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ecrits
Dialogue amoureux
Dialogue amoureux.
● Lui : Quelle surprise !
● Elle : Réciproque, elle est !
● Lui : Et vous me voyez ravi de vous rencontrer. Le hasard fait bien les choses.
● Elle : Votre rencontre est surtout inattendue. À dire vrai, je ne pensais pas vous voir ici, dans ce lieu.
● Lui : Moi, par contre, à vous je songe en permanence. Donc quelle aubaine, quel plaisir de vous voir, toujours aussi ravissante.
● Elle : Vous me flattez.
● Lui : Comment ? Vous ne lisez pas ma sincérité dans mes yeux ? Que les vôtres sont beaux !
● Elle : S’il vous plaît, pas d’exagération. Restons lucides.
● Lui : Je dis ce que je vois, ce que j’éprouve. Vous le savez, on ne voit bien qu’avec son cœur.
● Elle : C’est vrai. Je partage.
● Lui : Puis-je vous l’avouer, je vous aime. Sachez-le. Passionnément.
● Elle : Comment vous croire ? Je ne vous crois pas.
L’AMOUR AU THÉÂTRE
L’AMOUR AU THÉÂTRE
DIALOGUE
LUI : sonne à la porte de sa dulcinée (très méfiante)
ELLE : lui ouvre : « bonjour, que me vaut votre visite si matinale ?»
LUI : « je voulais vous souhaiter votre fête et vous proposer de passer un moment en votre compagnie. Accepteriez-vous de faire une balade ? »
ELLE : « Très bonne idée, pourquoi pas ? »
LUI : « que préférez-vous : la mer, la montagne, la campagne ? »
ELLE : « tout me plaît ! Du moment que je suis dans la nature !...
LUI : « cela nous permettrait de faire plus ample connaissance… »
Il ne perd pas son objectif de la séduire, mm… mm…
ELLE : « effectivement… avez-vous une idée du lieu ? »
LUI : « que diriez-vous du Pic du Jer ?»
ELLE : « avec plaisir, nous verrons le monde d’en haut, la vue est splendide !
La météo est favorable ! Chaussons nos baskets !
LUI : « il faut se le gagner le bonheur ! »
ELLE : « nous y verrons plus clair, là- haut ! n’est -ce pas ??? »
Les choses prennent une autre dimension, vues d’en haut !...
LUI : « vivons cette petite aventure ensemble ! »
ELLE : « avec plaisir et ne nous soucions pas du lendemain !»
LUI : « oh ! quand même… »
ELLE : « nous verrons bien de quoi demain sera fait !...
Qui m’aime me suive ! »
Liste de celui ou celle qui...
GALERIE DE PORTRAITS
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Celui qui a peur des plumes
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Celui qui fermait son couteau « Opinel » dans sa poche après chaque repas
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Celle qui adorait tricoter
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Celle qui lisait hebdomadairement « Nous deux »
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Celui qui sirotait le café en rentrant du travail
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Celle qui coupait les lamelles de pommes de terre aussi vite qu’un robot…
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Celui qui se baladait dans la nature
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Celle qui offrait des parfums
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Celui qui adore pratiquer le cyclisme
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Celui qui déguste le pain frotté à l’ail
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Celui qui aime cuisiner au quotidien
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Celui qui adore manger
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Celui qui a peur du noir
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Celui qui a horreur du café
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Celui qui déteste le foie
- Celui qui aime les toupies
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Celui qui aime jouer aux cartes
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Celui qui passe toujours la main dans ses cheveux
La vie est une forme de théâtre.
La vie est une forme de théâtre.
Est-il nécessaire de la mettre en scène ? Inutile, car dès que le rideau se lève, le soleil brille, les comédiens reprennent leurs rôles habituels.
Dans ce décor naturel, la comédie peut se rejouer. Et tout le public, lui, s’affaire, s’époumone parfois. Néanmoins, chaque jour, elle se révèle différente ; quelquefois elle vire même à la tragédie.
