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Une société évoluée
Nous ne sommes pas une société évoluée. Chacun dans son coin protégé par des traités, des frontières et des armes. Chacun ne pense qu'à son confort, sa sécurité , en laissant la misère pour l'autre moitié de la planète. Aujourd'hui on s'écharpe pour une loi immigration alors que demain, et c'est vraiment demain, avec le changement climatique, la moitié des habitants de la planète n'auront pas d'autre choix que de venir car l'autre moitié de la planète, la leur, sera tout simplement inhabitable. Alors on fera quoi? Un éco-génocide?
Une société évoluée aurait un gouvernement planétaire au service de la survie de l'espèce humaine.
Réchauffement climatique
Réchauffement ou dérèglement climatique,
la faute à l’industrialisation ou la mondialisation,
la faute à la surconsommation et la pollution.
Il faut donc, inscrire au menu :
entrées :
Salade de végétation (légère !)
plat :
Sobriété , sans trop de business ( sans sel)
dessert :
Économie d’eau (sans sucre !)
pousse- café :
Solidarité avec les peuples migrants (attention au volant !)
si j’avais eu une autre vie, une autre vie...La vie, qu’est ce que c’est ?Être vivant, manger, boire, dormir mais aussi, finir ses études correctement, avoir un métier intéressant, rencontrer une femme, construire une maison, avoir des enfants…
Si j’avais eu une autre vie, mes études auraient été différentes avec plutôt une voie littéraire pour déboucher sur un métier dans l’enseignement ou encore le journalisme.
J’aurais aimé vivre près de la cote landaise et jouer davantage au handball dans mon club , sans blessure.
« Sage-Homme » de Jennifer Devoldere
Vu à la télé « Sage-Homme » de Jennifer Devoldere , avec Karin Viard et Melvin Boomer.2023.
J’ai été ému par le parcours compliqué du jeune homme, recalé dans ses études de médecine, et qui se retrouve à l’École des sage- femmes.
Il se fait « secouer » par une ancienne, Nathalie, expérimentée ,
il ment à son père et sa famille pour ne pas leur avouer , de façon honteuse, sa nouvelle voie non assumée ,
il se fait remettre à sa place par une collègue qui le considère ( qui l’in-considère) comme un « stagiaire » ,
il vit une passion amoureuse compliquée avec l’une des élèves de l’école,
il doit porter la blouse rose, uniforme indispensable de la profession,
il doit faire la toilette à un bébé avant de le remettre, mort , à ses parents…
Puis, au fil du film, il finit enfin , avec du recul, par adopter son futur métier, car reconnu donc respecté, par Nathalie, l’ancienne du service.
« Sage-Homme »nous fait pénétrer, comme jamais, dans l’univers particulier de celles qui aident à mettre au monde les enfants.
C’est un des plus beaux métiers en vérité , les moments de l’accouchement sont forts et paroxystiques comme on peut l’imaginer.
Le rôle du héros est parfaitement tenu par Melvin Boomer , tout en retenue, en humilité, mais aussi en énergie et volonté.
Karin Viard incarne avec brio, l’employée chevronnée , ainsi que la « marraine » ou « tutrice » du nouveau.
A voir !
"La grande librairie" sur les profs
En ce moment je regarde avec émotion sur la chaîne 5
" LA GRANDE LIBRAIRIE " qui a bouleversé son programme pour la consacrer aux profs : " Les Écrivains avec l'Ecole " .
Sur le plateau: Daniel Pennac, Annie Ernaud, Barbara Cassin, Thomas B.Reverdy, Mara Goyet ...qui ont enseigné pendant 40 ans , ou qui sont toujours devant les élèves et qui n'ont pas l'intention de quitter le navire en cours de route. Pennac rappelle : " On envoie les jeunes aux charbons dans les quartiers difficiles en les payant des queues de cerise, c'est une aberration"
" La façon dont l'administration traite les profs est de la maltraitance alors que l'école publique devrait être le vaisseau de notre civilisation " ajoute un jeune prof en fonction , s'interrogeant sur " la place du prof dans notre société . Or, être professeur, c'est grand et il faudrait cette croyance collective en l'école . Le prof n'est pas un prestataire de service. La salle de classe, c'est l'essentiel ".
