/image%2F3074625%2F20181110%2Fob_472526_petite-rideaux.png)
Pause
Le blog s’autorise à prendre des vacances , comme tout le monde d’ailleurs . Nous arrivons à la fin d’un long périple quotidien depuis le début de l’année, avec des lignes droites, des virages, des soubresauts et même des nids de poule , bien connus des coureurs de la grande boucle.
Le parcours est là, derrière nous et nous sommes fiers de vous avoir emmenés sur le porte- bagages.Livres, films, spectacles, écrits, pièces de théâtre, humeurs vous ont bercés.
Profitez bien de cette période, pour lire, pour la sieste réparatrice, pour voyager au loin ou bien dans la tête, pour vous baigner, bref, pour vous faire plaisir !
A bientôt pour la reprise, après le 15 août.On compte sur vous.
Hommage à Jane
Finalement je suis heureux,
vous êtes partie pour revenir,
retrouver enfin votre amoureux.
Un baiser, un soupir, souvenir.
Ça fait longtemps qu'il attend avec espérance,
on aime tous l'amour Tristan-Iseult,
et quand l'Angleterre retrouve la France,
on aime tous, tous les amoureux.
Finalement nous nous perdons d'amour
dans un labyrinthe émotionnel,
seule délivrance, la mort, un jour
vous ramène à l'amour originel.
Le tour chez nous
Le départ de l’étape à Tarbes Marcadieu , c’était trop bien , avec ses podiums , ses écrans géants, son « village » spécial, ses stands publicitaires , sa gaîté.
C’était le jeudi 6 juillet , au matin , car le départ du peloton était prévu dès 13h.
Le maillot jaune, c’était Hindley qui avait gagné l’étape de LARUNS et le classement général la veille.
L’ambiance était festive, le public, toutes générations, était au RDV.
Belle animation gratuite, populaire et urbaine !
Ce jour là , Tarbes était à vélo !
Amitié
* Mot préféré : Amitié.
Pour moi, l’Amitié est le plus noble des sentiments. De surcroît, en échange, nulle contrepartie
n’est attendue. Si elle se donne, elle se gagne, se mérite. Aussi, nous ne l’accordons à autrui
qu’avec parcimonie. C’est qu’une telle amitié est profonde, sincère, durable. Et celle-ci,
généralement, résiste aux différents aléas de la vie, du temps. Elle permet aussi aux intéressés
de tout se dire en toute franchise, même les désaccords qui peuvent arriver mais donc sans
altérer ce lien inaltérable.
Adé
Si vous venez à Adé, village proche de Lourdes,
il faut découvrir le riche quartier central près de l’église, du bureau de Poste et de la salle des fêtes.
Il y a ,1 rue du Lavedan, une salle culturelle décorée aux murs, comme au Palais des Doges à Venise, avec de larges bandes noires verticales.
La cloche de l’église sonne régulièrement et marque le temps qui passe inexorablement.
La salle est entourée de larges vitres, lui donnant un accès visuel extérieur.
La fontaine proche est la jumelle de celle de Trévise en Italie. Il ne manque plus qu’une star blonde italienne du cinéma , comme Anita Ekberg , par exemple , pour se baigner sur place, tout en riant aux éclats.
L’escalier, qui monte vers une deuxième salle servant aux lectures de contes ou aux loisirs créatifs , est tout en pierres du gave de Lourdes et il pourrait accueillir... une pièce de théâtre avec Bruno Podalydes ou Francis Huster, un pendant à la scène d’Avignon !
Hirondelle ou chat
Depuis toute petite,
je voudrais être une hirondelle qui file dans le vent,
qui bâtit des nids douillets dans les granges pour protéger ses petits,
qui voyage longuement des l’automne vers des terres plus hospitalières et chaudes.
Maintenant,
je rêve à des oiseaux plus gros, tels des buses, des aigles, des
goélands. Cela exerce mon imagination.
Ou bien un chat, dans une bonne maison.
Mais, chat qui n’attrape pas les oiseaux,seulement les souris ,lézards qui les rapporterait à sa maîtresse avec ce miaulement si particulier, quand il ramène son cadeau.
Chat qui dormirait sur le lit de de sa propriétaire ou chat aimé par un enfant...
