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Le théâtre (mon point de vue) 3

20 Décembre 2018 , Rédigé par MP Publié dans #Théâtre

  Le théâtre (mon point de vue)  3

    Le théâtre (mon point de vue)

 

         III – Le costume :

 

  Le costume aide à enfiler le rôle,

à se sentir un autre

et si on y ajoute un maquillage à outrance, une perruque ou autres de telle façon que l'on ne se reconnaît plus, alors c'est gagné !

On peut se mettre plus facilement dans la peau d'un autre. C'est cela, le costume, une deuxième peau !

 

  Tout comme l'enfant qui porte le costume et l'épée de Zorro et qui se prend vraiment pour lui ! 

 

  Le costume désinhibe, on s'autorise ce que l'on n'est pas, ce que le quotidien nous interdit d'être (cheveux rouges, jupe au ras des fesses, bermuda des Bermudes…)

 

  Le costume, ou le maquillage, peut nous embellir, tout comme nous ridiculiser, sourire édenté, œil poché, pantalon déchiré aux fesses … Tout ce qui peut être jubilatoire pour le public le sera pour nous en retour. C'est une affaire de cause à effet, une affaire de costume !

 

  Le costume est une affaire, il est à faire… il doit être calculé dans ses moindres détails pour être tout aussi parlant que le texte.  

 

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ASTERIX – le secret de la potion magique

19 Décembre 2018 , Rédigé par MG Publié dans #Ciné

ASTERIX – le secret de la potion magique

ASTERIX – le secret de la potion magique

Alexandre ASTIER – Louis CLICHY

D’après l’œuvre d’UDERZO et GOSCINNY,

Avec les voix de Christian CLAVIER et Alex LUTZ .

 

Et voilà l’un des films à ne pas manquer à l’occasion des fêtes de fin d’année ; par BELENOS !

 

  En effet, à travers Astérix,

tout l’univers de notre enfance est représenté, à savoir :

le dessin animé,

 l’humour.

Va-t-on enfin finir par connaitre la fichue recette de la POTION MAGIQUE ? Potion qui donne une force surhumaine à ceux qui en boivent.

 PANORAMIX, le druide, est-il bien le seul homme à connaitre la composition détaillée de ce breuvage ?

 Si oui,

faut-il se résoudre à envisager un successeur à ce « chef 3 étoiles » ?  Et qui ? Quel profil de candidat faut-il avoir, pour postuler ?

C’est à toutes ces questions, bien mystérieuses, que vous obtiendrez des réponses si vous franchissez la porte de la salle de cinéma la plus proche de chez vous.

En tout cas,

c’est un beau cadeau à se faire, avec l’esprit de Noël qui frappe à notre porte , par TOUTATIS !

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La murguete 6

18 Décembre 2018 , Rédigé par AB Publié dans #Ecrits

La murguete 6

                                           La murguète

 

 

      Il n'était plus temps d'hésiter ! Murguète s'élança sur les pavés de la cour. Arrivée devant l'ours,

elle avança timidement la main pour effleurer son poil. L'animal ne broncha pas. D'ordinaire,

Murguète se trouvait très petite mais là, à côté de cette montagne de fourrure, elle se sentit aussi minuscule que la petite souris dont elle portait le nom et aussi désireuse de se faufiler dans un trou.

Cependant l'ours tournait doucement vers elle une tête aux yeux paisibles. Il commença même à incliner le cou afin qu'elle puisse monter sur son dos. Alors, Murguète se décida et agrippa les touffes de poil, comme elle avait , l'après-midi même, empoigné l'herbe rêche, à pleines mains, et elle se hissa sur le dos de la bête.

 

      Lorsqu'elle fut bien installée,

Cramponnée des deux mains à la fourrure, les jambes encerclant la large encolure, l'ours fit demi-tour et, repassant le portail s'enfonça dans la nuit. La chevauchée dura longtemps. Sur le dos de l'ours, secouée par le trot, la peau ondulait comme une vague. Murguète se félicita d'avoir pris le tricot de mamie car, sur son visage, le froid était coupant ; quand elle soufflait, une petite vapeur s’échappait de sa bouche.

 

       Murguète ne voyait pas grand-chose. Elle percevait les grognements de l'ours dans sa course. Elle entendait aussi, sous ses griffes, le crissement d'herbe des prés traversés et l'éboulement des galets dans ces chemins creux qui devenaient lits de ruisseaux quand l'orage s'abat sur la montagne.

 

      La pente devint de plus en plus raide. L’ours s'essoufflait et ahanait sous l'effort. Les pierres, de plus en plus grosses, freinaient sa progression, s’entrechoquaient en claquant ou se détachaient et roulaient vers la vallée et le bruit de leur dégringolade résonnait pendant de longues minutes.