Bon... j'arrête d'écrire pour écouter ces formidables paroles qui me pénètrent d'une façon incroyable. Ah ! mon pauvre cœur !
Fille de prof, ancien prof moi-même, puis mère de profs et grand - mère de profs , dont un, le plus jeune, balancé dans un collège du 93 ... je voudrais que l'on dise qu'enseigner est un enrichissement, quelque chose à la fois de génial et d'extrêmement difficile, qui vous pompe l'énergie mais qui vous redonne en écho une autre énergie, celle des élèves ...du moins quand on aime ce métier de " passeur" . Ah , arriver à faire aimer ce qui vous passionne, ces textes de Kafka, de Voltaire, de Sartre, de Prévert, de Rimbaud, de Camus ...et arriver à les actualiser pour les rendre vivants et pertinents à jamais .
Bonne nuit en gardant dans le cœur cette " Lettre à Monsieur Germain" qu'Albert Camus avait écrite à son prof de français : " Sans vous, mon destin n'aurait pas été le même".
Et cet acteur connu : " Mon prof de littérature m'a sauvé la vie " .
J'espère juste , en 38 ans, en avoir sauvé quelques-uns, quelques-unes.
Adieu Monsieur le Professeur
Les enfants font une farandole
Et le vieux maître est tout ému
Demain il va quitter sa chère école
Sur cette estrade il ne montera plus
Adieu monsieur le professeur
On ne vous oubliera jamais
Et tout au fond de notre cœur
Ces mots sont écrits à la craie
Nous vous offrons ces quelques fleurs
Pour dire combien on vous aimait
On ne vous oubliera jamais
Adieu monsieur le professeur
Une larme est tombée sur sa main
Seul dans la classe il s'est assis
Il en a vu défiler des gamins
Qu'il a aimés tout au long de sa vie
Adieu monsieur le professeur
On ne vous oubliera jamais
Et tout au fond de notre cœur
Ces mots sont écrits à la craie
Nous vous offrons ces quelques fleurs
Pour dire combien on vous aimait
On ne vous oubliera jamais
Adieu monsieur le professeur
De beau prix sont remis aux élèves
Tous les discours sont terminés
Sous le préau l'assistance se lève
Une dernière fois les enfants vont chanter
Adieu monsieur le professeur
On ne vous oubliera jamais
Et tout au fond de notre cœur
Ces mots sont écrits à la craie
Nous vous offrons ces quelques fleurs
Pour dire combien on vous aimait
On ne vous oubliera jamais
Adieu monsieur le professeur
Adieu monsieur le professeur
On ne vous oubliera jamais
Et tout au fond de notre coeur
Ces mots sont écrits à la craie
Hugues Aufray 1969
SE TAIRE C’EST DÉJÀ RENONCER
SE TAIRE C’EST DÉJÀ RENONCER
Pourquoi s’exprimer sur des sujets si brûlants quand les médias écrits ou parlés, télévisions en tous genres ou réseaux asociaux nous soûlent de mots et d’avis en tous genres sur cette actualité si douloureuse ? Oui, pourquoi dire son mot au risque de tomber dans je ne sais quel excès de vanité ?
J’y ai beaucoup réfléchi ces jours derniers après les tragédies d’Israël et d’Arras en me demandant si j’avais vraiment une pierre utile à apporter au débat public.
Et je suis arrivé à une conclusion pour moi incontournable : se taire c’est déjà renoncer.
Alors disons les choses comme on les ressent avec l’ardente obligation d’employer les mots justes, de bien nommer les choses comme le disait Camus, pour ne pas ajouter au malheur du monde.
D’abord, pourquoi parler des « tragédies d’Israël et d’Arras » dans un même mouvement quand on décompte déjà des milliers de morts là-bas pour un seul à Arras ( en espérant que ce décompte morbide s’arrête là dans le Pas-de-Calais) ?
