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 Monsieur Ibrahim et les fleurs du Coran »

11 Mai 2020 , Rédigé par MG Publié dans #LIVRES

  •  Monsieur Ibrahim et les fleurs du Coran »

D’Eric-Emmanuel SCHMITT

En livre de poche, 75 pages

Dos du livre : « Paris, années 1960…

 

Pour échapper à une famille sans amour, Momo, un garçon juif de 14ans devient l’ami du vieil épicier arabe de la rue Bleue.

Mais les apparences sont trompeuses : Monsieur Ibrahim n’est pas arabe,

la rue Bleue n’est pas bleue

et la vie ordinaire peut-être pas si ordinaire…

 

« Monsieur Ibrahim et les fleurs du Coran »

S’est vendu à près de 3 millions d’exemplaires dans le monde. »

 

J’ai choisi cet extrait page 67,

mais il y en aurait tant d’autres,

 pleins de poésie et de tendresse :

 

« -Evidemment, Momo, tu as vu comment tu t’y prends ? tu les fixes en ayant l’air de dire : « vous avez vu comment je suis beau. » Alors, forcément, elles rigolent. Il faut que tu les regarde en ayant l’air de dire : « je n’ai jamais vu plus belle que vous. » Pour un homme normal- je veux dire un homme comme toi et moi -pas Alain Delon ou Marlon Brando, non- ta beauté, c’est celle que tu trouves à la femme. » 

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« Zéro bruit, zéro écrit ! »

10 Mai 2020 , Rédigé par MG Publié dans #Ecrits

A la Nougaro , ou plus localement , à la Christian Laborde :

 

« Zéro bruit, zéro écrit ! »

 

 

Ton stylo doit avoir du style,

si tu veux écrire avec élégance et finesse .

Il te faut un stylo effilé,

avec un bouton poussoir, pour éjecter la pointe d’encre .

Il faut que ton stylo soit équipé…

d’un manchon (bleu) pour pouvoir le tenir comme il faut .

Il lui faut aussi une pince…

 pour pouvoir etre accroché à une poche de vêtement .

La pointe doit etre fine,

 à l’image d’un stylo encre ;

Quand tu écris,

on doit entendre un petit bruit lié au glissement de la pointe sur le papier .

 

L’écriture et le bruit sont indissociables ;

 Zéro bruit, zéro écrit !

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Chanter

9 Mai 2020 , Rédigé par MP Publié dans #Ecrits

Chanter

Ce besoin incessant de libérer sa voix
Par la magie d’un air venu du fond de soi
Chanter, plaisir sensuel à se sentir vivant
Se savoir exister ici et maintenant
Pour atteindre l’extase, douce légèreté
Chanter, besoin vital, écho de liberté
Par un souffle divin venu des profondeurs
Chargé de nos affects, nos espoirs, nos ardeurs
Chanter, tendre murmure des émotions qui passent
Messager authentique de sons qui prennent place
Osmose d’un matin nouveau et rayonnant
Chanter en résonance à l’univers ambiant
Faculté de se dire, de se livrer au monde
En parfaite harmonie, ondes qui nous inondent
Chanter, pur oxygène venu de l’intérieur
Étancher les tensions, les chagrins et les peurs
Expulser de nos âmes de façon spontanée
Nos émotions fragiles, les voir s’annihiler
Chanter, puissant remède aux troubles émotionnels
Puisant dans l’inconscient un son originel
Gardien de nos secrets perdant toute pudeur
Chanter, exhortation à s’offrir le meilleur
Le semer au grand jour et rompre le silence
Chanter, langage libre empreint de nos essences.

Martine

 

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Changer sa moquette avec un parterre de pâquerettes...

8 Mai 2020 , Rédigé par EG Publié dans #Ecrits

Changer sa moquette
avec un parterre de pâquerettes,


changer son lino
pour un champ de coquelicots,


s'allonger sur le sol
avec des fleurs pour parasol,


rêver aux boutons de roses
pour que l'âme se repose,


devenir soi-même une fleur
au printemps du bonheur.

