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« Aladin » pièce de Jean-Philippe Daguerre et Igor de Chaillé

30 Novembre 2023 , Rédigé par JG Publié dans #Théâtre

Vu « Aladin » pièce de Jean-Philippe Daguerre et Igor de Chaillé au théâtre du Palais Royal, avec une distribution en alternance d’une douzaine de comédiens dont l’ami Philippe Arbeille qui m’avait attiré là avec…mes petits-enfants ! Un spectacle pour enfants mêlant chorégraphies, musiques modernes ( dont un rock endiablé…), combats féroces, art de l’illusion et, bien entendu, la belle histoire d’Aladin, fort de sa lampe magique, parti à la conquête de la princesse enfermée dans son château. Les décors et les costumes sont de belle facture et la mise en scène arrive à ce résultat assez inattendu que même les adultes s’y amusent bien! Car le parti-pris théâtral est fait de plein de clin d’œils à la modernité, à des musiques très modernes et à des répliques ou à des scènes de cinéma ou de théâtre très actuelles. Le tout donne un petit aspect déjanté plein de charme. Molière en 2016 du meilleur spectacle jeune public bien mérité.

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« Et la fête continue »

29 Novembre 2023 , Rédigé par JG Publié dans #Ciné

Vu « Et la fête continue » le dernier film de Robert Guediguian avec Ariane Ascaride, Jean-Pierre Darroussin, Lola Naymark, Gérard Meylan, Robinson Stevenin. Je ne sais comment aborder mon analyse de ce film tant je me suis senti transporté pendant sa projection.

Transporté physiquement à Marseille qui n’est pas ma ville mais qui est filmée avec tant d’amour qu’on ressent comme une invite à y aller vivre.

Transporté politiquement dans cette lutte d’une association de quartier mobilisée à l’occasion de la tragédie de la rue d’Aubagne, l’effondrement de deux immeubles ayant provoqué 9 morts, et luttant contre le mal-logement. Une cause qui parle au vieux militant du logement social que je suis.

Transporté par un cinéma populaire simple et profond, tendre et naturel, humain pour tout dire, formidablement humain.

Transporté par ces acteurs , la « bande de Guediguian » qui sont d’autant plus comme des poissons dans l’eau qu’ils connaissent et pratiquent ensemble le réalisateur, les décors, l’ambiance depuis longtemps.

Transport en particulier par la magnifique Ariane Ascaride, au charme indéfinissable, à l’intelligence communicative, à la sensibilité rayonnante.

Bref je suis sorti de cette salle de cinéma dans une sorte d’extase. Et c’est si rare.

 

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Wild - Un ravin

28 Novembre 2023 , Rédigé par MG Publié dans #Ecrits

A propos de montagne et de randonnées,

c’est le livre « Wild » ( signifiant sauvage) de Cheryl Strayed ,

qui me revient à l’esprit ;

en effet,

cette jeune femme m’a impressionné par sa ténacité,

son courage et ses qualités sportives.

Elle a parcouru seule une chaîne de montagnes américaines,

tout en faisant quelques rencontres bien entendu, soit des hommes et des femmes, soit...des animaux sauvages.

Son sac à dos était pesant malgré les efforts pour amener le minimum vitale. Elle a eu besoin plusieurs fois de renouveler ses vivres.

Un film , non moins passionnant a découlé du roman.

Je me suis trouvé par hasard, au bord d’un ravin,

des pierres ont roulé sous mes semelles

et j’ai tout de même eu une grosse frayeur.

Le ravin était profond,

la pluie venait de tomber et le champ de vision approximatif.

Je me suis rendu compte, à ce moment là,

de la dangerosité du site dans lequel je me baladais.

J’étais pourtant équipé d’un piolet, d’un bâton de marche, de cordes si nécessaire, d’un kway, de chaussures à semelles adhérentes et pourtant... ce n’était pas encore mon heure , visiblement !

 

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" SOLITUDE de la PITIÉ " de Jean GIONO

27 Novembre 2023 , Rédigé par DP Publié dans #LIVRES

Taïchi, quelque-chose de Yin, la pluie fine mais dense ... envie de lecture , alors j'ai repris ce recueil de nouvelles que j'aimais faire découvrir à mes élèves ... oh , le bouquin, il est un peu "usé " dirait-on ! :

" SOLITUDE de la PITIÉ " de Jean GIONO .

" - Faudrait descendre dans le puits, dit Marthe qui réglait le fil du vin.

- Et oui, dit le curé.

Elle ne dit rien, puis elle releva le goulot d'un coup sec; elle porta le plat au feu.

