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« Un canari dans la tourmente »
Ma dernière lecture… « Un canari dans la tourmente » de Christian Falliero.
L'auteur vit près de chez nous et j'ai eu l'opportunité de le rencontrer au dernier salon du livre qui s'est tenu à Lourdes le 1er décembre dernier.
Christian Falliero a toujours été attiré par les avions. Il a passé son enfance et son adolescence à les regarder décoller à Ossun comme à Laloubère, si bien qu'il se décide à passer son brevet de pilote privé. Membre de l'aéro-club de Bigorre, il totalise à ce jour plus de 1600 heures de vol.
Son intérêt pour l'évolution de l'aéronautique de l'entre-deux guerres le pousse à retracer l'Histoire de l'aviation avec un grand H.
Dans ce livre (il en a écrit 6),
il rend hommage aux trois premiers français à avoir traversé l'Atlantique en juin 1929 après maintes péripéties qui auraient pu leur coûter la vie.
Cette aventure humaine est le fruit de la rencontre de 3 hommes :
Armand Lotti,
René Lefèvre
et Jean Assolant.
Un récit authentique, plein de rebondissements qui ne peut que plaire aux amateurs d'aventures aériennes.
Causeries vertes
Causeries vertes
C'est Noël et le nouvel An pointe son nez. Dans les vitrines des pâtisseries fleurissent les bûches sur lesquelles dégringolent perles de sucre et copeaux de chocolat. En rappel de l'univers forestier évoqué par la bûche gambadent, s'enfonçant dans la crème au beurre, nains bûcherons et ''bambis'' nostalgiques. Mais d'où vient la bûche de Noël ?
Il faut remonter à ces temps anciens où l'hiver et ses jours glacés qui raccourcissaient sans cesse généraient beaucoup de peurs.
Et si le jour ne revenait pas ? Et si le monde était plongé dans une nuit éternelle, dans un enfer gelé (tel que l'imaginaient de nombreux peuples) ?
Beaucoup de rites, remontant à l'antiquité, avaient pour but de conjurer cette possible malédiction. Celui des feux au solstice d'hiver en fait partie...
D’où le rituel de la bûche. Au souci de voir les jours enfin rallonger s'ajoutait le désir d'engranger des provisions en quantité suffisante pour bien passer l'année. A cet effet on réservait, pour Noël, un tronc de bois fruitier afin de le brûler, trois jours durant, dans la cheminée (l’idéal étant que la bûche se consume très lentement et dure jusqu'à l'Epiphanie). Pour mettre le feu à ce tronc, on utilisait un charbon de la bûche de l'année précédente (conservé en protection contre la foudre).
Symbolique multiple si on y réfléchit : celle d'un temps cyclique où tout est un éternel recommencement, celle où la mort engendre la vie, celle de la flamme vaillante au milieu de l'obscurité, lumière donnée au moment de Noël pour éclairer les hommes, celle de l'arbre fruitier présent au Paradis... Les rites chrétiens s'étant superposés aux rites païens, on plaçait la bûche dans la cheminée à Noël et on la bénissait mais il était d'usage d'y placer des offrandes pour favoriser les récoltes futures. C'est ainsi que grains de blé, petites pommes et autres fruits agrémentaient le tronc. Selon les régions, on versait également sur la bûche du miel et du vin. Et c'est aussi la bûche qui donnait menus cadeaux et bonbons aux enfants !
La bûche pâtissière telle que nous la connaissons aujourd'hui est une invention récente (deuxième moitié du XIXème siècle). Plusieurs endroits se disputent sa paternité : Paris, Lyon et Monaco. Réservée d'abord à une élite,
elle s'est démocratisée après la deuxième guerre mondiale.
Peu probable en tout cas que celle qui trônera ce soir sur votre table dure jusqu'à l'Epiphanie !
- A.B -
Au Biscaye
Au Biscaye
Restaurant « le Biscaye », à Lourdes, vers le lac.
Aller au restaurant,
C’est un peu comme …
Aller au spectacle,
et j’essaie de vous le montrer :
Avec ma compagne,
nous décidons, dans l’esprit de Noël, ho ho ho, d’aller diner ensemble au restaurant le Biscaye .
Nous sommes accueillis,
Installés
et on nous propose de faire un choix avec la carte de la maison. Ça, c’est pour le « programme » de la soirée.
