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Réflexion sur le mariage + L'ours et l'aigle
Le mariage:
on ne devrait pas dire "c'est ma femme",
car qu'elle dise oui lors du mariage ne signifie pas qu'elle appartient à son conjoint. Elle dit juste qu'elle accepte de partager votre chemin. Elle doit pouvoir partir et quitter son conjoint, sans avoir à s'expliquer, ni à se justifier. Elle doit pouvoir partir, sans risquer des violences.
Lors de la cérémonie du mariage, la seule promesse qu'on devrait faire c'est :
- " je te promets que si un jour, tu ne veux plus de moi, tu pourras partir sans aucun risque".
Danse funèbre
Vous avez peut-être vu sur les réseaux sociaux cette vidéo étonnante de la scène finale des obsèques de la Professeur d’espagnol assassinée dans sa classe à Saint-Jean de Luz : devant son cercueil placé sur le parvis de l’église de Biarritz, son compagnon entame un solo de danse sur une chanson de Nat King Cole, suivi quelques instants après par quelques amis. Ballet improbable mais surtout émouvant, bouleversant. Absolument bouleversant. Je m’interrogeais sur le pourquoi de cette émotion particulière - après tout, des obsèques tristes, et donc émouvantes, c’est bien naturel mais à ce point…- quand Thomas Legrand dans son éditorial de Libé de mardi évoque notre monde de violence et d’agressivité, d’anonymat et de mépris dans lequel ce moment est apparu comme un monument d’humanité. Oui, d’humanité, simple, naturelle. Explication convaincante. C’est pourquoi, à cet homme en deuil, compagnon d’Agnès Lassalle, on ne doit pas seulement des condoléances mais des remerciements très chaleureux.
Vide-greniers à Ibos - L'ours et l'aigle
A Ibos, aujourd’hui, c’est vide- greniers, organisé par le club local de tennis. Nous nous rendons donc en suivant le fléchage,à l’autre bout du village de la fameuse collégiale, dans la jolie salle avec foyer.
Il fait beau , les chalands sont installés malgré tout, à l’intérieur, avec leurs trésors (tels les rois mages) déployés à leurs pieds ou sur des tréteaux.
Il paraît ( d’après mon informatrice de la famille) que la foule est venue dans la matinée :pas étonnant car, en cette période ( mois de février) , il n’y a pas beaucoup de concurrence.
Je m’achète, pour 5 euros, au détour d’une allée, un jeu de société, pour pratiquer et se divertir avec mes petits- fils, tandis que ma tendre dulcinée, avec qui je partage mon quotidien, trouve 2 très jolies paires de chaussons neufs, pour notre future première petite- fille d’Ossun.
Visiblement, les organisateurs iboscéens ont bien ciblé leur jour de vide-greniers , et tant mieux pour eux ! Ils ont sûrement « gagné 3 sets à zéro » leur pari.
L'atelier d'écriture d'Adé
Hier, le Rv est fixé à 10h du mat’ comme d’habitude pour tous les participants écrivants.
Les tables sont dispersées aux 4 coins de la salle culturelle pour mieux occuper l’espace ; l’une d’entre elles, est double pour pouvoir accueillir un couple B et J.
La luminosité est extrême dans la salle de par les grandes baies vitrées du local et les rayons de soleil du jour exceptionnel pour la saison. Dommage qu’il n’y ait pas de stores , pour soulager quelque peu les rétines des uns et des autres.
Après les 5 premières minutes de conciliabules divers ,M donne le « top départ » en présentant la thématique du jour.
Voici son introduction :
« paradoxalement, le thème du jour s’inspire du froid, des froids… Il y a quelques semaines, c’était le cas , mais aujourd’hui on va faire appel à nos imaginations respectives pour parvenir à notre fin. On peut penser aux hivers déjà connus de notre enfance ou bien il y a quelques semaines , où le froid était bien présent , après des chutes de neiges très proches. On va tenter de dresser un pont entre l’écrit, les écrits, les livres , l’écriture et la saison hivernale. On écrit comme il neige, l’inspiration est sur du verglas, elle glisse. Les stylos sont des batons de ski, pourquoi pas ? »
Voilà , l’atelier est sur « On » et très vite, la première injonction est lancée ; nous sommes sommés , en 5 minutes, de prolonger une phrase.
En fin d’atelier, nous dépassons l’horaire car les lectures diverses des derniers exercices sont commentées et librement interprétées.