 

      Puis l'ours s'arrêta définitivement et un grand frisson secoua sa fourrure. Ils étaient arrivés sur un promontoire rocheux, une grande table plate d'un seul bloc, autour de laquelle on pouvait voir, à 360° un ciel noir tout piqué d’étoiles. Une mer d'étoiles étincelantes ! Murguète reconnut la longue écharpe blanche de la Voie Lactée (c'est papi Jean qui la lui avait montrée, un soir, dans le jardin).

    

      L'animal ne bougeait plus. La lune avait disparu mais les étoiles brillaient tant, que Murguète distinguait même ses propres doigts, nichés entre les mèches de  fourrure ainsi que les oreilles rondes, attentives, de sa monture. 

 

      Et puis, ce fut le miracle. Les étoiles se mirent à tomber. Elles se décrochaient et filaient en traînées brillantes et quand l'une disparaissait, deux autres prenaient sa suite. Murguète tournait la tête dans tous les sens, émerveillée par le spectacle.

 Au moment où le ciel fut tout rayé d'astres en fusion au point qu'il semblait devenu blanc, la fillette n'y tint plus : debout sur le dos de l'ours et tendant ses mains vers le ciel, elle se mit à danser et à rire aux étoiles.

 Lorsque ce fut fini,

 L’ours soupira et, par-dessus son épaule, regarda Murguète, comme pour lui dire de s'assoir, ce qu'elle fit.

 

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Il avait plu tout le dimanche - livre

17 Décembre 2018 , Rédigé par MG Publié dans #LIVRES

Il avait plu tout le dimanche - livre

« Il avait plu tout le dimanche »

 de Philippe DELERM

 

Né en 1950 à AUVERS- SUR- OISE, Philippe DELERM, le romancier, fut prof de lettres en Normandie. Il est l’auteur de nombreux textes comme « LA 5EME SAISON », « UN ETE POUR MEMOIRE » etc.

 

« LA PREMIERE Gorgée DE Bière ET AUTRES PLAISIRS MINUSCULES » a obtenu un phénoménal succès (1997).

 

Une fois de plus,

 la magie opère , en effet, Delerm écrit en se pourléchant , avec minutie, à la pointe sèche , au burin, au scalpel , en ciseleur .

 Cet éloge des vies brèves, serrées, disséquées à l’infini fascine encore.

« Il faut imaginer Delerm heureux ». dit Gilles Pudlowski du Point (magazine).

 

Extrait :

 « Arrivé à la gare du Nord,

Monsieur Spitzweg se surprend à siffloter la chanson de Trenet.

 Ah oui, finalement, c’est surtout pour ça qu’il est parti.

Dans la rumeur de 7h du matin, une grande bouffée de Paris lui monte au cœur et c’est plus fort que toutes les vagues de la mer du Nord.

Il prend un café sur le zinc, dans les annonces des hautparleurs : « le TGV 2525 à destination de Bruxelles partira de la voie 8… »

Mais on peut bien parler d’ailleurs, Arnold sait désormais qu’il est ici … »

 

Je recommande vivement ce petit livre, vite lu, mais avec dégustation et sans modération .

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MARGIN CALL- film

16 Décembre 2018 , Rédigé par MG Publié dans #thème libre

MARGIN CALL- film

Cinéma :

 

Film de JC CHANDOR, 2011 (« A most violent year ») :

 

« MARGIN CALL »,

Avec Kevin SPACEY (« House of cards »),

Jeremy IRONS (« Les Borgia »),

Demi MOORE ( « striptease », « Ghost ») .

 

  Voilà « The » film qui traite admirablement, l’affaire des « SUBPRIMES » en 2008 et l’effondrement de la plus grande boite financière de WALL STREET, aux USA.

 

 On pénètre, grâce à J.C. CHANDOR, au sein d’une l’entreprise de

« Traders » (boursicoteurs de haut niveau)  américains, on visite les bureaux occupés par les salariés au travail ( petite ruche , ou fourmilière, c’est selon)

et on voit, progressivement, sur une période de 36 heures, s’effondrer ce beau « château de cartes » que représente une bulle financière.

 

Les hommes de « MARGIN CALL » (en français, « l’appel de marge ») sont devenus des marionnettes car leur vie ne tient plus qu’à un fil, n’ayant plus la notion réelle des choses.

Ces hommes et femmes, reclus, condamnés, passant leur temps, rivés sur leur écran, en chemise cravate ou dressing adapté, avec souvent une pizza livrée sur place pour ne pas quitter ce volcan, s’épient, se soupçonnent, craignant d’etre dévorés à leur tour par l’ogre financier.