Je choisis des huitres,
pour le début de soirée,
des ris de veau
pour commencer à m’échauffer,
une dorade
pour me délecter
et enfin un dessert au riz au lait et à la glace aux fruits rouges,
pour quitter la salle sur une bonne note.
Le décor de la scène sur place :
une salle de « spectacle » avec des chaises confortables, des tables, une lumière atténuée, un fond de musique d’ambiance,
les rideaux cachent… les cuisines,
l’accueil, c’est l’entrée de la salle ou la sortie, pour le paiement dans tous les cas.
Les artistes,
ce sont les dames au service ;
elles nous sourient,
nous écoutent,
nous flattent , public que nous sommes.
Elles nous apportent du pain, de l’eau, du vin pour satisfaire nos besoins.
On quitte les lieux du spectacle, non sans payer notre place, et on a passé une bonne soirée divertissante. Nos papilles étaient en joie. Les applaudissements sont restés muets. Le cœur y était .
« Déconnecté » Compagnie du Baluchon
« Déconnecté »
Compagnie du Baluchon
avec Patrick Lode et Bruno Spiesser
à Argelès Gazost le 28 décembre à 20h30 - 10 euros
au Petit Théâtre de la Gare
Youpiiii !
Deux personnages, deux hommes, deux naïfs se rencontrent, se confrontent, s’entraident ou se lient d’amitié. Ensemble ou chacun leur tour, ils s’interrogent sur leur difficulté à s’exprimer, à choisir, aimer et vivre. Aussi angoissés, déconnectés et plus désemparés que jamais ils révèlent des parts d’ombre, de bêtise et d’incompréhension totale devant le monde qui les entoure. Ils parlent de tout et sur tout et n’importe comment.
Le registre est comique, absurde, débridé, burlesque et loufoque avec une certaine dose d’ambigüité, d’audace et de radicalité. C’est une déconstruction de nos repères. Sous des allures de délires verbaux la pièce aborde en sous texte des thèmes essentiels tels que la solitude, le vide affectif, le fossé entre les sexes et l’incommunicabilité.
Une certaine actualité !
FESTIVAL CARAPATTE 1
FESTIVAL CARAPATTE
La naissance de l’association…
C’est en 1995 que trois comédiens :
Bernard COUTEAU,
Patrick LODE
et Monique HUET ont décidé de créer, un week-end par an, une rencontre des ateliers théâtre jeunes issus du département des Hautes-Pyrénées. Ainsi, naissait l’association Carapatte régie par la loi 1901.
Afin de créer un échange culturel, le festival sera… Itinérant.
Au départ,
peu de moyens mais, beaucoup d’enthousiasme et de persévérance.
Le cercle restreint de passionnés de théâtre s’est rapidement agrandi pour faire du festival Carapatte, l’un des éléments culturels majeur du département Hautes-Pyrénées depuis plus de vingt ans.
Le public s’enthousiasme et applaudit devant ce théâtre authentique et généreux fondé sur un sérieux et profond investissement.
C’est cette quête permanente d’excellence qui enrichit le festival et nous offre d’excellents et délicieux moments de théâtre.
Un lieu où chaque comédien se nourrit de l’expérience individuelle par le regard de l’autre.
Le festival CARAPATTE doit permettre une connaissance plus approfondie du théâtre dans une pratique où chacun peut y trouver sa place.
Les objectifs et les enjeux du festival
Le festival Carapatte voyage d’année en année, de ville en ville, dans les Hautes-Pyrénées. Il s’arrête là où une commune souhaite l’accueillir et partager le temps d’un week-end sa passion du théâtre, confirmant le positionnement des Hautes-Pyrénées comme haut lieu de l’Activité Culturelle.
L’objectif majeur est de promouvoir le théâtre de jeunes comédiens en fédérant les associations de théâtre de jeunes autour d’un événement festif en valorisant les dynamiques associatives culturelles locales.
Le festival permet à tous ces jeunes comédiens et leurs intervenants de montrer le travail d’une année, de partager, d’échanger des moments forts en émotion autour d’une même passion.
Le festival CARAPATTE permet aussi à la ville qui le reçoit de développer un événement culturel à la portée de tous.
L’organisation travaille en partenariat avec les écoles,
les associations,
les commerçants locaux
pour que le Festival devienne l’Evènement de tout un chacun.
Grâce à sa participation active dans l’organisation, la compagnie théâtrale locale se fait mieux connaître.
