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Un dialogue amoureux au théâtre
Un seul lieu: un appartement. 3 personnages: Coralie, Pierre… et Olivier, caché.
Coralie, à Pierre:
-«Je me sens bien près de toi, mon Pierre. Déjeunons ensemble. Acceptes-tu mon invitation?
Pierre:
-«Coralie je suis près de toi , ici dans cette pièce toute remplie d’éléments de décors qui te ressemblent. Coralie, d’autres amis peuvent venir et avoir plaisir à te rencontrer chez toi»
Coralie:- «C’est avec toi que je voudrais partager ces instants que j’apprécie »
Pierre:- «Tu sais Coralie, je t’admire tant dans ton travail, ton cadre de vie personnel, tes engagements divers. Mais il n’y a pas que moi qui t’observe avec bienveillance et tendresse»
Coralie:- «Que veux tu dire? Parle tu n’en a pas dit assez»
Pierre:- «Je suis ici en ami, pas d’avantage. Ne me prête pas d’ intentions qui ne sont pas les miennes»
Coralie:-«Que me dis-tu? Moi, je t’aime.»
Pierre:- «Moi je suis un ami. Je connais Olivier qui lui, saura répondre à tes besoins d’amour»
Coralie:- « Olivier... mais…. Il est où?… Tu m’aimes d’amitié… Et moi je voudrais d’Amour… Il est où, Olivier?
Pierre:- «Là ,derrière ta porte, depuis quelques instants. Il doit venir te voir à 10 h 15 et il est 10h14…»
Coralie:- «Traître! C’est un coup monté entre vous! Tu as profité de ce temps que je voulais passer avec toi, pour me parler d’un autre, Olivier, oui, Olivier celui qui est calme, en qui l’équipe de travail fait confiance, Olivier, solide et timide à la fois»
Pierre:- «Olivier te regarde et t’observe depuis longtemps. Timide, il n’ose pas t’avouer ses sentiments. En ami je l’aide à te rencontrer.
Coralie:- «Fais entrer! Traître à mon cœur. Tu m’apporte aussi un apaisement imprévu»
Tout en parlant, Coralie ouvre la porte. Olivier est sur le palier, un bouquet de fleurs à la main.
Olivier:- Bonjour Coralie» Il lui tend les fleurs.
Coralie:- «Entre, Olivier. Merci pour ce beau bouquet. Entre, que nous puissions-nous découvrir différemment.
Olivier:- «Coralie et Pierre, merci à tous les deux. Coralie, tu es la personne que j’ai découverte il y a longtemps. Mais, timide, je n’osais pas te parler. Pierre notre ami est venu chez toi dans l’intention de notre rencontre plus intime.
Coralie:- « Je reste surprise, étonnée, mais ouverte pour te découvrir, Olivier. Venant de Pierre, je fais confiance à son intuition. Quelle surprise pour moi! Mon avenir s’illumine grâce à votre amitié. Olivier, partons à la découverte l’un de l’autre! Merci à toi Pierre pour cette surprise.»
« Le premier jour » de Marc Levy
« Le premier jour » de Marc Levy
Une histoire échevelée qui décrit la quête de 2 savants vers un mystère de l’univers, contrecarrée par un comité de sages, afin de ne pas compromettre la stabilité de la planète et de ses habitants : tout un programme !
Les 2 savants sont une archéologue et un astrophysicien , qui tombent amoureux l’un de l’autre au fil de l’histoire.
Leur recherche est sans limites , elle les conduira au Sénégal, en Grèce, en Chine …
On pense au « Da Vinci code » pour le suspense, la grandeur du but recherché ;
On pense aussi à « Indiana Jones » , pour le coté aventurier.
Enfin , on pense aussi à « James Bond » .
Il s’agit là du 9 e roman écrit par Marc Levy , écrivain prolifique.