 

Le cynisme est donc roi, comme on peut aisément le deviner, et on se retrouve dans le règne impitoyable de l’individualisme où l’on ne pense qu’à sa peau. Ceux qui se croient à l’abri ne seront pas épargnés.

 

Les acteurs de « MARGIN CALL » ont des rôles à leur mesure :

 

SPACEY est un des managers qui n’a pas son pareil pour communiquer les mauvaises nouvelles et enlever toute notion de culpabilité aux employés saufs.

 

 IRONS est le « big boss », le « nabab », qui déjeune, imperturbable, suave, à sa table au… 50e étage de sa « tour d’ivoire ». Ce personnage voit loin,  raisonne peu, avec un langage pauvre, à l’image de l’Amérique de Trump aujourd’hui.

 

La belle Demi MOORE est la cadre comptable de haut niveau, sure d’elle qui va payer les pots cassés.

 

Simon BAKER (« Mentalist ») est aussi un haut cadre comptable, cynique et puissant.

 

 Un film, pour ceux qui sont passés à côté jusqu’à présent !  

À voir absolument !

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Une soirée CABARET à Adé !

15 Décembre 2018 , Rédigé par MP Publié dans #spectacles

Une soirée CABARET à Adé !

                                          

  Ce samedi 8 décembre 2018 à 19 heures, à la salle des fêtes d'Adé, à l'occasion du téléthon, la municipalité, aidée par les associations adéennes, a organisé une soirée CABARET :

 

  Une troupe de 6 artistes nous a éblouis par un show unique et féerique ! Ce spectacle fut accompagné par un repas aux plats goûteux (Bravo le cuistot !) et divinement servi par les jeunes du comité des fêtes.

 

  Tout a démarré par un kir royal suivi par l'animation, tout ceci dans une ambiance festive qui a permis au public de chanter et de danser, ce dernier tapant des mains parfois même debout sur la chaise.

 

  Entourés par 3 jeunes danseuses aux belles gambettes, string et soutien-gorge en paillettes, les artistes ont mis à l'honneur la variété française tandis qu'une chanteuse en strass et paillettes reprenait quelques airs connus du music-hall (« Just a gigolo » ...) avec son truc en plumes ! Un chanteur à la voix de ténor, a fait un « remake » des chansons d'Aznavour, de Sardou ainsi que de notre regretté Johnny ! Un autre s'est admirablement travesti en Mylène Farmer, Edith Piaf, Céline Dion, Mireille Mathieu, Michelle Torr... reprenant en playback leurs chansons les plus célèbres.

 

  Conclusion :

une ambiance de fête, dans une salle comble, chauffée à bloc par ce show exceptionnel et sous un public conquis qui ne demande qu'à revenir l'année prochaine !

 

  Merci à tous ceux qui ont contribué à la réussite de cette soirée ! Merci à Élisa pour la loterie du jambon qui a permis de remplir un peu plus la cagnotte du Téléthon ainsi qu'à Guillaume pour sa peinture à l'huile généreusement offerte à cette occasion lors d'une loterie !  

 

 

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pères Noël motards - Secours populaire

14 Décembre 2018 , Rédigé par MG Publié dans #Sorties weekend

pères Noël motards - Secours populaire

Le Secours populaire français des Hautes-Pyrénées & le Groupement Sécurité Motard 65 organisent la balade des Pères Noël motards le 16 déc. afin de pouvoir offrir des jouets aux enfants du Secours populaire du 65. Un casque=un jouet neuf dans son emballage d'origine et que tout le monde s'amuse....
Départ à 14:00 de
Auto école "LA PYRENEENNE"
Centre de Gros
Boulevard Kennedy
Rue Youri Gagarine
65000 TARBES

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II – Pourquoi, pour qui jouer ? Qu'attendons-nous ?

13 Décembre 2018 , Rédigé par MP Publié dans #Théâtre

 II – Pourquoi, pour qui jouer ? Qu'attendons-nous ?

Le théâtre (mon point de vue) par M.P

 

         II – Pourquoi, pour qui jouer ? Qu'attendons-nous ?

 

  Pour ma part, j'aime à jouer un personnage, à faire valoir ses forces et ses faiblesses, à exagérer les contours de sa personnalité dans un « faire-semblant » qui doit se faire ressemblant. Qui doit se faire même le plus ressemblant possible pour être plausible auprès du public.

 

Ce public dont on attend tout !

