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« PREPAREZ VOS MOUCHOIRS »
« PREPAREZ VOS MOUCHOIRS »
Je l'ai revu et je me suis marrée comme rarement.
Elle réunit à nouveau le duo explosif Gérard Depardieu (Raoul) et Patrick Dewaere (Stéphane) au meilleur de leur forme.
Ils sont ici prodigieux de décontraction, de naïveté, d'humour décalé, bref, de talent. Avec eux Carole Laure (Solange) qui leur tricote des pulls à grosses mailles et le jeune surdoué de 14 ans joué par Riton Liebman , à l'accent à couper au couteau , époustouflant en gamin surdoué , surdoué en tout, vraiment en tout . Hu hu !
Comédie décapante, crue, provocante, hilarante, dérangeante, grinçante, amorale, poilante, troublante etc. ...
Et cette grave question posée par le film : qui pourra rendre le sourire à Solange qui va de malaises en malaises quand elle ne tricote pas ? Cet amant que Raoul lui recherche juste pour qu'elle aille mieux ? ou bien ... ???
Pour le savoir, regardez ce film, il repassera bien à la télé, ou il se peut qu'il y ait au fond d'une malle, une vieille cassette oubliée,
ne loupez pas cette occasion de bien vous amuser !
voeux
BONNE ANNÉE 2019 !
Voici l'An neuf
2019
Venu à pas feutrés
Célébrer la Nouvelle Année ...
Qu'elle vous apporte le meilleur
Comblant vos cœurs
D'Amour, de joie et d'Amitié
Et tout ce que vous pouvez espérer !
Que vos rêves, à l'infini,
Réchauffent l'âtre de vos nuits ...
Dans ce monde où la colère
Fait de l'ombre à la lumière
Que l'An neuf sème ses flocons de Paix
Sur vos vies et dans vos foyers !
Voici l'An neuf
2019
Venu à pas feutrés
Vous dire « BONNE ANNÉE » !
Martine
Causeries vertes
Causeries vertes
C'est Noël et le nouvel An pointe son nez. Dans les vitrines des pâtisseries fleurissent les bûches sur lesquelles dégringolent perles de sucre et copeaux de chocolat. En rappel de l'univers forestier évoqué par la bûche gambadent, s'enfonçant dans la crème au beurre, nains bûcherons et ''bambis'' nostalgiques. Mais d'où vient la bûche de Noël ?
Il faut remonter à ces temps anciens où l'hiver et ses jours glacés qui raccourcissaient sans cesse généraient beaucoup de peurs.
Et si le jour ne revenait pas ? Et si le monde était plongé dans une nuit éternelle, dans un enfer gelé (tel que l'imaginaient de nombreux peuples) ?
Beaucoup de rites, remontant à l'antiquité, avaient pour but de conjurer cette possible malédiction. Celui des feux au solstice d'hiver en fait partie...
D’où le rituel de la bûche. Au souci de voir les jours enfin rallonger s'ajoutait le désir d'engranger des provisions en quantité suffisante pour bien passer l'année. A cet effet on réservait, pour Noël, un tronc de bois fruitier afin de le brûler, trois jours durant, dans la cheminée (l’idéal étant que la bûche se consume très lentement et dure jusqu'à l'Epiphanie). Pour mettre le feu à ce tronc, on utilisait un charbon de la bûche de l'année précédente (conservé en protection contre la foudre).
Symbolique multiple si on y réfléchit : celle d'un temps cyclique où tout est un éternel recommencement, celle où la mort engendre la vie, celle de la flamme vaillante au milieu de l'obscurité, lumière donnée au moment de Noël pour éclairer les hommes, celle de l'arbre fruitier présent au Paradis... Les rites chrétiens s'étant superposés aux rites païens, on plaçait la bûche dans la cheminée à Noël et on la bénissait mais il était d'usage d'y placer des offrandes pour favoriser les récoltes futures. C'est ainsi que grains de blé, petites pommes et autres fruits agrémentaient le tronc. Selon les régions, on versait également sur la bûche du miel et du vin. Et c'est aussi la bûche qui donnait menus cadeaux et bonbons aux enfants !
