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Conseils pour un débutant en montagne

31 Octobre 2023 , Rédigé par JC Publié dans #Ecrits

Si j’avais un conseil à te donner, ce serait d’essayer de te convaincre d’entreprendre une balade en montagne. En effet, je suis certain que, comme moi, comme beaucoup de personnes, après y avoir goûté, tu deviendrais, toi aussi, adepte de ces sorties en altitude. Au-delà bien sûr des bienfaits qu’apporte toute marche, tu seras amené à porter des regards différents sur la nature, la montagne. La flore, la faune te réserveront d’innombrables surprises. Ta curiosité que je sais insatiable y trouvera de formidables satisfactions. Et de surcroît, tu constateras que les montagnards que tu rencontreras là-haut sont des êtres qui méritent d’être connus. Du coup, tu porteras sans aucun doute un point de vue plus positif sur la nature humaine. L’entraide, la solidarité en montagne sont des valeurs essentielles qui guident les pas des uns et des autres. L’espoir d’un avenir meilleur, plus humain, s’y cultive tout au long des sentiers les plus escarpés.

Oui, à toi maintenant de tenter de t’élever pour mieux comprendre les hommes comme pour contribuer à un avenir meilleur.

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"L'enragé" de Sorj Chalandon

30 Octobre 2023 , Rédigé par JG Publié dans #LIVRES

Lu « L’enragé » de Sorj Chalandon, paru chez Grasset. L’ancien journaliste de Libération désormais chroniqueur au Canard Enchaîné, auteur de dix romans - déjà !…-, fait une infidélité à l’Irlande de toutes ses passions, de toutes ses attentions et de tous ses engagements pour se rapprocher un peu de nous tout en restant dans cette culture celte qu’il affectionne tant, et poser son sac à Belle-Ile dans le Morbihan. Décor somptueux déjà décrit par tant d’écrivains et peints par tant d’artistes majeurs à commencer par Monet, bien sûr, qui donne à ce récit à caractère historique une ambiance toute particulière, attachante en diable pour ceux qui aiment la Bretagne et ses îles, dont je suis sans retenue. Le fondement historique du roman est le suivant: dans l’entre-deux-guerres existait à Le Palais, port principal de Belle-ile, au sein de la citadelle construite par Vauban à la fin du XVIIème siècle, une « colonie pénitentiaire » pour mineurs, établissement qu’on situera entre la maison de redressement et le bagne pour enfants. Un lieu d’une violence inouïe dont bien des aspects s’apparentent à l’esclavagisme, et qui fabriquait, on le devine, des…. Enragés. Toujours dans la vérité historique, en février 1934, une révolte de ceux qu’on appelle les « colons », c’est-à-dire les pensionnaires de la « colonie » aboutit à leur évasion. Une chasse à l’homme d’une grande violence à laquelle se joignent bien des habitants de l’île attirés par une prime, facilitée par le fait qu’on se trouve dans une île d’une taille relative, permet de retrouver tous les évadés. Tous…sauf un. Et le roman raconte l’histoire de cet homme que je ne veux pas divulgâcher.

J’ai tout aimé dans ce livre. D’abord, j’ai une vieille affection pour l’auteur qui n’est pas seulement un écrivain de talent mais qui est aussi un humaniste vrai et sensible. J’aime aussi, je l’ai dit, cette ile, Belle-Ile où j’ai vécu tant de moments de mon enfance, de ma jeunesse, de ma vie entière et où j’ai fait escale tant de fois avec, toujours, le même plaisir. J’aime en particulier Sauzon, « l’autre port » de l’île, sans doute mon port préféré de Bretagne, où je retourne régulièrement en pèlerinage sur les traces de mon vieux père que j’emmenais chaque année là-bas jusqu’à sa mort ou presque. Juste pour un plat de langoustines au bistrot de la cale…. Sauzon où se déroule une grande partie du récit. J’ai aimé cette histoire qui m’a fait découvrir des moments douloureux du passé de l’île . Et j’ai aimé cet « enragé « au sens propre du terme, pour qui je n’ai pu m’empêcher d’avoir une certaine tendresse.

