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La conspiration du Caire

30 Novembre 2022 , Rédigé par JG Publié dans #Ciné

Vu « La conspiration du Caire » le film du suédois Tarik Saleh, dont le père est égyptien, sélectionné officiellement à Cannes cette année, où il a obtenu le prix du scénario. L’histoire se passe au sein de la grande mosquée Al Azhar du Caire qui est aussi une Université, grand phare de l’islam sunnite, qu’on qualifiera de « plutôt modérée « mais qui est, on le devine, en proie à bien des tensions. L’histoire raconte comment les services de la police politique du régime actuel, celui du Maréchal Al Sissi, à l’occasion de la mort du recteur de la grande mosquée et du processus de désignation de son successeur, s’assurent de mettre hors-jeu un candidat suspecté de connivence avec l’islamisme radical. Mettre hors-jeu s’entend, bien sûr, « par tous les moyens » ce qui n’étonne en rien de la part d’un régime aussi peu démocratique. Critique ferme et dénonciatrice ô combien méritée cela va sans dire, au travers d’un scénario conçu de l’intérieur de la mosquée, au milieu des étudiants. Et c’est plutôt bien fait et convaincant. Mais ce qui gêne dans cette approche, c’est son parti-pris visant bon an - mal an, à faire des islamistes radicaux des victimes, passant par pertes et profits les déviations antidémocratiques des islamistes du temps du régime de Morsi. Je partage cette critique radicale du régime égyptien actuel, mais n’arrive pas à absoudre le régime précédent. Et c’est d’ailleurs bien le drame du peuple égyptien qui, tel Moïse, tombe de Charybde en Scilla….

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A l'école du cinéma

29 Novembre 2022 , Rédigé par BP Publié dans #Ecrits

Sur un tournage, un prof de techno et ses élèves stagiaires :

-« Nous allons travailler sur un début de film. A vous de préparer la journée en fonction de ce que vous avez découvert hier. Qui veut commencer ?

-  Moi, Monsieur. J’ai apprécié le travail en  noir et

blanc . Avec l’importance de l’utilisation du clap. Il délimite les scènes. Il  ne

faut surtout pas oublier d’écrire le nom du film, le numéro de la scène et le nombre de prises »

-Moi, Monsieur, j’ai aimé le travail du preneur de son. Ses nombreuses répétitions avec les membres de son équipe et tout son matériel informatique nécessaire pour la table de mixage. Il faut beaucoup de patience et beaucoup de répétitions pour un son bien adapté à la scène. Les voix des acteurs doivent être parfaites en fonction de leurs rôles. C’est important de ne pas mettre la perche du micro dans le champ de la caméra. J’ai admiré la force du perchman qui portait son matériel les bras au-dessus de sa tête, pendant le tournage de la prise de son. Il m’a fait faire un essai. J’ai découvert un matériel lourd et admiré mon instructeur.

-Pour moi, Monsieur, j’ai apprécié tout ce que mes camarades vous ont dit. Les gags m’ont beaucoup intéressés. Quand une coordination se met en place entre les acteurs ou la technique ,il faut recommencer la scène parfois pour peu de choses à mes yeux. Mais c’est important pour l’équipe du film ,par exemple une mèche de cheveux à remettre à sa place, une feuille d’arbre qui tombe dans le champ de la caméra, un vent plus violent alors qu’il souhaiterait une brise, un maquillage ayant besoin d’une retouche .

moi ,j’avais rien vu,le maquillage brillait trop à la lumière ,sans oublier les

acteurs perdant un peu leurs textes ,il fallait recommencer. »

Le prof de techno conclue :« Merci à vous tous, vous êtes de bons observateurs, je suis fier de vous. Nous continuons le stage »

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Liv Maria

28 Novembre 2022 , Rédigé par JG Publié dans #LIVRES

Lu « Liv Maria » de Julia Kerninon paru chez Gallimard dans la collection Folio, un livre qui a obtenu le prix des libraires Folio-Télérama. Julia Kerninon est une jeune (elle a trente-cinq ans à peine) auteure nantaise où elle est née et où elle habite, qui est docteure en littérature américaine et qui a déjà publié six livres dont l’un, le premier,

« Buvard », avait obtenu le prix Françoise Sagan en 2014.

