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Articles récents

« Le prince des marées» de Pat Conroy

29 Janvier 2024 , Rédigé par JG Publié dans #LIVRES

Lu « Le prince des marées» de Pat Conroy traduit de l’américain par Françoise Cartano dans le livre de poche chez Albin Michel.

Pat Conroy, grand romancier américain contemporain à succès, né en 1945 et mort en 2016 a écrit avec ce roman un pavé formidablement captivant. Un pavé de mille cent pages qui en découragerait plus d’un mais dans lequel on plonge sans avoir jamais la tentation d’en sortir avant la fin. Voilà donc, en tout cas une littérature qui n’est pas anodine quand elle propose un tel pavé sans risque de lasser. Et, si j’ojgse dire sans tomber dans l’excès de vulgarité, un pavé dans la gueule….

Sans divulgacher l’objet, sachez simplement que l’histoire est celle d’une fratrie de trois enfants, Luke l’aîné, Tom et Savannah deux jumeaux, enfants d’un pêcheur de crevettes de Caroline du sud, alcoolique et violent, très violent, battant sa femme et ses enfants au-delà de l’imaginable, et d’une mère très belle, fantasque mais complètement mythomane et, surtout, obsédée par l’image qu’elle peut donner dans ce petit port de pêche et sa bourgeoisie conservatrice et raciste. L’obsession du paraître.

Tom, le second de la fratrie, professeur de lettres et entraîneur de football américain, marié à une médecin hospitalière et père de trois filles, mais dans une situation conjugale qu’on dira très fragile, se rend à New York au chevet de sa sœur jumelle qui vient, pour la nième fois, de tenter de se suicider. La psychiatre de celle-ci, pour l’aider dans sa démarche de thérapeute, demande à Tom de lui raconter leur jeunesse pour accélérer et compléter sa compréhension de ce qui a pu engendrer une telle fragilité maladive de Savannah. Alors Tom raconte la vie d’une famille du sud raciste, une vie très modeste dans un décor de rêve, une vie marquée par la violence extrême du père et des événements plus traumatisants encore. Mais une vie marquée aussi par l’amour familial ( on plonge dans une histoire d’amour-haine étonnante entre parents et enfants) et, surtout, la solidarité et la tendresse inouïe de la fratrie.

Voilà un livre aussi prenant et palpitant qu’émouvant et même bouleversant, qui provoque inéluctablement la réflexion sur les traces profondes et parfois, chez certains, douloureuses de l’éducation parentale, celle que l’on reçoit et celle que l’on donne, et sur la diversité de ces traces selon les personnalités.

Je considère ce livre comme une sorte de chef d’œuvre.


 

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Un autre combat...

28 Janvier 2024 , Rédigé par DP Publié dans #thème libre

Pendant ce temps dans les Landes,

entre Seignosse, Hossegor et Capbreton ,la colère monte. Malgré la contestation, les travaux de la ligne à très haute-tension ont commencé.🥺

" La forêt est sacrifiée sur plusieurs kilomètres. Il faut que les maires se bougent car on est face à un vrai déni de démocratie" proclame le collectif de lutte contre ces travaux.

" On continue le combat, mais c'est David contre Goliath", lâche une habitante en colère

 

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Concert de la Nouvelle Année - Vallée de l'Ousse

27 Janvier 2024 , Rédigé par MG Publié dans #spectacles

Le dimanche 21 janvier 2024 , à Lamarque- Pontacq (65) avait lieu le concert de la Nouvelle Année pour/par : l’École de Musique de la Vallée de l’Ousse.

Il fallait être courageux ( en tant que public) pour rentrer dans l’église, alors que le soleil dardait ses rayons inattendus pour la saison, mais les oreilles attentives ont été récompensées.

Le concert a commencé par les chants de la chorale des Poulettes , qui avaient poussé le détail jusqu’aux pulls de différentes couleurs.

Puis se sont succédé les élèves, jeunes ou vieux,

soit seuls ou accompagnés par leur professeur attentif ,

avec plus ou moins de succès quant au résultat immédiat ,

mais déjà, le fait de passer en public était une haute marche.