Eh bien parce qu’il s’agit de terrorisme et du même terrorisme.
J’appelle terrorisme l’acte de barbarie qui fait usage, à des fins politiques, de la violence aveugle à l’égard de victimes innocentes de toute responsabilité dans la cause combattue. C’est en cela que le terrorisme se distingue de l’acte de guerre où s’affrontent des forces mandatées par des forces politiques sur des champs de bataille. Mais quand on viole, qu’on assassine ou que l’on prend en otages des femmes, des enfants, des vieillards, des infirmes ou quand on assassine un enseignant juste coupable d’être enseignant, c’est du terrorisme et rien d’autre.
Et dans le désert israélien comme à Arras où, il y a trois ans, à Conflans-Saint-Honorine, ce terrorisme a un nom : c’est l’islam radical.
Ne voit-on pas ce parallèle tragique entre la tragédie du Bataclan il y a huit ans et celle du festival Tribe of Nova dans le désert proche de Gaza ? Les mêmes jeunes réunis pour écouter la musique et faire la fête impitoyablement massacrés…
Mais ce n’est pas tout, il est un deuxième point commun : à Arras comme à la frontière de Gaza, les assassins terroristes, là le Hamas, ici un jeune homme né en Russie non seulement ne sont pas représentatifs de ceux qu’ils croient servir mais, au fond, sont les pires serviteurs de leur cause : ici les musulmans de France, là les Palestiniens. Ceux-là comme ceux-ci sont trahis par un terrorisme qui dessert leur cause : les musulmans de France, déjà victimes de bien des discriminations et de ce que l’on nomme « le racisme ordinaire » qui se voient une fois de plus suspectés de je ne sais quelle connivence, le peuple palestinien victime de la quadruple peine: : droits bafoués dans les territoires occupés, agression de la colonisation rampante, trahison du Hamas et, bientôt, la vengeance d’Israël qu’on espère sans y croire vraiment qu’elle ne sera pas aveugle.
Troisième point commun : le devoir des hommes et des femmes de responsabilité et de sagesse est, dans l’un et l’autre cas, de garder raison : la fermeté et la détermination face à la barbarie doivent être totales. Mais pour être efficaces, elles doivent se garder des amalgames ravageurs. Là -bas, tous les palestiniens ne sont pas des terroristes, ici, les citoyens français ou les immigrés de confession musulmane non plus.
Et, dernier point commun: il n’y a pas d’autre issue pour cette guerre impitoyable qui est livrée à nos démocraties que la paix. Et j’ose préciser : la paix laïque. Oui la paix laïque qui nous permet et nous permettra de vivre ensemble avec nos différences, toutes nos différences, dans le respect profond de ces différences mais …sans jamais qu’une seule de ces différences ne cherche à s’imposer aux autres. A fortiori par la violence. La paix laïque qui est seule capable de protéger et défendre la plus belle et la plus intime de nos libertés : la liberté de conscience.
Et soyons clairs : ici comme là-bas, les ennemis de la paix laïque sont, comme toujours les extrêmes qui, dans un sinistre bal complice, s’auto alimentent sur le dos de la paix. Là -bas, les partis religieux d’extrême-droite israéliens sont, de facto, les meilleurs alliés du Hamas. D’ailleurs, n’oublions jamais que celui qui a assassiné Rabin, homme de paix, n’était pas un palestinien mais bien un militant nationaliste et intégriste religieux israélien. Ici, les extrêmes politiques font de même et sont toujours complices sur le dos de la République laïque : les uns pour refuser de qualifier le terrorisme quand il frappe par souci électoraliste, les autres pour se livrer aux pires amalgames racistes au nom de je ne sais suprémacisme blanc ou par connivence avec l’intégrisme catholique, les uns et les autres honteusement réunis pour flirter dangereusement avec antisémitisme.
Oui, il ne faut pas se taire face à l’ignominie.
Il faut nommer les choses.