Elle nous livre avec ce roman, l’histoire de la vie d’une femme, Liv Maria donc, née sur une ile bretonne ( on ne saura pas laquelle et c’est sans doute bien dommage pour les amoureux de cette belle région) d’une mère qui tenait le bistrot du village et d’un père norvégien, marin échoué là par amour qui a la passion des livres et de la littérature, une passion qu’il transmet à sa fille. A dix-sept ans, Liv Maria est victime d’une agression sexuelle sur son ile et tout le monde sait qui en est l’auteur. Mais la culture ancienne qui a encore du mal à disparaître, faite de culpabilité féminine injustifiée, de crainte du scandale et du culte du secret, fait que la solution adoptée par ses parents sera l’exil pour elle. Un exil à Berlin comme jeune fille aux pairs où elle va connaître un amour passionnel avec son professeur d’anglais, le temps de quelques mois avant qu’il ne rentre chez lui en Irlande sans laisser d’autre adresse qu’un poste restante. Il ne lui fera plus jamais signe mais cette liaison va marquer très durablement sa vie.

A partir de là, elle va vivre une vie de liberté et de ruptures connaissant mille vies et beaucoup d’amants à travers le monde, et croyant in fine trouver sa vérité en Irlande avec un mari amoureux, deux enfants attachants, en tenant la librairie du village. Mais échappera-t-elle au surgissement du passé et aux conséquences de ses actes ? Y échappe-t-on jamais ?

Joli portrait de femme.


 

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L'océan

27 Novembre 2022 , Rédigé par EG Publié dans #Ecrits

J’ai demandé à l’océan si je pouvais être une de ses vagues , il m’a répondu par la houle en balayant la foule.

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Des fables… en musique

26 Novembre 2022 , Rédigé par JC Publié dans #spectacles

Des fables… en musique

Les fables de La Fontaine… A qui ne disent-elles rien ? Qui n’en a pas (au moins plusieurs titres) en mémoire ? Bien sûr, la plus connue assurément, Le corbeau et le renard, reste toujours gravée et souvent dans son intégralité dans les têtes.

Le Parvis, dans le cadre d’un spectacle musical avec l’Orchestre de Pau et Pays du Béarn, proposait dernièrement d’en revisiter quelques unes… mais dans une version symphonique originale, très réussie et captivante. Qui ne se souviendra justement de cette interprétation du corbeau et du renard et reprise en chœur par les spectateurs ? Le public ne s’y était pas trompé puisqu’il avait répondu, comme souvent, très nombreux, la salle étant complète. Bravo aux musiciens (dix sous la direction du chef d’orchestre) et aux comédiens (une chanteuse, deux récitants).

Et, après ce beau spectacle, comment ne pas s’interroger, une fois de plus, sur les raisons pour lesquelles, encore aujourd’hui, ces fables sont toujours aussi appréciées, des jeunes comme des adultes ? Comment expliquer que 400 ans après, elles restent d’actualité ? L’art du fabuliste y est sans aucun doute pour beaucoup mais suffit-il à tout expliquer ? N’est-ce pas aussi parce que la nature humaine ne change pas, elle ?


 

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Sorties du weekend

25 Novembre 2022 , Rédigé par MG Publié dans #Sorties weekend

Sorties du weekend
Sorties du weekend
Sorties du weekend

 

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Avant la Générale, nous nous sommes retrouvés ( les comédiens) derrière la toile , à l'abri des regards , en bas des escaliers ; > > nous avons commencé par énoncer, tour à tour, chacun d'entre nous,..."> Concentration avant évènement

24 Novembre 2022 , Rédigé par MG Publié dans #Théâtre

le "aka" , ou renforcement énergétique du groupe


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Avant la Générale, 

nous nous sommes retrouvés ( les comédiens) derrière la toile ,

 à l'abri des regards , 

en bas des escaliers ; 


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nous avons commencé par énoncer, tour à tour, chacun d'entre nous,  une syllabe du mot "les ex-quis mots" dans un sens, puis dans l'autre , histoire de nous concentrer .


