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Des touches, un peu louches …
Des touches, un peu louches …
Tel CYRANO à la fin de l’envoi, je mouche !
Ils partirent 500 et par un prompt renfort, ils revinrent avec ÉMILE.
« Hors d’ici tout à l’heure et qu’on ne repique pas ! » dit le ver hardi au jardinier.
SÉSAME ouvre toi, et la porte sourit.
« Un tien vaut mieux que deux », dit le rat.
Mignonne, allons voir si la rose a de l’acné ce matin.
Les chiens aboient, le carembar lasse.
God save the king ! qu’ils disaient...Ben non , il est Pô venu !
« Tous les marins sont des chanteurs » à Marciac
Vu, à l’Astrada à Marciac, « Tous les marins sont des chanteurs », spectacle de François Morel, avec celui-ci, un conteur et trois musiciens dont son vieux compère Antoine Sahler, époustouflant pianiste-trompettiste-accordéoniste ( je dois dire que voir un musicien jouer en même temps du piano d’une main et de la trompette de l’autre me met en pamoison !) ….un spectacle pour faire revivre un chanteur breton inconnu, Yves-Marie Le Guilvinec, pêcheur mort en mer en 1900 et pour diffuser la culture de la chanson de marins si essentielle dans la culture bretonne. Qui aime la Bretagne, la mer et François Morel, son humanisme et son humour, ne peut passer alors qu’un moment délicieux. Ce fut mon cas, bien sûr.
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L'aiglon
Une de mes pièces préférées est… celle que j’ai vue à Paris, pour la première fois :
J’ai 14 ans, ma sœur et moi, sommes chez une tante pour quelques jours, qui nous fait découvrir le théâtre en nous amenant voir « l’Aiglon ». Ma tante me fait ainsi découvrir un monde dont j’ignorais tout. Je suis fascinée. Le théâtre est immense, beau, avec des décors magnifiques des dorures, des couleurs vives avec un immense rideau rouge qui cache la scène... et un autre décor : Le miracle a lieu, le rideau s’ouvre. Des acteurs en costumes évoquent le remplacement de Napoléon. Les phrases s’enchaînent indiquant un cheminement d’actions. Puis un acteur arrive, gros, grand, le cheveu blanc : C’est Michel Simon !Toute la salle l’applaudit. Il parle à un jeune homme couché dans un lit, l’air souffrant. Il me touche profondément : c’est Pierre Vanneck .
Le jeune homme meurt à la fin. Je comprend la valeur des mots, des gestes des acteurs qui nous conduisent dans des tranches de « vraie »vie . Cela change des livres !
The son et De grandes espérances
Vu « The son » le film de Florian Zeller avec Hugh Jackman, Laura Dern, Vanessa Kirby et la participation d’Anthony Hopkins ( dans un rôle beaucoup moins émouvant que dans « The father », le précédent film du réalisateur).
Un drame familial qui se déroule à New York et raconte la douleur d’un adolescent, fils de divorcé, et plus particulièrement son ressentiment profond à l’égard de son père, accusé d’avoir « abandonné » sa mère et lui pour refaire sa vie et avoir un autre enfant. Douleur, ressentiment et, au fond, dépression profonde. Le film est réalisé par Florian Zeller «à l’américaine », avec une soigneuse exploitation des bons sentiments et des émotions fortes où le contraste entre les images du passé heureux ( tournées en Corse !) et les pleurs et crises du présent est surjoué. Hugh Jackman est très convaincant en père déchiré et culpabilisé. Mais c’est un film à déconseiller aux parents d’enfants dépressifs…
Vu « De grandes espérances » le film de Sylvain Desclous avec Rebecca Marder et Benjamin Lavernhe.
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Un couple de jeunes étudiants brillants préparent l’ENA dans une luxueuse maison de vacances de Corse. Un matin sur une route déserte, une algarade avec un automobiliste autochtone tourne au drame. Ils s’en sortent tant bien que mal à coups de mensonges et de dissimulations mais leur couple n’y résiste pas. Un ou deux ans plus tard, l’un et l’autre se retrouvent dans les hautes sphères de l’Etat, mais dans des camps opposés, quand ils sont rattrapés par l’épisode corse….
Un assez bon film, sans plus, avec de très belles images de Corse et le jeu remarquable des deux acteurs. Rebecca Marder, en particulier, s’affirme comme une magnifique actrice.
Tentative gasconne
« puis- je explorer l’état de ton vagin ? Formula vertement le gascon envers la serveuse de l’auberge, en fin de service.