Oui, il faut avoir la sagesse de préparer la paix laïque.
Celle qui, plus que jamais, doit protéger notre école publique, laïque et républicaine de toutes les menaces obscurantistes qui veulent empêcher nos enseignants d’apprendre à nos enfants de penser par eux-mêmes.
Celle qui permettra à deux peuples de vivre en paix et en sécurité en disposant de deux états et de leur dignité respectée. C’est toujours à l’ordre du jour et c’est la seule issue.
Aimer toutes les saisons
Aimer toutes les saisons
chaque temps est un don
Aimer tous les âges
chaque instant est un voyage
Aimer tous les gens
chacun est différent
S'aimer aussi soi
chacun est un roi.
Les bouquinistes des quais de Seine
Et si on parlait des bouquinistes des quais de Seine priés de plier bagage pendant les JO 2024 de Paris ?
Ils sont sommés par la préfecture de démonter leurs fameuses boîtes vertes, pour des questions de sécurité lors de la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques. Ces libraires de plein air sont plus qu' inquiets.
" C’est un coup de massue" dit un couple de bouquinistes parisiens. Ils viennent de recevoir un courrier de la préfecture qui leur dit que l’été 2024, ils devront faire disparaître ces emblématiques boîtes vertes. Raison invoquée ?... oui oui, la sécurité. Pourtant, ces bouquinistes sont présents depuis le XVIe siècle sur les rives de la Seine et font partie intégrante du paysage parisien. Les lecteurs, les amateurs d'art, les touristes en raffolent.
Alors ? ??
Tu tires ou tu pointes ...
Une partie de pétanque
Il faut d’abord appeler les joueurs pour leur proposer une date , un horaire et choisir une bonne météo.
On peut se rendre à vélo au boulodrome , les boules et le cochonnet dans le sac à dos.
On essaie de poser la gourde d’eau, la sacoche et autres accessoires sur le banc proche qui deviendra Notre banc , camp de base.
On n’oublie pas la casquette à visière , le chiffon pour essuyer les boules, le mètre à mesurer les distances difficiles à évaluer à l’œil nu.
On choisit des chaussures dans lesquelles on se sent bien ( tennis, mules, autres…)
Quand on arrive au terrain , on n’oublie de saluer ceux qui sont déjà assis là, pour lire ou pour attendre quelqu’un.
La partie commence par un jet simultané par chaque pétanqueur d’une boule pour se rapprocher du but. On aura ainsi la définition de l’ordre à respecter pour commencer à jouer.
La partie se déroule avec plus ou moins de surprises, comme d’habitude. Les tirs sont manqués, frôlés, escamotés, rarement réussis « plein fer ». Les pointages sont précis, ratés, victimes d’un mauvais contact au sol, d’une feuille d’arbre (qui se promenait) qui freine au dernier moment la boule. Parfois le cochonnet est entraîné involontairement , 1 mètre plus loin.
Il y a des « remontadas », ou pas.
Il y a des « Fanny », ( 7-0) ou pas.
Il y a des parties serrées , point par point.
C’est la pétanque , dans toute sa splendeur ! Pro , ou pas !
La cathédrale Ste Marie de Bayonne
Quoi de neuf ou de pas trop vieux ?
La visite de la cathédrale Sainte Marie de Bayonne, de style gothique rayonnant, dont tatie Lolo, Isouille et moi avons particulièrement apprécié les vitraux et le déambulatoire ouvert sur 7 chapelles rayonnantes représentant, je suppose, les apôtres dans des peintures et des couleurs que j'ai trouvées absolument magnifiques. A noter que j'y suis habituellement peu sensible
Au retour, j'ai cherché des livres sur ce monument. J'ai trouvé que Victor Hugo en parlait avec une certaine tendresse car il avait vécu enfant près des remparts alors que son père était en garnison en Espagne.
J'ai trouvé aussi un bouquin de Yves Ugalte au titre suggestif: " Dieu qu'elle est belle ! "...la cathédrale de Bayonne bien sûr.