ecrits
Ma grand-mère
Mon plus beau cadeau de Noël, ça serait de revoir durant cette journée, juste cette journée, quelques 24 heures, ma grand-mère maternelle ;
L'avoir à mes côtés, avec moi, profiter de sa présence en ce jour béni d'entre les jours.
Pouvoir prononcer ce mot magique - « Mamie » - le jour de Noël, ce serait sans aucun doute mon plus beau cadeau de Noël.
L'écouter me narrer toutes ces années passées sans elle, sans sa présence rassurante, sans ses conseils avisés, sans son sourire protecteur, voilà ce que serait mon plus beau cadeau de Noël ;
Alors, vivement Noël !!
C'est un petit ruisseau chantant
C'est un petit ruisseau chantant
au bord d'un chemin de bruyère.
Les herbes folles dans l'eau, dansant,
invite le poète à penser à hier.
S'asseoir au bord du ruisseau, enfant,
mettre ses pieds dans l'eau sur une pierre.
Laisser tomber ses bras ballants
et oser fermer ses paupières.
C'est un petit ruisseau chantant,
juste un petit ruisseau charmant.
Le Noël de mon enfance est simple comme un « bonjour » !
Le Noël de mon enfance
Est simple comme un « bonjour » !
Les Noëls passés conditionnent les Noëls présents et ceux que l’on
pressent…
Remplie d’effervescence et d’engouement instantanés pour
confectionner des créations de Noël « maison » avec mes doigts et
mon imagination, je n’allais pas dans les magasins, je n’avais pas la
télévision et je m’affairais à peu de frais pour accomplir des
décorations dignes de ce nom… comme une petite fourmi. La
récupération d’objets : pour la crèche, une boite à chaussures,
recouverte de coton, enduite de papier argenté...
"L’esplanade du Palais des festivals..."
L’esplanade du Palais des festivals n’était ce jour-là que couleurs , lumières.
La foule des actrices se pressait, jouant des coudes pour être en vue du meilleur producteur,
les acteurs dans leurs smoking noirs suivaient .
J’avançai d’un pas lent et cérémonieux,
la foule se pressait pour me voir,
une forêt de caméras et de micros m’entourait,
l’air était si dense que je ne touchais plus le sol, mon regard fixé sur le trait rouge du tapis se brouillait. Que voulaient tous ces gens, ma gloire, ma mort ?
Un micro s’abaissa vers moi et … le trou, je tombai je roulai, le sol était rouge, le ciel était rouge, tout était rouge.
Mes pieds de funambule retrouvèrent soudain, un appui familier, une barre, un câble , c’était un chemin de liberté.
J’avançai à grands pas, sauvé par cette ligne de fuite.
Les violons ont laissé la place aux cuivres et à la marche des gladiateurs,
sous mon fil progressaient des chameaux, des chevaux emplumés , des zèbres, les éléphants et toute la famille circassienne, donnant son meilleur spectacle, pour le tournage du film en l’honneur de Monsieur JOHN RINGLING BARNUM …
"...La silhouette d'une ramure" - L'ours et l'aigle
C’était la maison du Père Noël , toute en bois avec une frise découpée au bord du toit, aussi
minutieusement qu’un napperon de gâteau. L’hiver, des stalactites de glace doublaient cette délicate
bordure et fractionnaient la lumière en petits arcs en ciel.
Les volets rouges étaient peints de bouquets de fleurs vives et sous une des fenêtres un banc attendait la
belle saison.
Quand l’été était là, le Père Noël aimait tiédir au soleil ses os usés qui l’avaient servi fidèlement durant
tant d’années. L’écurie s’adossait à la maison et, par la porte entrouverte, on apercevait par fois, se
découpant sur l’ombre, la silhouette d’une ramure.
Qu’est-ce que Noël ?
Qu’est-ce que Noël ?
Noël, aujourd’hui, pour moi…
C’est toujours, d’abord, la fête magique des enfants ;
C’est toujours, souvent, une fête familiale, conviviale ;
C’est toujours, encore, la fête de la nativité, une fête religieuse ;
C’est toujours, cela va de soi, l’échange de nombreux cadeaux ;
C’est toujours, naturellement, l’occasion de faire plaisir à autrui…
Mais c’est également, logiquement, une fête très attendue ;
Mais c’est également, évidemment, une vague commerciale ;
Mais c’est également, fatalement, un excès de consommation ;
Mais c’est également, pour beaucoup, l’annonce des vacances d’hiver ;
Mais c’est également, pour tous, la veille des souhaits, des vœux…
Une lettre du Président de la FFF à Zizou - "L'ours et l'aigle"
Mon cher Zizou ,
Après avoir été pris à contre- pied par ces idiots de journalistes , en ayant mis hors- jeu mes propos , je me vois obligé de t’écrire cette lettre d’excuses.
