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« La prochaine fois que tu mordras la poussière » de Panayotis Pascot

25 Janvier 2024 , Rédigé par JG Publié dans #Théâtre

Lu « La prochaine fois que tu mordras la poussière » de Panayotis Pascot paru chez Stock. Un essai autobiographique qui rencontre un joli succès de librairie. L’auteur est comédien et humoriste, longtemps présent dans des émissions télévisées comme « Le petit journal » ou « Quotidien » puis rencontrant une belle audience dans ses « Seul en scène ». Je dois avouer humblement que je ne le connaissais pas du tout avant de lire son livre et que j’étais passé à côté de son succès. Impardonnable…

Dans son livre il raconte une période douloureuse de sa vie où il a vécu trois épreuves cumulées : l’émancipation vis-à-vis de son père ( tuer le père disent les psychiatres), l’acceptation de son homosexualité et une très sévère dépression aux tendances suicidaires. C’est d’une grande lucidité et d’une acidité certaine. C’est écrit en langage parlé comme le font beaucoup de jeunes auteurs désormais, ce qui est expressif et convaincant mais peut irriter les puristes. Amateurs de Stendhal ou Flaubert s’abstenir. Mais ceux qui n’ont vécu aucune de ces trois épreuves y apprendront beaucoup de ces souffrances si souvent cachées et qui représentent assurément un grand mal du siècle. Le succès du livre dans la jeune génération en dit long de ce point de vue.

 

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La grande course autour du monde

24 Janvier 2024 , Rédigé par DP Publié dans #Ciné

Ce soir, sur Arte, en attendant 2024, c'est comédie

Un film réjouissant de Blake Edwards et Arthur A. Ross : LA GRANDE COURSE AUTOUR du MONDE.

Avec Tony Curtis, la délicieuse Natalie Wood , Peter Falk et Jack Lemmon que la critique qualifie de " grandiose" .

On est en 1908, 6 voitures prennent le départ de la première grande course automobile autour du monde qui va de New York à Paris.

Parmi les concurrents, l'ignoble, le satanique professeur Fate et son âme damnée, Max, qui sont prêts à tout pour éliminer leurs adversaires. Ils n'ont bientôt plus qu'un seul concurrent : le séduisant Leslie qui voyage dans sa "Leslie spécial" en compagnie de Maggie DuBois, une jolie journaliste féministe.

* Voici la critique d'Allo Ciné :

C'est un chef d'œuvre absolu, le second meilleur film de Edwards après "The Party". Burlesque, jubilatoire, mouvementé, inventif, jamais vulgaire, très intelligent, doté d'un scénario remarquablement bien écrit, et superbement bien réalisé et interprété...Oui, vraiment, un chef d'œuvre absolu ! Jack Lemmon est hilarant, Tony Curtis, héroïque, Natalie Wood, craquante, Peter Falk, excellent. Sublime.

 

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Rêveur ou...

23 Janvier 2024 , Rédigé par BP Publié dans #Ecrits

Celui-là c’est un rêveur, pourquoi donc?

Alain reste longtemps calme, sans paroles, jouant peu avec nous quatre. Nos paroles étaient répétitives « Alors, tu viens jouer avec nous ?» Ses réponses étaient variables : la moins courante « d’accord », puis « Attend j’arrive » ,« Je suis occupé, une autre fois » . Pour moi c’était intrigant. Que pouvait-il faire qui soit plus important que jouer avec nous ?

-« Laisse-le c’est un rêveur » me disaient mes copains. Ils se rendaient compte que ce mot mystérieux me perturbait. Plus tard je me mis à lui parler.

« Que fais-tu là ? 

Alain m’indiqua une fourmilière près du compteur d’eau. -Regarde, elles sont agiles, rapides, elles se parlent en se touchant les antennes. Tu vois, celles qui descendent savent où trouver de la nourriture, endroit indiqué par celles qui montent »

-  Comment en es tu sûr ?

