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La Murguete -2

20 Novembre 2018 , Rédigé par AB Publié dans #Ecrits

                                           La murguète

 

 

      Dans la maison aux volets bleus de ses parents, cette maison qui avait poussé dans le village de Jean et Lucienne, dans ce qui était auparavant un joli verger, dans cette maison neuve qui, à part un toit d'ardoise, ressemblait en tous points aux maisons qu'on voit dans les publicités de lessive, dans cette maison donc, Murguète commença son offensive.

 

      En plus des vaches, Jean et Lucienne possédaient un troupeau de brebis ariégeoises qui montaient à l'estive chaque été. Murguète n'eut de cesse de persuader ses parents de monter voir les moutons le 11 août, jour de la Saint-Laurent. « On pourrait leur porter du sel et voir s'il y a des myrtilles... ». Si Murguète était petite, sa volonté était sans limites et au matin de la Saint-Laurent, papa, maman entrèrent dans leur 4x4 (c'est bien pratique en montagne!) Murguète escalada le siège arrière et Peyroutou, le border-colley de papi et mamie sauta à côté d'elle.

 

      Après avoir pesté derrière les hordes de cyclistes aux maillots de couleurs criardes , tempêté après les touristes roulant au milieu de la route avec les craintes conjuguées de rayer leur belle voiture sur la paroi et de tomber dans le précipice, grommelé à la vue de la maréchaussée embusquée derrière les arbres, papa finit par emprunter une piste et, après de nombreux soubresauts, à se garer enfin.

 

      Murguète et Peyroutou dégringolèrent ensemble de la voiture et commencèrent à gambader et à se bousculer au milieu des campanules, dans un envol de papillons.

« Tu es sûre que ça va aller, Murguète ?  dit maman avec un coup d'oeil vers la pente , Papa ne pourra pas te porter ; il a les blocs de sel et le pique-nique dans le sac à dos. »

 En réponse Murguète lui dédia un grand sourire et commença à escalader la pente en levant bien haut les genoux. Peyroutou tournicotait autour d'elle puis s'arrêtait en tirant une grande langue rose, les yeux fixés sur le lointain et les narines en alerte.

 

      Bientôt on entendit les premières sonnailles puis on aperçut les premières brebis, avec leur marque bleue - la taoule – que Murguète, montée sur un tabouret, avait aidé papi à peindre.

Les brebis les avaient reconnus et, peut-être avaient-elles senti le sel, toujours est-il qu'elles se mirent à les suivre en trottinant et en bêlant doucement. Les sonnailles, agitées par la marche, faisaient une petite musique de fête.. Cela contraria un peu Murguéte :

 

« Avec tout ce bruit, je n'arriverai jamais à entendre le grelot d'or de la Reine des Marmottes ! »

 

      Heureusement, après le pique-nique, le soleil montant, le troupeau, le chien et les parents s'installèrent pour la sieste : les moutons collés à la pente, cherchant l'ombre des rochers en surplomb, les parents allongés dans l'herbe, un bras sur les yeux, encadrant Peyroutou aussi raide qu'une bûche.

 

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Un saladier de cailloux

19 Novembre 2018 , Rédigé par MP Publié dans #LIVRES

Un saladier de cailloux

 

         Un célèbre consultant en ressources humaines démarra un jour un séminaire de gestion du temps avec quelques objets devant lui. Quand les participants furent tous installés, il prit sans dire un mot un grand bocal vide et le remplit à ras bord avec des pierres d'environ 5 cm de diamètre.

  Il demanda ensuite aux participants si le bocal était plein. Tout le monde fut d'accord pour dire que c'était bien le cas.

  Le consultant prit ensuite une boite pleine de petits cailloux et les versa sur les pierres. En secouant le bocal, les cailloux remplirent les vides entre les pierres. Il reposa la même question aux participants. Ceux-ci rigolèrent, et dirent que cette fois le bocal était vraiment plein.