 

Erick

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LE MARIAGE DE FIGARO

7 Mai 2020 , Rédigé par MG Publié dans #Théâtre

Le mariage de Figaro, de Beaumarchais (XVIIIe)

 

Extrait :

Figaro, le valet , tenant tête au comte Almaviva, son maitre :

 

« …Parce que vous êtes un grand seigneur,

vous vous croyez un grand génie…

 

Noblesse,

fortune,

un rang,

des places,

tout cela rend si fier !

 

 Qu’avez-vous fait pour tant de biens ?

 

 Vous vous êtes donné la peine et rien de plus. »  

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DEVS - série télé

6 Mai 2020 , Rédigé par MG Publié dans #Ciné

« DEVS », de Alex GARLAND

 

Diffusée sur Canal +,

 « Devs » est une série de science- fiction en 8 épisodes,

rythmée à « 2 à l’heure » , volontairement, pour privilégier la réflexion scientifique .

 Une bande de chercheurs,

sous l’égide d’un gourou mystique, Forrest, est réunie dans un centre dédié afin de découvrir le secret du temps et de la vie .

Forrest est en quête de retrouver sa fille et sa femme, perdues brutalement dans un accident de la route.

La bande-son planante a son importance car elle créée cette ambiance à la fois zen et inquiétante.

En tant que spectateurs,

on est sujets, entre chaque tableau, à des vues d’avion sur la ville et les paysages pour symboliquement survoler notre monde .

L’héroïne du film, jouée brillamment par l’anglo-japonaise Sonoya MIZUNO, est Lily, une jeune femme à la coupe garçonne, elle a un minois charmant, un corps androgyne et c’est un peu notre « Peter pan » du film. Lily enquete pour savoir comment son petit ami, qui travaillait chez Devs, a disparu.

L’autre personnage important est ce Forrest,

barbu et cheveux longs , peut-être pour mieux ressembler à Dieu . L’acteur est Nick OFFERMAN.

Ensuite,

on trouve Kenton , le chien de garde , l’ancien militaire chargé de la sécurité du « royaume ». Quand on le voit, on se dit que le mauvais temps est proche. Zach GRENIER l’incarne avec brio.

J’ai aimé cette mini-série américaine, sous -titrée, qui m’a mis dans une espèce de transe curieuse, et en même temps qui m’a tenu en haleine jusqu’au bout .

 

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Que pourrait nous dire encore aujourd'hui Victor Hugo? 25

5 Mai 2020 , Rédigé par JC Publié dans #Ecrits

 

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« Dix-sept ans »

4 Mai 2020 , Rédigé par JC Publié dans #LIVRES

 

Titre du roman : Dix-sept ans

Nom de l’auteur : Éric Fottorino

         À l’occasion d’un repas auquel elle a elle même convié les membres de sa famille, la mère du narrateur annonce à ses trois fils (et à eux seuls) qu’elle a, à l’époque, donné également naissance à une fille qui lui a été, ni plus ni moins, « volée », immédiatement, sans seulement la lui montrer.

         Dès lors, irrésistiblement, l’auteur s’empresse de partir à la découverte de la réelle et complète personnalité de sa mère, en se rendant sur les lieux sur lesquels celle-ci vécut ce drame, Nice. Il tente d’essayer de découvrir celle avec qui, tout au long de sa vie, il a surtout entretenu des liens assez distants, le silence, surtout, s’étant durablement  imposé entre eux.

         Roman mais, de plus, roman autobiographique... Il se lit avec intérêt, engouement ; les chapitres, pas très longs pour évidemment produire cet effet, se succèdent à un rythme qui justement emporte le lecteur allégrement, avec curiosité, vers la suite de cette quête personnelle de l’auteur et qu’il nous fait donc partager. Une fois de plus, ce partage de l’intime doit répondre à un besoin, une nécessité pour lui ! C’est vrai que ce roman arrive après les deux qu’il avait consacré à ses « deux pères » !

         Comment ne pas comprendre que cette vie, leurs vies finalement en aient été marquées à jamais même si la révélation de cette terrible nouvelle n’est que récente ? Le silence qui, entre eux deux particulièrement, fut l’apanage de leur relation tout au long de tant d’années ne s’explique-t-il pas ? D’ailleurs, d’une façon plus générale, sommes-nous certains de connaître nos plus proches ? De les connaitre vraiment, bien entendu ? D’ailleurs, des secrets, longtemps cachés, n’y en-t-il pas dans la quasi-totalité des familles ? Cela sous-entend qu’effectivement la réalité, d’abord celle qui nous concerne directement, nous reste, trop souvent, inconnue, étrangère. Toute réalité n’est-elle pas bonne à dire, à dévoiler ? Peut-être pas toujours au moment... mais tout, tôt ou tard, finit par ce savoir. Il faudrait sans souvenir.

