Marc et André
MARC et ANDRE.
Les deux artistes appartenaient au TNP - Théâtre National Populaire- du temps de JEAN VILAR.
Ceux et celles qui me connaissent, savent l'admiration, voire carrément l'amour que j'avais pour cet homme, ce grand homme de théâtre qui a œuvré avec passion pour " populariser" au grand sens du terme, les plus grands chefs-d'œuvre théâtraux de tous les genres et de tous les temps. ... à mettre dans la rubrique " la personne, l'artiste, que j'ai admirée le plus au monde ".
Donc Marc et André, je les ai côtoyés quand j'ai bossé 4 ans au FESTIVAL d'AVIGNON dans le cadre des Rencontres Internationales.
Mon rôle était d'organiser des rencontres chaque matin, entre les artistes et un public restreint d'une vingtaine d'amoureux du théâtre. Les artistes y venaient bénévolement, échanger à bâtons rompus, sans que jamais le contenu soit préparé. Les questions fusaient, les réponses aussi, c'étaient là des moments inoubliables. Marc et André ont toujours accepté ces rencontres avec le sourire.
Sur scène, ils chantaient " en live " comme on dit désormais, les partitions musicales et le souvenir demeure, extraordinaire, vibrant en moi, de leurs voix dans la Cour du Palais des Papes, voix accompagnant " Les Caprices de Marianne" ou " Lorenzaccio" pour celles qui m'ont le plus émue.
C'était ma minute nostalgie, parce que ce matin, j'ai entendu à la radio, une cantatrice qui chantait un de ces airs qu'ils avaient si bien et si simplement interprétés.
Une de ces "choses" donc qui vous pénètrent et vous forment à jamais, c'est bien cela que je viens de vous livrer.
« SEULES LES BETES » 2019
« SEULES LES BETES » 2019
De Dominik MOLL
Avec Valeria BRUNI- TEDESCHI
Nadia TERESZKIEWICZ (découverte dans la série israélienne POSSESSIONS sur Canal)
Damien BONNARD (LES MISERABLES)
Denis MENOCHET (JUSQU A LA GARDE)
Laure CALAMY (césar de la meilleure actrice dans un second role)
Une femme (Valérie Bruni Tedeschi) disparaît dans le Cosse. Le lendemain d’une tempête de neige, sa voiture est retrouvée sur une route qui monte vers le plateau où subsistent quelques fermes isolées. Alors que les gendarmes n'ont aucune piste,
cinq personnes se savent liées à cette disparition.
Chacune a son secret,
mais personne ne se doute que cette histoire a commencé́ loin de cette montagne balayée par les vents d’hiver, sur un autre continent où le soleil brûle, et où la pauvreté́ n’empêche pas le désir de dicter sa loi.
SEULES BETES est un thriller, aux méandres du scénario bien dessinés, demandant la concentration du spectateur, pour ne pas perdre le fil de l’histoire. Histoire qui est habilement et agréablement tournée. La fiction finit par rattraper la réalité. La mise en scène s’appuie dur des flash- backs, pour donner les clés de compréhension au spectateur balloté .
Extrait
« …Vous l’aimez votre mari ? demande une vieille dame au personnage volage joué par Laure Calamy
-oui.
-alors vous ne risquez rien … »
Cette tirade laisse perplexe la jeune femme .
Rétrospective de la semaine passée
Rétrospective de la semaine passée
En cette période festive où les gourmandises s'invitent à nos tables, quoi de mieux qu'une promenade. Dimanche, ma cousine et moi-même, avons opté pour une heure de marche en pleine nature. Cette promenade, arrosée d'air pur et de calme, nous a, non seulement revigorées, mais surtout permis de nous retrouver, partageant ainsi nos états d'âme et le besoin de se dire.
Lundi, j'ai eu mon amie d'enfance au téléphone. Cela fait quelques mois que nous n'avons pas eu l'occasion de nous voir. Cela m'a fait grand plaisir. Malgré ces temps d'absence et de silence, l'amitié reste intacte et c'est le plus important.
Mardi, jour de marché à Argelès. Par ces temps mauvais liés à la Covid, quoi de mieux que les courses en plein air ! De plus, les produits locaux y sont excellents.
Ce mercredi nous sommes allés, mon mari et moi faire le tour du lac d'Estaing. La neige est tombée en abondance. C'est un panorama grandiose et notre border-colley s'en donne à cœur-joie. Mais le plus heureux, c'est Serge qui retrouve le pays de ses grands-parents maternels. Souvenirs d'enfance qui ne nous quittent donc jamais !
Ce jeudi, après avoir regardé une émission culinaire à la télé, il m'a pris l'envie de faire du riz au lait. Ce n'est pas mon dessert préféré, mais il y avait longtemps que je n'en avais pas mangé. Les choses rares sont deux fois plus appréciées.
