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Yvan le Bolloc'h à Pau
La foire-expo de Pau
Un concert d’Yvan le Bolloc’h , ça ne se refuse pas !
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En plein air, assis sur une chaise à même le sol extérieur ( cimenté quand même , je précise ) .
Le concert débute, les gens , les badauds, les mélomanes , les « mélo-philes », les kleptomanes, les babacool, les gros, les maigres, les grands, les petits arrivent de plus en plus, par vaguelettes puis par vagues.
J’applaudis pour le faire venir , une espèce d’imploration , je l’interpelle car je sais qu’il est avec sa bande derrière les rideaux. Les gens autour de moi sont plutôt frileux en terme d’envie démonstrative , ils ont peut -être peur que le ciel ne leur tombe sur la tête comme Abraracourcix , le chef des gaulois.En tout cas, ce n’est pas le barde qu’on attend.
Ça y est , ils entrent en scène , les uns après les autres, YLB est à la guitare , comme attendu, Gaël Garcia est au chant, vendu comme « l’étoile montante de Bordes », Nouchka est à l’arrière , mais omniprésente puisqu’elle aura droit à une chanson en prenant le micro , une chanson en anglais, oui, why not ? Je précise que Nouchka est la compagne à la ville de YLB.
Le groupe se nomme en forme de pied de nez, « Ma guitare reviens » .
Je retiendrai l’épisode au cours duquel , YLB nous incite à lever le bras droit, en pensant aux espagnols qui ont vu repartir Manuel Valls en France, après sa tentative politique ambitieuse échouée en Catalogne.Humour !
YLB nous parle de l’hospitalité qu’il a trouvée depuis bien longtemps chez les Gitans et qui sont prêts à l’accueillir où qu’il se trouve en France, autour d’une merguez party ou autre.
YLB nous parle de son engagement politique à gauche auprès des gilets jaunes, des syndicalistes de tous poils, des contestataires de tous bords.
Il demande du soutien auprès de Thomas Brail (signature de pétition) , qui fait la grève de la faim contre le projet d’autoroute entre Castres et Toulouse qui détruira de nombreux arbres au passage.
YLB nous rappelle ses origines bretonnes, qu’il ne renie pas d’ailleurs.
YLB s’affirme féministe et souhaite que les groupes de musique gitane aient cette orientation à l’avenir.
Dans le final, tout le groupe se présente en bord de scène, bras dessus bras dessous, nous incitant à acheter son dernier single « Esperança ».
Nous avons passé une soirée rythmée, dansante , joyeuse ; merci à Yvan Le Bolloc’h pour son énergie communicative !
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Louis Jouvet
Louis JOUVET est mort dans son théâtre, d’un infactus du myocarde, alors qu’il dirige une répétition d’une pièce, le 16 août 1951. Il incarna le docteur KNOCK de façon magistrale dans le film de Guy LEFRANC, inspiré de la pièce de Jules ROMAINS .
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Anti-squat
ANTI -SQUAT
De Nicolas SILHOL avec Louise BOURGOIN, Samy BELKESSA
Il s’agit d’un thriller social, qui passe au Parvis, dans lequel, Inès ,mère trentenaire d’un garçon de 14 ans, Adam, se voit décrocher un emploi de gardienne d’immeuble afin d’empêcher toute forme de squat ; autant dire que le job est stressant , de prime abord.
Elle doit donc employer des personnes qui occuperont temporairement les appartements de l’immeuble, pour signifier aux éventuels squatteurs, que l’espace est occupé.
Le rôle d’Inès est occupé par la grande Louise BOURGOIN,
avec son aplomb, sa beauté froide, son élégance naturelle . Elle va progressivement passer de précaire à salariée , avec « promesse » à court terme d’évolution de carrière ( triplement de salaire) .
Au delà de l’histoire, le message du film est fort :
pourquoi s’acharner , au détriment de l’Homme, dans une lutte sans fin, à jouer du coté du monde la finance ?
Ce choix , vite conclu, entraîne une envie de rétropédaler, car l’emploi ne survit que par l’existence de pions interchangeables, dans une quête insensée , à l’image des ventes pyramidales , qui font toujours des perdants.
Louise Bourgoin est extraordinaire de réalisme froid . On l’avait déjà appréciée dans « Hypocrate » de Thomas Lilti. On ne la quitte pas des yeux , à cause de son magnétisme, ni son jeune fils d’ailleurs , qui la rattache à la vie heureusement.
Extraits :
« ...Ceux qui payent la caution tout de suite, vous pouvez rester, les autres, vous partez ! ...» , une des premières phrases prononcées par Inès, dans son nouvel emploi.
« ...Il faut bien qu’ils comprennent qu’ils sont résidents et pas locataires... » , le chef d’Inès donne ses consignes.
« ...Tu les fliques alors , c’est abuser !... » Adam à sa mère , qui use des caméras dans l’immeuble.
Des défunts...
Des défunts on ne devrait pas dire qu’ils ne sont plus là, ni dire qu’ils sont au ciel car en fait on ne le sait pas. En revanche ce qu’on sait c’est qu’ils ne sont pas ailleurs, ce qu’on sait c’est qu’ils sont dans nos cœurs.