Les écrivants sont contents d’avoir pu libérer leur propre imaginaire durant 2 heures et d’avoir partagé leurs productions, afin d’obtenir une résonance .
Vivement le prochain ! Aujourd’hui, c’est repas italien chez « lo vettere » pour ceux qui le souhaitent , sur une idée, pas si bête, de P, l’un d’entre eux.
LA NOUVELLE VIE DE PAUL SNEIJDER.
CINÉMA : Ce soir je me réjouis de pouvoir regarder à nouveau sur ARTE ce joli film de Thomas Vincent sorti dans les salles en 2016 et inspiré d’un roman de Paul Dubois que j’avais adoré :
LA NOUVELLE VIE DE PAUL SNEIJDER.
Suite à un rarissime et dramatique accident, un ascenseur fou, Sneijder, joué par un Thierry Lhermitte excellent , ouvre les yeux sur la réalité de sa vie de cadre supérieur à Montréal : sa fille est morte, son travail ne l'intéresse plus, sa femme l'agace et pire, le trompe ! ...quant à ses deux fils , ils le méprisent. Autant dire que ce n’est pas drôle et que s’il en a marre, c’est légitime .
Car comment continuer à vivre dans ces conditions ?
Et bien, en commençant par changer de métier , un truc sympa et pas compliqué , ça doit pouvoir se trouver : promeneur de chiens par exemple ! Hu hu
Ses proches accepteront-ils ce changement et ne le mépriseront-ils pas encore plus ? Là est la question et on est assez finauds pour anticiper la réponse.
Et en fait, si Paul se transformait en homme libre ?
Décès brutal de Kim Jung Gi, artiste illustrateur.
Décès brutal de Kim Jung Gi, artiste illustrateur.
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Le dessinateur coréen, âgé de 47 ans, est brutalement décédé ce lundi à Paris ( je crois que c’est à l’aéroport d’Orly qu’il a eu un terrible malaise ) après un séjour en France durant lequel il avait notamment collaboré avec le club de foot de la capitale, le PSG.
J’avoue que c’est triste de découvrir des artistes à l’occasion de leur mort. RIP.
AU ZOO DE LESCAR
AU ZOO DE LESCAR
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EXOTIC PARK
Nous nous rendons au zoo , curieux de découvertes animalières, histoire de replonger dans la jungle de Tarzan et de faire rêver l’enfant qui sommeille en nous ; le parc se trouve non loin de l’aire Emmaüs; les réjouissances , yeux grands ouverts, ne tardent pas à se faire apprécier, en commençant par les papillons, les perroquets, les tortues , les ouistitis.
La balade se fait tranquillement dans un parc aménagé avec des rencontres surprenantes ;
mon épouse se prend d’amitié pour de belles tortues des sables alors que moi , c’est un perroquet gris du Gabon avec qui je sympathise à travers la grille de sa cage ; Jacquot me suit de barreaux en barreaux me voyant m’éloigner de lui.
Le zoo contient énormément d’espèces , pour tous les goûts , il y a même des mygales et des fourmis qui travaillent le long d’un fil !!!
Au yoga, au soleil , avec Tintin
Au yoga, au soleil , avec Tintin
Il est 17h30 , la séance va commencer; la prof est arrivée vêtue d’un haut très court et d’un pantalon ample à la Tintin ; elle accueille quelques nouvelles membres par des recommandations, des enseignements : « si certains ont des douleurs, signalez- les moi car on corrigera certaines « postures » ; ne forcez pas ; « les nouvelles , mettez la main sur votre ventre pour bien assister votre respiration ventrale » etc.
On entame de suite avec la « Salutation au soleil » , (on pense encore à Tintin et son temple du soleil, mais rien à voir) enchaînements de postures dédiées au … soleil , pas très présent d’ailleurs ce jour de fin septembre.
On passe à la posture du guerrier que j’aime bien , déjà par sa dénomination , et ensuite parce qu’elle a de l’allure ; on ressemble tous à des ninjas dans les films de Bruce Lee !
On execute celle de... l’enfant(recroquevillé ), celle du petit cobra (couché sur le ventre, tête en l’air) , celle du chien assis (sur les talons) , bref, c’est varié !
On terminera par être la plus douce : couché par terre, égayé par des jolis sons de clochettes ou par des chants pour nous détendre et nous relaxer.
