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ET PUIS... ON S’APERÇOIT (Sur une musique de Serge Lama)
ET PUIS... ON S’APERÇOIT (Sur une musique de Serge Lama)
Que le théâtre, ça fait du bien !
On arrive patraque
Un beau soir, plein de trac
Parmi tant d'inconnus
On est un inconnu
On découvre la scène
Où le décor nous mène
On a peur d'être là, de jouer devant eux...
ET PUIS... ON S’APERÇOIT
Que de jouer, ça fait du bien
ET PUIS... ON S’APERÇOIT
Que de parler, ça fait du bien
Alors, on parle
Et on vous parle, de tout, de rien !
On se trouve un beau soir
On est deux, face à face
On se trouve un beau soir
Sur scène, face à eux
On se dévoile un peu,
Puis on cède la place,
En donnant la réplique, on fait ce que l'on peut...
ET PUIS... ON S’APERÇOIT
Que d'être deux, ça fait du bien
ET PUIS... ON S’APERÇOIT
Que d'être unis, ça fait du bien
Alors on joue, alors on joue
Et tout va bien !
On rencontre un beau soir
Un public enthousiaste
On est un étranger
Parmi des étrangers
On échange des mots
Et quelques verres ensemble
Par ces instants de joie, la vie est un cadeau...
ET PUIS... ON S’APERÇOIT
Que le théâtre, ça fait du bien
ET PUIS... ON S’APERÇOIT
Que d'être ensemble, ça fait du bien
Alors, on reste, alors on reste
Encore un peu !
On se trouve, un beau soir
Tout seul devant sa glace
Devant son ombre morte
On est déconnecté
On se retourne un peu,
Mais le passé s'efface
Et on s'étonne alors
D'être déjà rentré...
ET PUIS... ON S’APERÇOIT
Qu'un soir prochain reviendra bien
ET PUIS... ON S’APERÇOIT
Qu'un autre encore, on jouera bien
Alors, on rêve, alors, on rêve
Au lendemain…
"The first man" de Damien Chazelles
Walking on the moon.
Bon, ça y est, j’ai enfin vu "The first man" de Damien Chazelles (wiplash , Lala land ..) avec Ryan Gosling ... et j’ai trouvé … Merveilleux !!
Sérieux , dans le genre , on frôle la perfection … C’est tout ce que j’aime dans le ciné .. Un réal , un scénar , une photo , des acteurs , des dialogues , une vision , un but … Bordel du cinéma quoi !!
Je n’ai pas vu une minute passée de cette odyssée de 2h22 !
C’est dingue , le film est à la fois extrêmement spectaculaire et très intime … On est captivé autant par la conquête de la lune que par la vie personnelle et émotionnelle de Neil Armstrong, interprété magnifiquement par Ryan Gosling , bluffant de réalisme ! Il est incroyable dans le rôle de cet ingénieur de la NASA, impassible et torturé … et que dire de Claire Foy dans le rôle de sa femme ! L’héroïne de la série « the Crown » y est juste magnifique !!!
Mais, la grande star du film est, selon moi, son réalisateur, Damien Chazelles , qui confirme sa place dans le top 10 des directors du moment avec ce Space movie qui n’a de lunaire que sa destination ! Jamais je n’ai vu un film dans l’espace si intime , si personnel … Chaque plan nous plonge dans les abysses de chacun des personnages et particulièrement dans les profondeurs de Neil , véritable anti-héros de ces temps woodstockiens...
Tous les plans puent le ciné.. Vraiment …
Les décors , la photo , le grain de l’image collent parfaitement à l’époque …. Même mon allergie au Formica n’a pas eu raison de mon enthousiasme !
La réalisation de Chazelles frôle la perfection et ne cherche qu’une chose : viser la lune pour découvrir le cœur .. le cœur de cet homme transi et déchiré depuis la mort prématurée de sa fille …
Pour l’anecdote ,
en sortant de la salle , une collègue de travail était assise à la rangée juste derrière moi .. Sans trop savoir quoi dire après un tel voyage , je lui dis juste : qu’est ce que ça fait du bien de voir des films comme ça …
Oui, parce que ça fait du bien, parfois, d’aller au cinéma pour voir du cinéma ….
Souvent, on nous promet la lune pour rien avoir au final … Ici Chazelles nous la décroche en gardant nos pieds sur Terre et nos yeux dans les étoiles ..
Du grand art , du vrai cinéma !
First Man : 3,5*
La murguète-3
''C'est le moment !'' se dit Murguète et, malgré la fatigue de ses petites jambes, elle s'élança vers l'ultime pente où elle avait repéré des marmottes, avant que les aboiements de Peyroutou ne les fassent disparaître. Comme elle dépassait peu les rhododendrons sauvages de la pente qui précédait leur prairie et comme elle paraissait aussi sautillante et hésitante qu'un agneau, les marmottes, ressorties au soleil ne l'identifièrent pas comme un humain et la laissèrent s'approcher.