La bûche pâtissière telle que nous la connaissons aujourd'hui est une invention récente (deuxième moitié du XIXème siècle). Plusieurs endroits se disputent sa paternité : Paris, Lyon et Monaco. Réservée d'abord à une élite,
elle s'est démocratisée après la deuxième guerre mondiale.
Peu probable en tout cas que celle qui trônera ce soir sur votre table dure jusqu'à l'Epiphanie !
- A.B -
Après l'attentat de Strasbourg
Après l'attentat de Strasbourg,
une pensée toute particulière pour Kamal, qui, après avoir fui la guerre dans son pays, l'Afghanistan, et trouvé la paix en France où il avait fondé une famille, est désormais en état de mort clinique .
Il était venu sur le marché de Noël avec sa femme et ses enfants pour leur montrer les merveilleuses illuminations de cette fin d'année festive.
Une pensée seulement ? … Quelques larmes aussi.
Quand la vie ne veut pas, elle ne veut pas !
Une pensée aussi pour la française et la touriste thaïlandaise qui ont aussi hélas trouvé la mort aux détours d'une fête
et pour les blessés, dont certains sont grièvement atteints.
MARGIN CALL- film
Cinéma :
Film de JC CHANDOR, 2011 (« A most violent year ») :
« MARGIN CALL »,
Avec Kevin SPACEY (« House of cards »),
Jeremy IRONS (« Les Borgia »),
Demi MOORE ( « striptease », « Ghost ») .
Voilà « The » film qui traite admirablement, l’affaire des « SUBPRIMES » en 2008 et l’effondrement de la plus grande boite financière de WALL STREET, aux USA.
On pénètre, grâce à J.C. CHANDOR, au sein d’une l’entreprise de
« Traders » (boursicoteurs de haut niveau) américains, on visite les bureaux occupés par les salariés au travail ( petite ruche , ou fourmilière, c’est selon)
et on voit, progressivement, sur une période de 36 heures, s’effondrer ce beau « château de cartes » que représente une bulle financière.
Les hommes de « MARGIN CALL » (en français, « l’appel de marge ») sont devenus des marionnettes car leur vie ne tient plus qu’à un fil, n’ayant plus la notion réelle des choses.
Ces hommes et femmes, reclus, condamnés, passant leur temps, rivés sur leur écran, en chemise cravate ou dressing adapté, avec souvent une pizza livrée sur place pour ne pas quitter ce volcan, s’épient, se soupçonnent, craignant d’etre dévorés à leur tour par l’ogre financier.
Le cynisme est donc roi, comme on peut aisément le deviner, et on se retrouve dans le règne impitoyable de l’individualisme où l’on ne pense qu’à sa peau. Ceux qui se croient à l’abri ne seront pas épargnés.
Les acteurs de « MARGIN CALL » ont des rôles à leur mesure :
SPACEY est un des managers qui n’a pas son pareil pour communiquer les mauvaises nouvelles et enlever toute notion de culpabilité aux employés saufs.
IRONS est le « big boss », le « nabab », qui déjeune, imperturbable, suave, à sa table au… 50e étage de sa « tour d’ivoire ». Ce personnage voit loin, raisonne peu, avec un langage pauvre, à l’image de l’Amérique de Trump aujourd’hui.
La belle Demi MOORE est la cadre comptable de haut niveau, sure d’elle qui va payer les pots cassés.
Simon BAKER (« Mentalist ») est aussi un haut cadre comptable, cynique et puissant.
Un film, pour ceux qui sont passés à côté jusqu’à présent !
À voir absolument !
« Les Grands Esprits »
Cinéma :
Film d'Olivier Ayache-Vidal :
« Les Grands Esprits »
François Foucault, professeur agrégé de lettres, enseigne depuis des années au lycée parisien « Henri IV ». Une suite malencontreuse d'événements va le conduire à accepter une mutation d'un an au collège « Barbara », dans le 9-3 où il va devoir faire face à des élèves en difficulté.