Robinson Crusoé
Robinson Crusoé, notre ermite de fortune, est sur son île déserte. Il se retrouve en position d’acteur principal, dans un amphithéâtre naturel. « A chaque jour suffit sa peine », comme dit le proverbe.
Le contentement vient de détails :
le soleil,
l’apparition d’hippocampes sur la plage,
un repas apprécié parce que, choisi.
Vendredi, son compagnon, apparu au fil du temps, fait preuve de procrastination. Sûrement, son habitude des lieux joue en sa faveur. Robinson dit que cet endroit est un ravissement perpétuel. Pourtant, il est bien conscient qu’un jour, il quittera cette terre et retrouvera sa famille avec joie. Et vendredi ? Il ne sait pas, il souhaiterait effectivement l’emmener avec lui, mais l’écart culturel est si vaste avec la civilisation moderne…
ce matin, le vieux marin était en extase devant une étoile de mer. Mère Nature fait bien les choses. Plus tard, un vol de mouettes rieuses lui procurait du plaisir .
En chassant un sanglier, il se prit les pieds dans une liane et, emporté par sa course, il chuta lourdement. Vendredi vint le soigner avec des feuilles médicinales et, miraculeusement, la douleur disparut , laissant place à un bien être inattendu.
La solitude , c’est le nid de la béatitude !
Le CV de Dieu
Alors, Dieu ou mieux encore Monsieur Didi pour les intimes, a-t-il finalement trouvé du travail sur terre ?
C'est la pièce de J.Louis Fournier" LE CV de DIEU " adaptée de son roman paru en 2008 , qui aura levé le voile sur ce mystère si vous étiez présents ces deux soirs au théâtre de La CHARCUTERIE.
Mais comme la mise-en-scène des Mutins , les décors , le son et la lumière furent parfaits, citons la prouesse de la régie menée de mains de maître par ce qu'on peut appeler " la relève " :
Julien 20 ans, Ilian 18 ans et Maelan 9 ans et demi ! Rien n'a cloché, tout a été synchro, leur boulot fait partie de la réussite de cette représentation .
Revenons à nos moutons :
Dieu là haut qui s'ennuyait était tombé dans une profonde mélancolie : " Je m'emmerde ! " . Il lui fallait au plus vite retrouver une activité, voir des gens, c'était devenu urgentissime. Il rédigea son curriculum vitae et descendit sur terre pour postuler dans une grande entreprise.
Nous assistons donc à son entretien d'embauche. Imaginez donc la tête du DRH et de son assistante quand ils demandent son nom à ce postulant tout vêtu de blanc : "Monsieur Dieu" ! Et puis , ils en posent des questions , et à chaque réponse , ils manquent tomber de leur chaise. ... Dieu en plus fera des jeux de mots, il s'exclamera parfois : " Nom de Moi " ! sans oublier de " c'est un caprice " ( ceux qui ont compris ont explosé de rire, mais il fallait aimer le fromage ) . C'est le moment de rappeler que l'auteur Jean-Louis Fournier était le complice de Desproges , et quand on le sait , on traque les jeux de mots et on rigole bien.
Bref, grâce au judicieux dispositif de projections de diapos sur les trois panneaux en fond, toutes les créations de Dieu sont récapitulées et il est parfois mis en accusation , il s'en tire avec des pirouettes et assez gêné se met à boire du whisky ou du rhum ... on ne voit pas trop la bouteille, vite dissimulée. le DRH se met aussi à boire et le voilà qui appelle Dieu " Monsieur Didi " !
Le public réagit au quart de tour d'autant plus que les trois acteurs des Mutins, en fait les 3 profs des ateliers-théâtre , sont excellents et à l'unisson . Moi, du coup, j'y ai cru à ce dieu qui voulait du boulot , ça ne m'aurait pas étonnée de le rencontrer" chef-de rayon " à Carrefour, aux lessives bien sûr.
Francis Gauguet est le DRH, Amalia Durozier-Guyot est son assistante et Dominique Durozier, on s'en doutait, s'est réservé le rôle de Dieu .