Merci à celui qui m’a offert ce livre. C’était un beau cadeau. Très beau .


 

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Adieu Monsieur le Professeur

29 Octobre 2023 , Rédigé par MG Publié dans #thème libre

Les enfants font une farandole
Et le vieux maître est tout ému
Demain il va quitter sa chère école
Sur cette estrade il ne montera plus

Adieu monsieur le professeur
On ne vous oubliera jamais
Et tout au fond de notre cœur
Ces mots sont écrits à la craie
Nous vous offrons ces quelques fleurs
Pour dire combien on vous aimait
On ne vous oubliera jamais
Adieu monsieur le professeur

Une larme est tombée sur sa main
Seul dans la classe il s'est assis
Il en a vu défiler des gamins
Qu'il a aimés tout au long de sa vie

Adieu monsieur le professeur
On ne vous oubliera jamais
Et tout au fond de notre cœur
Ces mots sont écrits à la craie
Nous vous offrons ces quelques fleurs
Pour dire combien on vous aimait
On ne vous oubliera jamais
Adieu monsieur le professeur

De beau prix sont remis aux élèves
Tous les discours sont terminés
Sous le préau l'assistance se lève
Une dernière fois les enfants vont chanter

Adieu monsieur le professeur
On ne vous oubliera jamais
Et tout au fond de notre cœur
Ces mots sont écrits à la craie
Nous vous offrons ces quelques fleurs
Pour dire combien on vous aimait
On ne vous oubliera jamais
Adieu monsieur le professeur

Adieu monsieur le professeur
On ne vous oubliera jamais
Et tout au fond de notre coeur
Ces mots sont écrits à la craie

Hugues Aufray 1969

 

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LE PIC DU JER

27 Octobre 2023 , Rédigé par NC Publié dans #Ecrits

LE PIC DU JER


 

Il a raison ce père de promener ses enfants au Pic du Jer,

C’est un loisir pas cher pour leur ouvrir l’univers…

En marche vers le funiculaire sans dromadaire

Pour atteindre le haut des airs !


 

Bonne atmosphère où respirer le bon air

Pour oxygéner ses poumons et respirer à fond !

Marcher sur des cailloux rocheux

Croiser des pèlerins avec ou sans leur chien

Saluer des touristes bienheureux.


 

Les vététistes émérites, bien équipés

Très motivés et concentrés

Dévalent les pistes, ajustant leur monture

Équilibrant leur posture

Juste avant de slalomer !


 

Rencontre insolite avec des militaires

Avant le défilé protocolaire,

Et tout au long du parcours, la nature tout autour,

Tout est vert avec les fougères.


 

La forêt de sapins se dresse en véritable sanctuaire

Abritant tous les oiseaux de la terre

La végétation est florissante au printemps :

Les primevères, les bruyères,

Sur la mousse les violettes c’est la fête !

Les fraises sauvages, les mûres, les baies variées…


 

Les escargots jaunes pales sont à l’abri des buis

Véritables colonies pour étudier la biologie !

L’arrivée au sommet bien gagnée, dévoile

Le tableau splendide de la vallée des Pyrénées

Où résonnent les cantiques religieux

A l’heure où Lourdes lève son voile

Imprégnant cet endroit d’un instant pieux !


 

Moment de communion avec la nature !

Cadeau généreux dont nous tombons amoureux,

Dans un silence désarmant mais oh ! Combien ressourçant !

Asseyons-nous sur le banc !

Prenons le temps de redescendre, doucement,

Pour revenir à la civilisation,

Fini le calme, voilà le bruit des klaxons !!!


 

C’est pourquoi en famille ou en solitaire…

DIRECTION LE PIC DU JER !!!!!