Portrait de famille
Portrait de famille
« Ma-j’ordonne » a la voix éclatante,
on l’entend parler de loin. Les ordres donnés doivent être réalisés.
Bonne cuisinière, couturière hors pair.
Sa maison, toujours ouverte.
Elle accueille tout le monde.
Les garçons sont désunis.
La vie est ainsi faite. Leurs routes sont différentes.
Leurs complicités se sont dissoutes.
« Mignonne » n’est plus la petite fille timide.
Elle gère sa vie avec énergie,
découvre la vie professionnelle et sociale où elle s’investit.
Sa dentition, abîmée par le sucre, a demandé de longues années de soins.
Il a découvert d’autres goûts en voyageant .
Il marche toujours avec ses cannes,
il est courbé par le temps.
« Maudite soit la guerre » dit-il souvent .
Celui qui, en mangeant sa soupe, faisait un bruit particulier...
Celui qui, en mangeant sa soupe, faisait un bruit particulier, involontaire mais toujours remarqué…
Systématiquement, faute sans doute d’avoir essayé de faire davantage attention dès que s’est manifesté, naturellement, machinalement, cette façon d’avaler, ce manque de savoir-vivre avant tout familial, chacune de ses déglutitions de potage se concrétisait par une sonorité aspirante qui rompait généralement le silence de ces instants où tous les convives, unanimement et sans nul mot d’ordre, se taisent pour commencer à manger, à apprécier. Or l’habitude aidant, ayant fait ses effets qui ne sont pas toujours positifs, cet homme ne s’en rendait même plus compte, se sustentait tranquillement sans sourciller, et donc ne devait pas non plus souffrir d’imposer aux autres, sans le vouloir, ces échos réguliers.
Cette drôle de musique était, faut-il l’ajouter,
plus ou moins appréciée !
Le 21ème siècle des non croyances.
Le 21ème siècle des non croyances.
Ils ne croient pas en Dieu
Ils ne croient pas les politiques
Ils ne croient pas les médecins
Ils ne croient pas les syndicats
Ils ne croient pas les journalistes
Ils ne croient pas les enseignants
Ils ne croient pas les parents
À se demander s'ils croient encore en eux!
Un dialogue amoureux au théâtre
Un seul lieu: un appartement. 3 personnages: Coralie, Pierre… et Olivier, caché.
Coralie, à Pierre:
-«Je me sens bien près de toi, mon Pierre. Déjeunons ensemble. Acceptes-tu mon invitation?
Pierre:
-«Coralie je suis près de toi , ici dans cette pièce toute remplie d’éléments de décors qui te ressemblent. Coralie, d’autres amis peuvent venir et avoir plaisir à te rencontrer chez toi»
Coralie:- «C’est avec toi que je voudrais partager ces instants que j’apprécie »
Pierre:- «Tu sais Coralie, je t’admire tant dans ton travail, ton cadre de vie personnel, tes engagements divers. Mais il n’y a pas que moi qui t’observe avec bienveillance et tendresse»
Coralie:- «Que veux tu dire? Parle tu n’en a pas dit assez»
Pierre:- «Je suis ici en ami, pas d’avantage. Ne me prête pas d’ intentions qui ne sont pas les miennes»
Coralie:-«Que me dis-tu? Moi, je t’aime.»
Pierre:- «Moi je suis un ami. Je connais Olivier qui lui, saura répondre à tes besoins d’amour»
Coralie:- « Olivier... mais…. Il est où?… Tu m’aimes d’amitié… Et moi je voudrais d’Amour… Il est où, Olivier?