La mise-en-scène est aux petits oignons, le décors épuré, blanc, ces panneaux où les diapos , souvent belles, sont judicieusement choisies pour souligner le texte, et la musique, belle de surcroît a été intelligemment choisie . Bref, c'est carrément beau et au service du texte .
Alors nous espérons tous que les Mutins rejoueront cette pièce car ceux et celles qui ne l'ont pas vue ont perdu quelque-chose. Souvent, je me régale au théâtre et j'en ai dit du bien, parce que quand j'aime, je partage mes émotions , mais là, c'est vraiment au-dessus de tout ce que j'ai vu dernièrement . Longue vie aux Mutins et bravo à cette jeunesse, cette relève, qui nous fait nous souvenir de cette longue lignée de bateleurs dont ils sont les descendants.
Tiens tiens, Dominique devrait coucher tout cela dans un bouquin !
Visite au musée
Visite au musée
comment exprimer le plaisir que l’on prend à y découvrir une œuvre intense et magnifique ? Il est parfois difficile d’y parvenir et même d’y songer.
Je vais tout de même tenter de vous faire ressentir mes impressions devant « la violence du silence », un chef d’œuvre ignoré par tout le monde, découvert il y a peu dans une grotte préhistorique.
Il s’agit d’une statuette en bois sculpté , laissant transparaître la vérité de la vie. En effet, quoi de plus faux que le vrai , et quoi de plus vrai que le faux ? Il y est question de faux semblants, jeux d’ombres , de lumières, de puzzle plein de mystère. C’est une question sur le grand vide, sur la mort qui nous guette tous aujourd’hui ou bien demain. L’artiste a réussi à créer la simplicité, l’essence des choses, le vagin de l’existence.
C’est également une réponse, une clé, une solution. Mais, pour cela, il faut avoir des yeux de savane, le cerveau de la méduse, l’odorat et les sens en éveil.
Il est question d’une sculpture d’art sacré et elle doit se mériter , se méditer, se miroiter dans vos yeux.
« la violence du silence », c’est le sang de la vie.
Précipitez vous y ! En oubliant les tracas du quotidien.
3 femmes sur une ile déserte
"Trois dames sur une île déserte", une pièce de Gilles Abier...ce soir à La Charcuterie.
Trois femmes se croisent sur le quai d'une gare , un échange de regards et ...un coup de tonnerre , un éclair, et tout bascule !
Il y a Annie, une artiste fauchée qui peint des hommes nus ,qui vivote chichement à Paris, se fume quelques joints de temps en temps et a même fait de la prison. Jeanne, elle, est une snobinarde magnérée, qui jongle entre ex-maris et plusieurs jeunes amants. Quant à Suzanne, c'est une veuve étriquée, vieux jeu et pas très jojo , qui poursuit sa petite vie en solitaire.
Leurs regards s'entrechoquent donc, et voilà que tout bascule instantanément, comme si elles étaient projetées dans une nouvelle dimension, les voilà qui se retrouvent seules sur une île déserte ! Se retrouvant sur le sable chaud et sans personne autour, elles n'ont rien d'autre à faire que de faire connaissance.
Chacune a un lourd passé semble-t-il, sans doute une peine de cœur que rien ne peut effacer. Et si c'était le même homme qu'elles avaient aimé ? Si c'était Alexandre, mort défenestré? Et si c'était l'une d'elles qui l'avait tué ?
Voilà, la pièce navigue entre sourires, émotion, et suspense
et les 3 actrices de la troupe " Septenscène", complices à souhait, s'en tirent bien, le public est conquis. Merci pour cette soirée, merci au spectacle vivant .
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Eiffel
Alors le film ” EIFFEL ’’de Martin Bourboulon ?