- Et vous le trouverez, vous, celui qui descendra? Vous savez ce qu'il a dit le plombier. Il n'avait pas envie de se tuer. c'est un vieux puits, et puis, de ce temps, vous le trouverez ,vous ?...

- Ecoute Marthe, il y en a deux en bas qui demandent quelque chose à faire, ça a l'air de gens qui ont besoin.

- Alors, faut profiter, dit Marthe , s'ils ont besoin, faut profiter".

Le titre "Solitude de la pitié" est assez énigmatique ( hein, c'est quoi la pitié ? ) Les 20 nouvelles du recueil éclairent le propos , sans discours moralisateur. On y retrouve la sollicitude, la compassion qui s’inscrivent dans une dynamique de reconnaissance mutuelle , contrairement à la pitié, condescendante, presque humiliante. La nouvelle-titre en est la plus claire illustration, créant des archétypes d'humiliés miséreux solidaires qui n’ont même pas de nom et sont juste désignés par leur aspect physique : « le gros », et « le maigre ».

Ils recevront, pauvres types anonymes et affamés , passant de maison en maison pour quémander quelque tâche ingrate, 10 misérables sous pour avoir pendant des heures nettoyé un puits profond et dangereux, sous une pluie tenace et froide, au péril de leur vie.

"- Et tirez bien la porte ! "

Le lecteur a froid dans le dos : " Les yeux bleus regardaient la petite pièce et la main toute mâchurée d'égratignures et de boue. "

Alors on aime Jean Giono pour qui cette proximité avec les autres, surtout les gens de peu, constitue la vraie richesse .

Il offre constamment un regard attentif à la vulnérabilité d’autrui même si s'infiltre en filigrane le sentiment amer de l'impuissance.

... Bref mes amis, un recueil à découvrir ou à relire


 

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Ferrat et Fario

26 Novembre 2023 , Rédigé par JC Publié dans #Ecrits

J’adore « La montagne » que chante Jean Ferrat. J’aime l’écouter régulièrement. Au-delà de la musique, je pense que ce sont les paroles, oh combien parlantes, expressives, qui, chaque fois, me touchent. Elles traduisent, en effet, à merveille me semble-t-il, ce que tout au long de mon enfance, j’ai connu à travers la vie quotidienne de mon petit village situé au pied de nos belles Pyrénées. Serait-ce ce brin de nostalgie qui me la fait tant apprécier ? Peut-être… Sans doute. N’était-ce pas aussi, encore, le temps où la nature nous semblait belle, agréable, attirante, apaisante ? Mais aujourd’hui, ne nous affirme-t-on pas que la planète serait en danger ?

Il y a déjà longtemps… du temps de ma jeunesse. Nous étions, ce matin-là, partis, avant la pointe du jour, à la pêche dans un lac d’altitude. Comment ne pas s’en souvenir ? En effet, après un départ bien trop rapide pour moi qui n’étais pas habitué à un tel dénivelé, j’ai particulièrement souffert pour suivre le rythme soutenu de mon compagnon d’aventure. Et malgré toute ma meilleure volonté, je n’arrivais à grimper sur ce sentier plutôt raide qu’au prix de nombreuses haltes, plus ou moins longues. Quand le but fut néanmoins atteint, juste un peu avant que le soleil ne soit au zénith, l’énorme fatigue me découragea, pour le reste de la journée, de taquiner les farios.

 

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Sofia Aram

25 Novembre 2023 , Rédigé par JG Publié dans #spectacles

Vu « Le monde d’après » le seule-en-scène de Sofia Aram au studio des Champs Elysées. Cette femme, que l’on connaît surtout pour ses chroniques à France Inter, et qui se définit elle-même comme social-démocrate, républicaine, laïque et universaliste - ce qui, je le confesse, nous a naturellement rapprochés - est une fille d’un père marocain, cuisinier, et d’une mère « maltraitante » qui a passé une jeunesse heureuse dans une cité de Trappes avec ses cinq frères et sœurs où elle fréquentait l’atelier-théâtre de son lycée avant de débuter dans le théâtre d’improvisation. Mais c’était avant que « les barbus n’arrivent et que les femmes se voilent ». Et depuis, elle a trouvé sa voie dans un genre très personnel et original, entre l’engagement politique courageux et l’humour décapant. Évidemment, je l’ai dit plus haut, je suis complètement en phase avec ses idées et cela me rend suspect de subjectivité. Mais je trouve que ce discours qui n’hésite pas à dénoncer aussi bien les dangers terrifiants de l’islam radical que toutes les lâchetés de la Gauche depuis quelques années est particulièrement salvateur. Et comme, en plus, Sofia Aram est une actrice de talent et que, parfois, ses seules mimiques suffisent à me faire rire, j’ai passé avec elle une soirée délicieuse. Mais le prix payé par elle est souvent trop lourd : qu’on la traite de femme de droite participe de l’humour involontaire; mais qu’elle soit régulièrement menacée de mort montre bien l’évolution douloureuse de notre société.

