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Entretien avec Thierry CASTERAN, du Bureau du festival Carapatte

7 Février 2019 , Rédigé par MG Publié dans #Théâtre

Entretien avec Thierry CASTERAN, du Bureau du festival Carapatte
Entretien avec Thierry CASTERAN, du Bureau du festival Carapatte

 

 

Comment es-tu parvenu, Thierry, à ton métier d’aujourd’hui ?

J’ai eu mon bac E à AUCH, puis j’ai fait math sup techno à JEAN DUPUY, TARBES. J’étais déjà pilote d’avion avant de passer mon concours d’Officier de Contrôle de la Circulation Aérienne à Toulouse, il fallait « sortir » dans les 70 premiers sur 3000 inscrits. J’ai passé 1 an à TOULOUSE à l’ENAC , puis j’ai eu mon poste à CLERMONT FERRAND en sortie d’école.

 

Présente-toi, Thierry, si tu veux bien, pour nos amis du blog !

  Je suis né en 1965 à FLEURANCE, dans le GERS. Je suis marié, j’ai 3 filles dont l’ainée qui a fait du théatre son métier. J’habite aujourd’hui à AZEREIX. J’ai fait mon service militaire à la base aérienne d’ORLEANS, à la tour de contrôle, j’ai bossé dans les Assurances à la MSA en attendant la rentrée à l’ENAC .

Dans ta jeunesse, tu aimais l’aviation et ça compte beaucoup pour toi…

 En effet, petit, à la télévision, il ne fallait pas que je loupe « les chevaliers du ciel » avec Tanguy et Laverdure. Le CONCORDE d’André TURCAT avait volé très bas au-dessus de ma tête quand j’avais 4 ans et demi et je crois que ça m’a marqué à tout jamais. Dans la grande Histoire, je me suis particulièrement penché sur la bataille d’Angleterre en juin 1940.En littérature, je me « régalais » avec « L’équipage » et « MERMOZ » de Joseph KESSEL, « Terre des hommes », « Vol de nuit » et « Courrier sud » de St EXUPERY ou « Le grand cirque » de Pierre CLOSTERMANN. Petit encore, je rêvais d’ être pilote d’essai, et plus tard pilote de ligne, mais j’ai eu le concours de contrôleur et j’en suis resté là .

Avais-tu un mentor, un coach de vie dans ta carrière ?

Tout à fait, je dirais…mes parents.  Ma mère, institutrice m’a porté et soutenu dans mes études et mon père, mécanicien, plombier n’était jamais très loin . Mes géniteurs m’ont donné, entre autres, comme valeur importante, la notion de bien commun à préserver. (Par exemple, la prise en considération de l’existence d’une association dans un village). Il y en avait toujours au moins un des deux au conseil municipal.

 

Ton boulot, Titi ?

Pour le « Travail », j’assume mes responsabilité d’aiguilleur du ciel .

Un des mots importants que j’utilise au quotidien, c’est « CLEARED », en français, « autorisé », à se poser, à décoller, à monter, à approcher. Mes horaires sont variables,

Je peux travailler de nuit , comme de jour . J’ai travaillé à TLP, l’aéroport de TARBES LOURDES PYRENEES. Depuis 2007, je travaille à TOULOUSE car c’est plus intéressant pour moi, à tous points de vue. Je pense rester là jusqu’à ma retraite. Je conjugue les activités de Chef de tour ainsi que contrôleur aérien.

 

Conserves-tu une anecdote dans le métier ?

 J’ai envie de citer Clermont-Ferrand où j’allais au rugby suivre les matches du club de la ville et où le capitaine était le talonneur gersois : Christian RIZON !Son père venait tuer le cochon à la maison.  Il me rendait un peu fier. D’ailleurs, le grand Jean-Pierre ROMEU tenait un bar là-bas qui se nommait « le drop ».

 

Quel conseil donnerais-tu à un jeune qui veut se lancer dans le métier ?

Je n’ai pas vraiment de conseil si ce n’est de vivre sa passion et de se laisser guider par la vie, comme j’ai fait . Il faut, aujourd’hui, au minimum un bac + 2 pour espérer faire ce que je fais. Il faut maitriser l’anglais, c’est primordial.

 

Et d’où vient ton penchant pour le théatre ?

 C’est avec ma fille que je suis tombé dans « la marmite » du théatre. Elle avait été recrutée par Monique Huet  à la compagnie du Mardaing à Ibos pour faire de l’impro ; je suis allé la voir s’entrainer, elle m’a poussé sur scène et je n’ai plus jamais arrêté .Je suis maintenant aux Improsteurs de Tarbes aux cotés de Patrick « Igor »

et j’adore l’improvisation. S’il y a un point commun d’ailleurs à trouver entre mon boulot et les improvisation théatrale, c’est la décision en temps réel ; il faut faire un choix rapide dans les 2 domaines et ne pas reculer. On assume.

 

Et à Carapatte (festival itinérant de théatre pour jeunes), comment y es-tu arrivé et quelle est ta vision de l’évènement ?

J’ai pris la décision de rejoindre CARAPATTE à ARRENS MARSOUS et l’année suivante, mon baptême se faisait à Adé . J’avais entendu l’appel du précédent bureau qui souhaitait une relève, et comme depuis longtemps, j’avais chaque année au moins une fille qui faisait Carapatte, j’ai pensé que c’était mon tour de m’en occuper. J’estime que mon role est important au sein de cette association car il me permet de donner l’opportunité aux jeunes d’avoir une scène « officielle ». Mon boulot de trésorier consiste en plus de compter les différents pécules, à monter les dossiers de subventions. J’ai œuvré aussi à ce que l’association soit reconnue d’intérêt général, important pour les déclarations fiscales des dons. Cette année, j’ai trouvé celle qui me succèdera : Sandrine. On me surnomme TITI à CARAPATTE. Il est vrai que mon physique est plus proche d’un gros minet que d’un canari, je le reconnais.

 

 

 

 

 

 

 

 

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