         À lire.

 

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De ma fenêtre au jardin confiné…

3 Mai 2020 , Rédigé par MP Publié dans #Ecrits

De ma fenêtre au jardin confiné...

Au fur et à mesure que le jour apparaît
Le bleu du ciel s'intensifie et resplendit
Du cerisier poudré de blanc et qui blêmit
Au vert bonnet luisant qu'a coiffé le poirier
Voici que le pommier vient se pâmer de rose.
De tendres véroniques déploient leurs ailes mauves
Les muscaris violines hissent tout droit leur tête
Toisant de haut un régiment de pâquerettes
Venu faire la ronde autour des boutons d’or.
On pourrait voir rougir ce merveilleux décor
Si mon jardin logeait de gentils coquelicots !
Les oiseaux s'égosillent. Ils entonnent gaiement
Leur hymne, chant sacré, vainqueur du renouveau.
La force créatrice d'un précoce printemps
Encre le jour ambiant de ces tons éclatants
Presque hallucinogènes pour celui qui entend
Reconnaître, à cette heure, son titre de noblesse
À la nature en fête, en feu, en flamme, en liesse.
Pour celui-là, comblé, amoureux et conquis
Les murs de son enfermement seront détruits.

Martine

 

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Renouveau confiné.

2 Mai 2020 , Rédigé par AB Publié dans #Ecrits

Renouveau

confiné.

 

 

 

Voyons comment chez moi Printemps se manifeste

Lorsque sévit dehors la minuscule peste….

 

 

Dans mon appartement qui est au deuxième étage

Dans une rue étroite, pas trop de paysage :

J’aperçois toutefois, depuis une fenêtre

La base du château et puis aussi peut-être

Si je m’étire bien au bout de mon balcon

Un peu des Pyrénées et les derniers flocons

Qui couronnent de blanc les sommets et les pentes

J’ai beau froncer le nez pas moyen que je sente

 Tout en bas du château, la forêt de lilas

Son océan de mauve est bien trop loin pour moi !

 

 Ah, il y a aussi l’éclat neuf du soleil

Élevant chaque jour sa course dans le ciel

Et qui, le soir venu s’attarde en mon salon

Et fait de ma prison un univers tout blond.

De petits papillons s’égarent quelquefois

– Je les fais repartir sur le bout de mon doigt –

Et depuis plusieurs jours je reçois la visite

D’abeilles égarées qui se cognent à la vitre,

C’est la Reine sans doute qui les a dépêchées :

Au sommet du château, il y a un rucher.

 

Les appels des mésanges, je les ai entendus

Comme elles sont au nid on ne les perçoit plus

Mais leur a succédé le chant des tourterelles

En attendant, strident, le cri des hirondelles.

Il me manque des fleurs à l’horloge du temps

Pour que je réalise qu’il est là le Printemps...

J’attendrai l’an prochain pour revoir les violettes,

Par bonheur mes amies qui sont un peu poètes

M’envoient, via le net, photos de floraisons

M’apportant gentiment la nouvelle saison :

 

Pivoines rebondies penchées dessus la table

Dentelle empourprée des feuilles d’un érable

Abricotier en fleurs aux feuilles d’un vert pâle

Cerisiers finissants pleurant tous leurs pétales

Chaises longues sorties, herbe grasse qui pousse

Primevères pointant au milieu de la mousse

Gros mur dont les rochers dégoulinent de thym

En belles vagues roses, les iris en satin

Et au bord du ruisseau des années écoulées

Les merisiers en fleurs en neigeuses coulées.

 

Allez, assez rêvé de printemps virtuel,

Je ne peux pas voler comme les mouches à miel

Mais je m’en vais fouiller dans mes paquets de graines

Et parions ma foi, que dans quelques semaines

Le Printemps fleurira dans ma ruelle étroite

Comme un diable en couleurs surgi hors de sa boîte.            

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