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« Les Quatre filles du docteur March »
« Les Quatre filles du docteur March »
Adaptation au cinéma du Roman culte de Louisa May Alcott, et signé par Greta Gerwig.
Voici l'histoire de quatre sœurs de la classe moyenne, durant la Guerre de Sécession. On navigue entre le passé et le présent à l'aide de multiples scènes en feed-back évoquant des instants marquants de leur vie.
L'absence du père, parti au combat... La mère, capable d'assumer son autonomie, restant très présente auprès de ses quatre filles.
Par ces scènes, embellies par les décors, les costumes et les musiques du XIXe siècle, on découvre les secrets de ces quatre demoiselles, leurs illusions ainsi que leurs désillusions.
Chacune a des rêves différents :
la passion, la peinture, le piano pour les unes, tandis que Jo, l'héroïne, se consacre à l'écriture. Ces dernières révèlent avec modernisme et détermination leurs croyances dans divers domaines, en particulier leur vision concernant le mariage qui fait débat.
Un film qui peut plaire, ou déplaire, suivant son attirance, ou pas, pour le romanesque. Un film qui ramène à l'enfance, qui traite de la passion, qui joue sur les émotions, qui emplit vos yeux par la beauté de ses paysages et qui envoie des musiques sublimes qui vous traversent le corps.
Par ces lignes, vous avez pu constater combien j'ai adoré. Peut-être sur petit écran je n'aurais pas éprouvé les mêmes sensations ? C'est cela aussi la magie du cinéma !
L'outrage fait à Sarah Ikker
L'outrage fait à Sarah Ikker
Dernier roman écrit par Yasmina Khadra
( Juillard 2019)
Il s'agit d'un thriller, le premier tome d'une trilogie qui nous emmène au Maroc où le héros, Driss Ikker, lieutenant de police à Tanger, rentre chez lui et découvre sa femme nue, ligotée sur son lit ! Sarah est vivante, mais elle vient d' être violée par un inconnu à son domicile !
On a affaire à une enquête policière. Mais, cette-fois, le détective est au cœur de l’enquête, en tant que victime principale de cet outrage.
Ce dernier n'aura alors de cesse de retrouver l'auteur du viol et de le lui faire payer. Si on ne comprend pas très bien ce qui se trame dans sa tête, on suit de près l'enquête qui avance et nous intrigue... Ce roman à énigmes dénonce les rouages de la société marocaine dans les milieux sombres et corrompus de Tanger.
La plume de Yasmina Khadra m'envoûte toujours autant, même si son style poétique n'est pas présent, ici, dans L'outrage fait à Sarah Ikker .
Je suis impatiente de découvrir la suite, puisque un deuxième tome est à paraître... MP
Au cœur de la vallée
Au cœur de la vallée
Le jour disparaît
Sur les sentes empierrées
Vêtues d'étoiles
Traînant son voile.
Son écharpe diaprée
Bleue, mauve, rose,
Orangée et pourprée
Sur l'horizon se pose.
Sur le ventre humide
Des montagnes funèbres
Un soir timide
Noirci par les ténèbres
Etale les ombres des feuillus
Et son brouillard obscur
Sur la vallée perdue
Que la lune rassure.
Au crépuscule, à ciel ouvert,
L'automne va, élimant
La voûte de l'univers
Aux membres frissonnants.
Au cœur de la vallée
L'écho renvoie le brame.
Dans cette obscurité
Et par ses états d'âme
La nature se fige
Mâchurée par l'angoisse
Et prise d'un vertige
Elle trépasse.
Il ne reste plus rien
Au cœur de la vallée
Sous son œil vipérin
La nuit a déferlé
Telles les vagues glissant
Sur la rive
Me laissant
A la dérive.
MP
CARTE BLANCHE à la Compagnie AUDIGANE
CARTE BLANCHE à la Compagnie AUDIGANE
Pour la dernière du 25e festival CONTES EN HIVER haut-pyrénéen
Invitée par l’association A.D.E.
Dimanche 9 février 2020, à Adé
J’ai assisté, dans la salle culturelle d’Adé, à un beau spectacle musical enrobé de mots,
de jolis mots , de jolis maux aussi,
mots dits par la charmeuse et heureuse conteuse, Armelle
accompagnée par son musicien, imposant et moustachu, Pepo.
Les histoires contées tournèrent autour de la vie difficile et universelle des gens du voyage, et plus précisément celle de Tchitcha et Kiotcha .
On voyagea avec eux,
on dansa avec Armelle ( ils aiment la fête) ,
on souffrit avec les nomades (on apprit qu’une étincelle devient très vite un incendie, dans ce monde-là ) .
On apprit que les gitans savent faire preuve aussi d’astuce à force de se faire exploiter ou pointer du doigt , accusés de tous les malheurs de la terre .