 


 

 


 


 


 


 

 


 


 


 


 


 


 


 


 


 


 


 


 


 


 


 


 


 


 


 


 


 


 


 


 


 


 

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Richard Martin

26 Octobre 2023 , Rédigé par JG Publié dans #Théâtre

Richard Martin qui vient de nous quitter était un sacré personnage. Homme de théâtre d’abord et avant tout. Passionnément homme de théâtre. Il dirigeait depuis un demi-siècle le théâtre Toursky de Marseille. Un théâtre tout à son image : situé délibérément dans les quartiers Nord de Marseille, afin de se rapprocher au plus près des couches sociales les plus défavorisées, dans un environnement presque glauque sous une bretelle d’autoroute, Richard tenait à y maintenir une programmation de grande qualité qu’il réussissait à mobiliser grâce à ses réseaux personnels anciens et riches.

Militant politique - on se souvient de cette fameuse photo qui le montrait allongé au milieu de la Canebière quelques mètres avant la tête de cortège d’une manifestation du Front National comme pour symboliser un « no pasaran » - homme de gauche depuis toujours - même si les méandres subtils de la vie politique marseillaise l’avait amené à se présenter sur une liste de droite dans son arrondissement aux dernières municipales…- ami, disciple, héritier de Léo Ferré qui habitait sa vie, il était notamment à l’origine des « croisières pour la paix en Méditerranée » ou bien en Europe, lors desquelles il affrétait des bateaux qui accueillaient des femmes et des hommes de culture de tous les pays pour échanger, partager, créer, débattre, prôner la paix et la coopération entre les peuples. Un jour, comme ça, j’ai participé à une croisière pour la paix sur le Danube et je me suis retrouvé sur la scène du grand théâtre de Budapest à lire un poème d’Aragon dans un spectacle improvisé où Didier Lockwood jouait du violon, Caroline Casadessus chantait, mes amis Marie-Claude Pietragalla et son compagnon Julien Derouault dansaient et Richard déclamait des vers de Ferré. Incroyable et magnifique souvenir tout à son image.

Richard était d’abord et avant tout un humaniste chaleureux et fraternel - les dîners d’après-spectacle au Toursky étaient d’une convivialité folle - , une grande gueule sympathique, un passionné absolu, un excessif aussi. Il y a quelques mois, il avait suivi une grève de la fin - une nouvelle après tant d’autres hélas - pour protester contre la baisse d’une subvention publique et dont il était sorti très affaibli. De ce moment date notre dernière conversation lors de laquelle il avait crânement affiché sa nature de vieux combattant. Et moi, j’allais dire bêtement ou naturellement comme on veut, j’avais plaidé pour la sagesse et la nécessité de prendre soin de lui.

Une dernière conversation qui prend un tour plus pathétique aujourd’hui.

Quand on demandait à Richard de se définir, sa réponse était invariable : un saltimbanque. Salut à toi vieil ami saltimbanque.


 

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« Une année difficile » de Toledano et Nakache

25 Octobre 2023 , Rédigé par MG Publié dans #Ciné

« Une année difficile » de Toledano et Nakache

 

Une comédie sympathique, contemporaine, qui traite d’un sujet sérieux plutôt éco -anxieux , de manière légère!

On met en avant en effet, au milieu d’une bande d’activistes, une rencontre , avec des quiproquos entre Cactus, la meneuse, jouée par Noémie Merlant,

et un olibrius, Poussin, joué par Pio Marmai.

Par ailleurs il y a aussi « Lexo » , comme « lexomil », joué par Jonathan Cohen, un ex- déprimé qui reprend du poil de la bête .

Globalement, il y a une vraie intention dans ce film, de raconter le réchauffement climatique et ses conséquences désastreuses , il y a une volonté de connaître et de faire vivre, de l’intérieur, une bande d’activistes écologistes , il y a l’histoire de 2 paumés surendettés qui ne s’en sortent pas dans la vie , vivant de combines « relou » et essayant de relever la tête, en marchant dans la boue.

Mathieu Amalric a le rôle d’un membre de la Banque de France , qui essaie de sauver les petites gens en faisant des formations individualisées… et lui-même aussi, a paradoxalement le démon du jeu au casino.

Extraits :

 

-« Si vous voulez boire des coups et parler de justice sociale, venez à la « ruche » ! » Dit l’un des meneurs de l’asso écolo.

