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« LA DERNIÈRE REINE »

31 Mai 2023 , Rédigé par MG Publié dans #Ciné

« LA DERNIÈRE REINE »

 

Un film de Damien OUNOURI et Adila Bendimerad

comme j’en voyais, dans mes jeunes années et comme ça fait du bien, de revoir ce genre de film d’aventure, épique et basé sur l’histoire et les légendes !

C’est la reine Zaphira ( ou sultane) , héroïne tragique, qui est à l’honneur en Algérie, du temps des conquérants espagnols et des pirates algériens, en 1516.

Elle est incarnée par une belle actrice : Adila Bendimerad , à retenir ! Je note une certaine ressemblance avec Rachida Brakhni.

Le pirate Aroudj Barberousse, avec un bras cassé, c’est l’impressionnant Dali Benssalah ( « Je verrai toujours vos visages ») qui endosse son rôle ,tout en force, brutalité et supériorité naturelle. Il assassine le roi en place .

Il y a aussi la nouvelle star Nadia Tereskiewicz (« Mon crime »), qui joue Astrid, sa compagne et qui donne une consonance européenne au film .

Les costumes sont magnifiques et les paysages sublimes, revenant régulièrement sur la mer Méditerranée.

 

« Pirate des Caraïbes » au bled ,

c’est le pseudonyme que donne Dali Benssalah, en off, avec son ressenti après avoir joué le vainqueur des conquistadors dans « La dernière reine » .

L’histoire des femmes et l’histoire de l’Algérie sont, grâce à ce film , remis à l’honneur , comme déterrés de leur cache où ils étaient enfouis 10 mètres sous terre.

 

 

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Madeleine, je suis malade

30 Mai 2023 , Rédigé par BP Publié dans #Ecrits

«- Madeleine, Madeleine , je ne peux plus parler. Je sens ta présence, prends donc ma main ! 

- Allons mon maître, que vous arrive-t-il ? Hier, vous respiriez profondément et étiez joyeux de revoir le printemps. 

-  Madeleine, il n’y a plus d’ hier. Ce jour, je suis au bout de ma vie. Écoute, je tousse . Je n’ai plus de force. Mes poumons ne se vident plus. Vois, je m’étouffe. Je vais m’encombrer, ne plus respirer. Ah, je me meurs ! 

- Maître, voulez-vous que j’appelle Maître Martin votre médecin ?

Avec force - Non Madeleine, c’est un charlatan, qui en veut à mon argent. Ses potions, ses tisanes et les saignées ne me sauvent pas de ma maladie. Je suis malade, complètement malade, je ne sortirai plus le soir pour voir mes belles amies. Madeleine, apporte-moi le crucifix que je l’embrasse une dernière fois. Appelle le prêtre pour l’extrême-onction !

Madeleine riant - Vous en faites trop, mon maître. Voudriez-vous avoir des danseuses, dans votre chambre, pour égailler vos derniers jours ?

-Que dites-vous ? des jolies danseuses ? Pourquoi pas ! Après, elles me feront des massages sur mon vieux corps. Ton idée est excellente. C’est un remède que j’accepte volontiers . »


 

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« Histoire d’un ogre » d’Erik Orsenna

29 Mai 2023 , Rédigé par JG Publié dans #LIVRES

Lu « Histoire d’un ogre » d’Erik Orsenna paru chez Gallimard. Le choix de cet éditeur est au cœur de la naissance de ce livre car Erik n’était pas un « auteur Gallimard » : il le devient. Pourquoi ? Pour fuir ses traditionnels éditeurs (Stock principalement, Fayard et quelques autres) placés désormais sous l’emprise de

