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Articles récents

« Oppenheimer »

27 Mars 2024 , Rédigé par JG Publié dans #Ciné

Vu « Oppenheimer » le film aux nombreux oscars de Christopher Nolan avec Cilian Murphy, Emily Blunt, Matt Damon, Robert Downey Jr. L’histoire se passe durant la deuxième guerre mondiale quand les dirigeants américains, persuadés qu’Hitler prépare une bombe atomique, décident de lancer la fabrication de la leur et confient ce projet au physicien Oppenheimer qui va ainsi devenir le « père de la bombe atomique ». Avec des moyens considérables, celui-ci va s’installer dans le désert du Nouveau Mexique, à Fort Alamos, qui devient à la fois le lieu du laboratoire d’études, l’usine de fabrication de la bombe et le territoire d’essais de la premier bombe atomique de l’histoire, celle qui explosera en 1945 à Hiroshima et Nagasaki. Ce thriller historique reposant sur une histoire vraie n’aurait pas donné un film palpitant si des tensions psychologiques, humaines, politiques diverses ne s’en étaient emparées. D’abord, Oppenheimer lui-même est un savant tourmenté : il sait ce qu’il fait, en mesure les conséquences et est taraudé par celles-ci. Ensuite l’équipe mobilisée par le savant est composée de spécialistes de haut niveau aux psychologies diverses… Quant au gouvernement américain, il place auprès de lui un général chargé de faire le lien, d’exiger le respect des délais, de mesurer les coûts engagés, de surveiller la loyauté des intervenants.

La politique viendra ensuite dans des procédures administratives et parlementaires d’agrément qui, à la libération , dans un après-guerre où le maccarthysme commence à faire des ravages, et où l’ennemi des USA n’est plus l’Allemagne ou le Japon mais le communisme soviétique, jettera le discrédit sur le savant suspecté d’avoir fréquenté des communistes avant-guerre.

Tout cela est passionnant, très bien fait avec les tensions et le suspens afférents à un bon thriller. Peut-être, si l’on veut bien émettre une critique, peut- on être déconcerté par les retours en arrière , les fameux « flash back », qui se répartissent vers deux cibles, deux instances post-guerre, une commission parlementaire chargée d’approuver la nomination au gouvernement d’un politicien qui fut, avant-guerre, une sorte de tuteur du savant dont il s’est éloigné sournoisement, et une commission administrative chargée de renouveler l’agrément administratif d’Oppenheimer lui-même. Même si les deux délibérations des deux instances sont complémentaires et permettent de mieux cerner les forces politiques qui s’affrontent, et les jeux d’influence et de pouvoirs, on peut s’y perdre un peu.

Mais c’est un film d’une grande puissance cinématographique et d’une utilité historique précieuse.

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Un rêve...

26 Mars 2024 , Rédigé par JP Publié dans #Ecrits

Le voile de la nuit s’était évanoui lentement, la lumière s’était glissée parmi les lambeaux nocturnes, libérant les esprits de la montagne ,et la toison de nuages de ces monstres assoupis s’effilocha , progressivement dévorée par les rayons solaires.

Notre avancée sur ces pentes, avait été rapide, dans cette ambiance de premier matin, sous le grondement sourd et menaçant des torrents .

A l’abri encore obscur d’un énorme rocher, nous prenions un peu de repos, un rais de soleil enjamba la crête et nous fit voir que la place que nous pensions sûre et confortable, n’était qu’une corniche qui, si elle ouvrait un passage dans la paroi , avec le jour se montrait de plus en plus inquiétante.

La roche descendait tantôt lisse, tantôt blocs hérissés tombants dans un affreux chaos, dans les flots bondissants et crachant des jets d’écumes, creusant les rocs dans un abîme qui me fit trembler, dans un vertige me donnant le sentiment que l’eau, l’écume, le vent, le bruit m’aspiraient de toutes leurs forces vers le fond de ce ravin.

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« La symphonie des monstres », de Marc Levy

25 Mars 2024 , Rédigé par MG Publié dans #LIVRES

Lu « La symphonie des monstres », de Marc Levy. Editions Robert Laffont

Les monstres, ici ,

ce sont les russes, sous Poutine, qui kidnappent des enfants ukrainiens,

durant le conflit actuel, en les faisant passer pernicieusement pour des orphelins

qui seront éduqués en territoire russe.

La symphonie,

c’est celle qui est jouée, lors de la remise officielle de l’enfant ukrainien à son adoptant russe ,

à l’occasion d’une cérémonie majestueuse, à Moscou.

