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La vie scolaire

10 Juin 2020 , Rédigé par MA Publié dans #Ciné

Vu ce soir, sur Canal, dans ma soirée ciné du vendredi soir : « La vie Scolaire » de Grand Corps Malade et Mehdi Idir ...

Une comédie sociale plutôt réussie, qui sonne souvent juste, à la limite du documentaire ... une narration en mode portrait qui peint, à travers un ton amusé et drôle, la vie de quelques personnages d’un collège en ZEP en Seine St Denis ...

Un ton juste, loin du jugement et de toute forme de morale, nous permet de nous attacher à chacun de ces personnages, élèves ou personnels éducatifs, avec leurs qualités et leurs défauts ...

Malgré cela, un film qui souffre d’un manque de profondeur, semblant convenu par moments ... on a l’impression d’avoir déjà vu ça 1000 fois, et on ne voit pas forcément quelque chose de nouveau ... mis à part le jeune Liam Pierron qui revit, à quelques jours d’intervalles seulement, sa vie au cinéma ... on a rarement fait mieux dans le genre rôle de composition 😄

Une comédie sociale sympa avec son ptit charme, qui vous fera sourire à défaut de vous bouleverser... mais comme me dit souvent un collègue à moi « on n’écoute pas toujours de la musique à tomber par terre hein » ...

C’est vrai ... sinon on en écouterait moins 😅

Et si c’était ça la clé du film ? Toucher sans renverser ? ... 🤷

La vie scolaire 2📚📚

 

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CONJUGAISONS

9 Juin 2020 , Rédigé par EG Publié dans #Ecrits

CONJUGAISONS

Le présent n'est pas un cadeau,
L'imparfait n'est pas parfait,
Le futur est incertain,
Le passé simple n'est pas si simple,
Le subjonctif est subjectif,
Voilà, mon passé est composé des devoirs de conjugaisons.

 

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CULOTTEES

8 Juin 2020 , Rédigé par PN Publié dans #LIVRES

Voilà une formidable BD, de Pénélope Bagieu, que je vous recommande tout particulièrement :

des femmes dans l’Histoire qui se sont levées.
Passionnant.
Chez Gallimard BD.

 

« Guerrière apache ou sirène hollywoodienne, gardienne de phare ou créatrice de trolls, gynécologue ou impératrice, les Culottées ont fait voler en éclat les préjugés.

Quinze portraits de femmes qui ont inventé leur destin.

Margaret,

 actrice « terrifiante », spécialisée à Hollywood dans les rôles de méchante ; Agnodice,

 gynécologue de l’Antiquité grecque qui dut se déguiser en homme pour exercer ; Lozen,

femme apache, guerrière et chamane ;

Annette,

sirène australienne qui inventa le maillot de bain féminin…

Pénélope Bagieu brosse avec humour et finesse quinze portraits de femmes, combattantes hors normes, qui ont bravé la pression sociale de leur époque pour mener la vie de leur choix. »

 

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Passe le temps, passe les ans.

7 Juin 2020 , Rédigé par EG Publié dans #thème libre

Passe le temps, passe les ans.

 

D'abord avoir des enfants
leurs chanter des comptines
des histoires de girafes ou d'éléphants
et embrasser leurs petites mines.

Passe le temps, passe les ans.

Ensuite avoir des petits enfants
leurs raconter des belles histoires
de dragons ou prince charmant
les rassurer quand il fait noir.

Passe le temps, passe les ans.

Alors puisqu'il ne s'arrête pas
devenir l'horloger de ses heures
et à chacun de leurs pas
être un passeur de bonheur.

 

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Rainer Maria Rilke,  "Ciel nocturne et chute d'étoile",

6 Juin 2020 , Rédigé par MG Publié dans #Ecrits

Le ciel, grand, plein de retenue splendide,
une provision d'espace, un excès de monde.
Et nous, trop loin pour nous laisser façonner,
trop près pour nous en détourner.

Là-bas une étoile tombe ! Et notre désir à la voir,
d'un regard bouleversé, rivé à elle et pressant :
Quelles choses ont commencé et lesquelles disparu ?
Quelles choses sont coupables ? Et lesquelles pardonnées ?


Rainer Maria Rilke,

 "Ciel nocturne et chute d'étoile",

 extrait du recueil Poèmes à la nuit,

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9 mois ferme - film

5 Juin 2020 , Rédigé par DP Publié dans #Ciné

Je me roule dans le trash, l'humour ravageur, je me régale devant ce film d'Albert Dupontel " 9 mois ferme " sur France3.

Dupontel est, lui-même, burlesque à souhait dans le rôle de Bob, qui a probablement engrossé Ariane, une juge psychorigide, une nuit où ils avaient tous deux largement dépassé le taux d’alcool acceptable.

Dupontel est égal à lui-même, à la fois tendre et chtarbé, et Sandrine Kiberlain se lâche et se révèle comme une de nos meilleures actrices.
L'affaire du " globophage "- sérial killer passionne les foules.