  Il prit alors une boite pleine de sable et la versa dans le bocal. Bien sûr le sable s'infiltra et remplit tout l'espace disponible. À ce moment-là, il procéda à un tour de table pour demander à chacun des participants quelle était à ses yeux la véritable leçon à tirer de cette expérience. La plupart d'entre eux étaient des cadres de haut niveau appartenant à d'importantes entreprises multinationales. Aussi se fendirent-ils tous assez logiquement d'une belle tirade d'où il ressortait le plus souvent qu'en se pressant soi-même suffisamment le citron, on pouvait remplir sa journée avec beaucoup plus de choses qu'il n'y paraît au premier abord...

  Après avoir remercié tout le monde pour sa contribution, le consultant reprit :

  —  Maintenant, je voudrais que vous vous imaginiez que ce bocal représente votre vie. Les pierres représentent les choses importantes: votre partenaire, vos enfants, votre santé, votre activité. Les choses qui, si rien d'autre n'existait, feraient que votre vie serait quand même remplie. Les cailloux représentent les autres choses qui, sans être les plus importantes, comptent tout de même dans votre échelle de valeurs, telles votre emploi actuel, votre statut social, votre maison, votre voiture. Le sable, quant à lui, représente tout le reste, toutes les petites choses sans importance. Si vous commencez par remplir le bocal avec du sable, il n'y aura plus de place pour rien d'autre. La même chose est valable pour votre vie : si vous dépensez trop de temps et d'énergie sur les petites choses, il n'y aura plus de place pour les choses importantes. Demandez-vous d'abord ce qui compte vraiment pour vous, puis efforcez-vous d'y porter la plus grande attention. Ainsi, jouer avec vos enfants, prendre le temps de passer une visite médicale annuelle, aller dîner au restaurant avec votre partenaire peuvent représenter un bon début de programme de gestion du temps. Ainsi, il vous en restera toujours assez (de temps) pour gérer votre carrière, nettoyer la maison, donner une soirée, ou vous amuser. Occupez vous avant tout des choses qui comptent vraiment. Le reste n'est que du sable.

 

Par BERNARD LAMAILLOUX CONSULTANT

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Causeries vertes

18 Novembre 2018 , Rédigé par AB Publié dans #thème libre

 Causeries vertes -  

            Connaissez- vous l'ironique ritournelle de Françoise Hardy ?

''Etonnez-moi Benoît...''  J'ai bien envie, aujourd'hui d'y ajouter une suite à  ma façon '' avec des noix, ça va de soi...''

   Saviez-vous qu'au Moyen-Age, on la regardait avec attention car, à cette époque-là, on essayait de déduire l'usage des plantes selon la théorie des signatures. On pensait en effet que, dans sa grande sagesse, le Créateur avait donné aux plantes des formes et des couleurs qui indiqueraient leurs vertus à l'homme. La forme du cerneau de noix qui rappelait celle du cerveau indiquait, sans contexte, que la noix serait le remède de la tête.

   Quand je vois aujourd'hui des cerneaux de noix dans les mélanges de fruits secs ''pour étudiants'', je ne peux pas m'empêcher de sourire.

    Dans les Hautes-Pyrénées, elle eut longtemps une grande importance et les petits moulins qui parsèment, dans les pentes, les cours de petites rivières, produisaient le plus souvent non pas de la farine mais de l'huile de noix. On peut donc en déduire que les surfaces plantées de noyers étaient beaucoup plus considérables qu'aujourd'hui. J'en veux pour preuve une salle à manger massive de style Henri II qui fut longtemps exposée dans un antique magasin de la rue Foch à Tarbes. Une pancarte signalait que le bois provenait d'une forêt de noyers située à Pierrefitte-Nestalas.

        De cette noiseraie, plus de souvenir mais il nous reste encore, ici et là, s'inclinant doucement au bord de la route, un noyer qui rouille à l'automne.

Si vous vous arrêtez, vous aurez peut-être de bonnes surprises.

Ah ! Renouer avec la pratique oubliée de la glane et, en longeant le chemin remplir ses poches jusqu'à les rendre toutes cabossées ! ...Et, quelquefois,

découvrir des bizarreries : une noix à la coque si fragile qu'on peut la casser sans peine dans les mains. C'est la ''noix-mésange''. Comme elle s'écrase facilement en tombant sur les surfaces dures ou en passant sous les roues des voitures on voit vite arriver les mésanges qui en font de véritables festins. L'autre curiosité est le graal des noix, qui n'a pas tout à fait disparu mais reste confidentielle : la ''noix-bijou''. Ne rêvez pas, ni la coque, ni le cerneau ne sont en or !  Si cette noix de taille imposante se nomme ainsi c'est parce qu'elle a longtemps été transformée en coffret à bijoux. Doublée de velours rouge et munie d'une petite charnière, elle pouvait servir d'écrin quand on offrait une bague à sa belle.