En instruments de musique, il y a eu :

guitare, piano, accordéon, violon, anches, flûte...

Bravo à eux , Valérie, Bastien, Julia et Abigail, Léo, Fanny, Éloi, Héloïse !

On les reverra pour la fête de la musique en juin.

Merci à tous les musiciens et à leurs professeurs...

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« La prochaine fois que tu mordras la poussière » de Panayotis Pascot

25 Janvier 2024 , Rédigé par JG Publié dans #Théâtre

Lu « La prochaine fois que tu mordras la poussière » de Panayotis Pascot paru chez Stock. Un essai autobiographique qui rencontre un joli succès de librairie. L’auteur est comédien et humoriste, longtemps présent dans des émissions télévisées comme « Le petit journal » ou « Quotidien » puis rencontrant une belle audience dans ses « Seul en scène ». Je dois avouer humblement que je ne le connaissais pas du tout avant de lire son livre et que j’étais passé à côté de son succès. Impardonnable…

Dans son livre il raconte une période douloureuse de sa vie où il a vécu trois épreuves cumulées : l’émancipation vis-à-vis de son père ( tuer le père disent les psychiatres), l’acceptation de son homosexualité et une très sévère dépression aux tendances suicidaires. C’est d’une grande lucidité et d’une acidité certaine. C’est écrit en langage parlé comme le font beaucoup de jeunes auteurs désormais, ce qui est expressif et convaincant mais peut irriter les puristes. Amateurs de Stendhal ou Flaubert s’abstenir. Mais ceux qui n’ont vécu aucune de ces trois épreuves y apprendront beaucoup de ces souffrances si souvent cachées et qui représentent assurément un grand mal du siècle. Le succès du livre dans la jeune génération en dit long de ce point de vue.

 

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La grande course autour du monde

24 Janvier 2024 , Rédigé par DP Publié dans #Ciné

Ce soir, sur Arte, en attendant 2024, c'est comédie

Un film réjouissant de Blake Edwards et Arthur A. Ross : LA GRANDE COURSE AUTOUR du MONDE.

Avec Tony Curtis, la délicieuse Natalie Wood , Peter Falk et Jack Lemmon que la critique qualifie de " grandiose" .

On est en 1908, 6 voitures prennent le départ de la première grande course automobile autour du monde qui va de New York à Paris.

Parmi les concurrents, l'ignoble, le satanique professeur Fate et son âme damnée, Max, qui sont prêts à tout pour éliminer leurs adversaires. Ils n'ont bientôt plus qu'un seul concurrent : le séduisant Leslie qui voyage dans sa "Leslie spécial" en compagnie de Maggie DuBois, une jolie journaliste féministe.

* Voici la critique d'Allo Ciné :

C'est un chef d'œuvre absolu, le second meilleur film de Edwards après "The Party". Burlesque, jubilatoire, mouvementé, inventif, jamais vulgaire, très intelligent, doté d'un scénario remarquablement bien écrit, et superbement bien réalisé et interprété...Oui, vraiment, un chef d'œuvre absolu ! Jack Lemmon est hilarant, Tony Curtis, héroïque, Natalie Wood, craquante, Peter Falk, excellent. Sublime.

 

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Rêveur ou...

23 Janvier 2024 , Rédigé par BP Publié dans #Ecrits

Celui-là c’est un rêveur, pourquoi donc?

Alain reste longtemps calme, sans paroles, jouant peu avec nous quatre. Nos paroles étaient répétitives « Alors, tu viens jouer avec nous ?» Ses réponses étaient variables : la moins courante « d’accord », puis « Attend j’arrive » ,« Je suis occupé, une autre fois » . Pour moi c’était intrigant. Que pouvait-il faire qui soit plus important que jouer avec nous ?

-« Laisse-le c’est un rêveur » me disaient mes copains. Ils se rendaient compte que ce mot mystérieux me perturbait. Plus tard je me mis à lui parler.