 

  Lorsque je suis dans mon rôle, j'exprime des émotions, je m'autorise à rire, pleurer, à me mettre en colère... Je joue avec les mots, lapsus, jeux de mots, quiproquos ... Je peux indirectement faire passer un message au public... Je m'autorise à dépasser mes limites, je me lâche avec audace, sans pudeur … Je donne de ma personne à l'autre pour le distraire. Jacques Salomé dit à ce propos :

« Donner, c'est recevoir ! »

 

N'est-ce pas ce que nous venons chercher ? Du « recevoir » ? Et recevoir quoi au juste ? Peut-être de la reconnaissance mais surtout, à mon avis, on recherche de l'amour ? En jouant le jeu, mais en jouant en se donnant à fond, et c'est bien ce que le spectateur attend, n'obtient-on pas de l'amour en retour ? Brel se donnait à fond lors de ses spectacles et le public l'encensait ! Barbara disait à son public : « Ma plus belle histoire d'amour, c'est vous ! » France Gall chantait : « J'ai besoin d'amour ! » ...etc...

 

  De même, lorsque j'ai aimé la prestation d'un acteur, je ne dis pas « J'ai aimé sa prestation », je dis « J'adore cet acteur ! » Et tous ces fans clubs... si ce n'est pas de l'amour, ça !

 

  Après la représentation, c'est-à-dire, après avoir joué le jeu, de préférence à fond, à vrai dire, du mieux que l'on peut, on rencontre le public, on attend la critique, on échange... et s'il l'on trouve de quoi se satisfaire, c'est parfait ! Car, rien de tel que l'indifférence ou les huées, les jets de tomates ou autres pour désabuser quelqu'un et faire en sorte qu'il arrête la scène. (à moins qu'il aime ça !!! )

 

 

 

 

 

 

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AMANDA

12 Décembre 2018 , Rédigé par MA Publié dans #Ciné

AMANDA

Au fait, j’ai vu cette semaine au magnifique cinéma « le Palais » de Lourdes , « Amanda »de Mikhaël Hers avec Vincent Lacoste ..

En 2 mots, le pitch :

David (Vincent Lacoste) est élagueur à Paris. Un jour, sa sœur aînée, Sandrine (Ophélia Kolb), célibataire et mère d’une fillette, est victime d’un attentat terroriste dans le bois de Vincennes. Le film va traiter comment Vincent et Amanda vont apprendre à s’apprivoiser suite à ce drame ...
Verdict :

J’ai bcp aimé ... j’ai trouvé ce film très juste, très tendre , plein d’émotions qui ne tombe jamais dans le pathos ...
L’attentat est traité hors champs, nous laissant nous focaliser sur le traumatisme émotionnel de David et de sa nièce ...
Vincent Lacoste joue juste et livre peut-être là sa performance la plus aboutie . Il ne joue pas, il vit ...
Il rigole, il pleure, il pense , il vit ...
Son air débonnaire caractéristique s’efface pour un jeu plus épuré et sensible , sans fioriture , et tout en retenue ... la performance d’Isaure Multrier (Amanda) n’est pas en reste. Elle nous offre une performance aussi bouleversante que lumineuse ...
Mention spéciale également pour Stacy Martin dans le rôle de Léna, belle et écorchée ...

Mickaël Hers livre donc ici un film intime sur le deuil, la paternité, l’amour ... du crépuscule de l’horreur, il nous emmène vers la lumière de chaque personnage. Sensible et précis, il dessine la lueur radieuse d’un lendemain possible ...

Amanda 3*

                       

 

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"Les chatouilles"

12 Décembre 2018 , Rédigé par MP Publié dans #Ciné

"Les chatouilles"

                       Je suis allée voir "Les chatouilles"

                         Film réalisé par Andréa Bescond et Éric Métayer

 

Synopsis :

 

         Odette a huit ans, elle aime danser et dessiner. Pourquoi se méfierait-elle d’un ami de ses parents qui lui propose de « jouer aux chatouilles » ?

 

         Un film touchant et émouvant, d'autant plus qu'il s'agit d'une histoire vraie. Ce film est tout simplement prodigieux, non seulement par sa mise en scène, mais aussi par le talent des acteurs, et surtout la prestation remarquable d'Andréa Bescond (dans le rôle d'Odette adulte), qui ne fait que « rejouer », ou plus exactement remettre en scène le calvaire qu'elle a vécu durant 10 ans.


         Elle nous révèle la violence des faits au travers de la danse, son corps exprimant la révolte, la colère, le mépris … extrayant la douleur ancrée en elle avec une telle ferveur que l'on reste en apnée face à cela ! Ici, le corps exprime le traumatisme vécu tant le misérabilisme de sa douleur reste ineffable. L'art a ce pouvoir de guérison qui libère l'être parfois mieux que les mots.

         À ne pas manquer !

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