Et bien, dire d’emblée que je l’ai beaucoup aimé, et que je l’ai préféré aux ” Illusions Perdues ” ... Non, je n’ai pas honte de l’avouer, mes yeux se sont remplis de brume à plusieurs reprises parce que le héros est très touchant, à la fois romantique, volontaire et passionné , amoureux, ambitieux aussi, sans oublier son talent quasi révolutionnaire , ses incroyables innovations techniques, oui, Gustave Eiffel est un véritable génie. A noter que le chantier de la Tour est admirablement reconstitué et que l’on tremble pour la sécurité de ces ouvriers marchant sur les poutrelles et se penchant dans le vide pour ajuster les éléments.
En outre, qui ne serait pas touché-e par une histoire d’amour à rebondissements et finalement impossible ?
Gustave et Adrienne se sont aimés et s’aiment mais ...
Interprétés par Romain Duris et Emma Mac Key, ils sont sublimes et leur amour crève l’écran. Il paraît que ces deux-la s’aiment aussi dans la vraie vie, a dit la commère ...et bien, quand on voit les scènes d’amour, chaudes chaudes chaudes , ce n’est pas une surprise !
Bon, le film est ample, beau, romanesque et instructif, les décors et les costumes sont magnifiques, l’image est grandiose , il renoue avec un cinéma français ambitieux, populaire et généreux, de qualité, ce qui fait qu’on ne s’ennuie pas une seule seconde. Sans oublier la musique enveloppante d’Alexandre Desplat qui sublime le tout.
C’est ainsi qu’on voit progresser dans un Paris brumeux, l’incroyable prouesse qu’est cette tour, avec ses difficultés, ses détracteurs parfois violents et cette incroyable réaction du pape de l’époque qui craignait que par sa hauteur, elle humilie la cathédrale de Notre Dame !
Construite pour l’Exposition Universelle de 1889, elle devait être démontée au bout de 20 ans...écoutons Eiffel : ” Ils n’y parviendront pas, remplaçons les boulons par des rivets. Dans 100 ans et plus, elle sera encore là et des admirateurs du monde entier viendront la visiter ".
Enfin , cette grande et belle tour n’a t-elle pas la forme d’un A...l’initiale d’Adrienne , la tant aimée de Gustave ? ...à jamais ?.
La couleur jaune
Celle qui aimait la couleur jaune, aimait follement le soleil. Elle était moins gaie les jours de pluie, elle s'habillait alors de gris. Mais les jours de beau temps, dans ses yeux noisette, reflétaient quelques rais de l'astre rayonnant. Les murs de sa maison étaient jaunes, sa vaisselle était jaune... non pas jaune paille, ni ocre, mais jaune flamboyant, jaune citron. Un jaune qui vous éblouit, qui vous inonde de lumière et vous réchauffe le cœur. Elle souriait les jours de grand soleil, mais pas les jours de canicule, ces jours où le soleil a mal réglé son thermostat et vous envoie son rire jaune à la figure. Ces jours-là, elle s'inquiétait pour la planète, pour les champs de jonquilles, de tournesols, de boutons d'or... car elle aimait les fleurs aussi, les jaunes bien sûr, mais surtout pas les fleurs coupées. Elle était de nature très frileuse et s'habillait toujours chaudement. Bizarrement, il n'y avait rien de jaune dans son dressing affirmant que sa couleur préférée était le bleu. Allez savoir pourquoi ?
Le parler des poilus
Pour le 11 novembre.
L'occasion de découvrir le parler des poilus dans les tranchées.
Ce brassage des patois.
Et ces mots dont certains perdurent encore de nos jours.
Une vraie découverte.
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En ce jour
En ce jour où l’on commémore ceux qui sont morts pour la France ( 11 nov) ,
je me demande si un jour aussi, il y aura un monument pour nous rappeler l’atrocité de tous ces migrants noyés en méditerranée ou mourants de froid ,aujourd’hui même, à la porte de l’Europe, à la frontière polonaise.
Finalement
il y a toujours un monument pour te rappeler le bilan.
