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ecrits
FÊTES DE NOËL
FÊTES DE NOËL
Décembre déroule la fin de l’année
Et s’habille d’aquarelles pour les fêtes de Noël !
Il arbore toutes les couleurs
Pour émouvoir les cœurs.
Sa majesté le sapin vert
Trône majestueusement
Et se pare de guirlandes en scintillant
Dominé par une étoile qui brille
Pour le plus grand plaisir des enfants
Dont les yeux s’écarquillent.
Tous les espoirs sont permis…
Prière aux lutins pour que tout se passe bien !
Prière au Père Noël pour que les rennes aient des ailes
Pour distribuer tous les jouets
A chaque enfant de la planète !
Un cadeau qui lui fera tourner la tête.
Que chaque ange sur cette terre
Trouve un peu de lumière
Et que le soir de Noël,
ll trouve un bon sommeil
Pour découvrir au matin
Une petite merveille…
Le chœur (cœur) des anges dans le ciel
Enchante la magie de Noël
Réchauffe le cœur des humains
Qui font la ronde en se tenant la main !!!
Gaube
Coquine, jeune, alerte, je marche... plutôt, je cours, sur un chemin de montagne.
J’ai laissé derrière moi, ma famille :
mes parents et deux frères plus jeunes et ma grande sœur. Je me sens libre, loin d’eux. Le chemin, je l’ai parcouru de nombreuses fois. Il conduit au plateau où nous partagions les provisions. Je vais être la première. A mon grand étonnement, le chemin ne ressemble pas à celui que je connais ! Je m’arrête vite. Il est plein de cailloux d’éboulis, d’énormes rochers, d’arbres déracinés. A ma gauche, la pente, côté torrent, à disparu ! Je découvre les dégâts des avalanches de l’hiver. Je suis au bord du ravin ! Celui-ci était absent, lors de mes promenades de l’été... Prudente, j’attends ma famille.
Il me faut chercher loin, dans mes souvenirs: Je suis en colonie de vacances. J’ai cinq ans et ma sœur six ans.
Nous logions à Cauterets, dans un grand bâtiment. Le matin du départ pour toute la journée, le cuisinier avait préparé du pain, du saucisson, des fruits, une bouteille d’eau. Nous devions installer tout cela, dans le sac à dos. Je me posais la question : « Qu’est -ce qu’une randonnée ? Nous quittions la colo, par groupes de dix enfants et deux moniteurs possédant des sifflets. Nous marchions dans la ville, puis sur un sentier caillouteux qui suivait un torrent. Nous sommes arrivés près d’un pont et d’une énorme cascade bruyante et angoissante. Un sentier balisé qui suivait ce torrent nous as conduit vers un plateau herbeux où nous nous sommes reposés et avons sorti le repas du sac à dos. Le groupe des grands a continué l’après-midi vers le lac de Gaube.
En observant les aigles...
« Quand je suis là-bas dans les hauteurs, j’observe les aigles… » et leurs grandes ailes déployées qui planent dans les cieux. Majestueux dans cette montagne souveraine, tournoyant au-dessus de nos têtes, ils nous offrent un vrai spectacle pour nos yeux… en silence ! Ils ont élu domicile dans ces rochers inaccessibles et parfois hostiles à l’homme.
Point de vertige, pour ces rois du vide, maîtres incontestés du royaume des airs…à couper le souffle… vertigineux !
Nature sauvage, vol souverain, majestueuse chorégraphie s’il en est… je ne me lasse pas de les admirer !
FOLLE ET IMPITOYABLE MONTAGNE
Vive le Népal !
A la queue leu…leu
Tout le monde est heureux !
Les joies de l’alpinisme
Font la folie des hommes
Et transforment ce lieu mythique
En endroit catastrophique
Dix morts en une seconde !
Voilà un bel exploit !
Le premier de cordée comme le dernier…
L’Homme, grisé par l’appel des hauteurs
Se sent des ailes, telles des chenilles processionnelles
Pour gravir le ciel …
Parvenir à tout prix jusqu’au bout
L’altitude le rendrait-il fou ?
Il marche sur la tête pour ce Graal intégral !
En somme, quoi de plus banal
Il enrichit l’Inde par un contrat fatal.
