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DAAAAAALI

28 Février 2024 , Rédigé par DP Publié dans #Ciné

CINÉ MA : Alors ce film DAAAAAALI ?

Et bien je me range aux côtés de ceux qui ont apprécié ce film, une véritable jubilation. Surréaliste à souhait comme Salvador Dali l'était. Et j'y ai retrouvé l'atmosphère du peintre, ses toiles même dans l'image, son environnement... Bref, quand on connaît Dali, ses toiles, ses sculptures , sa vie...et le Surréalisme, son côté déjanté et provocateur, il me semble qu'on ne peut qu'aimer. Mais il est clair que ce n'est sans doute pas un film grand public, avec tout le respect que j'ai pour tous les publics .

* Le débat a été vif entre les intervenants du MASQUE et la PLUME , hu hu ! Je vous livre celui d'Antoine Leiris qui a trouvé ce film absolument génial : "Quentin Dupieux suit enfin un sujet qui le dépasse jusqu'au bout, avec une forme aboutie, alors que ses films précédents étaient davantage bricolés.On assiste à une sorte de mélange improbable entre Christopher Nolan et 'Le Chien andalou' de Buñuel, et ça donne un film dingue, drôle, beau, étonnant."

*Et voici une autre critique de CinéFilm :

" Et si demain tout le monde parlait en roulant exagérément les r et en transformant les adjectifs de manière hyperbolique, avec les yeux exorbités?... le monde serait sans doute plus drôle.

DAAAAAALI est un portrait démesuré d'un fou génial, à l'égo boursouflé, un tableau biscornu et irrésistible dans le style Dupieux qui ose tout et c'est à cela qu'on le reconnaît . On lui est reconnaissant de refuser le conformisme assez partagé du cinéma actuel, souvent cloué au sol par son manque d'audace. Dali, peintre dément, est désespérément hors du commun des mortels et solitaire et c'est aussi ce que le film montre, la peur de la vieillesse et de la mort en bandoulière. C'est plus qu'un clin d’œil que le cinéaste adresse au Buñuel de L'âge d'or, un hommage plutôt, à un réalisateur qui choquait le bourgeois et inventait, à sa manière, l'exercice de style, dans une forme héroïque et scandaleuse. On en a vu d'autres au cinéma, depuis un siècle, mais Dupieux reste un authentique créateur de concepts qui souvent éblouit par son inventivité.

DAAAAAALI est un excellent cru, une vengeance délicieuse contre tous les biopics compassés qui submergent nos écrans. Et ses acteurs le suivent sans barguigner".

 

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Dans une vieille caisse...

27 Février 2024 , Rédigé par MG Publié dans #Ecrits

Je déniche avec délectation des années plus tard mon vieux carnet intime dans une vieille caisse au grenier. Après relecture rapide, voici ce que j’y ai trouvé, comme perles nacrées :

- une balançoire au milieu de la cour de la maison natale de Nousty, accrochée à la branche d’un bel arbre haut et solide. J’ai commencé à m’y balancer bien sur, et plus tard, elle s’est transformée en poteaux de rugby , j’explique : armé d’une vieille bouteille en plastique, que je posais au sol, je tentais de la passer entre les cordes, d’ un coup de pied magique et ajusté.

- Une fronde , outil qui m’impressionnait et me rappelait mes héros , comme Thierry la fronde, Robin des bois , Guillaume Tell… Je savais que l’objet était dangereux ( mes parents m’avaient maintes fois averti) et c’est ce qui m’excitait tant.

- un ballon de handball que je lançais le plus fort possible, en extension ou bien arrêté, au sol, contre le portail du garage à voitures , qui figurait pour moi des cages de handball. Il faut dire que les 3 hublots en haut de la porte avaient souffert de certains tirs loupés, ce qui avit provoqué l’ire de mes parents, et c’était bien normal, avec du recul.

- L’école y prenait sa place car elle était le Lien avec les découvertes, les apprentissages, la discipline, les souffrances aussi.

-la télévision, ce cube trônant dans le salon, source de bonheur inépuisable, avec ses dessins animés, ses feuilletons, l’apparition de la couleur, ses westerns...de Funes, Fernandel, Jerry Lewis et Bourvil faisaient partie définitivement de Ma famille.

