cinema
Vivien Leigh
Pour info,
le 7 juillet 1967 mourait Vivien Leigh, l’actrice britannique qui a incarné Scarlett O’ Hara dans « Autant en emporte le vent ».
UN HOMME HEUREUX de Tristan SEGUELA
UN HOMME HEUREUX de Tristan SEGUELA, avec Fabrice Luchini, Catherine Frot, Thomas VDB, Philippe Katerine ; Artus, Paul Mirabel...
Vu hier au Parvis à 18h.
Les gens présents dans la salle ont ri de bon cœur devant cette comédie moderne ,avec pour thème, la transidentité.
Il fallait s’attendre à de bons moments, en lisant au préalable,le résumé du film : Fabrice Luchini joue le rôle d’un homme politique réactionnaire, qui se représente aux élections de sa mairie du Nord, tandis que sa femme , jouée par Catherine Frot, fait son coming out : elle rêve d’être un homme.
Ils passent un « deal » entre eux : elle ne révélera son changement au public qu’, après la campagne électorale, afin de préserver les chances de son mari de renouveler son poste de plus haut magistrat pour un bail supplémentaire.
« Un homme heureux » est une petite comédie divertissante qui peut participer , à sa manière, à l’évolution des mentalités dans notre société.
A voir !
Buster Keaton
Le 4 octobre 1895, il y a plus d’un siècle naissait Monsieur Buster Keaton , acteur et réalisateur américain. (mort en 1966)
GODARD
JEAN LUC GODARD est mort.
Le cinéaste, une des figures iconiques de la Nouvelle Vague avec François Truffaut, est souvent placé au Panthéon du 7 ème art, même par ceux et celles qui ne connaissent pas vraiment son œuvre. Parmi ses nombreux films, plusieurs méritent de rester à la postérité, mais j’avoue ne pas toujours les avoir compris à leur sortie, mon jeune âge sans doute.
Aujourd’hui pour l’évoquer, je retiendrai
" PIERROT LE FOU " sorti en 1965.
Ferdinand ( Jean Paul Belmondo) vit avec femme et enfants, mais en a marre de cette routine . Et alors qu’il a perdu son boulot, le hasard lui fait retrouver Marianne ( Anna Karina ) ,une jeune étudiante dont il fut jadis amoureux. Il part dans ses rêves immédiatement et se dit que ce serait chouette de refaire sa vie avec elle.
Le " road movie " commence.
Ils fuient vers le Sud de la France. L’aime-elle ? Pas sûr du tout. Elle se joue de lui . Le voilà coincé dans un drôle d’engrenage où on trouve des vols de voiture, un cadavre sur le lit de la belle, du trafic d’armes, des rencontres incongrues ... !
Déchirements amoureux. Comment cela se terminera-il ?
Je ne " spoile " pas car il se pourrait que ce film passe sur une de vos chaînes de télé ces jours-ci.
Elle lui a chanté : " -Jamais je ne t’ai dit que je t’aimerais toujours mon amour ".
Voilà. Sans tout dévoiler, impossible d’oublier ce visage peint de ce bleu Klein incroyable.
Godard au sommet là de son art. Hommage.
« DON JUAN »
« DON JUAN »
Mise en scène originale de Serge Bozon qui permet d’avoir une vision post meetoo de la pièce de Molière.
avec de grands acteurs comme Tahar Rahim dans le rôle titre,
et Virginie Effira en Elvire, femme adorée- femme fatale
ou encore Alain chamfort en Commandeur.
La version présente est celle-ci : Don juan est un homme en perdition , amoureux à en crever de sa belle, ravagé par le chagrin.
De nos frères blessés
« De nos frères blessés », de Helier Cisterne, tourné en 2019 .
avec Vincent Lacoste (« Hippocrate »).
adaptation de roman de Joseph Andras,
un film sur les Évènements en Algérie, à travers la loupe tendre d’un couple amoureux, mais, pris dans les filets des idées du moment .
L’homme (Fernand) refuse d’abandonner ses valeurs communistes pour se protéger , comme lui demande son amie, et vivre un amour facile. Pourtant, sa belle a ses parents otages de la Pologne , régime communiste de l’époque . Fernand se fera prendre la main au collet, en tentant de placer une bombe qui n’explosera pas d’ailleurs, dans son usine . C’est l’ histoire vraie de Fernand Iveton. Il finira exécuté sous François Mitterand, comme garde des sceaux.
On y apprend un peu plus sur les réseaux clandestins, sur la France qui désire rester en place en Algérie, avec ses méthodes « musclées ».
Vincent Lacoste joue ici, dans un registre différent (politique) de ce qu’il interprétait jusqu’à présent. Il en prend la mesure. Il devrait se retrouver dans les nommés aux Césars en fin d’année. De même , l’actrice qui joue sa compagne dans le film est une révélation cinématographique : Vicky Krieps .
Le sujet est nouveau, dans sa conception d’approcher le conflit.
« Une jeune fille qui va bien »
« Une jeune fille qui va bien »
de Sandrine Kiberlain avec Rebecca Marder, André Marcon, India Hair
J’ai vu un film solaire , qui s’attache à la photographie des personnages et des scènes. C’est le parti pris de la réalisatrice Sandrine Kiberlain qui, pour une fois, n’est pas devant la caméra . Il y a dans la distribution des acteurs de la Comédie française , dont la principale d’ailleurs , et ça se voit.
