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La pluie
La pluie
Aux soirs de brume glissant sur le chemin
Imbibé de chaleur, le soleil s’est éteint
Laissant venir la nuit dans l’horizon qui luit
Et par un florilège de tons évanouis
Le ciel se couvre d’un éventail aux teintes sombres
Dans un décor obscur envahi par des ombres
Les hirondelles se dispersent puis reviennent
En dansant dans les airs une valse de Vienne
Dans les feuillages affolés, le vent rouspète
Puis, soudain, le ciel craque, c’est la tempête
Qui embrase la terre de lueurs foudroyantes
Déversant un torrent de larmes bouleversantes
Aussitôt la fraîcheur envahit le dehors
Qui se drape d’un voile. De l’aquarelle en sort
Une ambiance feutrée, pans lamés ruisselant
Sur la nature étourdie par le vent.
Après l’averse, les feuilles gardent l’eau de pluie
Formant un tabernacle où les moineaux pépient
Quand la mésange traque limaces et escargots
Les parfums de garrigue réveillent les oiseaux
Un léger cliquetis coule encore sans trêve
Le vent laisse la nuit évaporer ses rêves
La nature s’abreuve à outrance et revit
Épousant tous ses sucs, la vigne boit, elle rit !
Le calme est revenu dans un dernier frisson
La nuit semble flirter avec le vent fripon
D'un été finissant sur une orographie
Où mon cœur, cette fois, rend hommage à la pluie.
Martine
Je sens la vie qui va...
Je sens la vie qui va...
Par l’étincellement du jour qui vient de naître
Par la sève qui coule dans les chênes et les hêtres
Par l’orge et par les blés ondulant sous le vent
Je sens la vie qui va ici et maintenant.
Je sens la vie qui va par des jours et des nuits
Bercés par la douceur de tendres mélodies
Le murmure du vent froisse l’onde vibrant
Sur des jeux de lumière aux éclats de diamants.
Les coquelicots luisent d’un rouge flamboyant
Et les genêts se gorgent d’un soleil rayonnant
Les arbres resplendissent de bourgeons éclatés
Quand la vie se parfume d’essences inopinées.
Par ce feu d’artifice aux éclats de bonheur
Flâne la poésie jusqu’au fond de mon cœur
L’air s’adoucit d’arômes et les sucs d’orangers
Vont courtiser la vigne avant de s’envoler.
Par la mer pétillante, légère et chaloupée
Où se mire l’azur aux bleus étincelés
Je sens la vie qui va sur cette onde placide
Vers l’horizon lointain où le soir s’indécide.
Par ces scènes magiques dentelées de tendresse
Sous un ciel irisé le soir fait la promesse
D’une nuit calme et tiède magnifiée de doux rêves
Où le soleil rougit en caressant la grève.
Je sens la vie qui va se perdre dans la nuit
Par les premiers frissons de septembre qui fuit
La brume vient nacrer les beautés de ce monde
Qui me laissent rêveuse, les yeux rivés sur l’onde.
M.P
De retour
De retour
Je rentre d’un pays les yeux baignés de bleu
Le vent, tambourinant, me saoule encore un peu
Le soleil s’évanouit derrière les pinèdes
Des aiguilles des pins brillent l’or de Tolède
Et le temps a glissé comme l’eau sur la plage
Effaçant de ses bras les traces de mon passage
Laissant dans les palmiers et les pins parasols
De jeunes cacatoès qui prendront leur envol.
Des montagnes là-haut dominant ce décor
J’entends le vent siffler encore un peu plus fort
Les ailes des moulins ont cessé de tourner
Le printemps vagabonde jusqu’aux grands champs de blé.
Les amandiers s’alignent, se mettent au garde à vous
Les oliviers frissonnent, l’air est frais, voilà tout !
D’innombrables flammèches d’un rouge étincelant
Sèment des coquelicots qui allument les champs.
Moi, je sème ma peine, emportant dans mon cœur
Un sillon de ma vie et les arbres en fleurs.
J’ai gravé sur ma peau les traces du soleil
L’Espagne va s’éteindre sous un couchant vermeil.
M.P
Sur les chemins pèlerins
Sur les chemins pèlerins
A vous tous, pèlerins
En quête de bonheur
Parcourant les chemins
Ouvrant les voies du cœur
Sur la beauté du monde
Qui nous inonde
De parfums voluptueux
Ruisselant sous le bleu
D’un ciel clément
Où nous attend
L’empreinte de l’amour.