                                                                                                    -A.B-

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"Building" , au Petit Théâtre de la Gare

17 Novembre 2018 , Rédigé par MG Publié dans #spectacles

"Building" , au Petit Théâtre de la Gare

Samedi 17 et dimanche 18 novembre, 20h30, 

il faudra aller au petit théatre de la gare à Argelès-Gazost , voir la pièce « Building » de Léonore CONFINO , jouée par la compagnie du Tetralyre .

En effet ,

nous avons déjà vu cette pièce à Pau , à l’espace Dantza ( près de la Maison d’arrêt) récemment , jouée par la compagnie de l’UTLB , Université du temps libre ,

 puis , par  le passé , à Adé , par l’atelier des petits exquis mots , animé par Yves HUET , en version écourtée .

La pièce traite de l’aspect social et parfois saugrenu du travail en entreprise.

On pense dans ce type de satire, au travail fait par Jacques Tati au cinéma , dans un autre style .

Un extrait de la pièce ci – après : https://www.bing.com/videos/search?q=building+th%c3%a9%c3%a2tre+l%c3%a9onore+confino&&view=detail&mid=D4518D5D227991CE7DDDD4518D5D227991CE7DDD&&FORM=VRDGAR

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rencontres littéraires, théatre

16 Novembre 2018 , Rédigé par DP-MG Publié dans #Sorties weekend

Bientôt à PAU, les 5èmes Rencontres Littéraires au Palais Beaumont...avant un autre monde, espérons déjà le soleil et pas de blocage !
au fait, le palois David DIOP n'a décroché aucun prix, ce qui n'enlève rien à ses qualités , on pense à lui .

https://scontent-cdg2-1.xx.fbcdn.net/v/t1.0-0/c3.0.785.414/p552x414/44112820_1716858361777206_6068444861151838208_o.jpg?_nc_cat=106&_nc_ht=scontent-cdg2-1.xx&oh=9c4c8cbb28e7d8bb2a102b55f67a7fe7&oe=5C867B25

 

 

 

Au Pari, fabrique artistique de Tarbes,

 il y aura « chronique de la chambre 3 » création de la compagnie LABEL ETOILE .

L’auteur est Claude BOURGEYX.

Samedi 17 nov. à 20h30. Puis Dimanche 18 nov. à 16h, tarif 12 euros.

 On y suit 2 comédiens masculins sur scène qui interprètent différents personnages occupant la chambre 3 d’un hôtel de gare .

La pièce

se passe volontairement dans la petite salle du Pari

 pour conserver une atmosphère intimiste propre aux chambres d’hôtels. 

 

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> Dans l'ensemble, je n'ai senti que de la satisfaction de la part des invités à nous avoir vus "délirer" sur scène. J'ai écouté les gens..."> après la Générale de "Famille, gaaarde à vous!" des Exquis Mots

15 Novembre 2018 , Rédigé par MP Publié dans #Théâtre

Suite à notre prestation du 27 octobre dernier concernant la "Générale" de la pièce : Famille, gaaarde à vous !

> Dans l'ensemble, je n'ai senti que de la satisfaction de la part des invités à nous avoir vus "délirer" sur scène.   J'ai écouté les gens parler... spontanément... Relatant ce moment avec un réel plaisir,   ( leurs yeux rieurs brillaient encore ) ,certains s'étonnant que cela ait duré 1h30, disant : " ça a passé vite ! "  Je suis heureuse de ne pas avoir ressenti de trac, c'est ce qui m'inquiétait le plus et ça m'a surpris !Cela me confirme que nous sommes une vraie équipe car je pense que lorsqu'on est bien dans un groupe,on se sent porter parce que... en confiance. Alors, Merci à tous de donner autant... Jean-Louis et Véro... Faites-nous encore danser ! Continuons ainsi… Pas de chichis, ni de querelles, pas de jalousies, ni de sentiments négatifs, de jugements porteurs de culpabilité ou autres 

> sentiments vils qui ruinent et amoindrissent les êtres...   Notre petite troupe est saine et sereine... J'entends encore les propos de ... 

