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« Hors saison », de Stéphane Brizé

10 Avril 2024 , Rédigé par MG Publié dans #Ciné

« Hors saison », de Stéphane Brizé

avec Guillaume Canet, Alba Rohrwacher.

Musique de Vincent Delerm.

Une belle histoire d’amour entre un homme et une femme, qui se retrouvent bien des années plus tard , sur le tempo d’« Un homme et une femme » de Claude Lelouch .

On erre dans une station de cure thermale «  pour se refaire une santé » , sur les pas de Mathieu l’acteur de cinéma , après avoir échoué au théâtre, qui vient se soigner .

Alice, une animatrice d’ehpad, mais pas n’importe laquelle, est là aussi…

Guillaume Canet ( « Les petits mouchoirs ») tire largement son épingle du jeu en interprétant Mathieu, un acteur parisien paumé , pleutre , mais qui décide de retrouver du plaisir , à un instant donné, en lâchant prise sur son existence hyper rangée, en renouant avec son passé et Alice, cette jeune femme qu’il n’avait pas su « garder » à l’époque. Le théâtre de cette naissance sera une cité balnéaire dans l’ouest de la France.

Alba Rohrwacher est pour moi, une révélation et un choix féminin assumé du film.

Phrase-clé de Mathieu , répondant à Alice  : « Tout ne va pas bien mais... le tout va bien. »

C’est une histoire douce, romantique , tendre où il fait bon se reposer , méditer, prendre le temps d’y réfléchir.

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LA CABANE

9 Avril 2024 , Rédigé par JP Publié dans #Ecrits

La cabane, elle fut ,de tous nos rêves, l’objet de disputes sans fin,

chacun la voyant comme ceci,

d’autres tenant à la construire comme cela,

mais après de longues palabres et de non moins longues colères,

  elle vit le jour .

C’est par un jour ensoleillé de printemps que nous découvrîmes,

à quelques distance des habitations,  une haie particulièrement touffue :

les feuillages déroulaient leurs bourgeons ,

promesse d’une couverture  et  d’un abri bien dissimulé ;

de plus , le sol était un peu creusé au  milieu de la végétation.

Cet abri,

bauge de sanglier plus que cabane construite,

fut notre refuge tout un été :

là, l’atelier fabrique de frondes, dont chacun prétendait posséder la meilleure technique,

tenait une bonne place,

bien que  les fabricants

de sifflets en bois de coudrier au  printemps,

ensuite de tous les instruments tirés des pailles et de diverses plantes,

se   révélaient de sérieux concurrents.

C’est aussi sous le couvert protecteur de la cabane

que les fruits : cerises ,prunes etc… étaient tranquillement dégustés.

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« Penser contre soi-même » de Nathan Denvers, paru chez Albin Michel

8 Avril 2024 , Rédigé par JG Publié dans #LIVRES

Lu « Penser contre soi-même » de Nathan Denvers, paru chez Albin Michel.

Nathan Denvers est un jeune philosophe ( il doit avoir 27 ans à peine), normalien, agrégé et prof à l’Université de Bordeaux.

Il a déjà écrit plusieurs ouvrages dont un roman, « Les liens artificiels », qui avait connu un certain succès. Tout cela montre que l’homme est assez précoce. Il est le fils d’un neurologue de grande réputation, Lionel Nakkache, chercheur à l’Institut du cerveau dont je suis administrateur, un homme pour qui j’ai grande estime et admiration. Bon sang ne saurait mentir…

le récit autobiographique que nous livre l’auteur est assez singulier :

né d’une famille juive croyante, mais pratiquante sans excès, sans assiduité obsessionnelle en tout cas, à l’adolescence il se prend de passion pour sa religion et, assez vite, se destine au rabbinat. Il décrit alors avec moult détails ce « chemin de foi » assidu, sérieux, profond, entier pour ne pas dire dévorant, qu’il vit dans le « village d’Auteuil » dans les beaux quartiers parisiens, et qui le mène régulièrement en Israël et à Jérusalem en particulier.