De la pointe du jour
Au fin fond de la nuit
Sur chaque chose où se pose la vie
L’amour est là parfumé à outrance
Laissant en transe
La moindre goutte de rosée
Sur chaque fleur posée
Dans le chant des oiseaux
De plaines en coteaux
Il descend sur la terre
Où ruissellent les verts
Des arbres, des collines
Que la pluie illumine
Au creux de nos silences
Nos vies en transhumance
Déshabillent les mots
J’entends l’écho
De notes qui s’envolent
Sur des soupirs frivoles
Échappés des tissus de nos âmes fragiles
Où la vie ne tient qu’à un fil
Le jour revient toujours renaissant de ses cendres
Je veux marcher, descendre
Avec toi, pèlerin
Sur les chemins
Sertis entre la verdure et la pierre
Dans l’impétueuse étreinte de la terre.
M.P
Nouveau restaurant à Tarbes - chez Marcel
Dans ma rue #05 Chez Marcel à Tarbes (Oct 19) | La Télé des Pyrénées - HPyTv La Télé des Pyrénées
Le Patati a laissé place à Chez Marcel. Désormais, c'est un nouveau restaurant qui vous attend sur la place de Verdun à Tarbes (Hautes-Pyrénées) dès ce mardi 15 octobre 2019. Aux commandes d...
Le zoo d’Asson
Le zoo d’Asson
Nous sommes samedi après-midi et je décide mes petits fils à aller visiter le zoo d’Asson.
Nous arrivons devant l’entrée, après avoir emprunté des petites routes de campagne à travers bois et champs.
Nous voyons rapidement un ocelot, beau chat sauvage, avec une belle robe à pois, dans une cage un peu réduite, surement pour le préserver. On verra aussi plus tard un serval, aux oreilles pointues.
Le clou de la visite restera la rencontre avec Radja, le tigre blanc ;
ses feulements, puis ses rugissements nous feront vibrer de la tête aux pieds . Précédemment,
on aura vu la panthère des neiges , légèrement endormie sur son promontoire .
Les kangourous bondissants nous auront amusés, de même que les ouistitis, plus petits singes au monde .
Nous aurons rencontré les loutres affamées, l’émeu glouton et les zèbres boudeurs pas décidés à nous monter leur tête, ce jour là .
La visite se terminera par une boisson fraiche ou une glace bien méritées.
Le tour pédestre du Béarn 2019
Le tour pédestre du Béarn 2019
Aujourd’hui samedi d’octobre a lieu le tour du Béarn en course à pied , en relai , par équipes de 5 concurrents ;
il y a beaucoup d’inscrits et je me rends à l’étape de MAZEROLLES pour voir arriver mon fils THOMAS.
Il est 16h et il devrait arriver vers 17h15 .
Je retrouve des têtes connues à l’arrivée,
comme des collègues d’usine, par exemple ;
on refait le monde comme à chaque fois en 5 mn ;
ça y est le 1er de la course passe la ligne d’arrivée tel une gazelle ;
il semble etre au sprint ;
c’est toujours impressionnant , cette allure des vainqueurs !
L’organisation de la course semble etre parfaite, avec table d’accueil sur laquelle reposent jus de fruit, morceaux d’oranges et de citrons et bouts de « pastis d’Amélie », la tourte locale délicieuse de Mazerolles .
Il y a de la couleur avec tous ces maillots différents ,
de quoi faire un beau tableau pour un peintre enthousiaste !
Les spectateurs applaudissent chaque passage de coureur ,
les filles sont encore plus acclamées par le public ;
elles sont magnifiques de courage et de volonté et c’est nouveau pour moi , le quinqua .
Il fait un beau soleil
et ça ne gâche pas la fête !
L’effort sportif est un exemple dans la vie et mérite ses bravos !
De plus,
courir en équipe est une autre étape dans la satisfaction de l’athlète .
Ça y est ,
je vois passer Thomas ;
je l’encourage mais, il ne réagit pas, il ne me voit ni ne m’entends , crispé dans son arrivée d’étape.
Pas grave ,
car je le retrouve quelques secondes après , autour de la table du casse croute .