On est en 1942 , quand les juifs commencent à passer dans le rouleau compresseur(avec les lois) de Vichy : il y a le port obligatoire de l’étoile jaune , les cartes d’identité avec la mention « juif », la suppression des vélos … Il n’y a que quelques touches, si l’on peut dire, mais on connaît le reste de l’Horreur . Il est original de filmer ce pan de l’Histoire nationale à travers le petit coté de la lorgnette , ça sent fortement le vécu .
Irène, 19 ans, , héroïne parisienne et juive, prépare le concours du conservatoire, travaille Marivaux et rêve à ses amours ; on observe la vivacité de Rebecca Marder, ses émotions palpitantes, sans même parler de sa beauté intemporelle . J’ai été sensible à toute la partie théâtrale du film .
La préciosité de la vie est le thème sous-jacent.
« Jouez toujours comme si vous jouiez pour la dernière fois » dit un prof de théâtre.
« Rien ni personne ne prend le dessus sur la vie, rien ! » dit la grand-mère d’Irène.
« Une jeune fille qui va bien »
KAAMELOT
KAAMELOT
Alors ce film d’Alexandre Astier : KAAMELOT, 1er volet ? Qu’est devenu Arthus ? Le reverrons- nous siéger à nouveau , avec ses chevaliers, autour de la légendaire Table Ronde ? ... le film narre cette reconquête.
Bon, j’en suis sortie dubitative, mi figue mi raisin, tant ce film déborde de tout dans tous les sens.
Une kyrielle d’acteurs archi connus : Alain Chabat, Audrey Fleurot, Clavier, Sting, François Rollin, Guillaume Gallienne, Clovis Cornillac, Antoine de Caunes etc... et toute la famille d’Alexandre Astier son père, ses deux filles, son fils ado jouant Arthus ado, son petit de 5 ans...ce qui est touchant, la famille Astier étant une grande famille traditionnelle de théâtre. Alexandre veut que ça dure, on ne peut qu’approuver.
Un gros travail sur les décors, les lieux souvent somptueux, les costumes, la photo, il y a de réelles beautés. Des répliques cultes que les fans de la série attendaient sans doute et qui sont réjouissantes.
Bref, comme une sorte de mélange entre Audiard et Le Seigneur des Anneaux ! C’est surprenant mais, est-ce que la mayonnaise prend ?
Pas pour tout le monde, j’ai vu des gens quitter la salle et perso, au début,je me suis un peu ennuyée, perdue dans ce que je jugeais être un sacré fouillis . Heureusement j’ai tenu car la 2 ème partie m’a régalée et la fin augure bien d’un 2 ème volet, voire d’un 3ème...qui ne sont cependant pas encore tournés. Irai-je les voir ? Hier soir je me disais que non, et ce matin je me dis que oui. Le film a dû mûrir dans ma tête cette nuit, de la bonne façon. Ça m’arrive souvent, il me faut ce temps de réflexion.
Et je suis allée à la recherche des réactions des spectateurs dont la large variété ne m’a pas étonnée :
Ça va de la ” daube sans nom ” au ” chef-d’œuvre total " !
Pour conclure, un fan absolu s’est lancé le défi d’aller voir ce film 200 fois !
Allez-y déjà une fois et ...vous me direz ?
Parce que , tout compte fait, j’ai bien aimé.
« Lost in translation » de Sofia COPPOLA-2003
« Lost in translation » de Sofia COPPOLA-2003
En français, « sortir de sa zone de confort » .
Avec Bill Murray et Scarlett Johansson .
Il s’agit d’une rencontre fortuite au Japon entre 2 personnes isolées et différentes de milieu et d’âge.
La rencontre dure le temps d’un séjour de quelques jours, au Japon :
L’homme tourne des films publicitaires,
il est une ancienne star du grand écran…
La femme accompagne son jeune époux photographe de modèles.
Les 2 personnes s’apprécient, rient ensemble, sortent ensemble, papotent ensemble, elles ont toutes deux leur conjoint, mais …
C’est une sorte de romance sans l’etre, un flirt parenthèse, une tentation éphémère.
Les acteurs explosent dans le film, ils sont tous deux crédibles.
Jolie histoire à l’autre bout du monde,
ils sont d’autant plus proches qu’ils sont éloignés de ce monde .
Sofia Coppola nous laisse résoudre l’énigme tout seuls, face à nous-mêmes, longtemps après la mystérieuse scène finale.
Extraits :
Bob – Bill Murray « …on me donne 2 millions de dollars pour vendre un whisky mais je dois reconnaitre que le whisky me fait de l’effet… »
Charlotte – Scarlett à Bob : … « j’ai bien l’impression que vous faites ce que les psys appellent « la crise du quinquagénaire » , vous allez acheter un coupé Porsche ?
Bob : - vous allez rire, en ce moment, j’y pense … »
THE HEAD de Alex Pastor
THE HEAD
de Alex Pastor
avec Alexandre Villaume- jantzen, Katharine o’ Donnelly
Série espagnole, thriller sur Canal, à mi-chemin entre l’horreur et le suspense.
On pénètre un milieu scientifique au Pole sud, gangréné par la présence d’un ou plusieurs meurtriers, à vous de voir ;
il y a une saison en 6 épisodes.
On peut dire qu’il s’agit d’un huis clos glacial, rappelant « les 10 petits nègres » d’Agatha Christie .
Cette série se laisse découvrir au fur et à mesure de ses numéros.
Pour un livre on dirait que c’est un « page turner », c’est à dire que vous ne vous arrêtez pas de regarder pour savoir .
L’atmosphère est oppressante parfois, entre la neige, les glaces et la tempête locale.
On ne s’y ennuie pas.
Pour les jours d’hiver…