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kayak rafraichissant
Hier aux Championnats d'Europe... les filles en K1 dames/équipe sont médailles d'OR : Lucie Baudu, Marie-Zélia Laffont et Camille Prigent.
et les garçons en C1/équipe sont médailles d'ARGENT : Denis Gargaud formé à Pau, Cédric Jolis et Martin Thomas.
Papa, Noël Audrand, aimait particulièrement ces courses en équipes qui mettaient en valeur et récompensaient un groupe , ce qu'il est plus difficile à obtenir pour un club ou un pays que des médailles individuelles car cela suppose qu'il y ait TROIS athlètes de haut niveau .
31°hier sur le bassin,
j'ai attrapé des coups de soleil, 31° ce samedi et 32° prévus demain, allez passer de bons moments au stade d'Eaux Vives de Pau !
La St jean à Adé
Oh ! Quel feu ! Grandiose !
Au lendemain de la fête de la musique de plus en plus allégrement fêtée à travers tout le pays, le Comité des Fêtes d’Adé organisait, lui, le traditionnel feu de la Saint Jean (grandiose), précédé d’un feu d’artifice (mini) et d’un repas (moules-frites) qui a rassemblé, dans une bonne ambiance (chaleureuse) et jusque tard dans la nuit, de nombreux convives (habitants du village, des communes voisines).
La fête ! C’est aussi l’occasion de rencontres aussi inattendues qu’intéressantes, de discussions, entre connaissances et amis, plus ou moins futiles, plus ou moins grivoises, plus ou moins d’actualités, plus ou moins graves parfois... Ainsi, à un moment donné, entre quelques uns, une question (surprenante mais pour l’anecdote) faisait débat : le nombre de « festayres » était-il moins ou autant ou plus important que celui des « palettes » (en bois) assemblées pour constituer, dès la nuit tombante, la flambée espérée (très haute) ?
Comme toujours dans ce genre d’estimations aussi insolites, des réponses plutôt saugrenues, « abracadabrantesques » aurait affirmé un ancien Président de la République, furent proposées...
Mais, autant surprenante, la réalité !
Nombre de participants (les enfants non comptés) : près de 250.
Nombre de « palettes » (non consignées) : près de 600.
Qui l’eut crû ? Le feu, effectivement, ne pouvait que se révéler grandiose !
Bravo à tous les organisateurs.
Les Petits Exquis-Mots sur scène
Les Petits Exquis-Mots sur scène
Ce jeudi 20 juin 2019, à 20 heures, à la salle des fêtes d'Adé, les Petits Exquis-Mots s'apprêtent à jouer leur pièce qu'ils ont pris le temps de préparer ces derniers mois sous la houlette de leur professeur émérite, Monsieur Yves Huet.
« L'assassin habite au 24 » de Yves Huet
C'est d'abord au groupe des plus jeunes d'affronter le commissaire qui enquête sur le meurtre d'une vieille dame : deux jeunes comédiens, encadrés par deux policiers des plus téméraires, viennent tour à tour répondre aux questions de ce commissaire qui prend justement son rôle très au sérieux. Les deux acteurs jouant les suspects changent de personnage et de costume à tour de rôle... chacun des 5 acteurs captivant le public durant 45 minutes. Faut le faire tout de même, sachant qu'ils n'ont qu'entre 6 et 11 ans !
« Cimetière » de Yves Huet
Puis, voici le tour des plus grands (14 acteurs entre 12 et 17 ans) qui viennent chacun leur tour, seul ou accompagné, se recueillir sur la tombe de leur parent défunt. Bien que le fond puisse paraître funèbre, seulement au premier abord, le texte invite à sourire de par quelques propos satiriques des plus surprenants. Confessions, secrets révélés, reproches, recueillement... oui, tout y est pour nous surprendre... tout ceci sous forme de tristesse, de colère, d'amertume ou même de beuverie... L'originalité des dialogues ou monologues ajouté à l'éloquence des comédiens a subjugué le public durant 1 heure 10 exactement.
Alors, pour tout cela, Bravo les artistes qui furent chaleureusement applaudis par les familles. Et Bravo aussi à Monsieur Huet, ce dernier étant grandement remercié pour sa patience et son dévouement. Car on sent bien la passion chez ces jeunes talents, passion qu'il a su leur transmettre au cours de cette saison qui s'achèvera à Luz st Sauveur, lors du Festival Carapatte, le vendredi 28 juin à 20 heures (maison de la vallée).
Seul bémol, la pièce « L'assassin habite au 24 » que devait jouer les plus jeunes, ne pourra être à l'affiche, un des comédiens étant dans l'impossibilité d'assurer. Et quel dommage ! Fort heureusement, il y en aura d'autres… et nous serons là !
