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ecrits

Coûte que coûte, je fonce , tête baissée, vers la ligne d’arrivée.

21 Septembre 2021 , Rédigé par MG Publié dans #Ecrits

Coûte que coûte, je fonce , tête baissée, vers la ligne d’arrivée.

Mes cuisses me font mal , mes muscles brûlent sous la peau, je vais gagner.

 

Ça y est, j’ai franchi la ligne avec une petite longueur d’avance sur l’adversaire.

Je m’écroule au sol,

je m’enchevêtre sur mon vélo .

 

les infirmiers et ambulanciers sont là.

Désormais, ce n’est plus à moi de travailler. Cependant, mon cœur met du temps à retrouver son calme.

 

Il fallait absolument que je gagne aujourd’hui, il ne pouvait pas en être autrement.

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COMPOSTELLE

14 Septembre 2021 , Rédigé par PN Publié dans #Ecrits

Jour 3 : Belves- Cenac St Julien,

par le sentier de Compostelle : Bergerac- Rocamadour

30 kms sous une chaleur accablante.

Départ à 6h45 et arrivée à... 20h45.

Et une nuit dans une chambre surchauffée, avec un sommeil chaotique.

Étape du jour annulée pour me reposer.

Trajet effectué en taxi.

 

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La peau est souple et dure à la fois

12 Septembre 2021 , Rédigé par BP Publié dans #Ecrits

La peau est souple et dure à la fois.

Je la caresse et trouve des poils durs si doux sous mes doigts.

Le balancement rythmé est agréable.

Cela bouge et fait « boum boum »sur le sol.

Belle musique à mes oreilles.

Parfois, je sens une caresse sur mon visage et mes bras, une plante me touche gentiment et rajoute au plaisir à toutes les sensations découvertes précédentes .

Un grand jet d’eau m’asperge avec force.

Je suis toute mouillée.

Je n’ai pas peur.

En retombant sur moi, l’eau est comme une cascade bruyante.

Mon bonheur disparaît brutalement .

« Descend de cet éléphant !»  hurle mon père.

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Les cloches carillonnent.

11 Septembre 2021 , Rédigé par MP Publié dans #Ecrits

Les cloches carillonnent.

 

Après avoir fait une halte à Chateaubriand pour la nuit, nous reprenons la route. Destination : le Mont-Saint-Michel. Mais avant, un petit détour en Mayenne s'impose, au village de mes grands-parents paternels où, enfant, je passais mes vacances. La maison face à l'église n'existe plus, remplacée par un parking où nous garons notre voiture. Ça me fait bizarre ! J'ai le cœur gros comme dans cette chanson d'Hugues Aufray que l'on fredonnait à l'époque... Je regarde ce lieu où il ne reste plus rien du passé hormis mes souvenirs qui défilent comme dans un film en noir et blanc : là, l'atelier de mon grand-père avec sa forge d'où il martelait les fers à cheval. Là, le verger, le potager, le poulailler et les clapiers abritant des lapins albinos. Là encore, la grange d'où, accrochées à ses poutres, nous attendaient les balançoires. Là, les WC au fond du jardin contre lesquels nous posions nos vélos ainsi que les échasses confectionnées par « Le Patron » c'est ainsi que ma grand-mère surnommait son mari. Et là, face à moi, l'imposante maison de pierre aux murs couverts de lierre où nous passions du temps à faire du tricotin les jours de pluie. Soudain, les cloches de l'église se mettent à sonner. On est dimanche, les paroissiennes vont à la messe et leurs hommes au bistrot. Je m'amuse à constater que cela n'a pas changé, du moins dans les campagnes. Je me revois alors à l'époque où, dans cette chambre, ma grand-mère nous houspillait pour que l'on se presse... ne surtout pas arriver en retard à l'office ! Ainsi, tout endimanchés, nous faisions notre entrée à l'église sous un concert de cloches carillonnant allégrement tout comme en cet instant magique.

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Kiki rouge

10 Septembre 2021 , Rédigé par BP Publié dans #Ecrits

« Kiki rouge »,mon frère depuis toujours, avait un ours en peluche rouge qu’il ne quittait jamais. Où qu’il se trouve son ours en peluche l’accompagnait. Tenu par une oreille ,un bras, une jambe, ils étaient inséparables.

Pour s’endormir, mon frère le maintenait sur ses lèvres et suçait l’arrière de la tête de son ours.

Petit à petit, les poils avaient disparu. Il restait le tissu rouge si solide et des yeux en verre.

 

Un jour d’hiver, mon frère me dit :

« il a la grippe, il a froid, je le mets dans le four de la cuisinière pour qu’il se réchauffe ». Au moment du repas, maman ouvre le four. Elle pousse un cri :

« Ton kiki rouge  ! »

Mon frère et moi, nous nous précipitons dans la cuisine. Devant la porte ouverte, nous regardons étonnés, consternés, au bord des larmes et sans voix.  « Kiki rouge »était en cendre. Sa forme d’ours devenu grise de cendre et ses yeux de verre qui nous regardaient à leur place. Je regardais, c’était terrible et beau à la fois, cette forme d’ours et ses yeux qui semblaient vivants. J’aurais voulu que le temps s’arrête, que quelque chose se réalise pour dire Adieu. Rien de tel sur la plaque de four. Maman a pris un balai et une pelle et « Kiki rouge » à disparu dans la poubelle .