Ecriture
Le mot «Ecriture» , parfois, vient nous chercher, alors que nous évoluons très loin de lui: un frôlement de la chevelure tel le souffle d’un zéphyr ,
la subtilité pourtant si légère d’un parfum qui fait frissonner la narine ,
nos pensées endormies , oubliées nous les imaginons si loin , si abandonnées par elles.
Les maux du passé nous assaillent et il semble que des sensations, des perceptions , des souvenirs, des goûts, des sons s’imposent à nous et lentement , insensiblement envahissent notre esprit; celui-ci , graduellement, fait monter en nous une pression, un malaise, un quelque chose, presque rien, mais tenace , qui ne nous lâche jamais, qui souffle des phrases à notre oreille, qui commande nos pensées, cet esprit intérieur, cette inspiration qui vient d’on ne sait où ,c’est la part de notre nuit, qui éclaire la page blanche.
Le jeu des si - Isabelle Carré
Lu « Le jeu des si » roman d’Isabelle Carré, paru chez Grasset. On connaît Isabelle Carré, actrice de théâtre surtout ( elle a déjà reçu deux « Molière »), de cinéma aussi mais on la connaît moins comme auteure littéraire. Voici pourtant son troisième roman qui prouve un peu plus l’éclectisme culturel de cette personne bien intéressante.
L’histoire - dont je ne vais surtout pas déflorer le scénario et, encore moins, l’issue ! - est originale : une jeune femme vient en avion rejoindre son compagnon pour un week-end au Pays basque et à l’aéroport de Biarritz ( c’est ce qu’on devine), comme elle est la dernière à descendre de l’avion et qu’elle a la flemme de faire la queue pour un taxi, voyant un chauffeur brandissant un panneau sur lequel est écrit « Emma Auster », elle se fait passer pour elle et embarque avec lui. Elle embarque aussi pour une nouvelle vie, décidée à emprunter cette nouvelle identité jusque au bout, et se retrouve préceptrice de deux jeunes enfants dans un petit village de l’intérieur du Pays basque. Disparaître pour mieux recommencer est un jeu passionnant mais dangereux, tendre mais déstabilisant. Ce livre le démontre avec un certain talent. Pourquoi faut-il qu’en son milieu, la porte soit ouverte sur une autre histoire, toute différente , celle d’une femme mariée avec deux jeunes enfants qui surprend une conversation téléphonique bien tendre de son mari avec une autre personne qu’elle va chercher à connaître ? Cette partie est intitulée « Revanche » et, pour tout dire je n’ai pas bien compris pourquoi. Mais le retour vers l’histoire de départ m’a apaisé….
Sans moi
Selon un sondage 64% des français veulent revoir les règles du droit d'asile et de l'immigration et pendant ce temps 78 migrants -sans doute plus- viennent de se noyer en méditerranée.
Alors on en est là !
Faudra y penser quand vous poserez votre serviette sur la plage cet été. Et demain avec le réchauffement climatique, quand ils arriveront par millions, vous voulez quoi? Qu'on balance des torpilles pour couler leurs navires ? Je constate que si il n'y a qu'une Marine, il y a beaucoup de marins ! Ça sera sans moi!
Turbulences et petits détails
« Turbulences et petits détails »
de Denise BONAL
par l’Atelier de la Porte bleue
/image%2F3074625%2F20230712%2Fob_fd4909_img-0548.jpg)
Une belle soirée théâtrale,
dans le cloître du Carmel de Tarbes,
avec une troupe de l’Atelier de la Porte bleue nombreuse
et généreuse , essentiellement tournée vers
le public venue la soutenir. C’est « La »Corinne Marsollier, connue des Exquis Mots, qui s’occupe de la mise en scène.
Nous sommes assis sous les cèdres ,
au même niveau que le décor , proches du Jardin Massey.
Pour preuve, on entend les paons criards de temps en temps.
Je note que les acteurs, actrices sont « au bon endroit » ,
ce qui veut dire qu’ils habitent au mieux, leur personnage.
Il y a mon ami E. qui fait partie de la troupe , moustache coupée de près .
Une ambiance proustienne , avec un charme d’antan , rien que pour nous ce soir, spectateurs privilégiés !
Une noce à la campagne et voilà que les invités se croisent, se toisent, se souviennent… Des histoires se font, se défont… et l’Amour dans tout ça !
Ce fut une belle soirée d’été et de divertissement léger et badin.
Bravo à tout l’Atelier !
/image%2F3074625%2F20230712%2Fob_024a73_img-0547.jpg)