"MADEMOISELLE"
« MADEMOISELLE » de Park CHAN-WOOK, d’après « Du bout des doigts » de Sarah WATERS. Corée du sud.
Avec Kim MIN-HEE (Hideko), Kim TAE-RI (Tamako), Ha JUNG-WOO(Fujiwara)
Attirance ou manipulation ?... Entre crudité et raffinement, tout l’art de Park Chan-Wook est là.
On assiste à un jeu de rôles inséré dans une histoire d’amour trouble, à l’image de ces portes coulissantes qui s’ouvrent à l’inconnu.
L’éducation de vie de la jeune fille est rigide avec des châtiments corporels, qui entraineront plus tard on le devine, des jeux amoureux de masochisme, inspirés par Sade.
Le « tabernacle nacré » sera mis à contribution,
mais tout le mystère du film est là
et je n’en dévoilerai pas davantage les ressorts .
Servante, servie,
à vous de voir dans quel camp vous vous projetez !
Sachez que la beauté et l’élégance ne sont pas absents de ce « Mademoiselle ».
Printemps pluvieux
« Printemps pluvieux »
Alors que les fleurs ont ouvert leur corolle en ce printemps pluvieux
Le joli mois de mai a perdu ses couleurs
Et juin en a encore les larmes aux yeux !
Nos cœurs s'épanchent vers la douleur
De ceux qui pleurent l'être cher parti pour un lointain voyage
Que l'été vienne vite et chasse les nuages
Qui se sont immiscés dans nos vies !
Que le soleil réchauffe nos corps endoloris
Que les papillons l'accompagnent
Que la rose parfume encore nos jardins
Que le chant des oiseaux réveille la campagne
Et que la nuit éclaire nos chemins !
Les racines de la colère
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Deux ans après "L'illusion nationale", un roman-photo qui avait fait sensation sur les villes gérées par le Front National, le photo-journaliste Vincent Jarrouseau présente son nouvel ouvrage "...
PETITS PAPILLONS
PETITS PAPILLONS
Je me rends au dernier entrainement de la saison de football aux « Papillons » de Pontacq, il fait beau et les parents sont au rendez-vous du ballon rond. Il règne comme un air de fête et d’été. Les enfants sont joyeux, heureux d’avoir du monde sur les cotés pour les encourager à marquer le but, à défendre, à arrêter le tir, à se faire blesser…légèrement.
Les entraineurs sont fiers de les accompagner et c’est leur récompense à eux d’avoir du monde venu les voir à l’action.
Les dirigeants du club sont là aussi, Président en tête, prêts pour les discours de fin de saison. Ils se mélangent un peu les prénoms des différents joueurs, mais quoi de plus normal ? il y a une telle fourmilière !
Les valeurs de bénévolat, de générosité, d’effort, de simplicité, de discipline sont mises en exergue à cette occasion et on ne peut que féliciter tout ce petit monde exemplaire. Qu’ils continuent longtemps à se faire plaisir et à nous enchanter !
Bravo, les papillons !
Théâtre à Billère : « J'ai laissé le piano dans la maison de Mostaganem »
Théâtre à Billère : « J'ai laissé le piano dans la maison de Mostaganem »
et hier soir, je n'ai pas regretté d'avoir affronté dans la nuit la pluie et le froid pour me rendre au spectacle salle de Lacaze à Billère . On y jouait la pièce écrite et mise en scène et jouée par Jacqueline BELLIDO , scénographie de Laurent Paris:
" J'ai laissé le piano dans la maison de Mostaganem ".
Jacqueline certes, la bouleversante et lumineuse Jacqueline que l'on a connue dans les "Masquatrapes " , mais aussi la talentueuse Mélina Burlaud au piano et une adorable …fillette qui chante et danse avec grâce . Et le piano, loin d'être un élément secondaire , est un personnage à part entière qui souligne avec tendresse, violence, tristesse, dérision, poésie, humour...un texte déjà magnifique et touchant. Pas besoin d'être né en Algérie et d'avoir connu l'exil forcé de l'été 62, l'arrivée en France, avec juste deux valises, pour compatir et rire aussi à ce qu'ont vécu ces déracinés, ici deux adolescentes percutées par la grisaille et la pluie.
Le public de la salle archi pleine a retenu son souffle, et s'est levé d'un seul élan enthousiaste au moment des applaudissements. Quand les lumières se sont rallumées, on pouvait voir quelques yeux bien rouges … et puis la vraie Dédée était là … ceux qui ont vu la pièce comprendront. Merci à l'auteur, merci aux artistes, merci pour ce moment à la fois didactique et poétique, merci à la Compagnie Vice-Versa de les avoir invités, pour notre plus grand plaisir.