« Pupille »
« Pupille »
sorti en salle le 5 décembre 2018, par M.P
Film choral, basé sur le thème de l'adoption, réalisé par Jeanne Herry qui n'est autre que la fille de Miou-Miou et de Julien Clerc !
Miou-Miou interprète ici, le rôle de coordonnatrice d'une équipe de travailleurs sociaux, qui tentent de trouver la meilleure adoption possible pour Théo.
En effet,
à peine vient-elle d'accoucher que sa jeune mère le remet à l'adoption.
Soucieux de l'importance de leur choix, chacun des partenaires de l'aide sociale à l'enfance va s'évertuer à la tâche, s'efforçant de parler à ce bébé avec le plus de justesse possible.
Après 3 mois de prise en charge, Théo va rencontrer Alice, une mère adoptante depuis 8 ans. Le destin va croiser la route de ces deux êtres en quête d'amour, où la beauté des regards, des sourires et des gestes remplit l'écran d'une tendresse infinie. Ici, la fiction se rapproche de la réalité, tant Élodie Bouchez joue remarquablement son rôle de mère. D'ailleurs, tous les acteurs du film sont touchants par le naturel qu'il dégage, en particulier Gilles Lellouche, ce grand gaillard attendrissant, cet accueillant dont la bienveillance et le professionnalisme le rendent soucieux du bien-être de ce bébé, au point d'en déceler des signes de souffrance liés à un possible trouble de l'attachement.
Un film plein de bon sens, de tendresse où chaque parole a un sens fort et touchant. Les mots choisis sont d'une justesse incroyable. Un film réconfortant et convaincant de par la pédagogie que nous transmet chacun des professionnels... et même certains, moins empathiques, qui nous révèlent, par leur incompétence éducative, ce qui peut nuire au devenir d'un petit d'homme. Éduquer, n'est-ce pas accompagner l'enfant à avancer du mieux possible sur le chemin de son devenir ? N'oublions pas que les enfants d'aujourd'hui seront les acteurs de demain !
Allez voir ce film, conseillez-le ! On a tellement besoin de nos jours d'avoir des exemples de vie chargés à ce point d’humanité ! …
une lettre du Père Noël
Pour les parents prévoyants …
C’est une lettre du Père Noël que Françoise Dolto lisait à ses enfants et sur laquelle il y avait la photo du célèbre Papa.
Mon enfant chéri,
Ta gentille lettre m'a fait beaucoup plaisir.
Je t'envoie mon portrait.
Tu vois que le facteur m'a trouvé, il est très malin.
J'ai reçu beaucoup de commandes.
Je ne sais pas si je pourrais t'apporter tout ce que tu m'as demandé.
J'essaierai, mais
je suis vieux et quelquefois,
je me trompe.
Il faut me pardonner.
Sois sage,
travaille bien.
Je t'embrasse fort.
Le Père Noël.
Salut Père Noël,
Salut Père Noël,
Je sais,
je t’écris ma lettre un peu tard, mais j’ai eu beaucoup de travail cette fin d’année et j’ai pas réussi à trouver le temps … Je sais, c’est bizarre de te dire ça à toi la veille du jour le plus important de l’année … C’est vrai, demain tu feras quand même toutes les maisons du monde dans la même nuit et bénévole en plus … Donc, j’ai pas vraiment d’excuse, j’ai juste pas pris le temps … Je savais juste pas ce que je voulais te demander, je pense…
Tu sais,
le monde a un peu changé depuis l’année dernière … Toi qui descendras du ciel vêtu de ton fameux habit rouge, tu croiseras sans doute des pères Noël jaunes ici … Je ne saurai pas te dire exactement qui ils sont, ni ce qu’ils veulent vraiment, mais je crois que plein d’entre eux ont eu peur que tu ne viennes pas cette année, parce que des cadeaux, on leur en fait plus beaucoup … Après, bien-sûr parmi eux, ils sont pas tous sages … Mais c’est quand même ton boulot de savoir reconnaître qui est sage ou pas, donc, tu sauras voir ceux-là … Et passer peut-être, plus de temps dans la cheminée des autres …
Oui Père Noël,
je trouve ça cool que tu puisses voir qui a été sage, car nous, ici, on le sait pas vraiment, et toi de là-haut, tu vois ces choses-là et tu sauras être juste et apporter un peu de bonheur à ceux qui en ont besoin … Tu sais, je t’en veux plus de ne pas m’avoir apporté les 2 étudiantes suédoises que je t’avais évoqué lors de ma lettre 2008, c’est de l’histoire ancienne...Même si je pense toujours qu’il y a beaucoup à apprendre des pays nordiques ...
