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Joyeuse époque

30 Avril 2024 , Rédigé par JP Publié dans #Ecrits



 

 

Le personnage que je préférais, du moins, c’est celui qui est encore dans mes souvenirs.

A  ce moment là dans le village où je résidais, la vie étais un peu monotone, mais tous les soirs, le gros poste de radio que nous écoutions attentivement, annonçait « La famille Duraton », et chaque épisode de la vie des Duraton , famille un peu loufoque, était l’occasion d’une scène à  la façon des pièces de Feydeau , et tout cela s’achevait dans une dispute générale, un fou rire.

Peut-être était-ce leur vie tumultueuse, comparée à celle que nous avions au village, mais jamais, je n’aurais raté un épisode, je vivais ainsi à distance les mêmes événements.

 

Trop peu nombreux, les enfants de mon village se retrouvaient pour de longs  bavardages, chacun signalant sa dernière découverte, ce qui éveillait la curiosité des autres.

Nous partions alors, en toute liberté, et nous passions des heures en observation devant une colonie de fourmis qui transportait avec discipline,  des grains de blé vers leur grenier  ou les pieds dans la boue, nous observions une  salamandre, curieux animal qui nous faisait nous questionner.

 

Joyeuse époque

 Où, nos idées, les plus loufoques

Étaient mises en œuvre pour

Lutter  et enjoliver les jours.

 

 

 

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"Pour mourir, le monde"

29 Avril 2024 , Rédigé par JG Publié dans #LIVRES

Lu « Pour mourir, le monde » de Yann Lespoux aux Éditions Agullo.

L’auteur est historien et enseigne la civilisation occitane à l’Université de Montpellier.

Ce livre est son premier roman qui nous emmène au 17ème siècle de Lisbonne, aux comptoirs des Indes, en passant par les plages du Médoc, en empruntant les grands voiliers de l’époque qui affrontent des tempêtes corsées, quand ils ne tombent pas sur des pirates de haute mer, ou bien des navires hollandais bien agressifs.

Les héros des trois points géographiques, finiront par se retrouver sur une plage du Médoc, à l’issue du naufrage d’un navire amiral de la flotte portugaise, rentrant des Indes chargé de diamants, et ayant raté Lisbonne, puis quitté La Corogne imprudemment, pour rejoindre le port portugais.

Mais, à la sortie du port espagnol, un tempête grandiose le jeta dans le Golfe de Gascogne où, on le sait, il ne fait pas bon affronter les vents forts de suroît.

Naufrage sur une plage du Médoc donc. Et là, des naufrageurs…..c’est un joli livre qui nous plonge dans une époque où les grandes navigations transocéaniques étaient des aventures humaines exceptionnelles et le commerce maritime soumis à des aléas considérables.


 

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Nos origines

28 Avril 2024 , Rédigé par ILG Publié dans #thème libre

S'amuser de nos origines.

A la naissance, j'étais blonde aux yeux bleus comme la mère de mon père, née à Nueva, dans les Asturies.

Mon frère et ma sœur avaient les cheveux noirs , comme le reste de la famille.

Désormais, nous avons tous les cheveux gris ou blancs..

 

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Le passé est le passé?

27 Avril 2024 , Rédigé par DP Publié dans #thème libre

En fait, le passé est le passé ...alors je préfère vous parler du printemps, et en peinture , il est encore plus beau.

Sortons,

levons le nez vers le soleil,

respirons à pleins poumons ,

caressons les bourgeons du cerisier,

laissons dans la pelouse fleurir les pissenlits que les abeilles adorent,

ne taillons plus les haies ,

faisons attention aux bébé hérissons qui se cachent dans la pelouse,

allons jouer avec les chiens ( aujourd'hui j'ai aussi Jerry en garde)

et ...pensons à demain, rien qu'à demain .


 

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Un peu de divertissement pour le weekend qui vient

26 Avril 2024 , Rédigé par MG Publié dans #Sorties weekend

Un peu de divertissement pour le weekend qui vient
Un peu de divertissement pour le weekend qui vient

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L’âme du théâtre, kézako ?

25 Avril 2024 , Rédigé par MG Publié dans #Théâtre

L’âme du théâtre, kézako ?

L’âme du théâtre,

c’est, pour moi, l’Action de « faire du théâtre »,

de monter sur les planches pour « réveiller », animer, « colorer » un texte.

Je me remémore mes années collège, à Nay, lorsque j’ai découvert l’art du théâtre, sous forme de spectacle vivant, en l’ayant lu au préalable, en classe. Quelle révélation enchanteresse ! Quel sublimation ! Aussitôt, vint en moi, l’envie d’engloutir, puis de digérer, un maximum de pièces, pour pouvoir me régaler et découvrir de l’intérieur, l’âme du théâtre.

L’âme du théâtre,

c’est aussi le travail, le travail qui peut générer le talent, mais d’abord le travail assidu, respectueux, régulier, humble.

La répétition... des répétitions, amène progressivement à entrer dans l’âme, l’antre du théâtre.

L’effort, la foi, l’élan finissent par faire éclore la création, amener une confiance en soi retrouvée, une vraie acceptation de soi pour se sentir léger sur scène, si léger que le personnage prend sa place et s’impose.

C’est une force qui vous pousse,

comme une addiction qui s’installe,

devant les rideaux ou derrière ,

sur les planches ou sur le sol ,

dans une salle ou en extérieur ,

l’âme des arts de la scène est présente .

Il y a comme un devoir absolu de transmission, pour les acteurs, d’extraction de trésor enfoui à 1000 lieues sous terre, pour mieux le révéler au public, un peu comme dans la technique de l’archéologie.