" Il découpe les gens en morceaux...et alors ? Et savez -vous qu'en nouvelle Guinée, c'est une tradition pour compenser des besoins en protéines ? " déclame l'avocat de Bob.
Mais Bob est-il réellement cet ignoble globophage ? ...vous le savez si vous avez regardé le film.
Juste dire que le bébé est né... et alors ? Suspense !
C'est le 5ème film de Dupontel et il est formidable, ça fait la 3ème fois que je le regarde

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"Roméo et Juliette »

4 Juin 2020 , Rédigé par MP Publié dans #Théâtre

"Roméo et Juliette » à la Comédie-Française - diffusé sur France 5 -

 

  Je n'ai pas aimé cette adaptation d'Eric Ruf, concernant la pièce Roméo et Juliette. Je n'ai pas retrouvé le romantisme de Shakespeare, auquel je suis très attachée. Cette tragédie semblait plutôt sortir d'une comédie à laquelle l'histoire ne se prête pas, à mon sens. On entendait les rires venir du public... Moi, je n'ai ressenti aucune émotion, hormis le talent de Suriane Brahim, dans le rôle de Juliette, qui m'a fortement séduit.

 

  Dois-je en déduire qu'au théâtre, il serait plus difficile de faire pleurer que de faire rire ? Je croyais que c'était le contraire.

Pour ma part,

 je trouve que l'entrain et le dynamisme des acteurs ne collent pas avec le contexte. De plus,

ils avaient beau crier leur texte, j'ai eu du mal à en saisir tous les propos... problèmes de son ou d'articulation ???

 

  Toutefois,

il se peut que ma réticence à pouvoir apprécier cette nouvelle adaptation résulte du fait que je reste obstinée face à la version de 1967 de Franco Zeffirelli, jouée au cinéma par Olivia Hussey et Léonard Whiting, acteurs sublimes et film que j'avais adoré, qui, à mon goût, n'a pas pris une ride. 

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Rocketman - Elton John

3 Juin 2020 , Rédigé par MA Publié dans #Ciné


Rocketman, sorti en 2019 et réalisé par Dexter Fletcher, est donc le Biopic sur Sir Elton John .. Oui il a été anobli par la Reine en 1998, donc maintenant, faut dire

 « Sir » ... Bon ça vous avez peut-être échappé, mais bon en 1998 , en France , on était un peu occupé à autre chose ( 🏆⚽🍾🍻🎼🤪) bref je reviens au film !

Le Pitch très vite : Rocketman nous raconte la vie dingue d'Elton John, depuis ses premiers succès jusqu'à sa consécration internationale. Le film retrace la métamorphose de Reginald Dwight, un jeune pianiste timide à l’oreille absolue, en une superstar mondiale et icône de la Pop mondiale.

Autant vous dire de suite que j’ai kiffé ... et pas qu’un peu ... on est sur du divertissement, du film grand public, du biopic un peu cousu-main à la gloire de Sir Elton (il est producteur lui-même du film), mais ça marche ...

Concrètement, on passe un super moment, on ne voit pas une seconde passer et surtout ... surtout...
Rocketman nous donne qu’une envie, c’est de nous replonger (ou de plonger plus exactement ) dans l’univers de ce génie de la musique qu’on connaît assez peu finalement ...

Rythmé par ses plus grands tubes, on découvre l’ascension fulgurante de cet homme jusqu’à sa descente aux enfers et ses addictions pour les drogues en tout genre ...

C’est à la fois grand public et très personnel ... et il me semble que ça ressemble au final beaucoup à Elton John .. Quelqu’un de « naturly gifted » pour la musique, timide/discret et en même temps très exubérant, sensible et à la fois arrogant , Rocketman nous plonge dans le spleen identitaire de Sir Elton en n’occultant aucune de ses facettes ...

A la narration très proche de « Bohemian Rapsodie » ( Fletcher oblige ),

Rocketman se différencie en mettant en lumière la face B du personnage, comme une sorte de thérapie par l’image (c’est d’ailleurs à ça que Sir Elton fait référence dans le documentaire)...

Un Bohemian plus trash à la sauce Lala land ,

porté par l’interprétation incroyable de Tager Egerton, qui revisite Elton à sa manière tant sa vie que ses chansons ! Parce que le mec chante toutes les chansons du film avec une maestria incroyable !! (Pas vu ça depuis Johnny Cash dans « Walk the line ») ...

Bref un pur divertissement... mais un bon divertissement ... qui permettra en outre aux afficionados de « Californication » de réentendre Rocketman et repenser l’espace de quelques secondes à ce bon vieux Hank Moody ...

