4 ans
Aujourd’hui, alors que les âges sont là, je suis encore, la petite fille de 4 ans. Les mêmes émotions si fortes, les odeurs qui me ramènent devant la maison. Je suis là assise sur un petit tabouret. Je suis protégée des énormes gouttes de pluie de l’orage, qui démarre par la grande avancée du toit.
Après la chaleur lourde de l’après-midi, la pluie rafraîchit la cour. L’odeur merveilleuse de la poussière et de la terre, qui reçoivent les premières gouttes de pluie, est extraordinaire. Je hume encore et encore.
Le bruit rythmé de plus en plus vite, des grosses gouttes d’eau claquant sur le sol,se poursuit par un fracas impressionnant et qui ne s’arrête pas; Les éclaboussures si froides sur mes jambes, tout s’entremêle, c’est beau, puissant, des instants aux odeurs si fortes, aux bruits si magiques de la force de l’orage;
Chaque fois, j’adore d’abord, l’odeur de la poussière et terre mouillées, les claquements des grosses gouttes sur le sol, les bruits de plus en plus puissants;
J’ai 4 ans à chaque début d’orage, plaisir toujours renouvelé. Car il y des orages plusieurs fois par ans .
« Coquelicot, et autres mots que j’aime » Anne Sylvestre
« Coquelicot, et autres mots que j’aime »
Pour celles et ceux qui aiment les mots, la sonorité de ces derniers,
voilà un bel ouvrage.
Un régal quand on le lit à voix haute.
J'en redemande.
Piscine
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C’était un temps que les moins de cinquante ans n’ont pas connu. À cette époque, pour nous, enfants de la ruralité, l’apprentissage de la nage était recommandé. Aussi l’été, lors des journées caniculaires des grandes vacances, les services de la commune prenaient en charge le transport, en minibus, pour nous conduire à la piscine de la ville voisine. Tous les jeunes du village, avec beaucoup d’enthousiasme, participaient à cette activité. Heureux étaient certains qui, ces jours-là, échappaient à la fenaison et à la garde des troupeaux. Il n’en fallait pas davantage pour que les cours dans l’eau soient vraiment profitables aux uns et aux autres. C’est ainsi qu’ici comme ailleurs, dans beaucoup de communes, la population dans son ensemble n’a plus peur de l’eau et sait nager. Belle était l’initiative avant même que le temps des loisirs devienne réalité!
La vie et le papillon
Le matin à ton éveil,
tu joues à 1-2-3 soleil.
À midi tu bosses telle l'abeille
et tu te sens fort comme Popeye.
Le soir tu penses déjà à la veille,
car on t'a filé la carte vermeil.
Et quand la nuit sussure à ton oreille,
tu t'endors dans un profond sommeil.
Dans l'univers aux mille soleils,
ta vie et celle d'un papillon, c'est pareil.
" le football est un truc extraordinaire ! "
" le football est un truc extraordinaire ! ", hurle un speaker, alors que les Français ont marqué leur 2ème but contre la Suisse. .
Je veux bien ... mais je m’ennuie,
surtout ne me grondez pas !
J’étais juste venue jeter un œil,
je repars sur la 5 voir,,,
" J’irai dormir chez vous " avec Antoine de Maximy.
« Vertige de l’arbre »à Adé
« Vertige de l’arbre »,
œuvre de ROVERE et PILLOT (« les souvenirs du vieux chêne » )
Nouvelle création du théâtre FEBUS, présentée en juin 2021 au bois du TOUGAYA à ADE , dans le cadre des journées du patrimoine ,
merci à la commune d’Adé et à l’association ADE, d’avoir organisé cette magnifique représentation en plein air ;
il fallait le voir monter le vieux ELZEARD, dans les arbres,
cet espèce d’ermite , ce fils spirituel de Tarzan , connaisseur des 12 chênes remarquables « de la buse » . La légende est bien vivante ! Certains arbres ont 400 ans d’existence , c’est dire les récits qu’ils ont à raconter ;
Monik Briane ( ancienne du théâtre de la Bulle), déjà vue à Adé, en sœur d’Édith piaf, est au tambourin et à la présentation ou l’accueil du public ,
tandis que Bruno Spiesser ( Festival de Gavarnie) est à l’exercice .