Pierre:- «Là ,derrière ta porte, depuis quelques instants. Il doit venir te voir à 10 h 15 et il est 10h14…»
Coralie:- «Traître! C’est un coup monté entre vous! Tu as profité de ce temps que je voulais passer avec toi, pour me parler d’un autre, Olivier, oui, Olivier celui qui est calme, en qui l’équipe de travail fait confiance, Olivier, solide et timide à la fois»
Pierre:- «Olivier te regarde et t’observe depuis longtemps. Timide, il n’ose pas t’avouer ses sentiments. En ami je l’aide à te rencontrer.
Coralie:- «Fais entrer! Traître à mon cœur. Tu m’apporte aussi un apaisement imprévu»
Tout en parlant, Coralie ouvre la porte. Olivier est sur le palier, un bouquet de fleurs à la main.
Olivier:- Bonjour Coralie» Il lui tend les fleurs.
Coralie:- «Entre, Olivier. Merci pour ce beau bouquet. Entre, que nous puissions-nous découvrir différemment.
Olivier:- «Coralie et Pierre, merci à tous les deux. Coralie, tu es la personne que j’ai découverte il y a longtemps. Mais, timide, je n’osais pas te parler. Pierre notre ami est venu chez toi dans l’intention de notre rencontre plus intime.
Coralie:- « Je reste surprise, étonnée, mais ouverte pour te découvrir, Olivier. Venant de Pierre, je fais confiance à son intuition. Quelle surprise pour moi! Mon avenir s’illumine grâce à votre amitié. Olivier, partons à la découverte l’un de l’autre! Merci à toi Pierre pour cette surprise.»
Robinson Crusoé
Robinson Crusoé, notre ermite de fortune, est sur son île déserte. Il se retrouve en position d’acteur principal, dans un amphithéâtre naturel. « A chaque jour suffit sa peine », comme dit le proverbe.
Le contentement vient de détails :
le soleil,
l’apparition d’hippocampes sur la plage,
un repas apprécié parce que, choisi.
Vendredi, son compagnon, apparu au fil du temps, fait preuve de procrastination. Sûrement, son habitude des lieux joue en sa faveur. Robinson dit que cet endroit est un ravissement perpétuel. Pourtant, il est bien conscient qu’un jour, il quittera cette terre et retrouvera sa famille avec joie. Et vendredi ? Il ne sait pas, il souhaiterait effectivement l’emmener avec lui, mais l’écart culturel est si vaste avec la civilisation moderne…
ce matin, le vieux marin était en extase devant une étoile de mer. Mère Nature fait bien les choses. Plus tard, un vol de mouettes rieuses lui procurait du plaisir .
En chassant un sanglier, il se prit les pieds dans une liane et, emporté par sa course, il chuta lourdement. Vendredi vint le soigner avec des feuilles médicinales et, miraculeusement, la douleur disparut , laissant place à un bien être inattendu.
La solitude , c’est le nid de la béatitude !
Visite au musée
Visite au musée
comment exprimer le plaisir que l’on prend à y découvrir une œuvre intense et magnifique ? Il est parfois difficile d’y parvenir et même d’y songer.
Je vais tout de même tenter de vous faire ressentir mes impressions devant « la violence du silence », un chef d’œuvre ignoré par tout le monde, découvert il y a peu dans une grotte préhistorique.
Il s’agit d’une statuette en bois sculpté , laissant transparaître la vérité de la vie. En effet, quoi de plus faux que le vrai , et quoi de plus vrai que le faux ? Il y est question de faux semblants, jeux d’ombres , de lumières, de puzzle plein de mystère. C’est une question sur le grand vide, sur la mort qui nous guette tous aujourd’hui ou bien demain. L’artiste a réussi à créer la simplicité, l’essence des choses, le vagin de l’existence.
C’est également une réponse, une clé, une solution. Mais, pour cela, il faut avoir des yeux de savane, le cerveau de la méduse, l’odorat et les sens en éveil.
Il est question d’une sculpture d’art sacré et elle doit se mériter , se méditer, se miroiter dans vos yeux.
« la violence du silence », c’est le sang de la vie.
Précipitez vous y ! En oubliant les tracas du quotidien.