Vendredi journée très fraîche, j'apprécie de lire au coin du feu. Un jour sans projet avec l'envie d'hiberner et de savourer l'instant.
Samedi après-midi, alors qu'il commence à neiger, que le décor pâlit de plus en plus d'heure en heure, j'observe un couple de mésanges qui vient se nourrir dans une des petites maisons d'oiseaux de mon jardin. Celle-là se trouve tout près de la fenêtre. « Mais qu'il est doux de ne rien faire, quand tout s'agite autour de soi ! » C'est cette pensée qui me vient à l'esprit, ainsi que l'idée que le bonheur est parfois tout simple et si près de nous.
PIERRE BIRNBAUM – LA LECON DE VICHY
PIERRE BIRNBAUM – LA LECON DE VICHY
Un livre exceptionnel,
chirurgical,
légitimement primé lors du Salon du Livre Pyrénéen de Bagnères-de-Bigorre.
Pierre Birnbaum, le théoricien de l'État fort à la française dont il a dessiné l'idéal-type, universaliste et protecteur des minorités, est né en juillet 1940, à Lourdes, quelques jours après l'instauration du régime de Vichy, de parents juifs et étrangers, dans une famille persécutée puis traquée par " l'État français " et par l'Occupant. À l'âge de deux ans, il est confié à une famille de fermiers des Hautes-Pyrénées avec sa soeur à peine plus âgée. Enfant caché, il doit sa survie à des Justes alors que les hauts fonctionnaires du régime de Vichy collaborent à la chasse aux Juifs.
On ne sort pas indemne de cette lecture.
À lire absolument.
L’enfance !
C’est moi… à gauche, l’ainé, avec mon frère. Quel âge devais-je avoir ? Quatre ans environ… Lui, était deux ans plus jeune. Est-ce mes cheveux bouclés qui ont marqué mon esprit ? Je ne saurais le dire mais j’ai toujours gardé cette photo en mémoire depuis ma tendre enfance.
C’est vrai qu’elle est réussie ; il faut dire qu’elle fut prise par un professionnel… dans son studio… Curieux, d’ailleurs. Hélas, personne plus ne peut m’expliquer la raison de cette photo en ce lieu.
L’enfance ! N’est-elle pas, en fin de compte et souvent, la période de la vie la plus agréable pour beaucoup d’entre nous ? L’innocence, l’insouciance… nous permettent de vivre dans la joie, les petits bonheurs quotidiens.
C’est moi… au centre, le plus grand, au deuxième rang. Cette photo a été prise au cœur d’un été sur le trottoir devant la façade de la maison maternelle. Plusieurs familles s’y trouvent réunies. Que de souvenirs ! Que de franches rigolades entre nous, sous le figuier voisin ! En effet, ces « mêmes touristes » qui logeaient dans les chambres que louaient mes parents se retrouvaient tous les ans, au mois d’août. L’amitié et la convivialité égayaient toutes ces soirées estivales.
Oui, que de souvenirs ! Inoubliables car remarquables ! Oui, l’amitié, les amitiés aident à grandir. Oui, autrui, par sa personnalité, guide nos pas !
C’est moi... en famille, sur les rives d’un joli lac de montagne. Outre la balade, la beauté des paysages, la pêche à la ligne était aussi souvent l’objectif de ces sorties en altitude. Mais les truites, farios parfois, n’étaient pas toujours au rendez-vous. Les pêcheurs, même chevronnés, comme les chasseurs de palombes par exemple, peuvent, de temps en temps, rentrer aussi bredouilles. Malgré ces déconvenues passagères, je ne me lasse pas de faire revivre régulièrement ces beaux souvenirs... d’un temps déjà lointain.
L’évasion, réelle ou virtuelle, est nécessaire. Que je regrette souvent que mon imagination ne soit pas plus fertile !
PAYOLLE
Moi, au pied de l’arbre à balançoire, en short, chapeau sur la tête, j’ai 7 ans, la bouille ronde et le sourire « charmeur ».
C’était le bonheur à l’état pur, l’Enfance.
Moi, à PAYOLLE, au ski de fond, avec mon pote DANIEL, j’ai 20 ans, je suis en permission de sortie et je « pose », avec l’air d’un grand skieur, comme KILLY ou STENMARK.
La liberté de s’adonner au sport, sans contraintes.
Moi, à côté de l’ancienne pompe à eau manuelle du jardin, chez ma grand-mère ANGELE, je remplis la carafe pour le repas de midi.
La sobriété et le contentement de peu de l’enfant que j’étais.
Moi, devant la salle de cinéma, avec mon père, avant de voir un western américain, à PAU.
Un de mes loisirs favoris, encore aujourd’hui !
Moi, déguisé en Robin des bois, poignard factice à la taille, je cours vers les taillis et les buissons pour débusquer un ennemi imaginaire.
L’engouement pour le théatre, peu à peu, se dessine.