Au milieu de la pièce, ils nous font goûter quelques minutes à la méditation , yeux fermés afin de sentir la quiétude et la thérapie que nous apportent ces géants des forêts ,
c’est un jeu grandeur nature , espace compris ,
c’est du régal et ces instants théâtraux sont rares .
Bravo au théâtre Fébus ! Ils reviendront à Lourdes en août .
«LE DISCOURS», de Laurent TIRARD
Au cinéma actuellement
«LE DISCOURS», de Laurent TIRARD
avec Benjamin LAVERNHE de la Comédie Française («Curiosa»), Sara GIRAUDEAU («Le bureau des légendes») François MOREL («Baron noir»), kyan KHOJANDI («Bref»),
LE DISCOURS est une comédie qui a pour thème l’élaboration d’un laïus à faire par Adrien,(Benjamin Lavernhe) pour son futur beau-frère, alors qu’il reçoit au même moment, une annonce de «pause» ou rupture momentanée de sa petite amie , Sonia,jouée par Sara Giraudeau ,
On pense au film avec Bill Murray « Un jour sans fin» , à cause des temps d’arrêt (flashbacks) réguliers pour réflexion, si conditions…
Dialogues – 4 extraits:
- Intro du discours d’Adrien, qui revient en boucle, tout au long du film:
«Je vais pas faire long, ne vous inquiétez pas...»
Question d’Adrien à Sonia sur la rupture de relation amoureuse:
-«...C’est censé durer combien de temps, une pause?...»
-Adrien, laconique, parlant de l’ambiance kitch des mariages «...«La chenille», c’est une machine à broyer les orgueils...»
- Sonia, parlant d’un enfant qui fait du vélo devant eux deux , se prenant pour une mentaliste prévisionnelle: «...S’il se casse la gueule, ça veut dire qu’on passera notre vie ensemble …»
Madiran !
Madiran! C'est là que nous allions certains dimanches... sur la route des vins... là où vivait Mimi, la meilleure amie d'enfance de ma mère.
La famille Lalanne était toujours ravie de nous revoir. L'accueil était si chaleureux dans cette ferme, où nous riions de voir les oies se dandiner, se baladant ci et là en toute liberté. L'Aronde bleue de mon oncle, avait peine à monter sur le chemin pentu qui menait chez eux. Le moteur ronronnait plus fort en haut de la côte. Nous étions cinq, bien serrés dans cette petite voiture, qui manquait de caler à tous moments. Cette visite à la campagne nous ravissait. Les souvenirs ne manquent pas. Si bien que, lorsque j'eus l'opportunité de retourner dans ce petit coin de terre, j'ai voulu revoir cet endroit si cher à mon cœur. Mais, j'eus du mal à retrouver la maison.
Aux dernières nouvelles, Mimi n'est plus de ce monde, et la propriété a été vendue à des anglais.
Après avoir erré longtemps en ce lieu bucolique, où s'enflamme la nature à chaque instant, c'est en longeant un bosquet que j'ai soudain senti venir à moi, l'odeur enivrante des roses... C'était alors tout comme autrefois. Oui, nous y étions cette fois, c'était sûr, c'était bien là ! J'en étais convaincue et, contournant l'endroit, me voilà face au petit jardin suspendu où trônaient déjà, il y a de cela cinquante ans, ces mêmes roses. J'en suis alors tout émue... et là... soudain, j'ai dix ans!
"Ainsi nous leur faisons la guerre" J.Andras
Voilà un récit en trois tableaux.
Qui évoque les causes animales, sociales, féministes, au travers de ces trois histoires vraies.
Il s'en dégage une véritable réflexion sur notre rapport au monde.
C'est brillant, caustique, et très bien écrit.
Un régal !
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