 5 films projetés sont plaisants ;

 le dernier…

 est un « carnage » assumé , du comique « gore » avec …un ours tueur !

L’avant – dernier…

 est de l’ « érotico -auditif » !!! Des acteurs doivent faire les bruitages d’un porno.

Un couple d’homos et leur fille adoptive. Ode à leur cause, de façon tendre et amoureuse.

Un père Noël capitaliste ! Le sac « Powermax » est un peu cher pour le pauvre papa qui veut gâter sa fille, il fait des travaux supplémentaires pour pouvoir lui offrir son cadeau.

Bonne idée !

Le 1^er …

parle d’un homme marié à … une poule, nommée  MARIA . Un poulailler qui provoque un incident diplomatique dans les Flandres belges.

J’ai passé un bon moment d’humour déjanté , j’étais venu un peu pour ça et j’ai été agréablement surpris .

Mélancolie de voisinage

Ou « et on se dit des banalités… »

Et on se dit des banalités… 

« Ça va ?... Il a fait chaud.

Il conduit, le petit ?... Il grandit. »

Et on se dit des banalités…

« On a fini la journée ?... On ne travaille pas aujourd’hui ... »

Et on se dit des banalités…

Les relations entre voisins sont parfois tristes à pleurer.

« Y a du trafic sur la route !... Y a des contrôles à l’entrée du village… »

Et on se dit des banalités…

MG, mars 2019

                          L'inconnue de Philippe Nonie, aux éditions Calmann-Lévy

  C'est l'histoire d'Hubert,

un trader accro à son travail, qui part vivre en Australie 8 mois après que sa femme l'ait quitté.

Un soir,

une inconnue frappe à sa porte... elle lui annonce qu'il va mourir.

Elle fait un marché avec lui. Sa vie vient subitement de basculer ! Qui est cette inconnue qui lui envoie des messages, qui contrôle sa vie partout où il se trouve ? Cette mystérieuse créature a-t-elle vraiment tout prévu dans les moindres détails ? Cette histoire va se mêler à celle de Céline partie à la recherche d'un secret. Cette quête va-t-elle pouvoir sauver notre héros de la mort qui l'attend ? Céline devra se confronter à l'inconnue...

  Inquiétant, captivant, surprenant … ce roman se lit d'une traite, tant l'angoisse et le suspense captivent tous vos sens.

  Philippe Nonie

habite dans les Hautes-Pyrénées. Il travaille comme préventeur, dans une Mutualité Sociale Agricole. Il s’occupe d’améliorer les conditions de travail et de sécurité tant des salariés que des exploitants agricoles. L'inconnue est son premier roman. Il a reçu le prix du Nouveau Talent 2011. Depuis, Philippe Nonie a écrit de nombreux romans tous aussi passionnants les uns que les autres. J'ai beaucoup aimé L.D.B , mon préféré, après L'inconnue.

               Tristesses, spectacle vivant sur la scène du Parvis ( mercredi 13 mars 2019 )

                                 Révélation au Festival d'Avignon 2016

                     Pièce de théâtre, via la vidéo mise en scène par Anne-Cécile Vandalem , compagnie das Frauleïn .

  Le décor est planté, reconstituant un village perdu sur une île où ne vivent plus que 8 habitants dont deux adolescentes. On y voit un piano, une batterie, une contrebasse... des musiciens qui jouent au coin d'une place d'où émergent quelques habitations en premier plan, ainsi qu'une chapelle. Depuis les ruelles où s’immisce la caméra, on visite les lieux et, à l'arrière, le drapeau du Danemark d'où pend un corps... un meurtre maquillé en suicide ! Le polar est lancé...  Il s'agit du corps de la mère de la dirigeante du parti d’extrême droite, en passe de devenir 1er ministre du Danemark...