Nan sérieusement, Père Noël
je t’en veux plusss pour cette année, où tu m’as pris ma mamie Lolo pour t’aider à préparer les cadeaux ... Oui on m’a dit qu’elle était partie au ciel, j’ai compris que c’était pour toi … Mais dis, Père Noël, tu pourras me la rendre quand tu auras fini ta tournée ? Car elle me manque beaucoup et aujourd’hui encore, c’est à elle que je pense … Tu sais Père Noël ça fait 5 ans que je passe le 25 à la maison de retraite et cette année, je vais plus savoir quoi faire …
Ma copine Angèle ne fait que me dire que le spleen n’est plus à la mode, mais c’est plus fort que moi, tous ces trucs, toutes ces fêtes, moi, ça me rend triste ... Elle dit que c’est pas compliqué d’être heureux tout ça, mais tu sais, j’ai l’impression que c’est parfois ce spleen qui me rend heureux …
Se souvenir des belles choses, des moments ensemble, de tous ces mots simples, je crois que c’est juste ça que je veux … J’ai besoin de rien d’autre, j’ai déjà tout, Père Noël …
Tu sais tout à l’heure, je vais au cinéma avec mon ptit neveu, voir les aristochats, donc mon plus cadeau je l’ai déjà…
Allez Père Noël je te laisse,
je sais que tu as du travail et je veux pas te retarder … Juste un dernier mot … Ce soir mon neveu Victor m’a demandé si tu savais qu’il était chez mamie Lourdes pour les cadeaux … Je n’ai pas su trop quoi répondre … C’est vrai, c’est pas évident comme question… Mais c’est peut-être pour ça que j’ai décidé de t’écrire ma lettre … La veille de ton départ ... Pour les autres, pour lui, pour moi quoi…
Bon courage,
Peace ✌🏻
Quand Dieu décida de créer la femme
Quand Dieu décida de créer la femme
Une légende raconte qu'au commencement du monde, quand Dieu décida de créer la femme, il trouva qu'il avait épuisé tous les matériaux solides dans l'homme et qu'il ne disposait plus de rien.
Devant le dilemme et après une profonde méditation, voilà ce qu'il fit :
Il prit la rondeur de la lune, les suaves courbes des vagues, la tendre adhérence du liseron, le tremblant mouvement des feuilles, la sveltesse du palmier, la teinte délicate des fleurs, l'amoureux regard du cerf, la joie du rayon du soleil et les gouttes des pleurs des nuages, l'inconstance du vent et la fidélité du chien, la timidité de la tourterelle et la vanité du paon, la suavité de la plume du cygne et la dureté du diamant, la douceur de la colombe et la cruauté du tigre, l'ardeur du feu et la froideur de la neige.
Il mélangea ces ingrédients si divers, forma la femme et la donna à l'homme. Une semaine après l'homme vint et lui dit :
— Seigneur, la créature que tu m'as donnée me rend malheureux, elle requiert toute mon attention, ne me laisse jamais seul, bavarde intensément, pleure sans motif, s'amuse à me faire souffrir et je viens te la rendre car je ne peux plus vivre avec elle !
— Bien, répondit Dieu et il prit la femme. Une semaine après, l'homme revint et lui dit :
— Seigneur, je me sens très seul depuis que je t'ai rendu la créature que tu as faite pour moi, elle chantait et jouait à mon côté, elle me regardait avec tendresse et son regard était une caresse, elle riait et son rire était musique, elle était belle à voir et douce au toucher. Rends-la-moi car je ne peux pas vivre sans elle !
Anonyme
Après l'attentat de Strasbourg
Après l'attentat de Strasbourg,
une pensée toute particulière pour Kamal, qui, après avoir fui la guerre dans son pays, l'Afghanistan, et trouvé la paix en France où il avait fondé une famille, est désormais en état de mort clinique .
Il était venu sur le marché de Noël avec sa femme et ses enfants pour leur montrer les merveilleuses illuminations de cette fin d'année festive.
Une pensée seulement ? … Quelques larmes aussi.
Quand la vie ne veut pas, elle ne veut pas !
Une pensée aussi pour la française et la touriste thaïlandaise qui ont aussi hélas trouvé la mort aux détours d'une fête
et pour les blessés, dont certains sont grièvement atteints.