Quand je dis que je n’aurais pas décroché le téléphone si tu avais appelé , c’est parce que Didier a été prolongé jusqu’en 2026 et que donc, il n’est pas utile de demander à quelqu’un d’autre de postuler. En aucun cas je ne t’aurais empêché de m’appeler. Mes cages de but sont toujours ouvertes.
Quand je dis que je n’en ai rien à « secouer » , c’est la même chose : la place de sélectionneur pour l’avenir proche, est prise. Je reconnais une certaine maladresse dans mes propos ; je dois manquer d’entrainement. Je regrette de les avoir exprimés d’autant plus que le journaliste s’est fait un plaisir de les enregistrer. Je me compare à Harry Kane lors du penalty raté face à Lloris, contre l’Angleterre.
Tu n’es pas sans savoir qu’en ce moment , j’ai des problèmes avec Mme la Ministre depuis mon affaire de harcèlement sexuel. Je suis un peu exténué par tous ces contre-temps.
On vient de perdre la finale de la Coupe du Monde contre les Argentins avec un arbitrage contestable .
Bref pour toutes ces raisons, Zinedine, je te demande PARDON.
Noël , Président de la FFF, qui t’aime tu le sais.
Tu ouvres la porte d'entrée - "L'ours et l'aigle"
Tu ouvres la porte d’entrée. Tu découvres étonné, les sacs scolaires de tes gosses. A cette heure, ils devraient être dans le car scolaire les conduisant chez nous. Tu vois avec étonnement, que leurs anoraks ne sont pas là. La télé n’est pas allumée, les portables ne remplissent plus la maison par leur cliquetis. La maison est silencieuse. Ton cœur panique. Où sont-ils ? Tu paniques paniques paniques … et pars à leur recherche. Tu vas dans toute la maison, le jardin, tu appelles : rien…
La peur t’envahit
J’appelle dans le jardin, Ma voix est remplie d’angoisse. La voisine me fait un signe pour me taire, en mettant son index devant ses lèvres. Elle indique la haie de laurier qui sépare nos jardins :
- « Allez-y dit-elle doucement. »
Mes enfants se précipitent vers moi, en gesticulant et criant, heureux :
-« Premier avril, papa ! »
C'était la maison du père Noël.
C'était la maison du père Noël.
Elle était en bordure de forêt.
C'est en tous les cas ce que me raconta un des camarades de mon quartier en désignant la forêt, au loin.
Il suffisait de marcher un peu pour s'y rendre et rencontrer – enfin ! - le père noël.
Un peu avant la tombée de la nuit, j'ai attrapé mon vélo, j'ai déconnecté la dynamo et je suis parti en pédalant comme un bienheureux qui allait rencontrer le Père Noël.
Je suis arrivé devant la forêt, on était alors entre chien et loup.
Je me suis enfoncé entre les arbres.
J'ai tenté, en vain, de trouver la maison du père Noël et je n''ai trouvé qu'une maison abandonnée où vivait un SDF ;
j'ai voulu retrouver mon chemin et j'ai eu peur.
Je me suis perdu.
Dans la nuit, j'ai entendu des cris, c'étaient mes parents.
Ils pleuraient quand ils m'ont retrouvé.
Et se sont mis à rire et à pleurer quand je leur ai parlé de la maison du Père Noël qui n'existait pas.
Brigitte Bardot en interview
Au cours de ma carrière journalistique et photographique spécialisée dans le cinéma, j’ai en mémoire une anecdote de l’actrice B. Bardot.
La tâche m’était confiée de faire un reportage publicitaire sur la mode des maillots de bain avec B.B comme mannequin.
B. Bardot, jeune actrice à ce moment-là arrive sur la plage et ignorait cette technique photographique nommée contre-plongée et arriva avec un tuba, des lunettes de plongée et un magnifique maillot de bain, deux pièces évidemment !
Le reporter que je suis, sensible au charme, surpris de sa tenue du jour, lui explique avec délicatesse que le tuba et les lunettes ne sont peut-être pas utiles et qu’il vaudrait mieux les ôter…
« Eh ! bien moi, j’ai envie de faire la sirène » et hop, ni une ni deux, elle plonge dans la mer. Devant une telle détermination, j’ai le souffle coupé. « Suivez-moi, si vous êtes un homme ! Vous n’allez pas m’apprendre la contre-plongée quand même !!! Vous pouvez activer votre zoom avant ! »
B. Bardot entretient le suspense en ne remontant pas à la surface…
Mais la voilà qui réapparaît : « Zoom avant pour les photos en contre plongée à répétition, comme prévu, svp »
« Pardonnez-moi, mais je voulais titiller le poisson ! Je vous ai bien eu, hein ! Épisode mémorable s’il en est…