La pêche du jour
Lu « La pêche du jour » d’Eric Fottorino paru aux Editions Philippe Rey.
L’ancien directeur du Monde nous offre un petit livre-pamphlet sur l’hécatombe des migrants en Méditerranée. Sa cible: la lâcheté de l’humanité tout entière. Sa méthode : le récit d’un pêcheur de l’île de Lesbos qui ramasse des cadavres dans son filet ou bien crochés à ses hameçons et les offre à la consommation sur son étal, comparant pour ses clients les mérites de telle ou telle chair….
Ça se lit en une heure ou deux et le coup de poing à l’estomac fait mouche.
La cathédrale Ste Marie de Bayonne
Quoi de neuf ou de pas trop vieux ?
La visite de la cathédrale Sainte Marie de Bayonne, de style gothique rayonnant, dont tatie Lolo, Isouille et moi avons particulièrement apprécié les vitraux et le déambulatoire ouvert sur 7 chapelles rayonnantes représentant, je suppose, les apôtres dans des peintures et des couleurs que j'ai trouvées absolument magnifiques. A noter que j'y suis habituellement peu sensible
Au retour, j'ai cherché des livres sur ce monument. J'ai trouvé que Victor Hugo en parlait avec une certaine tendresse car il avait vécu enfant près des remparts alors que son père était en garnison en Espagne.
J'ai trouvé aussi un bouquin de Yves Ugalte au titre suggestif: " Dieu qu'elle est belle ! "...la cathédrale de Bayonne bien sûr.
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à Lagarde
C’était à LAGARDE , près d’OURSBELILLE, un petit village bien agencé, avec une place de pétanque , près du foyer rural. L’endroit est un espace de vie, avec un jardin d’enfants à proximité et bien d’autres commodités que je n’ai pas eu le temps d’entrevoir.
La troupe de saltimbanques que nous formons, les uns et les autres, s’est retrouvée là bas pour une représentation de ...théâtre, à l’invitation de Mme Carrere de l’asso TAL.
Quelques dizaines de spectateurs courageux, volontaires, animés par l’envie de passer une soirée en société, sont venus nous voir. Je tenais à les remercier sincèrement une fois de plus, au nom de la troupe. Ils ont payé l’entrée 5 euros , certes modique prix, mais prix quand même. Ils se sont habillés plutôt bien , ont sorti la voiture du garage ( ou pas) , ont laissé leur poste télé éteint ( j’espère) , béquille pour les moments de solitude . Ils ont décidé , devant leur miroir, de venir voir un spectacle créatif , joué par une bande d’olibrius d’Adé , et répondre présents à l’animation de TAL , Tourisme Association Lagarde.
En semaine, nous avions été plutôt piètres, aux dires de notre chef éclairagiste vigilante , ce qui n’est pas faux , tant nous nous sommes reposés sur les souffleurs , ce soir là , mais, il faut dire, que , nous, comédiens, inconsciemment, avions besoin de travailler autre chose, c’est à dire notre capacité à jouer avec le (la) partenaire, le texte venant en second.
Le jour J, nous avions évidemment quelques doutes ,bien vite dissipés, par la hauteur de l’enjeu : faire vibrer une salle au diapason du théâtre. Notre représentation, au final, a été d’excellente qualité, après avoir entendu tant la chef éclairagiste que les personnes présentes , et même, au sein de la troupe.
Ça se passait à Lagarde , le16 septembre 2023, joli petit village méritant un détour.
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En inspection de salle à investir
Pourquoi diable, visiter la salle où l’on va jouer prochainement ?
Quel intérêt ?
C’est la question que tu peux, cher lecteur, décemment te poser.J’ai envie de t’expliquer la démarche :
Tout d’abord, on prend les dimensions de l’estrade , s’il y en a une ; en effet , notre décor doit pouvoir contenir (au minimum) dans l’espace au sol et , de plus, il faut prévoir un couloir de déambulation pour les comédiens.
Ensuite, on prévoit l’emplacement de la table de la technique pour le son et les lumières. Également les branchements électriques.
On étudie l’endroit du vestiaire , un ou deux, ce n’est que mieux pour le confort.
Pour finir, on discute des derniers points de la convention comme l’ heure de la collation avant de jouer, la distribution du programme de la soirée à l’entrée , la prise de parole de présentation…
Qui s’ occupe de tous ces points?
D’abord, celui qui a imaginé ,puis élaboré le décor ,
ensuite, les ingénieurs du son et des lumières,
puis, le doyen de la troupe, qui a son expérience ,
et enfin une personne légitime qui signera la convention , une fois validée par les 2 parties.
Comment se passe la visite ?
Nous sommes reçus par un représentant de l’association et(ou) le responsable de la salle qui nous attendent sur le parking. On se présente brièvement
et la visite peut commencer , en n’oubliant pas d’inspecter les toilettes, les vestiaires , les recoins de la salle.
Voilà , maintenant, la troupe est fin prête à venir à la date définie par les 2 parties. En avant !