Anatoly ,

le « gardien » sympathique de Valentyn ,

restera un personnage secondaire , qu’on n’oubliera pas de sitôt ,

surtout à la fin de l’ouvrage.

Marc Levy nous livre à nouveau un livre choc ,

avec le style alerte et léger qui le caractérise.

Les hackers internationaux ( « les 9 ») sont à l’attaque ,

légendes inventées par l’auteur.

Ils sont érigés comme des super- héros .

L’une est sur place , à Moscou, les autres pilotent les opérations depuis leur écran

et l’ensemble va permettre de récupérer ( ou pas) un enfant volé : Valentyn.

Sa mère Véronika est dans tous ses états ,

sa sœur Lilya va essayer d’aller le récupérer toute seule

( elle adopte un chien sauvage lors de sa fugue) ,

empruntant les chemins les plus minés et dangereux.

Sang froid et courage obligatoires !

Le lecteur est en proie à un suspense hors norme.

380 pages qu’on lit en... une seconde  (presque) !


 

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Il y a la vie

24 Mars 2024 , Rédigé par ILG Publié dans #thème libre

J'ai décidé de laisser Madame la pluie

faire sa généreuse distribution

de fines gouttes , celles qui mouillent

et vous transpercent jusqu'à la peau

sous l'imperméable ou le manteau.

Alors, j'ai mis deux branches de forsythia

Avec un peu d'aucuba japonica,

quelques fines branches de noisetiers

et me voilà pensant faire un ikebana.

Il est, à ma façon mais dans notre véranda,

il amène l'espérance et le soleil,

il amène l'espoir du printemps.

Il donne cet envie de renouveau,

celui qui apporte le message

des futures naissances dans les nids,

mais aussi dans les doux berceaux,

celui qui donne du courage aux malades

pour se battre en croyant en la guérison.

Faites vous offrir du forsythia !

Vous verrez que dans ces frêles petites fleurs,

Il y a bien plus que cela.

Il y a la vie.

 

 

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L'avare ou le bal des maudits

23 Mars 2024 , Rédigé par JC Publié dans #spectacles

« L’avare »

 

L’an dernier, salle Robert Hossein, la Compagnie des Odyssées a

joué « L’avare » ou « Le bal des maudits » de Molière.

Pour l’anecdote, ce soir-là était justement le 350 ème anniversaire de la mort de Jean-Baptiste Poquelin(Molière). Donc, déjà, initiative judicieuse du service culturel de la ville de Lourdes !

Quel plaisir de revoir, une fois de plus, cette pièce ! Comment ne pas apprécier l’une

des plus grandes créations de Molière : Harpagon ? L’avarice, ici excessive, à son

comble, détruit, ruine l’homme, bien sûr, mais aussi, fatalement, sa famille, son

entourage. Comme donc l’amour, qu’il soit paternel, filial ou pour autrui ! Et qui ne

garde pas en mémoire la scène de la cassette remplie d’or naturellement et enterrée

dans le jardin ?

Ajoutons que cette pièce, revisitée, bénéficie, de surcroît, d’une mise en scène

originale et est joliment interprétée par les différents membres de la compagnie. En

résumé, une belle soirée théâtrale, comme on les aime !

Enfin, si Molière, encore de nos jours et avec tout particulièrement cette pièce, l’une

des plus jouées, intéresse, avec raison, les spectateurs actuels, plus de trois cents

ans après, il n’avait guère été compris par ses contemporains puisque, lors de sa

création, L’avare, avec Poquelin dans le rôle d’Harpagon, avait été interprété juste

quelques fois. Comment expliquer ce mystérieux constat ? Ne serait-ce pas d’abord

parce que la nature humaine reste elle-même et que l’homme, toujours, intrigue

quand il manifeste des comportements exécrables ?

 

 

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L'avare

21 Mars 2024 , Rédigé par MG Publié dans #Théâtre

L’une de mes pièces préférées est « L’avare », de MOLIÈRE.

En effet,

l’avarice : ce défaut, poussé jusqu’à l’extrême, m’a curieusement, toujours fasciné, .

HARPAGON ( Harpagon vient du latin Harpax, qui veut dire «  qui tire à soi ») , obsédé par son argent, (tout comme le célèbre PICSOU d’ailleurs, que je lisais religieusement), en vient à des comportements asociaux, « marchant » pitoyablement sur ses propres enfants, ses domestiques, pour assouvir son anxiété maladive.

Le monologue de la cassette perdue, à la fin de la pièce, est un passage cultissime.