  ...et la caméra visite les habitations où évoluent les personnages. La caméra nous montre ce que l'on ne peut voir dans les foyers ainsi qu'à l'intérieur de la chapelle où ont lieu les obsèques. Via la vidéo, on découvre tous leurs faits et gestes en gros plan... mais aussi, on entend tout... Tout est orchestré habilement et méthodiquement... Nos yeux et nos oreilles en sont carrément éblouis, tant le jeu est grandiloquent ! Ces voix sublimes qui s'élèvent des profondeurs ! Tout est pris en direct ! Et tout est fait pour dénoncer le tragique, lié à un scandale politique, menant à décimer un peuple.

  La metteure en scène s'est inspirée d'une histoire vraie qui a eu lieu en 2016, sur une île, nommée Tristesse, qui se situe au nord du Danemark.

Ce polar théâtral nous baigne dans le terreau d'un état enclin à la manipulation et dont le rapport au pouvoir et à l'argent entraîne tout un peuple à son déclin ... Nous sommes témoins de la cruauté, du désastre du néant, du misérabilisme de l'esprit ! Que reste-t-il à faire à ces êtres pour en finir avec la tristesse et plus que ça ? Où les conduira le piège de la manipulation auquel ils sont mêlés ?

   La mort sera-t-elle la solution finale ? Ces deux adolescentes à la jeunesse sacrifiée, seront-elles les premières victimes de cette tyrannie ? Tout cela pourra-t-il au moins réveiller nos consciences ?

Dimanche 17 mars - 16h - salle des fêtes d'Adé

"Un village sans histoire" - à partir de 12 ans . 

                                   Et l'on enchaîne, comme si de rien n'était !

Vendredi 8 mars 2019 à la salle des fêtes de Labarthe de Neste …

  … Bientôt 16 heures ! Tout va bien ! Le décor avance... Chacun se responsabilise, respectant les consignes données … D'abord la structure, puis les rideaux, ensuite son et lumière, on teste les micros, on branche les kilomètres de fils ! Non, là, j'exagère un peu ! Jean-Louis, ça fait combien de mètres tout ça ? Allez, là, on installe le mobilier, le miroir... et les tableaux, merci Guillaume, ça donne un effet bœuf ! Et puis, ça y est, en un tournemain, tout est en place... enfin, il nous semble n'avoir rien oublié ! Nous verrons bien !

  On joue à 20 h 30, on a de l'avance, tant mieux ! On prend le temps d'une pause café-thé accompagnée des biscuits croquants de Véro cuisinés, entre autres avec des œufs d'oie ! Excellents ! Merci Véro ! Béa en profite pour se faire les ongles. Moi, je tire les cartes à Jean-Louis. Message : Délestez-vous du superflu ! OK ! C'est exactement ce qu'il fait. Henri lit sur sa carte le même message qu'il vient d'envoyer à l'instant à son épouse via SMS ! Tout va bien, ici et maintenant ! Surprenant, n'est-ce pas ! Certains revoient encore leur texte, font des dernières mises au point. On est sereins malgré une petite appréhension... la peur du trou de mémoire ! Pas de panique, Sarah veillera sur nous, elle prend son rôle de « souffleur » très au sérieux, éclairée par sa lampe de mineur positionnée correctement sur son front ... pour sûr, elle ne veut pas en perdre un mot. Et puis, papa Gilles veille au grain !

  C'est l'heure de l'apéro ! Les organisateurs trinquent avec nous, heureux de nous recevoir chez eux. Ils se plient en quatre pour que nous soyons parfaitement installés. Nous occupons les loges, récemment rénovées, tels de vrais artistes. Nous partageons avec eux un repas préparé par leurs bons soins, et de plus convivial, nous permettant de nous détendre un peu. Merci à eux de nous recevoir aussi aimablement ! Et comme on dit, après l'effort ... Ces derniers espèrent recevoir une cinquantaine de personnes. Mais rien de sûr, c'est tellement aléatoire ! Nous verrons bien !

  Allez, on y va... on ouvre nos valises, on installe nos habits de scène sur les cintres mis à disposition, on vérifie que tout y est. Ça me donne l'impression d'être en vacances...

  20 h 15 : Gilles zieute de derrière le rideau. Il compte 21 personnes, deux rangs complets !

  20 h 30 : ça se bouscule au portillon ! Le public arrive enfin... au total, 70 personnes ! Du jamais vu ! Nous sommes ravis, les organisateurs, Madame Dumez et Monsieur Fogiatto également.