> Marie disant : " zen, c'est facile et ça tonifie ! " 

> Edmond qui précise : " Positive attitude ! " 

> Emmanuel qui enchaîne par : " Que nenni ! Ne vous inquiétez donc point ! " 

> Pierre, persuasif : " Dieu est seul juge de nos actes ! " 

> Sans oublier Maxence, insouciant : " je savais bien qu'on ne s'ennuierait pas ! "  

> Et William qui nous rappelle que : " On ne vit qu'une fois ! Alors,

volez, les enfants ! À ce soir pour la « teuf  !  

> Alors vivement la prochaine ... lorsqu'on aura le texte bien en tête, le reste suivra avec tout le potentiel apporté par l'effet de groupe .  Allez, courage, reprenez votre texte et bûchez... Gaaarde à vous !

 

M.P

 

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Hamlet , au Parvis

15 Novembre 2018 , Rédigé par MP Publié dans #Théâtre

Novembre 2018 au Parvis…

 

  Hamlet de Shakespeare, orchestré par Benjamin Porée : « L'un des metteurs en scène des plus doués de sa génération » ( dixit les critiques) :

 

  Accompagné par Mathieu Dessertine, qui joue le rôle d'Hamlet dans la pièce, Benjamin Porée retravaille cette œuvre shakespearienne et la reporte sur scène dans une adaptation filmique tout comme l'avait fait au préalable Cyril Teste avec « Festen » ( film danois). Cette performance ramène « plus de corps au plateau », nous confie le metteur en scène. Cela consiste à mettre en évidence ce que le public ne peut voir sur scène. Ainsi, on découvre la gestuelle ou les expressions des visages non seulement de près mais « in live » sur l'écran. J'ai trouvé ça remarquable !

 

  Les acteurs se dévoilent sous nos yeux ( Mathieu Dessertine, Christophe Grégoire, Maëlia Gentil, Nicolas Grosrichard, Mila Savic et Pierre-Alain Chapuis), nous confiant leur part de mensonges et de vérité. Ils aiment, haïssent, trahissent, influencent, tout cela troublant la vision réelle de leur image vis-à-vis de leurs pairs.

 

  La vidéo occupe discrètement le plateau. Elle est le témoin direct de la pensée intérieure de chaque personnage. Au-delà de ce questionnement « Être ou ne pas être », voilà une réflexion sur le choix de chacun à décider de vivre ou de mourir, à vouloir ou non endosser la vie qui s'impose à soi, à choisir ou non de venger le sort de ses pères, à croire ou non en la parole de l'autre... Doit-on avoir confiance en l'amour, l'amitié… ???  Autant de croyances liées à la seule emprise des mots. Ces mots, dont chaque personnage use, détenant leur part de vérité et de mensonges. Ces mots, empruntés à la langue shakespearienne revisitée ici de façon à rendre cette œuvre des plus contemporaines. Pari réussi !

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Bohemian rhapsody

14 Novembre 2018 , Rédigé par MA Publié dans #Ciné

Nul !! mauvais ! insipide ! Ratage complet , pas pour cette fois ..
Génial ! Quel Kiff ! J’ai adoré !!! Merveilleux ! J’ai chanté tout le film !!!

Voilà en quelques mots comment se résume « Bohemian Rhapsody », le Biopic sur Queen et Freddie Mercury sorti en salles ... en tout cas ce qu’on en dit 😎

La presse l’a dézingué ...
les spectateurs l’ont adoré ...

Alors qui dit vrai ? Pourquoi une telle différence ?

Svp Rembobinez pour nous éclairer :

« Nul » est un mot bien fort ... disons simplement que « bohemian.. » n’est pas le film qu’il aurait pu être ...

