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« LA NUIT DES ROIS » de Philippe LACOTE
« LA NUIT DES ROIS » de Philippe LACOTE
avec Bakary KONE, Steve TIENTCHEU (« Validé »), Denis LAVANT (« l’amant du pont neuf ») , Issaka SAWADOGO ( « Guyane ») .
Un film qui me rappelle à la fois, les films de TARZAN , pour les tribus africaines ,
et KIRIKOU ,
pour ses légendes, ses rois et ses reines,
NOTRE DAME DE PARIS avec son royaume des fous , pays de Quasimodo.
On se retrouve hypnotisés, dans un univers carcéral surpeuplé, en pleine jungle ivoirienne, avec des détenus au pouvoir.Leur caïd ,Barbe Noire, est représenté par Steve TIENTCHEU et son physique à la Teddy RINNER, avec des lois internes venus d’ailleurs .
Pour conserver son pouvoir, étant malade, Barbe noire renoue avec le rituel de « Roman » ,qui consiste à obliger un prisonnier à raconter des histoires durant toute une nuit.
De quoi faire des cauchemars pour longtemps !
La culture ancestrale ivoirienne est au centre de la pellicule .
A voir !
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Les yeux
À sa façon de vous regarder, vous saviez deviner si elle était présente ou non. Durant ses moments d'absence, son regard bleu devenait vitreux, vague, lointain, comme si elle avait perdu sa route et ne savait plus comment revenir. Ses paupières se plissaient légèrement. Elle se faisait timide et souriait à peine. On la sentait alors tellement fragile et vulnérable ! Puis, l'espace d'un instant elle retrouvait sa lucidité. Péniblement, elle se levait de table. Avec incertitude, elle s'engageait vers le couloir, marchant à petits pas, puis, elle s’arrêtait pour retrouver son équilibre... Son corps affaibli, amaigri semblait se rompre à chacun de ses mouvements. Après quelques secondes d'immobilité, elle reprenait son souffle et avançait de nouveau. Regagnant enfin sa chambre, elle s'asseyait nonchalamment dans son fauteuil et, regardant par la fenêtre, ses yeux restaient longtemps figés sur la cour, observant les feuilles d'automne qui jouaient avec le vent. Bientôt, l'hiver viendrait éteindre cette faible lueur qui apparaissait parfois dans ses yeux azur. Ces yeux qui auraient su vous séduire autrefois, tant elle savait charmer son entourage.
Jeu blanc
Jeu de mots du titre de ce roman, aussi formidable que glaçant, qui parle des Indiens du Canada, du racisme, de leur assimilation forcée dans des écoles catholiques, et du hockey sur glace dans les années 60.
Jeu des Blancs.
Et pas des Indiens.
Sans compter les morts de l'école, enterrés sans aucune sépulture.
À lire d'urgence.
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Christo
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Bonjour ! ... l’œuvre de Christo emballant l’Arc de Triomphe est tellement décriée que je me plais à en rajouter une couche avec une série de photos, parce que les artistes illuminés, moi j’aime bien !
Il aura fallu plusieurs centaines de mètres de tissu recyclable couleur argent bleuté pour empaqueter ce monument. Le plaisir, la surprise de voir onduler ces voiles au gré du vent depuis dimanche, oui ,ces émotions sont bien présentes. L’œuvre colossale de Land Art, financée par la Fondation Christo, nous rappelle que Christo en avait emballé bien d’autres, et déjà le Pont Neuf à Paris.
Et le déballage, hein, comme un super cadeau que l’on dévoilerait, y avez-vous pensé ?
Allez, ouvrez vos esprits, ayez un peu de tendresse pour ces fous qui nous détournent du pesant quotidien, l’Art n’a pas à être consensuel. Je vous embrasse.
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sur les chemins de Compostelle
Jour 5 : étape Carlux- Souillac
dans le calme apaisant de la forêt
et passage de la frontière...
Un régal ,avant de tomber sur cette église abandonnée, particulièrement émouvante, avec son ancien petit cimetière.
J'ai même remis les croix en place, par respect pour les défunts.
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« DRIVE MY CAR »
« DRIVE MY CAR »
de R. Hamaguchi d’après la nouvelle de Haruki MURAKAMI avec H Nishijima et Toko Miura
un huis clos amoureux ,
puis une très longue traversée en voiture,
du théâtre ,
du surnaturel et de la poésie:
voici les ingrédients du film .
J’ai aimé les scènes de répétition de théatre,
on entre dans l’intimité d’une troupe .
La scène érotique du début est bien filmée , esthétiquement parlant.
Je me suis perdu à travers les méandres intellectuels du propos du réalisateur, j’avoue.
3 heures ! Un peu long.
Coûte que coûte, je fonce , tête baissée, vers la ligne d’arrivée.
Coûte que coûte, je fonce , tête baissée, vers la ligne d’arrivée.
Mes cuisses me font mal , mes muscles brûlent sous la peau, je vais gagner.
Ça y est, j’ai franchi la ligne avec une petite longueur d’avance sur l’adversaire.
Je m’écroule au sol,
je m’enchevêtre sur mon vélo .
les infirmiers et ambulanciers sont là.
Désormais, ce n’est plus à moi de travailler. Cependant, mon cœur met du temps à retrouver son calme.
Il fallait absolument que je gagne aujourd’hui, il ne pouvait pas en être autrement.