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Historiettes à Adé

24 Novembre 2023 , Rédigé par MG Publié dans #Sorties weekend

Historiettes à Adé
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L'adéenne 91

23 Novembre 2023 , Rédigé par BD Publié dans #Théâtre

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"Killers of the flower moon" "Le livre des solutions"

22 Novembre 2023 , Rédigé par JG Publié dans #Ciné

Vu « Killers of the flower moon » le dernier film de Martin Scorsese avec Leonardo di Caprio, Robert de Niro et Lily Gladstone, adaptation du livre éponyme de David Grann paru en 2017. Il raconte l’histoire des indiens Osages victimes de meurtres dans les années 1910-1930 par des blancs qui veulent s’approprier leurs terres qui, miraculeusement, font partie des chants pétrolifères, et ont permis leur enrichissement.

Caprio et Niro sont époustouflants, vraiment. Surtout di Caprio. Et ils sont magnifiquement mis en valeur par un grand Scorsese avec des gros plans saisissants, des images d’une grande beauté, ce talent du réalisateur qui sait toujours être à la bonne distance, dans le bon angle, avec la bonne lumière. Bon, c’est long, très long : 3h30. Même si je me demande parfois si il n’y a pas une forme de snobisme à en rajouter de la sorte et si j’ai la prétention de croire que j’aurais autant, voire plus, apprécié le film avec une heure de moins, cela ne retire rien à mon admiration.

 

Vu « Le livre des solutions » de Michel Gondry, avec Pierre Niney, Blanche Gardin et Françoise Lebrun. Je n’avais encore jamais vu de film de Gondry et avais hâte de découvrir le travail de ce réalisateur dont j’avais lu, vu ou entendu des interviews qui me paraissaient suffisamment atypiques, originaux et décalés pour susciter ma curiosité. Ce film raconte l’histoire d’un jeune réalisateur, manifestement maniaco-dépressif ou, en tout cas, bipolaire et singulièrement parano qui, lâché par ses producteurs en plein tournage, s’échappe avec une équipe très réduite chez sa tante dans un tout petit village des Cévennes pour achever le tournage. Mais son comportement quasi- maladif le plonge dans une sorte de chaos fait de crises de nerfs permanentes, de remises en cause brutales de son travail, de digressions inattendues, d’imagination créatrice débordante… Il se met alors à écrire ce « Livre des solutions » qui se voudrait un guide pratique mais dont on imagine surtout qu’il est une sorte de thérapie pour lui.

Niney est tout à fait remarquable, Françoise Lebrun touchante et Blanche Gardin apparaît sous un jour inattendu et assez convaincant.

Le film est singulièrement décalé, déjanté, drôle souvent. Et si ce n’est pas un chef d’œuvre, on passe un bon moment.

 

 

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 Je me suis trouvée par hasard au bord d’un ravin

21 Novembre 2023 , Rédigé par NC Publié dans #Ecrits

« Je me suis trouvée par hasard au bord d’un ravin… » Ouah !... La tête me tourne ! Mes genoux jouent des castagnettes, mes jambes trembleraient-elles ?

Je ressens tout à coup la peur de glisser dans ce vide qui m’impressionne et qui semble vouloir m’attirer.

L’appel du vide existe-t-il ? Un peu égarée à ce moment précis, je reste figée et je réalise qu’il y va d’un cheveu vers le précipice.

J’empêche mes pieds d’effectuer, ne serait-ce qu’un micro- mouvement.

Allons, allons, un peu de courage ! Je prends conscience du principe de réalité et je fais un petit pas en arrière, ainsi je peux rester sur terre, à moins que, comme l’aigle, je ne m’envole dans les airs !!!

BELLE ET SÉBASTIEN

L’histoire se déroule dans les Alpes aux paysages magnifiques, au milieu de l’alpage où règnent les bergers et leurs troupeaux.

Le pastoralisme indemne de tout progrès technologique met en relief l’aventure de ce petit garçon Sébastien (10 ans environ) et de sa chienne, Patou des Pyrénées et le lien affectif et bienveillant à l’égard de l’animal.

En supplément de l’histoire très touchante où le petit garçon est prêt à tout, pour innocenter sa chienne accusée à tort d’attaquer les brebis, ce film dévoile les conditions de vie des hommes en osmose avec cette nature qu’ils protègent.

C’est une ode à la montagne et au retour à des valeurs essentielles face aux éléments.


 

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