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Puis ,

 nous avons fait des inspirations profondes , 2 séries , pour retrouver le calme intérieur .


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Puis, 

j'ai appelé le groupe à s'encourager mutuellement, 

à jouer sur les émotions, en sachant que Jeannot était présent dans la salle exceptionnellement ces temps ci ,

 à réaliser que le grand soir était là après un travail sans relâche d'une année complète .


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 Et enfin, 

l'un d'entre nous, je ne sais plus lequel ou laquelle, nous a incités à jeter un cri pour souder le groupe ; nous l'avons fait au moins 2 fois . 


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Nous étions prêts pour affronter l'arène ... 

mg

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Couleurs de l'incendie

23 Novembre 2022 , Rédigé par JG Publié dans #Ciné

Vu le film « Couleurs de l’incendie » de Clovis Cornillac ( qui joue d’ailleurs dans son film) d’après le roman de Pierre Lemaitre, avec Léa Drucker, Benoit Poolvoerde, Olivier Gourmet et Fanny Ardant. Joli film, fidèle au roman qui était déjà de grande qualité mais l’enrichissant, remarquablement joué( notamment par Léa Drucker qui s’affirme comme une grande actrice et Fanny Ardant, égale à elle-même…) pour illustrer la vengeance d’une femme qui, dans l’entre-deux guerres, se voit dépossédée d’une fortune industrielle et financière que lui avait légué son père, par le fondé de pouvoir de celui-ci, aussi malhonnête qu’ambitieux. Un très bon moment de cinéma.

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Episode malheureux pour moi à Cannes

22 Novembre 2022 , Rédigé par NC Publié dans #Ecrits

« Je monte les marches du Festival et patatras ! »

Je me prends la robe dans le tapis, je tombe dans les bras de Brad Pitt, je réalise que tous les photographes pointent leurs zooms sur moi, je trébuche et je me retrouve nez-à-nez avec Georges Clooney ! Au même instant, la bretelle de ma robe se rompt !...

Si je n’avais pas oublié ma canne, cela ne serait pas arrivé !!!

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"Vivre vite" Prix Goncourt 2022

21 Novembre 2022 , Rédigé par JG Publié dans #LIVRES

Lu « Vivre vite » de Brigitte Giraud, paru chez Flammarion, le prix Goncourt 2022. Brigitte Giraud est une autrice expérimentée qui a déjà publié une dizaine de livres dont un, « L’amour est très surestimé », avait reçu le Goncourt de la nouvelle en 2007. Ce roman est le récit du drame de la vie de l’auteure : elle a perdu son compagnon en 1999, des suites d’un accident de moto à Lyon où ils habitaient. Elle avait 36 ans et un jeune enfant d’âge scolaire…et il lui aura fallu plus de 20 ans pour acquérir ( conquérir ?) la distance nécessaire pour écrire sur cet évènement douloureux.

Le parti- pris littéraire est assez original puisqu’elle énumère une vingtaine de « si » comme autant d’éventualités non avérées qui aurait empêché l’accident : si son frère ne lui avait pas déposé en gardiennage cette moto dangereuse, si il n’avait pas plu, s’il était passé au feu orange, si elle l’avait appelé depuis Paris pour lui dire qu’il n’était pas nécessaire d’aller chercher leur fils à l’école, si, si, si…

La seule critique que l’on puisse faire à ce livre est relative à cette liste de « si »: certains sont tirés par les cheveux, mais c’est sans doute parce qu’ils sont si personnels qu’ils peuvent apparaître abscons, d’autres plus évidents paraissent manquer mais c’est peut-être parce qu’ils sont trop sociétaux…

Pour le reste c’est un livre triste, un livre de deuil, très bien écrit, extrêmement facile à lire, et d’une belle sensibilité souvent émouvante. Peut-être pas un chef d’œuvre mais un bon Goncourt.

 

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