Tous en file indienne pour braver la méridienne !
Pour parvenir au sommet
De 8 800 mètres de dénivelé
Pour un rendement financier !
A l’Everest, ils y restent !
Le pays délivre des permis d’ascension
Sans faire attention !
Dix morts en une seconde
Ainsi tourne le monde
Pourvu que le business rapporte
L’Inde ouvre toutes ses portes.
L’ivresse extrême des sommets
N’a pas fini de nous étonner !
Toi, le jeune, écoute mes conseils pour une randonnée !
Conseils à un jeune randonneur :
Tout d’abord , avoir conscience que les éléments sont imprévisibles et plus puissants que nous.
Indiquer son itinéraire et ne pas le changer sans l’avoir signalé.
Dans le sac il faut nourriture , boissons, de quoi se protéger de la pluie et du froid
Allongé dans l’herbe grasse d’une prairie de montagne,
j’attendais, portant ma rêverie de nuage en nuage, lorsque la fraîcheur du matin fit, petit à petit , une place à l’air chauffé par le soleil ;alors, arriva un moment inoubliable.
Les seigneurs des hauts espaces étaient là sur les corniches des falaises et tels des nobles, attendant le service, ils veillaient , guettaient les volutes chaudes et lentement, délicatement comme pour la danse avec le vide, le corps s’inclinait, un peu comme dans un salut aux grands espaces et sans efforts , les ailes largement ouvertes, les grands rapaces vont jusqu’à la fin du jour accomplir une chorégraphie au-dessus du vide, mais dès que les courants d’air chaud se font plus importants, tous les rapaces entrent dans la danse ...et c’est le grand ballet plongeant, virevoltant, montant : tous participent, petits et grands, dans cet hommage à la Liberté.
Wild - Un ravin
A propos de montagne et de randonnées,
c’est le livre « Wild » ( signifiant sauvage) de Cheryl Strayed ,
qui me revient à l’esprit ;
en effet,
cette jeune femme m’a impressionné par sa ténacité,
son courage et ses qualités sportives.
Elle a parcouru seule une chaîne de montagnes américaines,
tout en faisant quelques rencontres bien entendu, soit des hommes et des femmes, soit...des animaux sauvages.
Son sac à dos était pesant malgré les efforts pour amener le minimum vitale. Elle a eu besoin plusieurs fois de renouveler ses vivres.
Un film , non moins passionnant a découlé du roman.
Je me suis trouvé par hasard, au bord d’un ravin,
des pierres ont roulé sous mes semelles
et j’ai tout de même eu une grosse frayeur.
Le ravin était profond,
la pluie venait de tomber et le champ de vision approximatif.
Je me suis rendu compte, à ce moment là,
de la dangerosité du site dans lequel je me baladais.
J’étais pourtant équipé d’un piolet, d’un bâton de marche, de cordes si nécessaire, d’un kway, de chaussures à semelles adhérentes et pourtant... ce n’était pas encore mon heure , visiblement !
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Ferrat et Fario
J’adore « La montagne » que chante Jean Ferrat. J’aime l’écouter régulièrement. Au-delà de la musique, je pense que ce sont les paroles, oh combien parlantes, expressives, qui, chaque fois, me touchent. Elles traduisent, en effet, à merveille me semble-t-il, ce que tout au long de mon enfance, j’ai connu à travers la vie quotidienne de mon petit village situé au pied de nos belles Pyrénées. Serait-ce ce brin de nostalgie qui me la fait tant apprécier ? Peut-être… Sans doute. N’était-ce pas aussi, encore, le temps où la nature nous semblait belle, agréable, attirante, apaisante ? Mais aujourd’hui, ne nous affirme-t-on pas que la planète serait en danger ?
Il y a déjà longtemps… du temps de ma jeunesse. Nous étions, ce matin-là, partis, avant la pointe du jour, à la pêche dans un lac d’altitude. Comment ne pas s’en souvenir ? En effet, après un départ bien trop rapide pour moi qui n’étais pas habitué à un tel dénivelé, j’ai particulièrement souffert pour suivre le rythme soutenu de mon compagnon d’aventure. Et malgré toute ma meilleure volonté, je n’arrivais à grimper sur ce sentier plutôt raide qu’au prix de nombreuses haltes, plus ou moins longues. Quand le but fut néanmoins atteint, juste un peu avant que le soleil ne soit au zénith, l’énorme fatigue me découragea, pour le reste de la journée, de taquiner les farios.