Puis, peu à peu, la foi se dégrade :

cela commence par la fréquentation d’un lycée confessionnel où ses camarades lui apparaissent vite comme sectaires, sexistes, vulgaires, réactionnaires. Cela se poursuit avec la participation à un séminaire religieux dans les Alpes où il s’aperçoit qu’il a « la tête ailleurs », par la découverte progressive de la philosophie dont il se rend compte qu’elle n’est pas compatible avec la religion…. Et, plus il s’interroge sur les grandes questions philosophiques, plus il ressent la religion comme un carcan dont il est prisonnier. Il devient athée.

Et, dans la dernière partie de son récit, il esquisse une certaine conception de la philosophie, penser contre soi-même, où il explique que penser par soi- même, passe non seulement par l’affranchissement de ce que l’on reçoit comme éducation, ce dont on « hérite « intellectuellement, culturellement, mais aussi que la meilleure approche de soi-même est de s’en éloigner et de se positionner « contre » soi-même pour mieux dialoguer.

Devenir un autre pour mieux émerger en soi.

Et cela débouche, naturellement et paradoxalement, sur une éthique de l’altérité que l’on devine très universaliste au sens le meilleur du terme, où les apports extérieurs d’où qu’ils viennent sont enrichissants.

Ce livre est passionnant, même si son long récit du chemin de foi est un peu rébarbatif et si la fin, c’est-à- dire l’affirmation du titre du livre mériterait quelque développement et approfondissement. Mais ce sera peut-être l’objet du prochain livre de Nathan Denvers ?


 

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C'est la dictée...

7 Avril 2024 , Rédigé par MG Publié dans #thème libre

À l’Amphi d’une pépinière tarbaise d’ entreprises...

 

Aujourd’hui, samedi, 14h, j’ai envie de faire une dictée, histoire de me rajeunir ...les méninges. Je me rends donc,guilleret, au Boulevard Pierre Renaudet, près des Forges, à la convocation du Rotary Club.

Je suis entouré dans la salle d’une trentaine d’autres personnes de tous ages, dans un amphithéâtre moderne.

La présentation de l’organisation est faite , avec brio, par une blonde représentante du Rotary, qui nous explique les activités de l’association nationale, et même internationale.

La lecture de l’exercice qui suit et pour lequel on est venus, est donnée parfaitement par un ancien prof de français.

...Ouah : le niveau pas facile !

 

Il y a un concours pour les moins de 12 ans,

un pour les collèges et les lycées,

puis un pour les adultes.

 

Je m’en tire piteusement, avec 23 fautes, excusez du peu !

Les 2 meilleures candidates ont fait tout de même,18 fautes.

« Le texte était relevé », martèle , en nous déculpabilisant, celui qui nous a dicté l’exercice.

Je suis tout de même, (maigre consolation), à la 5 e place, mais , ce n’est pas pour me dédouaner de mes difficultés du jour ;

Le sujet avait pour thème : « les Jeux olympiques et paralympiques ».

Quelques unes de mes fautes , pour information :

« eût », sans le chapeau ,

« immanquablement », il manque un « m »,

heptathlonniennes , il manque un « n », (tiens, le correcteur d’orthographe est d’accord avec moi , paradoxalement !)

« aficionados » , un « f » en trop

etc.

 

Je gagne un lapin de Pâques , en chocolat : trophée mérité ? !

Mon ego insatisfait en prend un coup au passage ,

mais « ça remet les choses en place », comme on dit , malgré tout.

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Un brin philosophe?

6 Avril 2024 , Rédigé par NC Publié dans #Ecrits

Celui-là, c’est un rêveur…pourquoi donc ?...