Emergeant des rhododendrons, Murguète s'immobilisa debout, bras ballants, mains ouvertes, baignée de soleil et toute décoiffée par un petit vent qui soulevait ses cheveux fins.
La prairie, moelleuse sous les pieds, était parsemée de fleurs de réglisse dont les marmottes, vu leurs silhouettes dodues, devaient se régaler. Elles aussi, elles attendaient , figées, ayant arrêté toute activité . Certaines étaient ramassées en boule, d'autres dressées sur leurs pattes de derrière mais on aurait dit qu'elles frémissaient car le vent doux, en jouant, faisait des petites vagues dans leur fourrure. Murguète regardait de tous ses yeux écarquillés, consciente de l'importance du moment. Soudain, un éclat de soleil attira son attention. LE GRELOT !
Il brillait au cou d'une marmotte un peu à l'écart sur une butte. Rien ne la distinguait vraiment des autres si ce n'est qu'elle semblait un peu plus rousse. Murguète se décida à bouger et fit un pas et puis un autre, tout doucement, comme au ''Roi du silence''. Les marmottes restaient immobiles mais ne paraissaient pas effrayées.
Quand elle fut presque arrivée au milieu du groupe, l'une d'elles, la plus hardie sans doute, recommença à trottiner et ce fut le signal : toutes reprirent leurs activités, qui grignotant une racine de réglisse, qui prenant le soleil, qui faisant sa toilette, qui gourmandant un petit qui s'était trop éloigné du terrier.
La Reine des Marmottes ne bougeait pas : elle attendait. La fillette se dirigea vers elle, un peu essoufflée par la montée et aussi par l'émotion. Elle agrippa les herbes à la fois rêches et glissantes de la butte et se mit à escalader. Au sommet, ne sachant que faire, Murguète s'assit doucement à un mètre de la Marmotte. Les herbes lui piquèrent un peu les mains et les cuisses à travers le pantalon mais cela ne faisait rien ; ce qu'elle voyait autour d'elle était si beau qu'elle en oublia le reste.
La montagne, à l'horizon, se recourbait comme de grands bras très accueillants. Quelques pics touchés de blanc étincelaient. Les sommets déployaient en alternance parois minérales et pentes herbeuses .L'éloignement, petit à petit, les noyait de mauve et leurs arêtes s'estompaient, gommées par la brume. En bas, on apercevait le vert foncé des forêts arrêté à mi-pente, comme une couverture qui glisse. Une brise intermittente caressait le visage de Murguète et, bien que le soleil soit chaud,, elle sentait bien que cet air avait auparavant dansé sur la neige.
Les trois passoires
Les trois passoires
Un jour quelqu'un vient trouver Socrate et lui dit :
— Sais-tu ce que je viens d'apprendre sur ton ami ?
— Un instant, répondit Socrate. Avant que tu me racontes, j'aimerais te faire passer un test, celui des trois passoires.
— Les trois passoires? ...
— Mais oui, reprit Socrate. Avant de me raconter toutes sortes de choses sur les autres, il est bon de prendre le temps de filtrer ce que l'on aimerait dire. C'est ce que j'appelle le test des trois passoires. La première passoire est celle de la vérité. As-tu vérifié si ce que tu veux me dire est vrai ?
— Non. J'en ai simplement entendu parler...
— Très bien. Tu ne sais donc pas si c'est la vérité. Essayons de filtrer autrement en utilisant une deuxième passoire, celle de la bonté. Ce que tu veux m'apprendre sur mon ami, est-ce quelque chose de bon ?
— Ah non ! Au contraire.
— Donc, continua Socrate, tu veux me raconter de mauvaises choses sur lui et tu n'es même pas certain qu’elles soient vraies. Tu peux peut-être encore passer le test, car il reste une passoire, celle de l'utilité. Est-il utile que tu m'apprennes ce que mon ami aurait fait ?
— Non. Pas vraiment.
— Alors, conclut Socrate, si ce que tu as à me raconter n'est ni vrai, ni bien, ni utile, pourquoi vouloir me le dire ?
Parabole de Socrate
—
Russules
Et comme il y a plus de 15 jours que , grâce à des amis en qui j'ai confiance et qui m 'ont affirmé que ces champignons étaient comestibles, José et Paul pour ne pas les nommer , je mange donc chaque jour les russules charbonnières ramassées dans la mousse de mon jardin, parfois débusquées en soulevant quelques feuilles rousses avec lesquelles on pourrait les confondre.
Voici une recette que j'ai trouvée et que j'applique . C'est simple , rapide à faire et délicieux !
… Autre recette: les faire frire avec des petits lardons fumés , un oignon émincé et … Un verre de vieux Bordeaux !
Petit détail : je vais très bien et je vous assure que j'en ai mangé tous les jours .
Remonte aussi ce sympathique souvenir où mon ami Jean, déjeunant avec moi, n'avait pas voulu dans un premier temps en manger de ces russules. Elles venaient déjà de mon jardin .