L’amour des mots est toujours présent auprès des émotions.

Enfin,

l’âme du théâtre, c’est l’enfant que l’on a en soi et qui veut continuer à exister coûte que coûte, malgré, parfois, baffes, déconvenues et reproches .

 

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« Le mal n’existe pas »

24 Avril 2024 , Rédigé par MG Publié dans #Ciné

« Le mal n’existe pas »

de R. HAMAGUCHI

avec H Omika, R Nishikawa, A Shibutani

Japon

Lion d’argent et Grand prix du jury à la Mostra de Venise 2023.

Il s’agit d’une histoire dans les bois, où règnent humblement, Takumi le héros et sa fille Hana. Ils ont subitement l’occasion de fréquenter des citadins, venus avec un projet de construction de « glamping » ( camping glamour), en plein milieu du passage des cerfs, et sur les hauteurs de l’endroit.

On va assister successivement, aux difficultés auxquelles se confronte le binôme promoteur citadin ( homme et femme) , comme , par exemple :

-couper une buche de bois,

-récupérer à la louche, de l’eau de source, dans la rivière pour le restaurant d’en haut,

-voir du wasabi sauvage goûté sur le moment,

-ou encore tenir compte des spécificités de l’endroit sauvage et naturel…

J’ai aimé ces instants suspendus en pleine nature ,

le temps d’observer les feuillages, les sentiers , le lac gelé…

La fin , qui tend au fantastique, demeure pour moi, encore mystérieuse,

mais c’était sûrement la volonté de l’auteur, de laisser la part belle à l’imaginaire de chacun des spectateurs.


 


 

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Dire non

23 Avril 2024 , Rédigé par PN Publié dans #Ecrits

Qu’as-tu conservé de précieux, de ton enfance en matière d’espoir ?

 

Je suis un enfant qui n’a pas grandi.

En apparence – car tout n’est qu’apparence –, je mesure 1,94m.

On me dit que je suis grand.

On veut en fait, me faire comprendre que je suis devenu un adulte, de par la taille qui est la mienne.

Mais il n’en est rien.

Je n’ai pas grandi.

Je refuse même l’idée de grandir.

Car grandir, rentrer dans le monde des adultes, c’est renoncer à ce que l’on possède de plus précieux dans la vie : notre enfance.

L’adulte est un arbre, la partie visible de tous les êtres vivants.

L’enfance ne peut être représentée que par les racines.

C’est ce que l’on garde caché sous terre, en soi, pour lui éviter la brûlure du soleil, le soleil représentant le regard parfois perfide, des autres.

Le regard de mes contemporains n’est rien d’autre que la chasse à l’enfant que je suis toujours et qui refuse obstinément de disparaître.

Alors, pour survivre, il se cache en moi.

Eu égard à ma taille, la place est suffisante.

Car l’enfant, c’est d’abord, cette capacité à s’émerveiller devant le bourdonnement d’une abeille, le trille joyeux d’un oiseau.

Mais l’enfant, c’est aussi celui qui est capable de semer la révolte pour refuser l’injustice.

Quand je prends le volant de mon camion, c’est l’enfant qui conduit.

L’adulte ne fait que s’assurer que tous les voyants ne témoignent pas d’une panne.

Si cela arrive, c’est l’adulte qui râle et surtout qui répare le pneu crevé par un nid de poule un peu trop profond ou un éclat d’obus égaré sur la route.

Je n’ai rien conservé de précieux de l’enfance.

Je dissimule celle-ci au quotidien, pour que personne ne la remarque et ne s’offusque de sa présence dérangeante.

Car l’enfant, c’est cette capacité à dire non.

 

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Vivre sans

22 Avril 2024 , Rédigé par JG Publié dans #LIVRES

Lu « Vivre sans.

Une philosophie du manque » de Mazarine Pingeot, paru aux éditions Climats.

L’auteure, fille de François Mitterrand et Anne Pingeot, est romancière et philosophe et enseigne à Sciences Po-Bordeaux. Elle nous propose ici un essai philosophique de haut niveau où l’on passe d’Aristote et Socrate à Marx ou Hannah Arendt, Sartre, Foucault ou Deleuze en passant par Kant et Spinoza autour de cette notion du « manque » comme moteur des relations humaines, source du désir, de la quête, de l’espoir, de la transcendance.

Un essai de haut niveau, parfois difficile à lire au sens où il faut se concentrer sur certaines phrases, les relire plusieurs fois stylo à la main. Mais un essai qui s’illustre d’une façon à la fois concrète et moderne quand est disséqué le marketing du « sans » ( sans sucre ajouté, sans gluten, sans huile de palme etc…) où, par un tour de passe-passe, le manque devient une valeur. Alors s’écrit une nouvelle histoire de la pensée, du plein et du manque, du désir et du néant. Derrière la difficulté on découvre alors une pensée sacrément édifiante .

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Poèmes de départ de l'être aimé

21 Avril 2024 , Rédigé par JLG Publié dans #thème libre

Depuis que tu es partie

je vis dans l’obscurité de la nuit.

L’amour t’a fait revenir.

Ton sourire illumine ma vie.

A nouveau le ciel nous réunit

Cette fois-ci pour l’infini.

Le passant nous envie.

 

 

Mon cœur gémit,

Mon soleil est parti.

La nuit, je rêve de lui.

La pluie me réveille,

Elle m’ennuie.

J’attends un signe,

Le ciel me sourit,

Un rayon de soleil apparaît,

et me donne la vie.

 

 

 

 

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