  Ça y est ! La sonnerie retentit, suivie des 3 coups ... le texte défile plus aisément, on commence à le savoir davantage, ça donne de l'assurance. On peut mieux intégrer son personnage. On le fait grimacer, on lui donne des airs bizarres, des mimiques incongrues ... On joue, on s'amuse quoi !

  Acte I, scène 2 : juste avant d'entrer en scène, je demande à Marc G de prendre le service à thé. Il hésite. Non, après, ce n'est pas là ! Le moment venu, il lance sa réplique : Mais tu n'as pas bu ton thé ! Je te l'avais préparé... et moi de répondre : Mais tu ne me l'as pas porté ! Pas grave, l'intention y était ! Et l'on enchaîne, comme si de rien n'était !

  La pièce se poursuit, chacun donnant tout ce qu'il peut pour avoir le plaisir d'entendre encore les rires que l'on perçoit de la part du public. Quelle belle récompense que d'entendre les gens s'amuser de la sorte !

    Acte III, scène 4 : Jean-Louis et Véro envoie la sonnerie. Marc G dit à Béa : Je crois bien que c'est ton portable Marie ! Mais où est-il ? Béa l'a carrément laissé dans sa loge. Va voir dans ton sac, lui dis-je en montrant la sortie. Béa revient avec le téléphone et l'on enchaîne, comme si de rien n'était !

  Cela me rappelle encore les vacances ! Lors de notre dernier séjour à la mer, mon mari avait chargé l'auto, prenant soin de ranger convenablement tout ce que j'avais mis au bas des marches... Un sac, un peu plus éloigné, qu'il n'a donc pas vu, est resté 15 jours au même endroit. Il y avait à l’intérieur mes robes, pantalons, tee-shirts ...  mais là, on pouvait pas faire comme si de rien n'était ! Mais, comme dit Marie dans la pièce, il n'y a pas de problème, il n'y a que des solutions. Pour ma part, la solution a été de faire quelques emplettes... et ce, sans avoir à me culpabiliser !

  Bref ! Pour finir, soirée réussie, de nouveaux et merveilleux souvenirs, des rires, du bon temps, et la surprise de voir quelques amis présents. Françoise qui rit toujours autant après sa 3e visite... Mireille nous assurant que c'est de mieux en mieux... Janine et Gérard, ne regrettant pas d'être venus accompagnés de leurs amis du coin... même Jean-Paul est venu de Campistrous pour saluer notre prestation. Même après, il en rit encore. Il veut savoir si l'on a eu le trac. Moi, pas du tout, même pas avant d'entrer en scène. C'est pas normal ça ! Me chambre-t-il. Toujours aussi taquin le bonhomme ! On rigole encore, on dirait que la comédie se poursuit encore... Jean-Paul aurait-il envie de jouer avec nous ? Faudra lui demander... et Jeannot, notre régisseur, fidèle serviteur, qui n'a de cesse de nous féliciter, encore et encore. Mais quelle soirée !

  Je n'aurais jamais imaginé prendre autant de plaisir à jouer la comédie ! Merci au théâtre et Merci au public et aux amis pour leur bravos ! Mais surtout, merci à la troupe, consciente de ne pouvoir exister sans l'autre, qui s'engage à partager tout, le meilleur comme le pire. L'entraide fait partie du jeu et c'est ce partage qui fait chaud au cœur. Ces petits gestes qui semblent anodins, mais qui nous portent et nous élèvent toujours plus haut ! Ces interférences qui créent des liens d'amitié, qui nous laissent croire que nous sommes en famille. Mais attention famille !  Et sur le chemin du retour, Béa et moi, nous nous sommes retrouvées dans un bouchon, au rond-point de la foire expo.  Contrôle d'alcoolémie ! Et, oh, surprise, devant nous il y avait la fourgonnette de Leclerc !!! Vous avez deviné, au volant c'était Marc J accompagné d'Hervé.

 Mais, heureusement, pas bu, pas pris ! Sobres, les artistes !