Je trouve « normal » que tous les spectateurs aiment car le film est juste kiffant !! Et ceci malgré un certain nombre de failles ... ou un nombre certain de failles même. je m’explique :

Honnêtement on ne peut pas dire que la réalisation soit vraiment inspirée ... pour moi elle est sans magie , pas du tout innovante et surtout, pas à la hauteur d’un film qui s’appelle « Bohemian Rhapsody » ! « Bohemian… » c’est un hymne pour tous les fans de rock , la quintessence !!! La scène de « Wayne ´s World » dans la voiture lors de leur virée nocturne en est le symbole le plus frappant !
« Bohemian… » c’est un opéra rock d’une imagination incroyable , aux sonorités les plus excentriques, avec un mélange d’anglais , d’allemand et différentes onomatopées (Galileo !!!...), à la production plus qu’innovante !! Bohemian, c’est l’histoire du rock !! Et de ce point de vue là , par sa mise en scène et sa narration , Le film se rapproche plus de « we Will Rock you » ou « show must go on » que de Bohemian !!!

De plus, le film reste plan-plan avec une narration chronologique au montage parfois douteux ...le film commence , Freddie Mercury rencontre déjà les membres du groupe et leur propose ses services .. Aucune mise en abime , le film n’a pas le temps de s’installer , on envoie déjà le refrain !! Non 🙅🏼‍♂️

En outre : pas de sexe , pas de drogue , pas d’orgie , rien de sombre ... Wow c’est un biopic sur Freddy Mercury ou sur Stéphan Bern ?!! Parfois ça a des allures de Queen à Disneyland et on ne peut pas reprocher à la presse de le pointer du doigt !!

Malgré tout cela, même si c’est pas un chef d’œuvre , oui , on en sort quand même heureux avec le « smile » , car pour tout amateur de zic et de rock en particulier , c’est juste un pied monstre de voir sur grand écran et en salle 1, la vie du possible plus grand groupe de rock de tous les temps ...
Le film est plaisant à regarder , n’en déplaise à la presse et on ne s’ennuie jamais ! L’interprétation de Rémi Malek reste incroyable .. et que dire de celle de Gwilym Lee ( Brian May dans le film) qui est juste fantastique !! Son côté introverti, son jeu scénique et son jeu à la gratte
🎸sont respectés à la perfection !! Il paraît même que May se serait revu Jeune en voyant le film !!! Difficile de ne pas souligner ces performances, même quand on est journaliste ciné aux « inrocks » !
Et que dire de la scène finale à wembley ! OMG !!
« Just amazing as he says »... honnêtement j’ai eu les poils ... tout est respecté à la perfection , et l’émotion est intacte ... on parle là du plus grand concert de tous les temps !! Et il n’a duré que 20 minutes !! Comme dirait notre cher ami Souchon , si la vie était un film de rien , ce passage-là était vraiment bien, ce passage-là était bien ...

Alors pour résumer , j’avoue que certaines critiques sont un peu « too much » , et le gap entre les impressions presse/spectateurs est trop important ... il y a forcément une dissonance quelque part 😊... et même si je suis d’accord avec certaines critiques presse , je vais me ranger du côté spectateur car le spectateur dit si ce qu’il a vu lui  plaît ou non , alors que la presse juge de ce qu’elle aurait pu voir ...
La différence s’appelle le plaisir .. Alors ne boudons pas le nôtre .. Allons voir « Bohemian Rapsody »
🎬🎬

Nb : Ça tombe bien, des rumeurs annoncent un ciné concert le 30 novembre au cinéma le Palais à Lourdes ! Quelques morceaux joués live par d’excellents musiciens et le film en V.O. au tarif normal ...

Alors « show must go on » 😎

Bohemian Rhapsody : 2*

 

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la murgueto (1)

13 Novembre 2018 , Rédigé par AB Publié dans #Ecrits

                                           La murguète

 

 

       Quand elle était née, elle était déjà minuscule. A la maternité de Tarbes où sa mère était arrivée, après de nombreux kilomètres en voiture, tout le monde s'était exclamé sur l'extrême délicatesse de cette miniature. « Un souffle d'air pourrait l'emporter ! » s'était même exclamée l'infirmière.