« Parce qu’il est dans la lune !!! »

Le rêveur est un personnage différent du commun des mortels

. Par exemple, un élève regarde par la fenêtre, les sommets pyrénéens, en rêvant qu’il est tout « schuss » sur les skis , alors que le professeur explique son cours.

Cet élève est sur une autre planète ! Il se distingue parce qu’il est pensif, dans les

nuages et il perd le fil de la réalité. Son esprit vagabonde au gré de

ses envies et il voyage au milieu d’un monde pour s’extraire du

fardeau des contraintes du quotidien.

 

Est-ce que le rêveur fuit la triste réalité du moment ?

Peut-être… Il regarde le papillon voler ! Le rêve est une échappatoire

face à des difficultés de la vie ou même en temps normal où il répond

à un besoin de respirer et de revenir sur soi.

Le rêve inspire la poésie et la poésie inspire le rêve !

Le rêveur serait-il un brin philosophe ?

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MARC

5 Avril 2024 , Rédigé par MG Publié dans #Ecrits

MARC


 

MURES : des haies sauvages, dévorées avec joie, lors des balades passées non stop.

ARC : comme l’arc de ROBIN DES BOIS, celui des Indiens d’Amérique attaqués par les cowboys, celui qu’on n’arrivait pas à fabriquer correctement nous mêmes.

ROBIN : jeune ami de BATMAN , super-héros lui aussi, les yeux cerclés de noir.

CARRE BLANC : Sur les écrans télés, cette censure pour les enfants, nous empêchait de découvrir le monde. Nos parents étaient à cheval là- dessus, à tel point qu’ils en rajoutaient : obligation d’aller au lit, après le début du film .

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BUNGALOW 21

4 Avril 2024 , Rédigé par DP Publié dans #Théâtre

THÉÂTRE : ce soir sur France 2, une pièce à voir sans doute pour le bruit qu'a fait l'événement en son temps : Yves Montand et Marylin Monroe amants !

Titre? BUNGALOW 21.

C'est le portrait saisissant de deux femmes attachantes, aussi célèbres que meurtries. Souvenons-nous : en 1960, deux couples mythiques séjournent au Berverly Hills Hotel, à Los Angeles. Dans le bungalow 21 logent Simone Signoret et Yves Montand : ils s'aiment, ils sont beaux, encore jeunes, pleins de vie, au faîte de leur gloire.

Mais Marilyn Monroe, installée dans le bungalow voisin, est une femme irrésistible dont le couple avec l'écrivain Arthur Miller bat de l'aile. Simone devient l'amie de Marilyn, Yves tourne avec elle en tentant de résister à sa séduction. Hélas, Arthur s'enfuit et la vie de quatre personnes va voler en éclats...

La pièce a été écrite par Éric-Emmanuel Schmitt, sur une idée originale de Benjamin Castaldi, le petit-fils de Simone Signoret.

En voici une critique élogieuse : " Une pièce intense et sensible qui met quatre figures de l’histoire du cinéma aux prises avec leurs désirs contrariés, leurs fragilités, leur humanité."

Distribution : Mathilde SEIGNER, Emmanuelle SEIGNER, Michaël COHEN, Vincent WINTERHALTER, Clément MOREAU

Mise en scène : Jérémie LIPPMA.

* Je compte la regarder en espérant ne pas être déçue car toutes les critiques ne sont pas aussi élogieuses.


 

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Il reste encore demain

3 Avril 2024 , Rédigé par JG Publié dans #Ciné

Vu « Il reste encore demain »,

le film réalisé par Paola Cortellesi, avec elle-même et Valerio Mastrandea.

C’est le premier film écrit et réalisé par cette femme qui est une actrice et humoriste très populaire en Italie.

Il raconte l’histoire de Delia,

une femme mariée à un homme vulgaire, autoritaire et violent, mère d’une famille de trois enfants, juste après la fin de la deuxième guerre mondiale à Rome.