 

 

-Cactus : « tu sais ce que je leur ai offert à Noël, à mes neveux ? je leur ai dit :je vous offre toute mon estime, tous mes encouragements ! 

- c’est fort , lui répond, de façon laconique, gêné aux entournures, Poussin.

 

« Une année difficile » est un bon divertissement à se mettre sous la dent, en attendant des jours meilleurs sur notre planète . Les réalisateurs de « Intouchable » ont su saisir l’opportunité de surfer sur une « vague » dangereuse.

 

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En observant les aigles

24 Octobre 2023 , Rédigé par MG Publié dans #Ecrits

Quand je suis là-bas, dans les hauteurs, j’observe les aigles , ils vont et viennent, royaux, dans l’azur magnifique.

Tout à coup,

l’un d’entre eux fond sur sa proie, semble t-il.

Effectivement,

c’est un petit lapin blanc sauvage qui fait les frais de son adresse, sa vue perçante et ses griffes acérées.

L’aigle remonte aussitôt,

avec son dîner dans les pattes, vers le nid montagneux, où il pourra partager ce succulent met de circonstance.

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« Le cri de la mouette » d’Emmanuelle Laborit

23 Octobre 2023 , Rédigé par MG Publié dans #LIVRES

« Le cri de la mouette » d’Emmanuelle Laborit

J’ai lu ce livre édité chez Pocket , 219 pages, et qui a été écrit en 1993 chez Robert Laffont.

Je me suis surpris à découvrir le monde des sourds, à travers la « patte » subtile d’Emmanuelle Laborit ; les progrès d’approche de ce handicap sont récents, en particulier sur le langage des signes et la compréhension.

Pendant bien longtemps, les sourds étaient considérés comme « non entendants » , victimes d’un ostracisme social ; or , elle défend sa thèse contraire. Il faut donc les considérer comme des êtres ayant une déficience, certes au niveau des oreilles , mais des êtres entiers , avec leur langage des signes , leurs amis tant sourds qu’ entendants .

Longtemps, par erreur, on a dit qu’ils étaient sourds- muets  : ils ne le sont pas puisqu’ils sont capables de converser dans leur langage.

C’est quand elle s’est mise à crier , pour s’évader de cette prison , pour clamer son existence qu’elle est devenue la « mouette ».


 

Son triomphe vient au théâtre puisqu’elle obtient le Molière de la meilleure actrice pour son rôle dans les enfants du silence.


 

« Le cri de la mouette » est un livre très instructif que je recommande pour sa richesse et son style délié.

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SE TAIRE C’EST DÉJÀ RENONCER

22 Octobre 2023 , Rédigé par JG Publié dans #thème libre

SE TAIRE C’EST DÉJÀ RENONCER

Pourquoi s’exprimer sur des sujets si brûlants quand les médias écrits ou parlés, télévisions en tous genres ou réseaux asociaux nous soûlent de mots et d’avis en tous genres sur cette actualité si douloureuse ? Oui, pourquoi dire son mot au risque de tomber dans je ne sais quel excès de vanité ?

J’y ai beaucoup réfléchi ces jours derniers après les tragédies d’Israël et d’Arras en me demandant si j’avais vraiment une pierre utile à apporter au débat public.

Et je suis arrivé à une conclusion pour moi incontournable : se taire c’est déjà renoncer.

Alors disons les choses comme on les ressent avec l’ardente obligation d’employer les mots justes, de bien nommer les choses comme le disait Camus, pour ne pas ajouter au malheur du monde.

D’abord, pourquoi parler des « tragédies d’Israël et d’Arras » dans un même mouvement quand on décompte déjà des milliers de morts là-bas pour un seul à Arras ( en espérant que ce décompte morbide s’arrête là dans le Pas-de-Calais) ?

Eh bien parce qu’il s’agit de terrorisme et du même terrorisme.