La fille lui répondit avec toupet de circonstance :
- avec ta face d’espagnol malade, tu n’es pas mon genre ! Les gens à chapeaux, habituellement, ne sont pas de mes fréquentations. Je suis une fille du peuple.
- tu as tort , belle enfant, lui rétorqua l’ambitieux aux dents longues. Ta génitrice serait heureuse pour toi, à l’idée de ma bourse bien remplie. Je n’ai guère de limites, pour ce qui est des sous.
- tu me vois partie sur le champ , même si je suis encore là. Tout à fait, je n’ai que faire de ton argent. Je mourrai quand même. Je me marierai à un blanc visage, qui saura m’aimer et me faire des enfants dont il s’occupera, lui aussi. »
"Le supercontinent" de Tim Flannery
Le livre que je lis, et pour la deuxième fois, est : « Le supercontinent » de Tim FLANNERY, chez Flammarion.
Au départ , l’auteur est un scientifique paléontologue et plus encore Australien d’origine.
En faisant ses études,
il était interpelé par tous ces européens qui venaient en Australie, son pays, pour y étudier le passé de son continent.
Le scientifique local était intrigué par le fait qu’il y avait peu d’européens qui étudiaient leur propre continent. Il a donc fait le chemin inverse en partant en Angleterre, en France, en Allemagne, dans les Pays de l’Est, à la découverte du passé lointain, si mal connu et passionnant.
Bien écrit, facile à comprendre, pleins de références que j’ai découvertes dans l’émission de radio « La terre au carré »sur France-Inter avec Mathieu Vidard.
Un régal pour ma curiosité, passionnant !
Dans ce temps-là, l’Europe avait un climat tropical , Il n’y avait pas de Pôle Nord , Il y avait des dinosaures et des mammifères au niveau du cercle arctique actuel .
En 2002, en Crète, on découvre des empreintes de pas imprimées dans des roches du Miocène ; la preuve que de grands singes bipèdes évoluèrent en Europe, bien avant l’arrivée d’homo erectus, il y a près de 2 millions d’années .
Falaises
Pourquoi ne vieillirai-je pas?
Même les falaises d' Etretat
subissent l'assaut du temps
et les rides des vagues .
Mais comme elles,
je reste encore debout dans l'écume des jours,
vivant comme dans un roman de Boris Vian.
« Candide ou l’optimisme » avec A.D.E.
Théâtre au Parvis d’Ibos, avec la Compagnie- Le syndicat d’initiative , Julien DUVAL et Carlos MARTINS : « Candide ou l’optimisme ».D’après bien sur, le conte de VOLTAIRE.Durée 2heures,
La soirée pour le transport des adhérents, ainsi que les places réservées et regroupées, est organisée par l’asso « Animation Diffusion Echanges » d’Adé.
Le début de la pièce est tout en légèreté,
bonheur béat,
couleurs pastel
et candeur acidulée.
Cependant,il ne faut pas se fier à cette ouverture car ,
tout comme pour le héros (Candide, grand et brun) ,
les découvertes de la vie et du monde vont être à contre-courant de la mer de la tranquillité (guerres, tortures, passe-droits de toutes sortes...).
En effet,
Candide est un être « vierge », pur,
à l’image d’un enfant sauvage qui découvre le monde civilisé.
D’ailleurs, au passage,
ce thème porteur a déjà été abordé cette année, en atelier d’écriture dans la salle culturelle d’Adé.
J’ai aimé la rencontre du peuple Inca , peuple heureux et généreux, encore vierge de malheurs.
J’ai supporté tant bien que mal, la rudesse du choc avec l’Inquisiteur de Lisbonne ( au moment du terrible tremblement de terre historique ) et se terminant par des châtiments et sévices corporels ( fessée , pendaison...).
Tout au long de l’aventure, l’amour sans égal pour Cunégonde, amoureuse de notre héros, aura bien des difficultés à survivre.
La philosophie optimiste de Maître Pangloss , le précepteur, ne sera pas toujours non plus, à la hauteur des espérances énoncées.
La performance du travail de cette troupe- Le syndicat d’Initiative et des co- metteurs en scène Julien Duval et Carlos Martins, est évidente car
le conte de Voltaire est empreint de philosophie, et à la limite de la métaphysique, me semble t-il dans la vision scénique proposée ce jour-là.
Le périple , à l’image d’une « Odyssée » , ou d’un « tour du monde en 80 jours » , semble , à la base, compliqué à retranscrire et pourtant, on le vit grâce au génie de la mise en scène, et on ne s’ennuie pas !
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