Ces moments sportifs sont remarquables pour toute la famille
et les concurrents se battent avant tout contre eux même
pour aller chercher la performance , la vraie …
Séjour en NORMANDIE
Séjour en Normandie
En ces jours d'été finissant, nous avons pris la route, direction la Normandie. Le 18 septembre 2019, une de mes tantes allait fêter ses 97 printemps ! Tu sais, me disait-elle alors, il y a beaucoup de gens qui vivent centenaires de nos jours ! Comme si le fait était banal. Époustouflant ! La voir aussi radieuse, ce mental d'acier et sa santé correcte (malgré quelques petites difficultés à monter les marches d'escalier), nous a laissés totalement admiratifs.
À cette occasion, nous sommes allés au restaurant. Elle souhaitait manger des moules. Ces moules de bouchots accrochées à des pieux plantés dans le sable, que les éleveurs vont ramasser à marée basse... C'est là tout un spectacle de voir rouler les tracteurs sur la plage, les uns derrière les autres. Et lorsqu'on aime les moules, comment ne pas résister à la tentation de profiter de cette cueillette, allant directement du producteur au consommateur pour celui qui sait les préparer. Nous, nous étions à l'équinoxe à Agon-Coutainville. Restaurant réputé dans la région pour ses moules marinières. Comme ma tante devient un peu sourde, nos voisins de table ont pu profiter de notre conversation ! Mais, question lecture ou écriture, pas besoin de lunettes !
Mis à part cette visite familiale, nous avons profité d'une journée de plein soleil pour nous aventurer sur l'Île Jersey. Nous avons pris le bateau à Barneville-Carteret et une heure plus tard, nous étions à Saint-Hélier, capitale de cette île anglo-normande. Un bus touristique nous a conduit sur les petites routes qui bordent les crêtes de la Manche. Un vrai dépaysement puisque nous avons découvert la conduite à gauche et la nécessité de parler English pour se faire comprendre. La journée fut agréable mais le temps maussade, brouillard le matin et ciel couvert par la suite, mais pas de pluie heureusement ! De même pour notre semaine en Normandie, pas de pluie ! Ce qui est rare, bien que l'arrière-saison soit toujours agréable, dixit ma tantine. Cette dernière se plaisant à dire : Moi, j'aime le ciel de Normandie, bleu pâle avec quelques petits nuages qui s'évadent çà ou là !
Sur la route du retour, la différence de température s'est fait brusquement sentir, puisque nous avions quitté la région avec 18 ou 20 degré en moyenne et que nous atteignions 33 degré en arrivant sur Nantes. Un passage obligé en Dordogne a clôturé notre périple. Belle région à visiter sans modération ! Ce sera sûrement pour une autre fois !
Chemin des dunes
Chemin des dunes
Aux premières lueurs du levant
Le chemin rose de bruyère
Et de genêts d’or éclatants
Cligne de l’œil vers les fougères
Des sous-bois. Leurs cheveux emmêlés,
Mouillés de brume, baignent les pins,
Élégants, sveltes, à l’air altier,
Qui mouchent le ciel câlin.
Quelques filaments échappés
De la barbe fine et soyeuse
De nuages blancs, réveillés
Par la brise, douce, rieuse,
Passent sur le toit scintillant
De la sombre forêt landaise
D’où un écureuil méfiant
File au loin, sautant à son aise.
Son pelage de couleurs tièdes
Se mêle aux tons roux des feuillus
Que l’automne vient par son aide
Camoufler. Il a disparu !
Le sol humide et spongieux
Respire les brindilles, la mousse,
Les essences de résineux
Qui s’évaporent de cette brousse.
Au pied des dunes océanes
La lumière jaillit soudain
Sous les brumes diaphanes
La mer ronronne puis se plaint.
Bientôt la marée montante
Répandra ses embruns salins
Transportés par le vent qui chante
Le refrain d’un été indien.
La tranquillité de ce lieu
N’a pas de prix. Elle est unique !
Son état sauvage et précieux
Plonge nos regards extatiques
Sur les dunes au ventre arrondi
Dont la douce chaleur matinale
Vient réchauffer nos corps transis
Par cette aube fraîche, automnale.
Sur ce désert blanc, nid douillet
Le soleil rit aux éclats
Et sur de grandes enjambées
Berce la dune de ses bras.
Il glisse sur sa peau claire
Qui resplendit de mille feux
Sous l’intense et vive lumière
De ce petit matin radieux.
M.P