Mais au moment où il me vit apporter la fricassée sur la table il me dit : " Bon, sers-moi, je ne veux pas te laisser mourir toute seule " . ..
ça valait bien un " je t'aime " n'est-ce pas ? ...hu hu !
youtube.com
Recette : Les Russules charbonnières de Franck - Les carnets de Julie - La route des champignons
Les russules charbonnières de Franck Quinton - Les…
Rideau rouge
Sans gilet jaune… le Rideau rouge joue ….
c’est le nom de la nouvelle pièce jouée par la troupe du Rideau Rouge de Mirepeix
et ils se sont retrouvés à Saint Pé de Bigorre, dimanche 18 novembre 2018 ,
invités par la section du Secours Catholique et la sympathique Françoise VILLETTE .
Une pièce gourmande avec un texte délicieux,
des jeux de mots en -veux- tu- en- voilà .
Des comédiens sympathiques qui adorent divertir.
Teaser /
Michel, le Directeur d’hôtel « la rose des vents », un peu olé olé, reçoit des clients pour un weekend , où l’on retrouve …
L’éternel mari infidèle ( M. Chabrier , à la tête de l’entreprise « Gro grains poulets label rouge », surnommé : Piou Piou )
l’épouse aveugle ( Mme Chabrier) revenant à brule- pourpoint d’un voyage à caractère de développement personnel, en Inde ,
l’amante- tigresse ( Mimine)
le vieux garçon, Grégoire, à la recherche d’une âme qui le comprenne enfin ,
La femme ( Mlle Fernande Moutier) qui perd son chien Charles !
L’homme obséquieux et précieux ,M. Calas de la Frémontière …
bref ,
toute une ribambelle de personnages gratinés ,
pour nous procurer du rire et du plaisir .
Un bon moment, nous avons passé, ce dimanche après-midi , dans la chaleureuse petite salle des fêtes saint -péenne . Qu’il y en ait encore beaucoup d’autres comme celui-là !
Sans gilet jaune… le Rideau rouge joue ….
Vide-grenier du Téléthon à Adé
Dimanche 25 novembre :
Vide-grenier du Téléthon à Adé
Salle des fêtes,
Restauration sur place :
buvette,
sandwiches,
crêpes …
Cette manifestation est organisée par les associations communales,
avec le soutien de la Mairie .
Tous les bénéfices et les dons seront reversés au Téléthon .
chanson -hommage
Sur l'air de : « Évidemment » de Michel Berger
Famille, garde à vous !
Y a comme un goût de scène en nous
Un coup de projecteur sur nous
Et le public qui nous suit partout
Y 'a des silences qui disent beaucoup
Les exquis mots ne font pas tout
Faut de la prestance, un point c'est tout !
Refrain :
Et de ses mains en or
Marc monte le décor
Françoise et Inès
Viennent d'abord saluer ses prouesses !
De ses mains en or
Il nous offre un décor
Qui nous rend plus forts
Pour qu'on joue encore comme des fous,
« Famille, garde à vous ! »
Mais ce soir, Marc, faut qu'on t'avoue
Que nous sommes sans dessus-dessous
Car ce décor est un truc de fou
On se mettrait presque à genoux
Mais faut qu'on reste au « Garde à vous »
Et bûcher le texte, un point c'est tout !
Refrain :
Et de ses mains en or
Marc monte le décor
Françoise et Inès
Viennent d'abord saluer ses prouesses !
De ses mains en or
Il nous offre un décor
Qui nous rend plus forts
Pour qu'on joue encore comme des fous,
« Famille, garde à vous ! »
« Famille, garde à vous !
Avant la Générale, nous nous sommes retrouvés ( les comédiens) derrière la toile , à l'abri des regards , en bas des escaliers ; > > nous avons commencé par énoncer, tour à tour, chacun d'entre nous,..."> le "aka"
le "aka" , ou renforcement énergétique du groupe
>
Avant la Générale,
nous nous sommes retrouvés ( les comédiens) derrière la toile ,
à l'abri des regards ,
en bas des escaliers ;
>
>
nous avons commencé par énoncer, tour à tour, chacun d'entre nous, une syllabe du mot "les ex-quis mots" dans un sens, puis dans l'autre , histoire de nous concentrer .
>
>
Puis ,
nous avons fait des inspirations profondes , 2 séries , pour retrouver le calme intérieur .
>
>
Puis,
j'ai appelé le groupe à s'encourager mutuellement,
à jouer sur les émotions, en sachant que Jeannot était présent dans la salle exceptionnellement ces temps ci ,
à réaliser que le grand soir était là après un travail sans relâche d'une année complète .
>
>
Et enfin,
l'un d'entre nous, je ne sais plus lequel ou laquelle, nous a incités à jeter un cri pour souder le groupe ; nous l'avons fait au moins 2 fois .
>
>
Nous étions prêts pour affronter l'arène ...