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Je me suis trouvée par hasard au bord d’un ravin
« Je me suis trouvée par hasard au bord d’un ravin… » Ouah !... La tête me tourne ! Mes genoux jouent des castagnettes, mes jambes trembleraient-elles ?
Je ressens tout à coup la peur de glisser dans ce vide qui m’impressionne et qui semble vouloir m’attirer.
L’appel du vide existe-t-il ? Un peu égarée à ce moment précis, je reste figée et je réalise qu’il y va d’un cheveu vers le précipice.
J’empêche mes pieds d’effectuer, ne serait-ce qu’un micro- mouvement.
Allons, allons, un peu de courage ! Je prends conscience du principe de réalité et je fais un petit pas en arrière, ainsi je peux rester sur terre, à moins que, comme l’aigle, je ne m’envole dans les airs !!!
BELLE ET SÉBASTIEN
L’histoire se déroule dans les Alpes aux paysages magnifiques, au milieu de l’alpage où règnent les bergers et leurs troupeaux.
Le pastoralisme indemne de tout progrès technologique met en relief l’aventure de ce petit garçon Sébastien (10 ans environ) et de sa chienne, Patou des Pyrénées et le lien affectif et bienveillant à l’égard de l’animal.
En supplément de l’histoire très touchante où le petit garçon est prêt à tout, pour innocenter sa chienne accusée à tort d’attaquer les brebis, ce film dévoile les conditions de vie des hommes en osmose avec cette nature qu’ils protègent.
C’est une ode à la montagne et au retour à des valeurs essentielles face aux éléments.
Ma première randonnée en montagne : "compliqué" !
Ma première randonnée en montagne, c’était en 1971 , à Pont-de-camps, près de Laruns. J’étais dans un genre de colonie pour un week-end , organisée par le groupe du catéchisme de Nousty.
Il fallait rejoindre le refuge de Pombie.
Nous sommes partis en milieu de matinée,
la randonnée était interminable,
le soleil dardait ses rayons sur mes tempes,
je buvais à la gourde assez souvent, avant de rejoindre le fameux refuge où nous avons pique niqué.
Puis nous sommes redescendus vers le camp de base, l’après-midi.
Je garde , de cette sortie, un souvenir amer, un peu pénible.
Aigle
Je suis près de l’abri en pierre des bergers. Je lève la tête. J’aime regarder les nuages et les oiseaux. En montagne ils sont plus gros que ceux de mon village.
J’écoute les bruits silencieux et les glissements d’ailes des aigles, relativement proches de mon lieu d’observation. L’aigle vole près de la pente de la montagne, Il est calme, les ailes déployées. Il fait des ronds en regardant le sol. La pente est remplie d’énormes rochers. Je le regarde. Dans les secondes suivantes, il plonge derrière un rocher, rapidement, remonte vers le ciel, tenant une couleuvre dans ses serres. Il file vers sa gauche. Je le suis du regard ,avec la couleuvre qui se débat et s’entortille sur ses pattes. Cette scène était inconnue pour moi. Je la revois encore dans ma mémoire, avec les mouvements ondulatoires de la couleuvre, ce serpent si long possédant une queue fine et longue .
La peur
Quand la première fois à l'école tu redoutes que maman ne revienne pas te chercher, quand pour ton premier amour tu te demandes si l'autre t'aime vraiment, quand au travail tu présentes avec crainte ton premier projet, quand tu redoutes de rentrer chez toi à pieds la nuit, quand tu finis par douter de l'autre, de l'étranger, de sa religion ; quand la mort te fait redouter ta propre vie.
C'est bien ça le problème : les peurs. La peur de tout tout le temps et depuis longtemps. Prendre conscience de sa peur, c'est déjà la combattre. La peur est la mère de tous les enfers, qu'ils soient individuels ou collectifs.
N'ayez pas peur de regarder en face vos peurs. En les analysant, vos peurs s'estompent et la porte des paradis qu'ils soient individuels ou collectifs s'ouvrent.
