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theatre
L’âme du théâtre, kézako ?
L’âme du théâtre, kézako ?
L’âme du théâtre,
c’est, pour moi, l’Action de « faire du théâtre »,
de monter sur les planches pour « réveiller », animer, « colorer » un texte.
Je me remémore mes années collège, à Nay, lorsque j’ai découvert l’art du théâtre, sous forme de spectacle vivant, en l’ayant lu au préalable, en classe. Quelle révélation enchanteresse ! Quel sublimation ! Aussitôt, vint en moi, l’envie d’engloutir, puis de digérer, un maximum de pièces, pour pouvoir me régaler et découvrir de l’intérieur, l’âme du théâtre.
L’âme du théâtre,
c’est aussi le travail, le travail qui peut générer le talent, mais d’abord le travail assidu, respectueux, régulier, humble.
La répétition... des répétitions, amène progressivement à entrer dans l’âme, l’antre du théâtre.
L’effort, la foi, l’élan finissent par faire éclore la création, amener une confiance en soi retrouvée, une vraie acceptation de soi pour se sentir léger sur scène, si léger que le personnage prend sa place et s’impose.
C’est une force qui vous pousse,
comme une addiction qui s’installe,
devant les rideaux ou derrière ,
sur les planches ou sur le sol ,
dans une salle ou en extérieur ,
l’âme des arts de la scène est présente .
Il y a comme un devoir absolu de transmission, pour les acteurs, d’extraction de trésor enfoui à 1000 lieues sous terre, pour mieux le révéler au public, un peu comme dans la technique de l’archéologie.
L’amour des mots est toujours présent auprès des émotions.
Enfin,
l’âme du théâtre, c’est l’enfant que l’on a en soi et qui veut continuer à exister coûte que coûte, malgré, parfois, baffes, déconvenues et reproches .
Molière et moi
Molière et ... Moi
En ces temps de célébration du grand homme de théâtre que fut Molière ,
je me dois d’y insérer, modestement , mon histoire personnelle , qui débute dans mes années collège, autour d’une prof de français, Mme COYCO.
Mme Coyco n’hésitait pas , dans les cours de Français qu’elle nous professait, à nous amener à jouer des scènes de théâtre ; elle nous incitait aussi, à aller voir du théâtre , après l’avoir lu et bien- sur étudié en classe ; la dimension que prenait cet art sur scène, était pour moi immense :
j’y ai découvert « L’avare » ,
« Les précieuses ridicules »,
« Le malade imaginaire »,
« Les fourberies de Scapin »,
« Le bourgeois gentilhomme »,
« Tartuffe »,
« L’école des femmes » et tant d’autres.
Contrairement à La Fontaine, qui se servait des animaux pour décrire une société bancale, Molière employait la Farce dans toute sa palette, pour se moquer des systèmes en place .
Aujourd’hui ,
je me sens redevable vis à vis de cette chère prof de Français, à l’imperméable légendaire ( Colombo?) , à sa coupe de cheveux à la garçonne et à l’autorité naturelle.
C’était au collège de Nay, dans les Pyrénées- Atlantiques, dans les « seventies ».
« RADIUM MANIA » par la compagnie Ah!Le destin
« RADIUM MANIA » par la compagnie Ah!Le destin
Spectacle de théâtre « scientifique » présenté à Adé, mercredi 3 avril 2024, en collaboration avec le Parvis et l’association locale Animation Diffusion Echanges.
2 jeunes comédiennes pétillantes (électrons libres) prennent la vie de Marie Curie , à bras- le- corps et en érigent un spectacle humoristique, savant et original , qu’il ne fallait surtout pas louper ce mercredi 3 avril 2024 à 18 heures , à la salle des fêtes.
MANIA,
c’est le pseudo de MARIE CURIE qui était d’origine polonaise
et en effet , elle s’appelait en réalité, Mania Sklodowska.
Elle fut mariée à Pierre Curie. La rencontre est rendue de façon ludique ( « ...ils font plouf dans le café... ») Les 2 ont reçu le prix Nobel de physique chimie.( C’était une femme qui recevait le prix, récompense inconcevable à l’époque paternaliste que l’on connaît) Ce spectacle interroge donc aussi la place des femmes dans la communauté scientifique d’alors.
Pourquoi la Radium mania ? Parce qu’il y eut la « révolution » industrielle, puis économique (une vraie folie de consommation) avec la découverte du Radium … et du Polonium ..
Salle d’Adé :
2 rangées de spectateurs sont face à face tandis qu’au milieu interviennent nos 2 protagonistes du jour.
Une caisse à roulettes au milieu ( genre matériel de scène) permet d’avoir de multiples fonctions comme devenir un cercueil , permettre un déplacement du personnage, comme une voiturette,etc.)
Un rideau blanc en fond de scène pour offrir aux actrices de changer rapidement leur costume de scène. Performance de travestissement rapide à noter !
D’entrée ,
on assiste à une présentation comique des 2 personnages principaux puisque simultanément, à l’image parfois des atomes rangés dans la molécule, l’une s’adresse à la rangée de droite, alors que l’autre parle à la rangée opposée. Ce qui entraîne un brouhaha cacophonique amusant, on a envie de faire taire l’autre, mais c’est le jeu de la mise en scène et c’est réussi !
Les spectateurs du jour ont été comblés, récompensés et surpris par la justesse du jeu de ces deux comédiennes , il convient de les citer : Clémence DA SILVA et Eugénie SOULARD, ainsi que pour la mise en scène : Clémence LABATUT.
