« Nous étions seulement des enfants » Rachel JEDINAK
« Nous étions seulement des enfants »
Rachel JEDINAK
Livre de poche
Un récit bouleversant.
Celui d'une enfant juive qui a dû fuir et se cacher pendant l'occupation,
avant d'écrire cette histoire.
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C'est un p'tit bleu d'Auvergne
C'est un p'tit bleu d'Auvergne
Qui a quitté son Cantal natal
Pour amener sa promise- la Belle des champs-
Pour lui conter fleurette en mer de Bretagne.
À marée basse
Ils ont cherché des Boursins
Puis à marée haute,
ils ont partagé la volupté d'autres fromages.
C'est une belle histoire Comté
pour garder l'Emmental,
le tout servi sur un plateau.
Sauvons la culture
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Retour en images sur ce happening organisé par le Collectif :
" Sauvons la Culture", à Angoulême, où les artistes, comme dans d'autres ville françaises- par exemple, à Pau au Zénith ou au Méliès- clament leur désespoir. A Angoulême, ils ont installé une banderole.
" Théâtre occupé " sur la façade du théâtre puis sont sortis, vêtus de noir et avec une croix dans le dos, pour JOUER L’AGONIE DE LA CULTURE !
C'est le premier atelier revendicatif de ce collectif qui a d'autres projets en vue comme ces déambulations qui partiront du théâtre pour aller dans la ville.
Roselyne, de là où tu es, entends-tu ?
Roselyne
Au fait, vous qui me connaissez vous savez que je peux me mettre en colère. Et là je le suis, très très en colère même, profondément indignée, quand la quintessence de la vulgarité au gouvernement, l’inutile et minaudante Roselyne, ministre de la Culture- ah bon ? - vient nous faire la leçon sur ce qui est classe...ou pas ! Elle, ce raccourci rose sur patte de vacuité insolente à la parole et aux rires tonitruants qui nous blessent les oreilles.
Taisez-vous Roselyne, chantez l’opéra si ça vous chante, de cette voix de crécelle qui nous fait dresser les poids sur les bras, mais faites-le surtout en cachette.
Allez faire le guignol aux Grosses Têtes ou chez Hanouna et riez de vos blagues... mais surtout faites profil bas, ne décriez pas ces artistes que vous avez pourtant le devoir de soutenir.
Alors bravo à vous courageuse Corinne, et rassurez-vous, vous ne serez pas condamnée, nous nous lèverons !
Fontaine
Il ne faudra jamais, dorénavant, dire jamais, prononcer ce terme, ce mot. Les raisons ? Plusieurs semblent évidentes.
Chacun de nous, au fil du temps, de sa vie change, évolue. Et donc nos points de vue, nos affirmations, nos visions reflètent, successivement, ces évolutions. Rien de plus logique, à vrai dire. Mais, du même coup, les risques de se contredire soi-même, sans le vouloir, sans en avoir parfois conscience, sont réels. En conséquence, qui, avec le temps, ne veut pas, du moins qui veille à ne pas se retrouver en complète divergence avec telle ou telle suggestion, telle ou telle remarque, à quelques années d’écart, a, par anticipation justement, à adapter un langage qui en principe, ne le permet pas. Jamais est un de ces mots qui peut, à terme, effectivement, révéler des contradictions flagrantes et, parfois, plus ou moins préjudiciables. Pour autant, difficile de rester, en tout temps, en tout lieu, soi-même !
De même, le monde, la société, les mœurs subissent, pour différentes raisons (économiques, sociales, environnementales, culturelles...), des changements, des bouleversements, des évolutions qui conduisent, fatalement, les êtres vivants, tous, à s’adapter et donc à des comportements, des jugements, des analyses, des conclusions, des paroles qui n’ont plus rien à voir en comparaison à ceux qu’ils avaient pu avoir, défendre, dire, il y a seulement quelques années. En toutes circonstances, à chacun d’assumer, d’expliquer, de se justifier... sans trop se dédire. D’où l’importance des mots et tout particulièrement de certains. Et encore davantage, de leur emploi ou non. Jamais, oui, est à proscrire. « Fontaine, jamais, je ne boirai de ton eau » : qui se permettrait de prendre comme devise cette phrase ? Ne faut-il jurer de rien ?
À bon entendeur, salut !
"TOUS LES MARINS SONT DES CHANTEURS"
"TOUS LES MARINS SONT DES CHANTEURS"
chez Calmann Levy.
Un livre excellent sur la vie de Yves-Marie LE GUILVINEC,
marin-chanteur qui a influencé jusqu'aux chansons de Leo Ferré, dont "Avec le temps".
Un roman qui tire son titre d'un homme d'église.
Il sort de chez lui
Il sort de chez lui
Il sort de chez lui du haut de ses 8 ans avec toute l’énergie qui l’accompagne en permanence. Un vol d’oiseaux blancs traverse le ciel bleu azur, signe de changement de saison. Face à lui, de l’autre coté du gave, à Argelès-Gazost, un enfant espiègle jette des pierres dans l’eau, les ricochets sont nombreux. Il fait semblant de ne pas le voir pour ne pas le perturber. Parfois le fait d’être observé par quelqu’un entraine de la gêne… ou de la colère.
On entend l’alarme répétitive d’une ambulance, au loin, dans le village. Théo a l’ouïe fine et semble préoccupé. Il se dit peut-être que quelqu’un se trouve mal. Qui sait ?
La casquette tombe de sa tête aidée par un faux mouvement de bras . il la ramasse aussitôt, non sans l’avoir époussetée, préalablement. Sa maman pourrait lui reprocher plus tard cette négligence.
La chaleur se fait plus forte, il retire son gilet du matin pour le déposer sur une branche basse de l’arbre proche.
Un pécheur décidé passe devant lui avec sa barque dessinant des arabesques sur l’eau il salue Théo en ajustant sa canne à pêche, pour mieux cerner le bouchon, révélateur d’une éventuelle prise gourmande
Les paupières de Théo se font lourdes, ses sens s’éteignent, il baille, s’étire et s’assoit sur les cailloux de la berge. C’est pour lui une après midi tranquille, oisive au cours de laquelle il oublie les devoirs et sa maitresse d’école.
Un papillon orange volète autour de lui. Il le repousse en brassant de l’ait négligemment.
Le ciel s’assombrit soudain, un avion traverse rapidement les nuages laissant une trainée blanche à l’arrière. Théo l’observe et le suit jusqu’à ce qu’il disparaisse à l’horizon.
Son chien, en gémissant, tire sur la corde qui lui enserre le cou. Il le lâche, afin de respirer et d’aller renifler aux alentours d’autres canidés promeneurs. Médor est heureux, il remue la queue.