« l’ogre » dont il raconte l’histoire sous la forme d’un conte voltairien. L’ogre, bien évidemment, c’est Vincent Bolloré mais son identité n’est jamais citée et son histoire ici racontée est, on le devine un pamphlet catégorique sans être excessif. Mais l’aptitude du breton de l’Odet à dévorer les entreprises à coups de raids capitalistiques, bien loin de l’entrepreneuriat industriel classique y est décrite de façon à la fois sévère et drôle. L’auteur est un homme bien élevé et les coups en-dessous de la ceinture, notamment sur la vie privée, ne sont pas son genre. C’est très amusant à lire car le pamphlet n’est pas obsessionnel : il est noyé dans une tranche de vie de l’auteur, parsemé d’anecdotes autobiographiques, et de récits de rêves amusants. Et sa conclusion « Ah si les bretons connaissaient mieux le Tibet », ode à l’ascétisme tibétain face à l’appétit dévorant de l’ogre, est à l’image du livre : drôle et convaincant.

 


 

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3 paroles de femmes

28 Mai 2023 , Rédigé par JG Publié dans #thème libre

Trois paroles de femmes qui m’ont particulièrement marqué ces derniers jours:

- celle de Souad Massi, l’auteure-compositrice- interprète algérienne, native de Bab El-Oued mais interdite de séjour dans son pays parce qu’elle est une militante de la liberté et ose dire ce qu’elle pense. J’ai découvert cette voix il y a une vingtaine d’années et je l’écoutais à tue-tête chez moi ou sur mon bateau tant elle me transportait. Une voix magnifique, pure et authentique, tout autant qu’engagée. Dans un grand entretien au Monde la semaine dernière elle disait à la fois sa liberté et son courage, sa volonté farouche d’émancipation et, en même temps sa souffrance devant le drame familial qui l’a touchée ( en instance de divorce , le père de ses enfants, peut-être pour faire pression sur elle ou par vengeance, a tenté d’assassiner leurs deux enfants, sauvés presque par miracle ). Et dans des propos touchants elle exprime sa nouvelle mission : apprendre à ses filles la passion de la liberté , de l’émancipation, du courage.

Une belle personne

- dans Libération cette fois-ci, une tribune de Nathalie Heinich répondant à une critique de son livre « Le wokisme serait-il un totalitarisme ? » paru chez Albin Michel, critique dont l’auteur affirmait que ce livre aurait pu être écrit par un responsable du Rassemblement National. Argument d’autorité s’il en est. Circulez , y’a rien à voir….

Pas de chance, Nathalie Heinich est une femme de gauche qui, courageusement elle aussi, affirme que ce n’est pas parce que le parti d’extrême-droite a fait de l’anti-wokisme son nouveau cheval de bataille, qu’il faut lui abandonner le terrain et ne plus s’opposer aux dérives d’un pseudo-progressisme ennemi de nos valeurs humanistes que sont l’universalisme républicain, la rationalité, la laïcité et la liberté d’expression. Un seul exemple : cette idéologie, car c’en est une, ne voit dans la laïcité qu’une attaque contre les minorités religieuses alors qu’elle les protège tandis que le RN, lui, n’a rien de laïque puisqu’il défend des religions contre d’autres….ce qui est intéressant dans ce débat c’est qu’il nous démontre à quel point l’histoire se répète : il y a 60 ou 70 ans ceux qui, à gauche, dénonçaient le stalinisme étaient aussi accusés de parler comme la Droite ….

- Elena Ferrante, enfin. L’auteure de la grande série « L’amie prodigieuse » livre un petit livre paru chez Gallimard: « Entre les marges. Conversations sur le plaisir de lire et d’écrire ». Les marges ce sont ces deux traits rouges verticaux qui figuraient sur les feuilles de papier sur lesquelles l’auteure apprenait à écrire à l’école et qu’elles considérait comme une prison, avec leurs deux effets pervers : ou bien on s’y enferme, ou bien on force le trait rebelle…. Et cette réflexion est la transcription de conférences données par elle à l’Université de Bologne. Un texte passionnant ou l’on découvre ses interrogations sur l’écriture féminine ou son rapport au dialecte napolitain et, surtout, sur sa passion de l’écriture. Pourquoi s’être ainsi abandonnée ainsi à ce qu’elle appelle la « passion scribouillarde » ? Et sa réponse est lumineuse : par amour, l’amour découvert adolescente à la lecture de Dante , un amour « associé à la crainte, au tremblement, voire à l’angoisse et à l’horreur »…