BUNGALOW 21
THÉÂTRE : ce soir sur France 2, une pièce à voir sans doute pour le bruit qu'a fait l'événement en son temps : Yves Montand et Marylin Monroe amants !
Titre? BUNGALOW 21.
C'est le portrait saisissant de deux femmes attachantes, aussi célèbres que meurtries. Souvenons-nous : en 1960, deux couples mythiques séjournent au Berverly Hills Hotel, à Los Angeles. Dans le bungalow 21 logent Simone Signoret et Yves Montand : ils s'aiment, ils sont beaux, encore jeunes, pleins de vie, au faîte de leur gloire.
Mais Marilyn Monroe, installée dans le bungalow voisin, est une femme irrésistible dont le couple avec l'écrivain Arthur Miller bat de l'aile. Simone devient l'amie de Marilyn, Yves tourne avec elle en tentant de résister à sa séduction. Hélas, Arthur s'enfuit et la vie de quatre personnes va voler en éclats...
La pièce a été écrite par Éric-Emmanuel Schmitt, sur une idée originale de Benjamin Castaldi, le petit-fils de Simone Signoret.
En voici une critique élogieuse : " Une pièce intense et sensible qui met quatre figures de l’histoire du cinéma aux prises avec leurs désirs contrariés, leurs fragilités, leur humanité."
Distribution : Mathilde SEIGNER, Emmanuelle SEIGNER, Michaël COHEN, Vincent WINTERHALTER, Clément MOREAU
Mise en scène : Jérémie LIPPMA.
* Je compte la regarder en espérant ne pas être déçue car toutes les critiques ne sont pas aussi élogieuses.
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Hommage à Molière dans "La boite à secrets"
Francis Perrin (« Mongeville » , ancien pensionnaire de la Comédie française) ) , acteur à multiples facettes, a créé un sketch original, surprise, en l’honneur de Francis Huster (sa mère lui avait intimé de remplacer, dans son cœur, l’immense Gérard Philippe, à sa mort précoce : 37 ans).
Francis Huster était l’un des 3 invités de « La boite à secrets » , présentée par Faustine Bollaert sur France 3.
Francis Perrin s’est mis, adroitement, dans la peau de Molière, lui même, pour recevoir... un « Molière », clin d’œil à la célèbre cérémonie annuelle de récompenses théâtrales .
L’hommage a eu son effet , d’autant plus que nous étions dans une émission de divertissement grand public. Bravo aux organisateurs et au comédien pour l’initiative et l’idée originale.
Les 2 acteurs du même age , se connaissent et se respectent. Tant mieux ! Ça nous a donné l ‘occasion de célébrer Molière, encore une fois pour son 401 e anniversaire.
A retrouver sur internet ou en replay à la télé !
L'avare
L’une de mes pièces préférées est « L’avare », de MOLIÈRE.
En effet,
l’avarice : ce défaut, poussé jusqu’à l’extrême, m’a curieusement, toujours fasciné, .
HARPAGON ( Harpagon vient du latin Harpax, qui veut dire « qui tire à soi ») , obsédé par son argent, (tout comme le célèbre PICSOU d’ailleurs, que je lisais religieusement), en vient à des comportements asociaux, « marchant » pitoyablement sur ses propres enfants, ses domestiques, pour assouvir son anxiété maladive.
Le monologue de la cassette perdue, à la fin de la pièce, est un passage cultissime.
MOLIÈRE avait été bien inspiré ce jour là , une idée royale,
mais avait- il lui- même, ce défaut d’avarice ? C’est la question qu’on peut légitimement se poser...
Pas dans sa générosité et sa prolifération à créer des pièces géniales de théâtre en tout cas !
Jeu video
Une équipe « TETRIS »
Dans la troupe, c’est la force du collectif qui importe.
Plus il y a de diversité parmi les comédiens,
et plus on colorera le tableau ,
on aura une représentation surprenante,
des personnages étonnants, détonants et des rencontres improbables.
C’est , en vérité, le reflet de la Vie, une troupe formée avec des gens différents qui composent une société.
Si l’on veut trouver un parallèle, en sport ,
une équipe « TETRIS »est faite d’éléments qui , imbriqués les uns aux autres, peuvent permettre de gagner des matches ensemble.
Il ne peut y avoir de théâtre sans une acceptation et une tolérance des différences.
C’est une leçon de vie que la force du collectif.
Je suis Greco
Vu, au théâtre du Rond Point, « Je suis Greco », la pièce de MAZARINE et Léonie Pingeot, mise en scène par cette dernière, et jouée par Elsa Canovas et Geoffroy Rondeau ( qui jouent tous les deux le personnage de Greco), Gaël Sall, inquisiteur mais tout autant Monsieur Loyal, avec Raphaël Bancou comme musicien éclectique.
Les deux cousines ont conçu, de concert, cet hommage non pas au peintre mais à la chanteuse, actrice, danseuse, Juliette Greco. Une femme libre. L’idée est très originale. La pièce est vivante, très vivante, on ne s’ennuie jamais. Les acteurs sont très convaincants, surtout les deux qui jouent les deux facettes de Juliette Greco. Peut-être pourrais-je regretter que certains aspects de la personnalité de cette très grande dame que j’ai eu la chance, que dis-je le privilège, de rencontrer soient un peu sous-estimés. Ses engagements féministes, politiques, progressistes sont évoqués mais sans insistance. Son charme, sa sensualité à peine. Et je n’ai pas bien compris le début et la fin avec une musique moderne et forte, des flashs et des éclairs… pas très Greco.
Mais c’est vraiment à voir car c’est très original, très vivant et bien joué.
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