Sur un sujet si délicat de société traitant du racisme ordinaire ,
en prenant le parti de voir la vie sous l’angle des gens du voyage ( on pense à leurs prédécesseurs dans la démarche d’ouverture comme Daniel Guichard (« le gitan »), Yvan le Bolloc’ (« caméra café »), Thomas Dutronc (« comme un manouche sans guitare »), ou encore Clémentine Célarié (actrice) ) ,
la courageuse compagnie Audigane est parvenue à capter son public et à lui ouvrir les yeux… avec le cœur .
Bravo à eux !
Bravo à l’asso ADE, représentée par Béa Duclos !
Bravo à l’organisation de la Ligue de l’Enseignement 65 , représentée par Rosa Rougeot et présidée par René Trusse .
les Exquis Mots à Lustar
Samedi 15 février , "Famille gaaarde à vous" à Lustar , 20h30 . Organisation : los maynats .
éloquence - Anthonye Cazaux
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Lourdes. Anthonye Cazaux en finale du concours d'éloquence
l'essentiel Anthonye Cazaux, élève de seconde au lycée de Sarsan à Lourdes, est lauréate de la demi-finale du concours d'éloquence pour la région Occitanie sur le thème "Le droit au respect...
https://www.ladepeche.fr/2020/01/26/anthonye-cazaux-en-finale-du-concours-deloquence,8687939.php
« UNE AFFAIRE DE FAMILLE » De Hirokazu KORE-EDA,
« UNE AFFAIRE DE FAMILLE »
De Hirokazu KORE-EDA,
avec Lily Franky, Sakura Ando, Kirin Kiki ( dans le rôle de la grand-mère)
et Jio Kairi ( le « fils » débrouillard)
Film japonais, sorti en 2018, palme d’or à Cannes .
Tout est finalement dans le titre avec une « famille » … mais laquelle ?
Surement une famille de cœur, de passion, de générosité, de solidarité.
Grace aux doigts de fée de Kore Eda, le réalisateur japonais (« La vérité » avec Catherine Deneuve et Juliette Binoche)
Nous suivons un petit groupe de déshérités qui survivent de rapine quotidienne, un mini « gang » organisé pour survivre, 3 générations qui font qu’on peut parler de « famille » si on n’y regarde pas de trop près .
ci-dessous une critique aigue de spectateur rapportée dans « Allo ciné » :
« Film d'une poésie rare,
qui pose avec subtilité, la question des liens familiaux,
entre consentement et acceptation forcée.
Si les spectateurs occidentaux sont avant tout, touchés par la beauté des images et la délicatesse de la mise-en-scène,
il faut imaginer à quel point ce film a dû faire l'effet d'une petite bombe, dans la société nippone.
Il montre une famille qui brise tous les tabous,
vit à l'écart du monde,
se nourrit de petits larcins,
ne respecte pas les règles collectives
et ose dénoncer l'hyper-sacralisation des liens familiaux dans le Japon contemporain.
C'est une violence douce,
un brûlot politique porté par un sourire,
d'autant qu'Hirokazu Kore-Eda a une façon de filmer si gracieuse qu'il embellit tous ses personnages.
Un petit bijou d'Art et d'humanité. »
Tout est dit.
.
Je me souviens de mon grand-père maternel.
Atelier d'écriture d'Adé le 8 février 2020 .
Je me souviens de mon grand-père maternel.
Son visage barré d’une énorme moustache. La tête recouverte d’un béret, son corps portant les stigmates de la guerre de 14.
Des longs moments passés avec lui dans son atelier de menuiserie là où n’importe quel morceau de bois, ou bien, bout de ficelle, devenait sac, filet de pêche.
De ses mains capables de faire émerger n’importe quel objet dont il avait besoin :
Une vieille souche devenait sabot, table, tabouret …
Je me souviens des longues parties de pêche sur le marais inondé.
Nous partions, en fin d’hiver, quand le soleil réchauffait l’eau où les poissons frayaient.
Il faisait glisser silencieusement une barque plate.
Sur l’eau transparente, quand il repérait un poisson, il lançait son harpon et ramenait presque toujours une carpe de 2 à 3 kg !
Je me souviens du jour où, à la pêche au carrelet, sur la rivière Boutonne,
il a relevé le filet avec un brochet de 1,20 m ! Le brochet était nerveux, il sautait sur la prairie, grand-père le laissa s’épuiser avant de le ramener à la maison.
Il lisait beaucoup et aimait partager ses lectures avec moi.
Trondheim - BD
A l’occasion du festival de la BD d’Angoulême, c’est l’occasion de se pencher sur TRONDHEIM , l’un des « seigneurs » du salon .
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Lewis Trondheim : "2020, l'année de la BD. Et en 2021, l'année de la carotte ?"
Il fait l'objet d'une rétrospective au musée de la BD d'Angoulême. Son œuvre est foisonnante, pourtant, l'auteur des "Aventures de Lapinot" et de "Donjon" reste peu connu du grand public : c'es...