« Que fais-tu là ? 

Alain m’indiqua une fourmilière près du compteur d’eau. -Regarde, elles sont agiles, rapides, elles se parlent en se touchant les antennes. Tu vois, celles qui descendent savent où trouver de la nourriture, endroit indiqué par celles qui montent »

-  Comment en es tu sûr ?

- Un jour ,j’ai mis une goutte de miel sur le chemin, les premières fourmis qui y ont goutté, ont indiqué le chemin, en peu de temps beaucoup d’entre elles sont venues sur le miel et reparties dans le nid.

-  C’est fascinant  lui dis-je. Tu passes beaucoup de temps à observer et non rêver,

- Oui, je veux devenir entomologiste pour observer les insectes et faire des découvertes pour aider les humains »

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La danseuse - Modiano

22 Janvier 2024 , Rédigé par JG Publié dans #LIVRES

Lu « La danseuse » de Patrick Modiano, paru chez Gallimard. Avec cette danseuse, le prix Nobel de littérature 2014 nous invite à un pas de deux avec ses souvenirs. Un pas de deux qui, comme toujours avec Modiano, est fait de clairs-obscurs, de flou, d’allusions, d’hésitations…ce que l’on sait c’est que cette danseuse prenait des cours avec un professeur qui a bel et bien existé, Boris Kniaseff, et qu’elle avait un fils, Pierre, dont l’auteur s’occupait beaucoup. Que sont devenus la danseuse et son fils Pierre, question qui aurait hanté Modiano pendant cinquante jusqu’à cette révélation récente : ils n’appartiennent pas au passé mais au présent éternel. Où l’on comprend que leur souvenir ne vient pas d’une étoile morte mais que ce « présent éternel » est partie intégrante de lui-même.

96 pages de petites touches d’une page ou deux, rarement trois, qui se lisent vite et dans cette ambiance étrange où l’on croit pouvoir entrer sans jamais y parvenir. Sans doute et tout simplement parce que la danseuse n’est pas dans notre présent éternel. Mais qu’importe !


 

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L'adéenne 92

21 Janvier 2024 , Rédigé par BD Publié dans #thème libre

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Enchaînement de rêves pour aboutir au réveil

20 Janvier 2024 , Rédigé par AB Publié dans #Ecrits

Enchaînement de rêves pour aboutir au réveil

Dehors il fait chaud. Je visite une maison inconnue et tout est si précis : les carrelages à motifs, l’enchaînement des pièces, les surprises derrière les portes fermées. Vaguement consciente que ce n’est qu’un rêve mais la certitude que cette maison existe quelque part, en Espagne peut-être. La chaleur du dehors, la fraîcheur du dedans.

Noir. Je glisse au long des rues. De loin en loin, un réverbère. Le silence comme une matière, un matelas épais qui cerne la lumière. Glisser, se faufiler, est-ce que je suis un chat ? Holà, quelqu’un ! Je n’en peux plus du noir !

Une pièce carrée, on dirait un café. Des gens qui me connaissent, que je ne connais pas.

Les bruits comme une pâte, j’en demandais pas tant. Sourire, donner le change, quelle vie est-ce là ? Je regarde la scène . Mes yeux sont des fenêtres où je me penche. J’y suis et n’y suis pas. Café ou fond de cuve, c’est du pareil au même. Ça résonne et c’est creux.

Je m’extrais, me faufile et je deviens ruisseau. Nager en grandes brasses dans un univers d’eau. Monter vers la lumière, bras et jambes en étoile.

Colonie de vacances, gens alignés, nombreux au lavoir où alternativement on fait lessive et toilette. Souvenirs oubliés. Le froid quand on se tient debout dans le bassin. L’eau arrive au genou. Les rires qui résonnent. Froid. Je m’agite et j’émerge.

Une jambe hors des couvertures, encore au lavoir et pourtant dans ma chambre. Étrangeté. Le cerveau qui s’extrait de ses pensées liquides. Ça y est, je suis réveillée.

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