 

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"Rideau" à Lescar

27 Mai 2023 , Rédigé par DP Publié dans #spectacles

"RIDEAU" ? ...normal puisque nous sommes au THÉÂTRE ! Et hier soir à La Charcuterie une pièce de Franck Manuel jouée par la troupe talentueuse de " L'Atelier 5 " de Mourenx .

4 rideaux translucides et derrière chacun d'eux, une femme. ABSURDE ? Ben oui, vous avez dit " le mot" car on peut classer cette pièce ( oui notre culture à la française aime bien ranger les œuvres dans des tiroirs) dans le Théâtre de L' Absurde. On pense à Ionesco ou à Beckett, à cette rupture totale avec les genres classiques, cette recherche d'un théâtre " nouveau ". Ah ! l'absurdité de la vie , ce thème essentiel de l'existentialisme ! La vie n'a aucun sens et l'homme est plongé dans un monde qui ne peut répondre à ses questions ni satisfaire ses désirs . Alors ce théâtre -là montre une existence dénuée de sens .

Et c'est ce que le spectateur, un peu dérouté hier soir à ressenti . Qu'est- ce que ceci ? 4 femmes presque séquestrées dans des cages étroites aux murs de rideaux n'ont rien à faire à part faire du sport, se doucher , attendre le crépuscule, se réveiller ?...elles sont surtout " recadrées" par une sonnerie inquiétante dès, par exemple, qu'elles prononcent un mot osé ou évoquent une situation limite , border line.

" C'est quoi cette sonnerie ? " Et cette question :" Qui actionne cette sonnerie ?". Elles n'en savent rien. Autour d'elles le vrai monde vivant est un lointain souvenir. Les spectateurs retiennent leur souffle , certains à la sortie affirment " n'avoir pas tout compris " .

Et bien perso, j'y ai vu un conte d'anticipation, une dystopie sur la perte de liberté, un truc à la Orwell, avec là haut une surveillance constante d'on ne sait pas qui ! Ces femmes sont cloîtrées, surveillées dans leurs moindres gestes et paroles , les premières à n'y rien comprendre. Seule activité : le sport, le stretching, un truc rapide sur une musique puissante qui fait transpirer et abrutit le cerveau . On peut penser à la mise en avant de ce type de sport par les régimes totalitaires. Bien sûr, c'est que j'y ai vu.

Le côté positif de ce genre de théâtre qui déstabilise le spectateur est que celui-ci projette son moi dans cette absurdité, il y retrouve ce qu'il a en lui. Du coup, les voisines n'ont à peu près rien vu comme moi.

Alors, cette réplique finale d'une des 4 actrices se tournant vers le public est révélatrice :

" Vous n'avez rien compris ? ( Silence ) Et bien, c'est parce qu'il n'y avait rien à comprendre! "

A noter que les quatre actrices ont été excellentes ainsi que la mise-en-scène et, bien sûr, ce texte , bref que c'était beau et de qualité !

Et j'ai dit à l'auteur qui était présent parmi les spectateurs que si j'enseignais encore, j'aurais aimé réfléchir avec mes élèves sur cette pièce. Je sais qu'à plusieurs nous en aurions tiré des interprétations variées et assurément...fort riches.