Denis Podalydès excelle dans son rôle de professeur d'abord exécrable mais toutefois de plus en plus attachant au fil de l'histoire. Sa façon d'être le rend touchant de par sa remise en question concernant ses valeurs et de par l'ardeur qu'il déploie à rechercher de nouvelles méthodes pédagogiques capables d'aider ses élèves à réussir.
J'ai aimé ce film qui invite à nous questionner sur la formation du corps enseignant. Il fait une analyse réelle de la situation actuelle d'une forme de système éducatif voué à l'échec.
Cette comédie, ancrée dans la réalité, nous ramène parfois sur nos bancs d'école : qui n'a pas connu ce prof imbuvable qui ne sait que rabaisser l'élève, ou bien cet autre que l'on adore de par son côté humain et sensible qui ne peut que nous rattacher à lui ?
Tous les acteurs, y compris les élèves, y sont bouleversants d'émotion !
Un film à voir absolument !
Causeries vertes
Causeries vertes -
En cette période, on ne peut s'empêcher de se remémorer le dicton :
''A la Sainte Catherine, tout bois prend racine''.
Rassurez-vous, même si la Sainte-Catherine est passée, on a plus d'un jour par an pour réussir les plantations d'arbres et il est loin le temps où on commercialisait ceux-ci uniquement à racines nues avec des vieux chiffons mouillés entortillés autour des racines. On a désormais le temps car :
- Les containers permettent de planter en toute saison sauf lorsque le gel ou la canicule sévissent (ce conditionnement permet par exemple d'acheter des arbustes en fleurs et donc de mieux choisir)
- La période de dormance des arbres dure plusieurs mois
Les arbres à racines nues attendront sans dommage votre bon vouloir, stockés en jardineries dans des fosses spéciales pendant plusieurs semaines, dès lors que les températures sont assez basses.
(Attention aux fruitiers rentrés en rayons au chaud, sans arrosage, et qui démarrent feuilles et fleurs avant d'aller retrouver l'hiver dans votre jardin !)
Quelques camélias sasanqua à floraison automnale parfumée vous attendent dans les jardineries si vous voulez planter maintenant ''du fleuri''. Un des derniers sasanquas à fleurir, Yulétide, rouge simple à cœur doré, illuminera votre Noël. Un arbuste, le mahonia, amorce sa floraison, en grappes jaunes semi-dressées. Odeur de muguet au-dessus de grandes feuilles épineuses, vert foncé. Autre symphonie au milieu de l'hiver, la cascade étoilée de jaune du jasmin nudiflore : de longues tiges minces, vert émeraude qui basculent élégamment par-dessus les murettes ou draperont, avec votre aide, une façade sombre... Cela dit, vous tirerez une grande satisfaction d'une plantation à racines nues lorsque l'informe bout de bois que vous aurez mis en terre portera feuilles et fleurs. Le secret ? Un trou assez profond pour que les racines retaillées proprement soient à l'aise, un peu de compost et, le fin du fin, un bain des racines, le ''pralinage'' mélange de boue argileuse et de fumier qui dopera le démarrage.
Alors prêts ? Plantez ! -
La promesse de l'aube
La promesse de l'aube
Pour tous ceux qui aiment flirter avec les sentiments, ce film révèle l'amour d'une mère pour son fils unique, qu'elle élève seule et pour lequel elle ambitionne un avenir glorieux.
Charlotte Gainsbourg se donne à fond dans son rôle de mère juive qui nous touche, d'autant plus lorsqu'on sait que cette tragi-comédie n'est autre que la vie de l'écrivain Romain Gary.