Rocketman : 🚀🚀🚀

 

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Lettre de Marc Belit à Guy Bedos

2 Juin 2020 , Rédigé par MG Publié dans #Ecrits

GUY BEDOS

 

Voilà un personnage qui est venu souvent au parvis et ce dès les années 75. Guy Bedos était alors dans la pleine maturité et avait trouvé son personnage de râleur sympathique. Son entrée en scène à la façon d’un boxeur était caractéristique. Il fonçait d’abord, puis tournait comme un lion en cage balançant des formules propres à faire mouche à chaque fois. Il fallait le voir conserver son attitude de boxeur à demi courbé comme pour donner et recevoir des coups. Le plus étonnant donc était aussi d'observer ses mimiques toujours entre la déclaration fracassante qui venait de franchir ses lèvres et le sourire qui venait immédiatement l'effacer figeant son visage dans une sorte de masque de clown, yeux plissés de malice, bouche ronde, air étonné du gosse mal élevé qui vient de lâcher un gros mot ou un pet et qui demande à ne pas être grondé. Mais ce clown provocateur savait toucher juste, et son sourire en fin de compte adoucissait simplement son trait d’un air convenu.


Guy Bedos montrait là une de sensibilité à fleur de peau, confrontée à des situations sociales dont on sentait bien qu’elles l’avaient blessé, atteint, et qu’elles s’exprimaient tout autant en défense qu'en attaque. Parmi celles-ci il y avait évidemment sa réaction d'humour et son trait incisif contre la bêtise, le racisme qu’il avait connu en Algérie où il avait vécu toute son adolescence, mais plus profondément, il y avait une blessure secrète qui apparaissait de plus en plus nettement spectacle après spectacle, celle de ses rapports difficiles avec sa mère. Sa mère objet d’admiration, de rejet, d'exécration et d'amour tout ensemble. Tant de sentiments ressentis de façon si complexe, si contradictoire, qu'il fallait, pour les exprimer, toute la subtilité de ce dialogue ininterrompu entre cris, reproches, disputes, ironie, phrases blessantes qui font le quotidien de couples impossibles. Et c'est dans ce rapport-là, dans cette mise en scène-là de ces blessures les plus profondes, que l’humoriste était le plus touchant.

L'autre aspect concerne son positionnement ou sa posture politique « À gauche toute », jusqu'à la caricature, mais la caricature est précisément l'art de l'humoriste, on lui pardonnait ainsi, d’autant plus, ses parti pris, que le public était venu pour cela et en redemandait. C’était un vrai plaisir de le voir brocarder les hommes politiques de droite de préférence mais aussi de gauche, parfois avec cet art de l'anecdote et de la phrase assassine qui fait tout son talent. La revue de presse qui terminait ainsi régulièrement son spectacle prenait de plus en plus de place dans son spectacle et justifiait à elle seule la faveur dont il jouissait auprès du public.

Mais je parlerai d’un Guy Bedos plus direct, descendu de scène et bavardant dans les loges ou au bord de scène. Le souvenir du comédien démaquillé, descendant de sa loge en Jean et s’asseyant avec l’équipe du plateau où avait eu lieu le spectacle, écoutant, intervenant sans se hausser du col, rigolant aussi, bon copain en somme, très proche des gens, vachard dans ses remarques aussi bien mais brave gars et amical tout autant. On avait, avec lui, l’impression de faire partie du même monde, celui de la scène entre ce qu’on voit et ce qu’on ne voit pas, tout ce monde qui s’agite en coulisses pour qu’un spectacle ait lieu.

Ainsi, au fil des saisons –et il est venu souvent au Parvis – on l’a vu blanchir de la toison, changer de sujet parfois, se plaindre que la gauche au pouvoir, à l’arrivée de laquelle il avait contribué, lui donne du fil à retordre, le temps qu’elle ait fait les conneries indispensables à nourrir sa chronique ce qui ne manquerait pas d’arriver et lui donnerait l’occasion navrée de donner quelques coups de bâton à ceux qui le méritent. Tout cela a duré longtemps et puis est venu le temps des Zéniths et Guy Bedos pouvait passer au Zénith de Pau, tout proche, pour lequel il avait milité du reste avec les amis de la chanson de cette ville qui avaient su faire pression sur le maire pour que se construise ce grand équipement. Nous le verrons alors de plus loin, avec la même sympathie, mais avec moins de familiarité.

Marc Bélit

 

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« La vie secrète des arbres », de Peter WOHLLEBEN

1 Juin 2020 , Rédigé par PN Publié dans #LIVRES

Je viens de terminer « La vie secrète des arbres », de Peter WOHLLEBEN sous les frondaisons de la frênaie.
Un ouvrage exceptionnel, à découvrir d’urgence.

 

Extrait :

« Les citadins regardent les arbres comme des "robots biologiques" conçus pour produire de l'oxygène et du bois. Forestier, Peter Wohlleben a ravi ses lecteurs avec des informations attestées par les biologistes depuis des années, notamment le fait que les arbres sont des êtres sociaux. Ils peuvent compter, apprendre et mémoriser, se comporter en infirmiers pour les voisins malades. Ils avertissent d'un danger en envoyant des signaux à travers un réseau de champignons appelé ironiquement "Bois Wide Web". La critique allemande a salué unanimement ce tour de force littéraire et la manière dont l'ouvrage éveille chez les lecteurs une curiosité enfantine pour les rouages secrets de la nature. »

PN

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