 

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"Plus vieille la vie, mais belle encore ? »

26 Février 2024 , Rédigé par JG Publié dans #LIVRES

Lu « Plus vieille la vie, mais belle encore ? », un essai de François Lalvee paru chez les éditions L’Harmattan. Une histoire autobiographique aussi originale qu’attachante par son humanité. Imaginez : François, l’auteur se marie très jeune, avant 20 ans, et a très vite trois ou quatre enfants. Famille nombreuse, bonheur tranquille mais usure rapide et classique. Il divorce sans heurts à 40 ans. A ce moment de son existence, rendant visite à ses parents dans leur EHPAD il tombe amoureux de Paule, leur voisine au restaurant de l’établissement, une pensionnaire plus vieille que lui de…40 ans.

Ils se marient dans une sorte d’émerveillement d’adolescents. Elle écrit : « c’est une pure folie …mais qui fait notre bonheur ». Puis viendra la maladie d’Alzheimer qui, évidemment va s’installer, impudique et douloureuse,entre eux. Et ce récit de leur histoire, qui est aussi un formidable hommage aux personnels soignants, raconte le désarroi face à l’impitoyable vieillissement que ces deux êtres savent conjuguer avec l’humour et la poésie.

 

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Assassinat

25 Février 2024 , Rédigé par MG Publié dans #thème libre

Non, ce n’est pas possible de supporter ça, sans réagir:

cet affront indigne de Vladimir Poutine face à ce pauvre Alexei Navalny, qui incarnait l’Espoir de toute une population ( n’ayons pas peur des mots ).

Comment est- ce possible ?

Déjà Prigojine (Wagner) tué en avion ,

déjà Politovskaia (journaliste) empoisonnée

et j’en oublie.

Alors, voyons si on ne peut pas voir les choses différemment ,

oui, j’ai ma petite idée :

 

D’une certaine façon, Poutine , le tout petit tsar, avoue sa défaite au monde entier, car

il n’a pas réussi à faire taire Navalny de son vivant, il a perdu son combat en trichant :

on voyait Navalny à la télé, tout sourire, ( donc défiant l’Orgueilleux et son narcissisme exacerbé), dans les prisons les plus retirées du monde , après les traitements de geôle qu’on peut imaginer (et encore) . Navalny avait déjà, il y a 3 ans, évité un empoisonnement , en se faisant soigner en catastrophe, en Allemagne.

Poutine , le capricieux, avoue donc son impuissance, après avoir usé de son sadisme d’état. Il n’a pas réussi à vaincre , c’est un incapable, la Pureté, l’Humour et la Vérité de son opposant principal ;

on pense aux combats inégaux de David contre Goliath poutine ,

d’Ulysse contre Polyphème poutine ,

de Gulliver contre les géants de poutine.

Navalny est donc mort ,

mais il vit, survit, existe, parade, paradoxalement encore davantage , ne serait ce qu’à travers ses photos, sa veuve , sa mère, ses proches…

Autant Prigojine était un maffieux qui avait osé dénigrer les ministres ,

autant Navalny s’en prenait directement et courageusement à César, à Hitler, à Satan lui -même !

Poutine, ta fin est proche...

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SADEH21

24 Février 2024 , Rédigé par JG Publié dans #spectacles

Vu, à Garnier, SADEH21 un spectacle chorégraphique de Ohad Naharin.

Ohad Naharin est un chorégraphe israélien. Pour information et pour couper court à tout commentaire lié à la situation à Gaza, c’est un militant de la paix, très critique à l’égard de Netanyahou et qui s’est exprimé publiquement pour dénoncer la violence excessive des bombardements de Gaza après la barbarie du 7 octobre. C’est un chorégraphe de 72 ans, donc assez ancien dans le métier, qui a créé le mouvement « Gaga », langage du mouvement basé sur une activation profonde du corps et des sensations physiques. Ce ballet, SADEH21 que l’on peut traduire par « 21 Champs » à été créé en 2011 par la Batsheva Dance Company que Naharin a longtemps dirigée et qui intègre pour la première fois le répertoire de l’Opera de Paris. (Mais ce n’est pas le premier ballet du chorégraphe qui est intégré à ce répertoire). Voilà donc un voyage à travers 21 champs se déroulant dans un décor très épuré et réduit dans le dernier acte seulement à un mur avec toute la symbolique qu’on imagine derrière lequel, tableau final, les danseuses et danseurs, tombent et retombent inlassablement. Des danseurs qui, c’est original et c’est la première fois que je vois cela, ne viennent pas saluer le public à l’issue du spectacle.

Que dire de ce spectacle ?