De son enfance difficile en Pologne en passant par son adolescence sous le soleil de Nice jusqu'à ses exploits d'aviateur en Afrique pendant la Seconde Guerre mondiale... Romain Gary, joué admirablement bien par Pierre Niney, n'a vécu que dans l'idée de satisfaire aux exigences de cette mère fusionnelle, attachante et excentrique, qui n'aspire qu'à voir son fils devenir un grand homme.
On connaît l'écrivain célèbre du XXème siècle qu'il est devenu, on sait moins que cette ambition, c'est à Nina, sa mère, qu'il la doit.
Mais, ce qui nous touche, c'est avant tout l'amour sans bornes qu'il voue à cette mère, amour fou qui sera aussi son fardeau durant toute sa vie.
Un GRAND FILM, à ne pas manquer !
Causeries vertes -
En cette période, on ne peut s'empêcher de se remémorer le dicton :
''A la Sainte Catherine, tout bois prend racine''. Mais quel est ce bois dont il est question ? A cela, deux interprétations ; il peut s'agir de boutures ou de plantations d'arbres à racines nues.
Cette semaine, nous parlerons des boutures.
Vous avez peut-être, ces jours-ci, fait la toilette d'hiver du jardin ? Vous voilà donc, en possession de branchettes qui peuvent potentiellement devenir des arbres ou des arbustes à leur tour ( attention aux étiquettes marquées d'un "R" qui mentionnent les variétés protégées... variétés dont l'obtention a quelquefois demandé des années de travail !)
Les boutures seront choisies de la taille d'un crayon fin (genre crayon à papier), le plus important étant de repérer le haut du bas pour planter dans le bon sens. Elles ne devront pas être vertes (sous peine de geler) mais au contraire bien aoûtées (boisées). On les taillera bien proprement sous un bourgeon puis on les enfoncera des deux tiers dans une bonne terre de jardin pas trop argileuse (l’argile retient trop l'humidité et le froid).
Un pied de mur au nord sera idéal. A cet emplacement, les écarts de températures jour/nuit sont beaucoup moins marqués qu'au soleil. Cette stabilité profitera à nos boutures. Au printemps, des racines auront tout juste commencé à former un bourrelet de perles blanches. Il faudra attendre que la saison soit plus avancée et que de vraies feuilles se soient formées pour envisager une replantation. Pour faciliter la formation de racines, on pourra poudrer la base de la bouture d'hormones de bouturage.
Autrefois, on insérait un grain de blé à la base de bouture ou alors, on utilisait de ''l'eau de saule'' (obtenue en par macération d'écorce de saule dans de l'eau de pluie).
A vous donc, les arbustes fleuris et les haies exubérantes ! Et ne vous désolez pas si vos boutures n'ont pas toutes ''pris''. Si c'était le cas, il vous faudrait un deuxième jardin, pour tout replanter !
- A.B -
Russules
Et comme il y a plus de 15 jours que , grâce à des amis en qui j'ai confiance et qui m 'ont affirmé que ces champignons étaient comestibles, José et Paul pour ne pas les nommer , je mange donc chaque jour les russules charbonnières ramassées dans la mousse de mon jardin, parfois débusquées en soulevant quelques feuilles rousses avec lesquelles on pourrait les confondre.
Voici une recette que j'ai trouvée et que j'applique . C'est simple , rapide à faire et délicieux !
… Autre recette: les faire frire avec des petits lardons fumés , un oignon émincé et … Un verre de vieux Bordeaux !
Petit détail : je vais très bien et je vous assure que j'en ai mangé tous les jours .
Remonte aussi ce sympathique souvenir où mon ami Jean, déjeunant avec moi, n'avait pas voulu dans un premier temps en manger de ces russules. Elles venaient déjà de mon jardin .
Mais au moment où il me vit apporter la fricassée sur la table il me dit : " Bon, sers-moi, je ne veux pas te laisser mourir toute seule " . ..
ça valait bien un " je t'aime " n'est-ce pas ? ...hu hu !
youtube.com
Recette : Les Russules charbonnières de Franck - Les carnets de Julie - La route des champignons
Les russules charbonnières de Franck Quinton - Les…