J’appelle terrorisme l’acte de barbarie qui fait usage, à des fins politiques, de la violence aveugle à l’égard de victimes innocentes de toute responsabilité dans la cause combattue. C’est en cela que le terrorisme se distingue de l’acte de guerre où s’affrontent des forces mandatées par des forces politiques sur des champs de bataille. Mais quand on viole, qu’on assassine ou que l’on prend en otages des femmes, des enfants, des vieillards, des infirmes ou quand on assassine un enseignant juste coupable d’être enseignant, c’est du terrorisme et rien d’autre.

Et dans le désert israélien comme à Arras où, il y a trois ans, à Conflans-Saint-Honorine, ce terrorisme a un nom : c’est l’islam radical.

Ne voit-on pas ce parallèle tragique entre la tragédie du Bataclan il y a huit ans et celle du festival Tribe of Nova dans le désert proche de Gaza ? Les mêmes jeunes réunis pour écouter la musique et faire la fête impitoyablement massacrés…

Mais ce n’est pas tout, il est un deuxième point commun : à Arras comme à la frontière de Gaza, les assassins terroristes, là le Hamas, ici un jeune homme né en Russie non seulement ne sont pas représentatifs de ceux qu’ils croient servir mais, au fond, sont les pires serviteurs de leur cause : ici les musulmans de France, là les Palestiniens. Ceux-là comme ceux-ci sont trahis par un terrorisme qui dessert leur cause : les musulmans de France, déjà victimes de bien des discriminations et de ce que l’on nomme « le racisme ordinaire » qui se voient une fois de plus suspectés de je ne sais quelle connivence, le peuple palestinien victime de la quadruple peine: : droits bafoués dans les territoires occupés, agression de la colonisation rampante, trahison du Hamas et, bientôt, la vengeance d’Israël qu’on espère sans y croire vraiment qu’elle ne sera pas aveugle.

Troisième point commun : le devoir des hommes et des femmes de responsabilité et de sagesse est, dans l’un et l’autre cas, de garder raison : la fermeté et la détermination face à la barbarie doivent être totales. Mais pour être efficaces, elles doivent se garder des amalgames ravageurs. Là -bas, tous les palestiniens ne sont pas des terroristes, ici, les citoyens français ou les immigrés de confession musulmane non plus.

Et, dernier point commun: il n’y a pas d’autre issue pour cette guerre impitoyable qui est livrée à nos démocraties que la paix. Et j’ose préciser : la paix laïque. Oui la paix laïque qui nous permet et nous permettra de vivre ensemble avec nos différences, toutes nos différences, dans le respect profond de ces différences mais …sans jamais qu’une seule de ces différences ne cherche à s’imposer aux autres. A fortiori par la violence. La paix laïque qui est seule capable de protéger et défendre la plus belle et la plus intime de nos libertés : la liberté de conscience.

Et soyons clairs : ici comme là-bas, les ennemis de la paix laïque sont, comme toujours les extrêmes qui, dans un sinistre bal complice, s’auto alimentent sur le dos de la paix. Là -bas, les partis religieux d’extrême-droite israéliens sont, de facto, les meilleurs alliés du Hamas. D’ailleurs, n’oublions jamais que celui qui a assassiné Rabin, homme de paix, n’était pas un palestinien mais bien un militant nationaliste et intégriste religieux israélien. Ici, les extrêmes politiques font de même et sont toujours complices sur le dos de la République laïque : les uns pour refuser de qualifier le terrorisme quand il frappe par souci électoraliste, les autres pour se livrer aux pires amalgames racistes au nom de je ne sais suprémacisme blanc ou par connivence avec l’intégrisme catholique, les uns et les autres honteusement réunis pour flirter dangereusement avec antisémitisme.

Oui, il ne faut pas se taire face à l’ignominie.

Il faut nommer les choses.

Oui, il faut avoir la sagesse de préparer la paix laïque.

Celle qui, plus que jamais, doit protéger notre école publique, laïque et républicaine de toutes les menaces obscurantistes qui veulent empêcher nos enseignants d’apprendre à nos enfants de penser par eux-mêmes.

Celle qui permettra à deux peuples de vivre en paix et en sécurité en disposant de deux états et de leur dignité respectée. C’est toujours à l’ordre du jour et c’est la seule issue.

 

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