LE VENT
Bonne soirée...le vent va se lever , il nous débarrassera sans doute de nos idées grises. J’ai toujours aimé humer les tempêtes, même fortes, à grandes bouffées, j’ai aimé et j’aime toujours les affronter , de face, comme la vie . Après, je me suis toujours sentie mieux . Vive le vent -
ANTISECHES DU BONHEUR
ORIGINES
Un jour de 2009, Jonathan Lehmann, déprimé par sa vie d’avocat d’affaires à Wall Street, décide de tout quitter pour s’installer en Californie et partir en quête de son bonheur. Là-bas, il découvre la « science du bonheur », point d’intersection entre les sagesses ancestrales et les sciences contemporaines, qui va changer sa vie.
4 ans plus tard, il revient en France avec une méthode originale, fruit de ses recherches et expériences : Les Antisèches du Bonheur.
COMMENT ?
Fondée en partie sur une approche originale de la méditation, Les Antisèches du Bonheur mêle un ensemble de principes et de pratiques destinés à tous ceux qui, pris dans des vies emplies d’obligations multiples et de stress, ont besoin de petits trucs, simples et rapides, pour se créer plus de moments de bonheur et diminuer l’impact et la durée de leurs pensées et émotions négatives au quotidien.
RESULTAT
Avec son style inimitable, révélé dans Journal d’un touriste du bonheur, Jonathan Lehmann vient souffler un vent nouveau sur l’univers du développement personnel, en nous donnant des clefs redoutablement efficaces pour faire de notre mental tyrannique un véritable outil de bonheur, et transformer notre manière de vivre.
À propos de l’auteur :
Jonathan a 40 ans, il est étudiant du bonheur. Ses méditations guidées sont suivies par des centaines de milliers de personnes et sa communauté des Antisèches du Bonheur compte plus de 200 000 membres. Son premier livre, Journal intime d’un touriste du bonheur, a rencontré un large public avec plus de 40 000 exemplaires vendus.
HOMMAGE
► L’hommage personnel…
Honneur et hommage à vous, Monsieur le Professeur.
Non, la liberté d’expression ne se galvaude pas.
Ni la pire des violences, ni la pire des barbaries humaines
Ne vaincront la puissance des mots, la force des idées.
CHOSES AIMEES
CHOSES AIMEES
Le ptit dej du matin, efficace et nécessaire
La promenade au bois, méditative et sportive,
La discussion avec les collègues au moment du café,
La sortie au marché, au vide grenier,
Les histoires racontées à mes petits fils, tous ouïe !
BLEU
La mer et les vagues et ses bateaux,
Le ciel en été,
Les polos que je porte sur ma peau,
Les fleurs sur les côtés de la route,
Le coup porté à mon tibia en butant contre la chaise,
Les yeux de Barbara, Chloé, Lou.
Crânement
Je résiste à ses arguments de vendeur
où j’obtins le changement gratuit de la batterie de voiture, délai trop court !
Je défends Lucien, enfant bègue dont on se moque ouvertement, et je montre ma colère,
Je refuse la triche au jeu et accepte la bagarre pour maintenir l’ordre,
Je rencontre le chef d’établissement et lui donne mon point de vue différent du sien,
J’accepte le poste difficile de commandement quitte à sortir de ma zone de confort.
En criant
Les enfants jouent dans la cour,
L’un d’entre eux les surprend avec un grand cri,
Ils se dispersent à la fois apeurés et amusés.
ANIMAL
Le chaton joueur et câlin chez mes parents,
Les oreilles mutilées des chevaux, l’horreur,
La chatte, un temps perdue, puis retrouvée par bonheur,
Les biquettes bêlantes, à mon arrivée,
Réclamant feuilles et lierre,
Le chien, à promener, le temps qu’il découvre son territoire,
La buse, au cri perçant, aux aguets,
La guêpe, logée dans le parasol fermé.
L’Espéré
L’inspiration devant la page vide,
La météo douce et clémente,
Le bonheur de mes proches,
La vie avec ses bons moments,
Ses amis et ses rencontres.
COMME BORIS VIAN
COMME BORIS VIAN
Grandeur et décadence
Les rires et l’insouciance,
Le vertige de la danse,
Les nuits ensoleillées,
Et leurs ravissantes fées
Grandeur et décadence
,
L’eau chaude des lagons,
La vie dans les avions,
Le vertige du pouvoir,
Prestige des costumes noirs
Grandeur et décadence
Actions perturbatrices
Menant à la justice.
Une vie d’évadé,
Arrive le rejet
Grandeur et décadence
L’hiver, le froid qui mord
Rude épreuve pour les corps,
Qui fait sentir fort
L’odeur de la mort
Terreur de la grandeur.
Rentrée Aureilhan
THE HEAD de Alex Pastor
THE HEAD
de Alex Pastor
avec Alexandre Villaume- jantzen, Katharine o’ Donnelly
Série espagnole, thriller sur Canal, à mi-chemin entre l’horreur et le suspense.
On pénètre un milieu scientifique au Pole sud, gangréné par la présence d’un ou plusieurs meurtriers, à vous de voir ;
il y a une saison en 6 épisodes.
On peut dire qu’il s’agit d’un huis clos glacial, rappelant « les 10 petits nègres » d’Agatha Christie .
Cette série se laisse découvrir au fur et à mesure de ses numéros.