PS : on peut ce demander si ce type de théâtre est grand-public. En effet , ce n'est pas du Feydeau où les spectateurs peuvent se distraire . Mais je suis certaine que ce théâtre de l'Absurde , que je préfère au boulevard, laisse des traces et j'aime ça ! Oui, j'ai beaucoup aimé et merci aux Mutins, lors de ces festivals, d'inviter des " genres " de théâtre si différents, ce qui en fait sa richesse

 

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Jazz à Tarbes et musique à Odos

26 Mai 2023 , Rédigé par MG Publié dans #Sorties weekend

JazzMDA présente Jean-Luc Fabre 4tet « Couleurs du temps qui passe »

Vendredi 26 mai à 20h30 au Petit Théâtre Maurice Sarrazin

Jean-Luc Fabre – contrebasse, compositions
Serge Moulinier – piano
Gaétan Diaz – batterie
Pascal Ségala – Guitare

Jean-Luc Fabre bassiste et contrebassiste, a passé 22 ans dans le Béarn voisin, et revient toujours avec plaisir au pied des montagnes. Connu surtout en tant qu’accompagnateur, il présentera  un répertoire constitué uniquement de compositions sélectionnées parmi celles accumulées durant 30 ans et explore la plus « Jazz » de ses facettes, l’une des plus personnelles.

Les musiciens du quartet :

Serge Moulinier, pianiste de la région bordelaise surtout connu comme musicien de jazz, qui a réalisé et produit plusieurs album sous son nom. Le tout dernier « Quintessence », en quintet, produit fin 2017.

Pascal SÉGALA à la guitare, venant de la côte Basque, un musicien/enseignant qui partage ses activités entre la guitare et la batterie sur scène, et les cours de jazz et musiques actuelles. Il est le coauteur d’une biographie sur Pat Metheny validée et approuvée par le maître.

Gaétan Diaz  à la batterie, très actif sur la scène jazz et latine bordelaise, le plus jeune musicien de la formation avec néanmoins une solide expérience acquise en jouant avec des musiciens de stature nationale.

Petit théâtre Maurice Sarrazin, Maison des Associations, Quai de l'Adour, Tarbes, France


 

Jazz à Tarbes et musique à Odos
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" ALLEZ ON ENCHAÎNE !!! "

25 Mai 2023 , Rédigé par DP Publié dans #Théâtre

" ALLEZ ON ENCHAÎNE !!! "

On continue à parler de THÉÂTRE et de cette comédie jouée hier soir à La Charcuterie par la Cie Pyrène, une fidèle du Festival.

Se tenir les côtes, rire aux éclats, mourir de rire, se poiler, pouffer, se fendre la pêche, se dilater la rate, se plier en quatre, rire à se tordre la mâchoire, s'écrouler de rire, rire à gorge déployée,pleurer de rire, se payer une pinte de rigolade, éclater de rire, rire à ventre déboutonné, rire comme un bossu ou comme une baleine, se rouler par terre de rire, se bidonner, avoir mal au bide de rire ...etc...bref hier soir, avec cette comédie déjantée et des comédiens tout autant survoltés et hilarants, pour le public ce fut trop de la balle !

Une troupe de comédiens que l'on peut qualifier d'amateurs, très amateurs, ( c'est le pitch) répètent une pièce de boulevard alors que la " première" est dans quelques jours à peine.

La suite ? ... allez voir cette pièce qui sera rejouée près de chez vous, la troupe est de Serres-Castet, car hier mardi 16 mai, c'était vraiment la " première" pour la Cie Pyrène . Et pour une première représentation , ce fut réussi. Un rythme effréné, des quiproquos, des pétages de plomb, des vases fracassés sur une tête, des gifles ( oui des vraies ! ) , un whisky recraché presque sur les spectateurs du premier rang...j'en passe et des meilleures !

Bref, à Lescar, on aime vraiment beaucoup cette troupe et on espère la revoir souvent.


 

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LE PRINCIPAL

24 Mai 2023 , Rédigé par MG Publié dans #Ciné

« Le principal », drame de Chad Chenouga,

avec Roschdy Zem, Marina Hands (« Lady Chatterley ») et Yolande Moreau ( « Séraphine ») .

Que faire quand , sorti d’un milieu populaire, ayant réussi socialement, futur principal de collège, on se fait pincer, la main au collet, à vouloir illicitement et ambitieusement, aider son fils à l’examen final de scolarité (brevet) ?