     

       Le lendemain de sa naissance, son grand-père et sa grand-mère étaient descendus de la ferme, avec la vieille deux chevaux pour contempler ''la merveille''. De leur temps, on naissait à la maison, dans une chambre ombreuse à édredon rouge. A la maternité, dans cette pièce lumineuse éclairée au néon, Jean et Lucienne se sentirent mal à l'aise. Jean ne voulut pas s'assoir et, tout le temps où il resta debout, il tourna son béret dans ses mains brunes et crevassées. Lucienne, moins timide, s'approcha du berceau de plexiglas, le tâta d'un index pensif et se pencha enfin sur la petite créature. '' Elle est minuscule ! Une vraie murguète !''  C'est ainsi qu'on appelle les souris dans les Pyrénées. Bien qu'on l'aie finalement baptisée Alexandra (« un nom russe ! », avait soupiré Papi) tout le monde s'accorda vite à ne l'appeler plus que Murguète.

 

      Murguète était si petite que bien souvent on l'oubliait. Sa maman l'oubliait au fond du chariot de supermarché qu'elle n'arrivait pas à suivre à cause de ses petites jambes. A la maternelle, la maîtresse l'oubliait, à la fin de la récréation car, assise à croupetons contre le grillage, elle ne tenait pas plus de place qu'un moineau. Papa l'oubliait dans la voiture parce que, même quand elle partit à l'école primaire, sa tête n'atteignait pas encore la vitre.

 

      Jean et Lucienne adoraient leur Murguète mais la tenaient éloignée du bétail.

 « On ne sait jamais ! » disait Lucienne qui connaissait bien ses vaches et savait qu'au moins trois d'entre elles n'étaient pas commodes. Alors Murguète s'installait sur le petit banc, dans la cheminée qui lui faisait comme une cabane, et là aussi on l'oubliait. Et c'est ainsi qu'au fil des conversations  de Jean et Lucienne, mi en patois, mi en français, elle eut connaissance de choses que ses petites oreilles d'enfant n'auraient jamais dû entendre.

 

      Or voilà qu'un jour, elle les entendit parler de la Reine des Marmottes. Grand-père et grand-mère chuchotaient tout bas que cette Reine des Marmottes se reconnaissait parmi les autres au grelot d'or pendu à son cou. Il se disait même que, le jour de la Saint-Laurent, ce même jour qui précède la nuit où le ciel pleure des comètes en larmes de feu, si on touchait le grelot d'or de la Reine des Marmottes, on pouvait voir n'importe quel vœu exaucé. 

 

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La peur - la guerre

12 Novembre 2018 , Rédigé par DP Publié dans #LIVRES

JE VAIS VOUS DIRE LA GRANDE PREOCCUPATION DE LA GUERRE, LA SEULE QUI COMPTE: LA PEUR : Gabriel CHEVALLIER , auteur de " La Peur".
Alors, bel anniversaire que celui de la fin d'une guerre !
Bel anniversaire que celui de la fin , il y a cent ans aujourd'hui, de la fin de la " grande Guerre " comme on dit, une guerre terrible où beaucoup d'hommes, trop jeunes, ont donné leur vie .
... hum... " donné ", vraiment ?
ou les leur a-t-on prises ?
Nombreuses sont les œuvres littéraires, cinématographiques , poétiques .... Qui ont été consacrées à ce conflit mondial, à cette horreur de la boue des tranchées.
Aujourd'hui, parlons du roman " LA PEUR " :
Jean Dartemont, le personnage de " La Peur" raconte la guerre de 14-18 telle qu’il l’a vécue et subie, alors qu’il n’avait que vingt ans. Le quotidien des soldats ( les attaques ennemies, les obus, les tranchées, la vermine ...) et surtout la Peur terrible, insidieuse, « la peur qui décompose mieux que la mort ».
Ce livre, tourné contre la guerre et publié pour la première fois en 1930, a connu la malchance de rencontrer une seconde guerre sur son chemin. En 1939, sa vente fut librement suspendue, par accord entre l’auteur et l’éditeur.
"Quand la guerre est là, ce n’est plus le moment d’avertir les gens qu’il s’agit d’une sinistre aventure aux conséquences imprévisibles. " a écrit son auteur. DP

 

 

 

 

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