C’était ma 2eme séance de l’année et j’ai déjà trouvé mon rythme de croisière, tant mieux !
Quand est ce qu’on recommence ?.
Les vacances
LES VACANCES
« Donne-moi ta main et prends la mienne,
La cloche a sonné, ça signifie…
La rue est à nous, que la joie vienne,
Mais oui, mais oui, l'école est finie » !!!!
Ce succès légendaire des années soixante interprété par la non moins illustre Sheila aux inoubliables couettes et jupe twist ouvre la porte des vacances vers un horizon de temps libre et de libertés.
La fête des écoles, où un spectacle de danse et de gymnastique était représenté par les élèves vêtus de blancs à la salle culturelle, clôturait l’année scolaire de façon très conviviale.
A la suite de l’investissement scolaire hyper organisé et le travail qui va avec, voici venir le temps bien mérité du repos !!!
Finie la sonnerie stridente du réveil matinal, vive les grasses matinées !
Deux mois pleins de repos, de loisirs variés, de balades à vélo dans la nature, de plein air, de goûter sur l’herbe, de sorties en montagne, montagne qui accueillait chaque année les coureurs du Tour de France : véritable épopée fantastique où il fallait gagner sa place au col du Tourmalet avec un pique-nique conséquent que ma mère préparait soigneusement presque deux jours avant !
La famille « rikiki », tout excitée, partait à l’aube et nous étions impatients d’apercevoir la caravane avec Y. Horner originaire de notre village d’Aureilhan (elle aurait eu 100 ans cette année !) et la musique enjouée de son accordéon mythique. Poulidor et Anquetil…une véritable Légende !!!!
Côté mer, la côte basque a bercé nos vacances avec la soupe de poissons, l’omelette piperade et le thon basquaise de Socoa ! Un véritable régal gastronomique qui nous met l’eau à la bouche !
La baignade à St Jean de Luz, de Biarritz avec le Rocher de la Vierge, n’avaient tellement plus de secret pour moi qu’un jour, je m’y suis perdue !!! A l’époque, point de téléphone portable mais la bienveillance de touristes anglais via le poste de secours !!! et le porte-voix en alerte d’appel pour mes parents vers une issue heureuse ! Cherchez la vedette du jour !!!
Côté campagne, mes grands-parents maternels m’attendaient : une ferme tout simplement où cohabitaient trois générations : mes grands-parents, mon oncle et tante et leurs filles, mes deux cousines. Pas de télévision, mais la nature à l’état pur, c’est mieux…cela fait moins mal aux yeux ! Juste une radio pour nous connecter à la civilisation et le célèbre jeu de Lucien « Jeunesse » sur France Inter : le jeu des mille francs ! Le temps s’égrenait comme les perles d’un chapelet, ponctué par les tâches domestiques nécessaires à l’intendance du quotidien.
Le jardin potager nous offrait tous les légumes, les volailles, les œufs, les lapins, les canards constituaient les plats de viandes bien rôtis ou mijotés par ma grand-mère devant le feu de cheminée remplacé partiellement par une gazinière, quelques années plus tard. Le gros pain de campagne était livré à domicile dans une méga boite à lettres vorace du courrier et des cartes postales de vacanciers qui nous faisaient un petit clin d’œil de l’endroit où ils se trouvaient en villégiature. Chaque carte nous donnait l’impression de voyager un peu vers des contrées inconnues.
La couture, le tricot, le crochet faisait partie du quotidien et le célèbre jeu de cartes : « la manille » animait joyeusement toutes nos soirées.
Avec ma cousine, la dînette était le jeu de prédilection au sein de notre maison élaborée au milieu de grands buis que nous aménagions au gré de notre imagination avec pignon sur la mare aux canards !
Les jours de pluie, le grenier transformé en librairie improvisée et médiathèque nous offrait son espace douillet où nous dévorions les bandes dessinées de l’époque.
La vie était douce et tranquille. Les hirondelles sur les fils se regroupaient comme des notes de musique sur une gamme, l’automne pointait alors le bout de son nez !
Terminées les vacances d’été ! Vive la rentrée ! les cartables ! les tabliers !
Les grandes vacances ont ainsi construit le puzzle de mes souvenirs d’enfance si chers à mon cœur et si présents encore aujourd’hui !
Que chaque vacance entraîne dans son sillage d'autres vacances remplies de promesses riches et surprenantes !