C'était la maison du père Noël.
C'était la maison du père Noël.
Elle était en bordure de forêt.
C'est en tous les cas ce que me raconta un des camarades de mon quartier en désignant la forêt, au loin.
Il suffisait de marcher un peu pour s'y rendre et rencontrer – enfin ! - le père noël.
Un peu avant la tombée de la nuit, j'ai attrapé mon vélo, j'ai déconnecté la dynamo et je suis parti en pédalant comme un bienheureux qui allait rencontrer le Père Noël.
Je suis arrivé devant la forêt, on était alors entre chien et loup.
Je me suis enfoncé entre les arbres.
J'ai tenté, en vain, de trouver la maison du père Noël et je n''ai trouvé qu'une maison abandonnée où vivait un SDF ;
j'ai voulu retrouver mon chemin et j'ai eu peur.
Je me suis perdu.
Dans la nuit, j'ai entendu des cris, c'étaient mes parents.
Ils pleuraient quand ils m'ont retrouvé.
Et se sont mis à rire et à pleurer quand je leur ai parlé de la maison du Père Noël qui n'existait pas.