 

Je n’oublie pas cette image de l’ours en cendre et de ses yeux de verre qui me regardent...

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Benjamin - atelier d'écriture

9 Septembre 2021 , Rédigé par MG Publié dans #Ecrits

La mère de Benjamin

La mère de Benjamin, Madame Franklin, observe son fils en train de traquer la lumière dans ses expériences. Elle s’inquiète car, approche l’heure du repas et il va falloir cuisiner. A chaque fois c’est pareil. Benjamin bougonne, demande du temps supplémentaire, négocie. Sa mère finit par crier et, autoritairement, le convoque sur le champ. Ah, ces petits génies ! Que deviendraient ils sans leur mère ?

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Charlot

8 Septembre 2021 , Rédigé par MG Publié dans #Ecrits

Charlot était le voisin de ma grand-mère Angèle.

Il se distinguait par un sérieux langage de charretier, selon les adultes qui m’entouraient.

Son vocabulaire était sûrement limité et compensé par des jurons

et son caractère devait être fort et prononcé, pour la « bagarre ».

Il avait une passion pour les oiseaux ,

il conservait sous sa tonnelle grillagée quantité de pigeons, perroquets et autre faisans ou tourterelles.

J’avais ordre de ne pas m’approcher de celui-ci car il était « infréquentable ». Ma grand-mère craignait pour mon éducation.

J’aimerais aujourd’hui en savoir plus sur cet homme ombrageux , mystérieux de l’époque car , plus on dit à un enfant de ne pas faire, et plus il a envie de faire. L’épouse de Charlot , Céline , heureusement était gentille et calme , elle nous portait de temps en temps des légumes du jardin.

Sacré Charlot ! Il était mon capitaine Haddock , à moi !

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Je devais avoir 7 ans...

7 Septembre 2021 , Rédigé par MG Publié dans #Ecrits

Je devais avoir 7 ans,

je dormais car il était tard dans la nuit

et j’étais dans ma chambre, comme on peut le deviner .

Je fus réveillé par une odeur de roussi,

j’allumai la lumière et constatai que mon édredon était tombé sur le radiateur électrique.

En essayant de ne pas réveiller le reste de la famille, nuit profonde,

je débranchai aussitôt le chauffage pour éviter une source de chaleur dangereuse

et commençai à étouffer les possibles départs de feu en écrasant le tissu à l’envers contre le sol .

Je parvins à « calmer » la situation, sans trop de difficultés, car on en était aux prémices. Je me rendormis , après m’être rassuré , en partie.

Mes parents ont fait une drôle de tête, le lendemain .

Ce sont des souvenirs vagues , bien entendu, mais mon père a maintes fois, relaté les faits et mon acte, soi-disant héroïque . :-)

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Le rocher des Pyrénées

6 Septembre 2021 , Rédigé par NC Publié dans #Ecrits

Chaque fois que je vois sur les marchés, des rochers de Pyrénées, je suis transportée à l’âge de mes huit ans chez mes grands-parents en vacances.

Ma grand-mère maternelle et ma tante excellaient dans la confection de cette pâtisserie artisanale, réservée aux grandes occasions telles les mariages, baptêmes et communions.

Il fallait avoir de l’huile de coude pour tourner la pâte car les ingrédients en grande quantité, trouvaient leur place peu à peu dans une grande bassine pour lier une belle pâte blonde. Dans une fontaine de farine, tombaient un à un, chaque œuf, du sucre, du beurre et un parfum comme la fleur d’oranger si parfumée, le rhum ou la vanille selon les goûts.

Ainsi, obtenait-on le mélange magique et ses petits secrets. Suivait la cuisson, exemple de travail d’équipe pour cette pièce montée sur un moule de bois, tournant devant la chaleur de feu ,qui nécessitait d’être à deux personnes : l’une qui verse la pâte et l’autre, qui fait tourner le moule. Une étape décisive marquée par la patience, le savoir-faire et beaucoup de feeling…

Dès que la flamme léchait la pâte, se dégageait une odeur sucrée qui parfumait toute la pièce et au-delà ! Elle ouvrait grand, nos estomacs…L’eau à la bouche irrésistible !!!

 

La méthode consistait à verser une couche de pâte avec une louche sur le cône de bois tournant avec une manivelle, afin de la faire dorer devant les flammes. Les couches successives cuisent une à une jusqu’à épuisement de la pâte.

Des reliefs semblables aux piques des rochers viennent finaliser le chef d’œuvre gourmand.

Je ne perdais pas une miette de ce travail manuel !

En ce temps-là point de robot !...

C’est ainsi que sur la table de fête trônait cette belle pièce montée, inscrite de manière indélébile dans ma mémoire. Elle exhale ce parfum inoubliable et nous invite à la dégustation tant attendue qui me replonge chaque fois dans mes souvenirs d’enfant.

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