L’ambiance est partagée entre les espoirs nés de la Libération et du foisonnement démocratique et les difficultés matérielles qui accablent cette famille pauvre dans ce quartier populaire et qui obligent Delia à des petits boulots mal payés, pendant que son mari joue aux cartes dans le bistrot du coin.

Delia ne trouve de tendresse qu’avec son amie Marisa avec qui elle rêve d’évasion. Celle-ci va se présenter sous forme d’un courrier reçu, dont on ne sait rien, avant la fin surprenante mais pour lequel on échafaude toutes les hypothèses possibles.

Ce film a eu un retentissement et un succès considérable en Italie.

Il est tourné en noir et blanc, à la mode des grandes comédies italiennes à l’ancienne, ce qui lui donne un charme indéniable.

Il recèle des scènes surprenantes, on dira même « décalées » comme cette scène de violence du mari sur Delia qui se transforme en chorégraphie de tango, façon humoristique de tourner en dérision la violence de l’acte qui, on imagine, irritera les néo-féministes dont le sens de l’humour n’est pas toujours la première qualité.

C’est très original, plein de charme, décalé, magnifiquement joué et, à l’inverse des puristes amoureux du grand cinéma italien, je n’y vois aucune sorte de sacrilège….


 

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Mon premier vélo

2 Avril 2024 , Rédigé par JP Publié dans #Ecrits

Mon premier vélo,

j’en rêvais mais c’est un destrier fougueux qu’il fallait maîtriser.

Décision prise, mon père saisit le vélo et m’assit sur la selle , me lança, maintenant l’appui sur les pédales et regardant loin en avant.

Fort de cet ordre,

j’écrasais les pédales,

c’est alors que cette machine sauvage fit un bond

et laissa mon père sur place .

J’entendais sa voix rassurante qui   m’encourageait.

 

Grisé par la vitesse et le sentiment de liberté,

je roulais vite et sans savoir par quel miracle mécanique,  je me retrouvai en direction de mon point de départ mais ,

si lancer un étalon sauvage  est simple, le ramener au calme est une autre tâche,

je ralentis le mouvement des pédales,  mais les freins refusèrent de se soumettre à mon appel. Que faire ?

La maison se rapprochait,

la vitesse ne me permit pas d’agir,

  d’ailleurs j’ignorais  comment

et soudain le mur  se dressa face à moi

et stoppa net ma course laissant la roue avant repliée.

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« Les mots pour le dire » de Marie Cardinal

1 Avril 2024 , Rédigé par MG Publié dans #LIVRES

« Les mots pour le dire » de Marie Cardinal

La cure de psychanalyse de l’héroïne du livre est allongée au centre de l’histoire , c’est le choix de l’auteur . La crise intime et douloureuse y est déroulée , avec les maux, les mots vrais, les mots crus , les mots (tout court)...

L’« Algérie française » est l’origine géographique ... et historique de la femme en souffrance , et ce n’est pas anodin car son adolescence se passe dans un pays en Guerre...

Elle a une mère (mais absolument pas aimante) , divorcée, alcoolique depuis qu’elle a perdu sa fille aînée.

Le cabinet du praticien est la pièce de la maison, centrale du livre , je pense tout de suite à une adaptation au théâtre, forcément, pour un huis clos médico-psychologique.

Le psychanalyste, à qui elle va décider un jour de se confier , une fois qu’elle est au fond du trou, fait office de miroir. ( Suis-je belle, miroir?...) Voilà les rôles campés !

La sœur morte est présente paradoxalement, le deuil n’est pas facile à faire, et le fantôme rode.

Jean- Pierre , le mari actuel sera t-il toujours là, après la cure ?

A noter la récompense du Prix Littré en 1976 pour l’ouvrage présent « Les mots pour le dire ».

J’avais lu avec gourmandise ce livre durant mon adolescence , ce qui m’a incité récemment à m’y repencher dessus, afin d’en découvrir les ressorts, d’un œil neuf.


 

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