Moi, à l’école communale, je lis, devant la classe des CM1- CM2, mon texte libre, tout en recevant les encouragements de ma maitresse d’école.
Le plaisir de lire, en public.
Moi, dans la cour du collège-lycée de NAY, adossé au mur de classe, je « crapote » une cigarette, les externes et demi -pensionnaires veinards, sont partis chez eux.
La solitude imposée, difficile à digérer.
Moi, avec ma fronde, visant, sans réussite, quelques passereaux de passage…
Jeux de nature, avec presque rien.
Moi, au marché de GARLIN, je dors… dans la cabine avant du camion, c’est la sieste.
Contre toute attente, au travail, on trouve des moments de récupération, c’est le Droit de l’enfant.
PHOTOS FICTIVES …
PHOTOS FICTIVES …
On m’a déposé sur cette peau de bête, sous la lumière ; que veulent-ils ?
Inquiet
La plage est immense, l’océan est immense, l’eau est froide, que veulent-ils ?
Effrayé
Je fais du vélo,
Je sollicite mes muscles au maximum, le vent me fait ressentir mon corps dans l’espace, le spectacle de la nature m’entoure.
Heureux
Photo avec des amis, au Champ de Mars
Mai 68, les cours s’arrêtent, Paris est double : ici, bruyant, agité, révolté, là, silencieux, désert, la ville est belle sous le soleil, la ville est violente.
Partagé entre plaisir et angoisse
Le monde des "sans"
Le monde des "sans"
Sans resto
sans bistrot
sans apéro
sans disco
sans concert
sans théâtre
sans cinéma
sans musée
sans s'amuser
sans fac
sans sport
sans ski
sans travail
sans papier
sans domicile
sans bouffer
sans estime
sans contact
sans
bisous
sans liberté
sans chaleur
sans saveur
Et sans déconner, le tout, sans assez de vaccins.
C'est le monde des "sans" … sans compter les absents.
« FOURMI » de Julien Rappeneau - 2019
« FOURMI » de Julien Rappeneau - 2019
Avec François DAMIENS, Ludivine SAGNIER, André DUSSOLLIER et …surtout le petit héros Maleaume PAQUIN.
Il s’agit d’une comédie sociale dans le milieu du football.
Le film est émouvant,
il allume des bougies un peu partout , c’est le film de Noël de circonstance .
Bravo au réalisateur qui a réussi son coup d’essai, abordant plusieurs thèmes de front le problème de l’alcoolisme, le football amateur, l’enfance, la générosité.
Dialogues :
…l’entraineur en regardant jouer Fourmi
« -pour etre le plus petit, il a un sacré pif ! … »
Fourmi , coutumier du fait, appelle son père
« Papa ça fait 1/2h que je t’attends, bon, j’y vais… »
La maman de Fourmi à son fils, résignée :
« Tu parles, avec papa, c’est pas footballeur que tu deviens, c’est barman ! ... »
C'est moi , le jour de Noël…
C’est moi, le jour de Noël. Il faisait beau ce jour-là. Notre père avait fabriqué des pupitres pour ma sœur et moi. Un tableau noir, sur lequel il avait écrit »Joyeux Noël ». Ma sœur jouait à l’institutrice. Ce tableau était un cadeau extraordinaire
Je joue, tu joues, nous jouons à l’école. Tout va bien ! Pas de punitions Bonheur !
C’est moi ,dans la robe blanche, pour ma communion solennelle. C’est la robe de ma maman. Tu sais, à l’époque, quelques filles portaient des aubes, c’était la première année.
Des draps blancs accrochés aux fils à linge dans le jardin
Des draps blancs, on joue devant, derrière, dans le jardin
Des draps blancs, interdit de jouer avec, dans le jardin
Stop, les enfants, on ne joue pas au jardin avec les draps blancs.
C’est moi, avec mes frères au lac. Ils avaient acheté un canoé pneumatique. Je monte dedans, je pose mes mains sur le boudin. Sur cette photo, je suis de dos. On dirait que je lève la jambe, comme un chien lève sa patte pour faire pipi. C’est rigolo.
Je n’aime pas l’eau. Je la trouve froide, mouvante, angoissante. : J’ai peur.
C’est moi, en tenue de montagne. Chaussures de marche, sac à dos, short blouson, en route pour passer une nuit dans un refuge, avec un groupe d’amis. Le bon temps de nos 20 ans.
Plus haut jusqu’au sommet ! Plus haut jusqu’au ciel !
Plus haut jusqu’aux étoiles ! Plus haut jusqu’où ! Où !où !
Mon cœur aura-t-il un amoureux ? Pour aller ensemble
Dans l’immensité de l’amour, plus haut, plus haut encore, Mon amour.
C’est moi, Je fais le « cochon pendu » sur la branche d’un arbre. J’étais légère, la branche n’a pas cassé
HA !Ha !Ha ! Tu fais le cochon pendu Le cochon pendu …c’est le pèle –porc !