Ce nœud gordien, inspiré de faits réels, est étouffant , et nous attache avec lui, jouant avec nos nerfs, dans des préoccupations qui n’auraient pas dû exister au préalable.

Roschdy Zem (césar du meilleur acteur en 2020 avec « Roubaix, une lumière ») avec une vraie gueule et une vraie stature, n’a aucun mal à se glisser sous l’imperméable et le costume du Principal de collège.

Son épouse (désolée et déçue) est jouée par Marina Hands et sa prédécesseure au poste de Principal ( arrivant à la retraite et férue de la langue française) par Yolande Moreau.

Le jeune fils est joué, avec classe et charme, par Jibril Bihra.

« Le principal » , à voir !

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Je suis malade, Docteur !

23 Mai 2023 , Rédigé par MG Publié dans #Ecrits

- Je suis malade, docteur, mes jambes ne me suivent plus ; quand je regarde mon ombre, sur le sol, j’y vois un homme-tronc et, en conséquence, je suis obligé de circuler en skate, en trottinette , à vélo pour le moindre de mes déplacements.

- C’est remarquable, mais continuez, cher Albert !

- J’ai mal au cœur, docteur ; quand j’aperçois une jolie fille , je dois m’en éloigner par peur de m’éprendre avec regret . Je ne dois pas , non plus, lire de roman d’amour, ni voir un film trop romantique car mon cœur risque de s’emballer et de me faire souffrir inimaginablement.

- Étonnant, mon cher ami , je vous écoute

- Je perd mes repères, docteur ; en cours de mathématiques , en algèbre, je ne trouve plus les axes des x et les axes des y , encore moins ceux des z.

- Déconcertant !

- Ma prof m’a pris en grippe

- Que voulez vous dire, Albert ?

-L’enseignante ne tolère pas une seconde que je sois malade et je dois donc assister ,même grippé, au cours.

- Vous avez un problème d’intégration scolaire évident.

Bien... fort de ce récit ...voici mon diagnostic , cher Albert : je vous recommande un bref séjour en hôpital psychiatrique , de toute urgence , pour délire paranoïaque aigu.

 

 

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"Au vent mauvais" de Kaouther Adimi

22 Mai 2023 , Rédigé par JG Publié dans #LIVRES

Lu « Au vent mauvais » de Kaouther Adimi, un roman paru au Seuil en 2022. Kaouther Adimi est une jeune écrivaine algérienne assez prolixe puisqu’elle a déjà publié plusieurs romans, des recueils de nouvelles, des pièces de théâtre, des scénarios ( dont celui de « nos frangins » le film de Rachid Bouchareb), et a d’ailleurs reçu plusieurs prix dont le prix littéraire de la vocation, le Prix du roman des étudiants de France Culture ou le Renaudot des lycéens. Elle a aussi été pensionnaire de la Villa Médicis ( ce qui explique peut-être l’épisode romain de ce roman). Une valeur montante quoi…. Elle nous propose ici cette fresque algérienne qui s’étend sur presque un siècle, de la colonisation à la guerre civile des années 90 en passant par la seconde guerre mondiale et, bien sûr, par la guerre d’indépendance, à travers les destins de trois personnages

( essentiellement un couple, Leïla et Tarek, le troisième Saïd pesant sur leurs vies comme une ombre distante et lourde) issus d’un petit village pauvre de l’Est de l’Algérie qu’ils quitteront pour la Casbah d’Alger avant d’y revenir pour se protéger et vieillir. Histoire simple et douloureuse d’une famille pauvre dont le père est contraint de s’expatrier en France pour travailler en usine et envoyer des mandats, au sein d’un pays qui n’en finit pas avec ses coups d’État et sa violence endémique, son islamisme radical triomphant puis réprimé avant que de faire l’objet d’un compromis confus.

C’est un joli petit roman, agréable à lire et qui donne de l’Algérie contemporaine un éclairage humaniste bien loin des clichés trop fréquents.


 

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