Pour un livre on dirait que c’est un « page turner », c’est à dire que vous ne vous arrêtez pas de regarder pour savoir .
L’atmosphère est oppressante parfois, entre la neige, les glaces et la tempête locale.
On ne s’y ennuie pas.
Pour les jours d’hiver…
Ecrits d'atelier
LA VIE D’UNE PERSONNE
Ta petite bouille, je l’ai découverte un soir de fin d’automne.
Une frimousse ronde, un duvet blond sur la tête.
Tu as grandi, tu es très belle, tes cheveux ont poussée, tes grands yeux expressifs te donnent un air sérieux et quand tu souris ils s’illuminent. Leur couleur est atypique, tantôt noisette, tantôt vert.
J’espère que tu poursuivras ta vie avec certes des difficultés mais surtout avec des moments très heureux
LE JOUR Où IL FUT PRISONNIER
Il voulait voyager, connaître d’autres pays, mais en ces temps restrictifs, il ne pouvait pas se déplacer. Il était retenu malgré lui dans son petit appartement dans lequel il tournait en rond. Prisonnier de son statut désormais.
MOI CE QUE J’AIME EN LUI
L’été il amène un peu de fraîcheur, l’automne il fait tourbillonner les feuilles, l’hiver il renforce la sensation de froid, le printemps période que j’apprécie particulièrement, il apporte une bise légère, le vent que j’aime.
ELLE ME DISAIT SOUVENT
Depuis toute petite, j’ai toujours soif. Je vous rassure, je bois de l’eau principalement
Ma petite fille, s’abreuve beaucoup elle aussi. Et là une phrase que ma mère
Me répétait souvent m’est revenue « Arrête de boire autant, tu vas avoir des grenouilles dans ton ventre »
Je l’avais oublié cette citation, mais elle refait surface et je l’a répète à mon tour.
SUR LA LECTURE -Marcel PROUST
On reste sur la lecture ?
Même s'il fait beau ?
En fait, lire sur un banc , face à ce soleil précoce de février, est un régal !
... alors pourquoi pas se replonger dans " Sur la Lecture" de Marcel PROUST ? ce n'est ni un texte méconnu ni
introuvable. C'est en fait la préface que Proust écrivit
en 1905 pour sa traduction de "Sésame et les Lys"
de John Ruskin.
Mais ces pages dépassent de
très loin l'ouvrage
car elles proposent un si bel éloge de la lecture
que l'éditeur Actes Sud a voulu les délivrer de leur condition de préface en les publiant " à part " en 1993.
Alors,
j'enfile le bonnet (ça s'enfile un bonnet ?) et je file sur mon banc .
Moi ce que j’aime en lui c’est…
Moi ce que j’aime en lui c’est…
« En lui » ce n’est pas du visible… C’est de l’ordre du personnel du privé… Et si j’aime ce qui, pour d’autres, est un défaut ou un déplaisir ? Quelles réactions auront-elles ?...
Aimer à plusieurs degrés, comme on le dit en effeuillant la marguerite… : un peu, beaucoup, passionnément, à la folie, pas du tout… Que vais-je choisir ?
…Je ne vais pas parler de toi…. Ne sois pas étonné. Je vais parler de ce que j’aime chez un autre « lui »….Un autre que tu détestes.
La première fois que je l’ai vu, ….Il a fui peureux…..Puis, à quelques mètres de distance, il s’est retourné, il m’a observé… Je n’ai vu de « lui » que ses yeux. Magnifiques ,grands, pleins de lumière d’un vert splendide, comme des émeraudes. Claires. Il me découvre à son tour, avec son regard rempli de crainte et de douceur à la fois
Le temps passant ,nous sommes souvent ensemble, sans crainte.
Il me regarde avec tant de douceur que j’ai l’impression de fondre sous son regard vert, plein de lumière et si changeant : selon l’heure du jour. J’aime ce contact visuel .
Parfois, il regarde fixement une direction, attentif, rien ne bouge en lui. J’admire sa patience. Je connais à l’avance, le résultat. Il va me rapporter un cadeau. Le miaulement si particulier est le signal sonore qu’il a réussi. La chasse est bonne, il m’offre une souris, un oiseau, un lézard. Ses beaux yeux fixés dans les miens, il attend un compliment verbal et des caresses sur son doux pelage gris foncé.
Nous sommes seuls à aimer cette complicité. : Mon chat et moi
.
Elle me disait souvent
« Pensez-tenez » A moi aussi, me dit Annie « Je pense que toute la classe y avait droit ».
Je venais de retrouver mon amie d’enfance Annie depuis 5 minutes. Tout de suite, nous avons partagé le souvenir de notre institutrice de septième.
Nous avons pouffé de rire .
Nous nous étions retrouvées, devant la salle des fêtes du village, à l’occasion du repas des aînées.
Nous nous étions perdues de vue dès la fin de la septième.
Retraitées ; première rencontre ; premier souvenir partagé : Notre institutrice et ses « pensez-tenez »
Tu te souviens , elle disait ces mots dès que nous faisions une erreur ou une faute. Quand elle n’en pouvait plus de gronder une fille, elle l’envoyait chez la Directrice. « Vous ! Allez-voir La directrice, entendez ce qu’elle va vous dire »… Ensemble nous avons fini la phase « Pensez, tenez »…. Nos rires ont redoublé.