MOLIÈRE avait été bien inspiré ce jour là , une idée royale,

mais avait- il lui- même, ce défaut d’avarice ? C’est la question qu’on peut légitimement se poser...

Pas dans sa générosité et sa prolifération à créer des pièces géniales de théâtre en tout cas !

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L'enchanteur

20 Mars 2024 , Rédigé par MG Publié dans #Ciné

« L’enchanteur » ,

téléfilm de Maria POURCHET et François -Henri Desérable – Réalisation Philippe Lefebvre – 2023

avec Charles BERLING et Claire de LA RUE DU CAN( pensionnaire de la Comédie française)

Vu hier sur France 2 en prime time :

Œuvre autour de Romain Gary , avec ses multiples facettes , et une étudiante fausse ingénue ayant besoin d’être rémunérée et passionnée par cet animal littéraire.

On y découvre la période de transition des passions populaires entre Romain Gary et Émile AJAR , avant que la supercherie ne soit mise à jour.

Que faire devant la possibilité d’obtention du prix Goncourt ?

Y a t-il une ouverture amoureuse entre les 2 protagonistes ?

On rencontre Jean Seberg et Gisèle Halimi , compagnes (?) de l’époque de l’écrivain.

On observe le neveu (peintre en bâtiment) entrer en scène pour endosser le costume sulfureux d’Émile Ajar.

On y traite de la Sorbonne , puisque l’étudiante et son maître de stage en font partie.

Le rythme est sans freins, le scénario est lisible, l’ennui n’est pas de mise. C’est une réussite , dans un domaine différent de ceux qu’on nous propose régulièrement à la télé.

Au final, et c’est l’essentiel, on a envie de lire du Romain Gary...ou du Emile Ajar !


 

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Sur le sable

19 Mars 2024 , Rédigé par NC Publié dans #Ecrits

Je suis assis sur le sable, devant l’océan et je me mets à rêvasser…

Je contemple le roulis incessant des vagues qui vont et viennent en

s’échouant sur la grève, perdant de leur puissance à quelques mètres

de moi pour me chatouiller le bout des orteils.

Le sable se dérobe sous cette houle souveraine, chef d’orchestre

d’une symphonie naturelle, berceuse aquatique de l’univers.

Ces notes de musique m’endorment et allongée sur le sable doré,

mes yeux se ferment et je suis ainsi transportée malgré moi dans un

« pays d’ailleurs » telle une mouette qui s’envole au-delà des mers.

Je vole au-dessus de l’océan et je me sens en communion avec cette

nature si merveilleuse, si extraordinaire.

Je m’envole vers d’autres cieux !... J’éprouve une incroyable

sensation de liberté, d’évasion, de voyage à la destination inconnue

et imaginaire à la découverte magique du secret des rêves…

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Rue du Havre

18 Mars 2024 , Rédigé par JG Publié dans #LIVRES

Lu « Rue du Havre » de Paul Guimard, paru dans la collection « Paris perdu » aux éditions de l’ Echapee.

Une réédition du roman paru en 1957, il y a plus de 65 ans, réédition voulue par Blandine de Caunes, la belle-fille de Paul Guimard, fille de Benoîte Groult, qui a vécu toute son enfance, sa jeunesse avec l’auteur, son beau-père qui fut comme un père adoptif.

Blandine signe d’ailleurs une longue préface dans laquelle elle explique sa volonté de faire mieux connaître l’œuvre de Paul Guimard, trop souvent et injustement oubliée selon elle. Évidemment, comme j’ai bien connu et apprécié Paul, j’aurais tendance à penser comme elle. En tout cas, l’initiative de Blandine m’a permis de découvrir ce roman que je n’avais pas lu !

Ce petit roman raconte la vie de Julien, homme déjà assez âgé et sans histoires, vendeur de billets de tombola à la sauvette à la sortie de la gare Saint -Lazare. Julien voit passer tous les matins les mêmes personnages descendant de leur train pour se rendre à leur travail. Ils portent les noms de leurs trains: la dame du 8h52, le couple du 9h07…

Julien imagine leurs vies, leurs problèmes. Et il fabrique des histoires. Il accouplerait bien tel homme avec telle femme mais leurs trains ont un quart d’heure d’écart ! Alors il échafaude un plan mais il faut bien plus qu’un plan, il faut que le hasard s’en mêle. Le hasard, au centre de ce livre : Hasard heureux pour les uns, malheureux pour d’autre.

Comme tous les romans de Paul Guimard, on baigne dans les choses de la vie, si simples, si humaines et si facile à lire.


 

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