D’abord qu’il révèle un style, une signature, une créativité tout à fait particuliers et qui tranchent dans la danse contemporaine. Il y a, manifestement une patte Naharin.

Ensuite que, comme toujours, danse et musique ( ou bande-son) étant indubitablement liés, quand la musique n’est pas bonne, la danse s’impose plus difficilement. Et quand la musique ou le son sont carrément provocateurs et même exaspérants comme c’est le cas ici avec des séquences de cris ou d’onomatopées longues et irritantes, la danse en souffre.

Enfin que c’est une chorégraphie très irrégulière faisant coexister des moments assez créatifs, harmonieux et convaincants, avec d’autres qui le sont beaucoup moins. Au milieu du spectacle, les danseurs font une grande ronde, très longue, comme des enfants dans une cour d’école et cette scène est très représentative de la frustration chorégraphique que l’on peut ressentir.

Heureusement le corps de ballet, mobilisé ici dans sa profondeur puisqu’ aucune étoile ni premier ou première danseur n’est présente, est impeccable comme d’habitude.

 

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L'adéenne 93

22 Février 2024 , Rédigé par BD Publié dans #Théâtre

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" MINUIT À PARIS"

21 Février 2024 , Rédigé par DP Publié dans #Ciné

En ce début d'après-midi pluvieux, quoi de mieux qu'un film de Woody Allen sur ARTE ? ...c'est en ce moment: " MINUIT À PARIS" .

Gil Pender est un scénariste et romancier. Séjournant à Paris( un Paris fantasmé , je précise) avec sa fiancée, il décide malgré tout de visiter la ville seul.

Voilà que cette nuit-là ... " Non non je ne prends pas de taxi. Je préfère marcher " ... il rencontre un groupe de fêtards

" Excusez-moi , vous connaissez le quartier ? " qui l'entraînent dans le passé et lui font connaître les icônes de l'art et de la littérature.

Date de sortie : 13 mai 2011 (Espagne)

Réalisateur : Woody Allen

Scénario : Woody Allen

Nominations : Oscar du meilleur scénario original, Oscar du meilleur film, Golden Globe du meilleur scénario, Oscar du meilleur réalisateur ...autant dire, un petit régal très justement récompensé.

Si vous aimez l'ART vous allez vous régaler. On y entend parler de Rodin, Pissarro, Scott Fitzgerald, Jean Cocteau , Gauguin, Toulouse-Lautrec , Hemingway en train de picoler...et pas que parler,car en fait Gil les rencontre , ahuri ... " Vous vous foutez de moi là!" s'exclame-t-il quand il se retrouve au milieu de tous ces personnages fabuleux.

Quand il demande à Hemingway s'il veut bien lire son roman : " Non, je le déteste. S'il est bon je vais le détester et s'il est mauvais je vais le détester. Alors, pas besoin de le lire " .

Bref, une comédie aussi pétillante que surprenante, gentiment sentimentale, servie par des comédiens formidables.

PS: en plus, on y aperçoit Carla Bruni , hu hu !

Et ces questions : peut-on tomber amoureux d'une femme du passé ? Peut-on fuir son présent ? Et aurions-nous été plus heureux dans le passé ?


 

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« Après un bon petit déjeuner, je prépare un sac à dos..."

20 Février 2024 , Rédigé par NC Publié dans #Ecrits

Mon petit-fils m’a raconté sa première randonnée en compagnie de ses parents durant les vacances d’été 2023.

Pour nos enfants qui ont quitté les Pyrénées et se sont exilés pour des raisons socio-professionnelles, l’appel des montagnes et de leurs paysages est grand lorsqu’ils y reviennent à leurs origines en touristes.

Il me raconte :

« Après un bon petit déjeuner, je prépare un sac à dos, une bouteille d’eau quelques victuailles et nous voilà partis avec papa et maman pour marcher en montagne que je vais découvrir.

Il fait très beau et nous arrivons à la découverte de paysages inconnus. Nous devons marcher d’un bon pas et j’ai un peu mal aux jambes. Nous avons mis nos casquettes, heureusement car le soleil brille et chauffe fort. Nous nous arrêtons pour boire. Nous atteignons une clairière entourée de sapins où l’air est plus frais, nous nous reposons et reprenons notre souffle ! Et puis, nous poursuivons notre balade et tout à coup, nos yeux se posent à la surface de l’eau d’un lac magnifique où la montagne se reflète comme dans un miroir.  On se croirait dans un autre monde ! »

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