- Un jour ,j’ai mis une goutte de miel sur le chemin, les premières fourmis qui y ont goutté, ont indiqué le chemin, en peu de temps beaucoup d’entre elles sont venues sur le miel et reparties dans le nid.

-  C’est fascinant  lui dis-je. Tu passes beaucoup de temps à observer et non rêver,

- Oui, je veux devenir entomologiste pour observer les insectes et faire des découvertes pour aider les humains »

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La danseuse - Modiano

22 Janvier 2024 , Rédigé par JG Publié dans #LIVRES

Lu « La danseuse » de Patrick Modiano, paru chez Gallimard. Avec cette danseuse, le prix Nobel de littérature 2014 nous invite à un pas de deux avec ses souvenirs. Un pas de deux qui, comme toujours avec Modiano, est fait de clairs-obscurs, de flou, d’allusions, d’hésitations…ce que l’on sait c’est que cette danseuse prenait des cours avec un professeur qui a bel et bien existé, Boris Kniaseff, et qu’elle avait un fils, Pierre, dont l’auteur s’occupait beaucoup. Que sont devenus la danseuse et son fils Pierre, question qui aurait hanté Modiano pendant cinquante jusqu’à cette révélation récente : ils n’appartiennent pas au passé mais au présent éternel. Où l’on comprend que leur souvenir ne vient pas d’une étoile morte mais que ce « présent éternel » est partie intégrante de lui-même.

96 pages de petites touches d’une page ou deux, rarement trois, qui se lisent vite et dans cette ambiance étrange où l’on croit pouvoir entrer sans jamais y parvenir. Sans doute et tout simplement parce que la danseuse n’est pas dans notre présent éternel. Mais qu’importe !


 

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L'adéenne 92

21 Janvier 2024 , Rédigé par BD Publié dans #thème libre

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Enchaînement de rêves pour aboutir au réveil

20 Janvier 2024 , Rédigé par AB Publié dans #Ecrits

Enchaînement de rêves pour aboutir au réveil

Dehors il fait chaud. Je visite une maison inconnue et tout est si précis : les carrelages à motifs, l’enchaînement des pièces, les surprises derrière les portes fermées. Vaguement consciente que ce n’est qu’un rêve mais la certitude que cette maison existe quelque part, en Espagne peut-être. La chaleur du dehors, la fraîcheur du dedans.

Noir. Je glisse au long des rues. De loin en loin, un réverbère. Le silence comme une matière, un matelas épais qui cerne la lumière. Glisser, se faufiler, est-ce que je suis un chat ? Holà, quelqu’un ! Je n’en peux plus du noir !

Une pièce carrée, on dirait un café. Des gens qui me connaissent, que je ne connais pas.

Les bruits comme une pâte, j’en demandais pas tant. Sourire, donner le change, quelle vie est-ce là ? Je regarde la scène . Mes yeux sont des fenêtres où je me penche. J’y suis et n’y suis pas. Café ou fond de cuve, c’est du pareil au même. Ça résonne et c’est creux.

Je m’extrais, me faufile et je deviens ruisseau. Nager en grandes brasses dans un univers d’eau. Monter vers la lumière, bras et jambes en étoile.

Colonie de vacances, gens alignés, nombreux au lavoir où alternativement on fait lessive et toilette. Souvenirs oubliés. Le froid quand on se tient debout dans le bassin. L’eau arrive au genou. Les rires qui résonnent. Froid. Je m’agite et j’émerge.

Une jambe hors des couvertures, encore au lavoir et pourtant dans ma chambre. Étrangeté. Le cerveau qui s’extrait de ses pensées liquides. Ça y est, je suis réveillée.

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Du 15 au 22 janv 2024

19 Janvier 2024 , Rédigé par MG Publié dans #Sorties weekend

Évènementiel et culture dans le 65 du 15 au 22 janvier 2024

Conférences  :

- Appel d'Air "La transition des territoires touristiques de montagne : en route vers nulle part ?" par Glen BURON,  le 18 janvier à 18h au Palais des Congrès de Lourdes

 - Conférence de Monseigneur PERRIER autour de son livre "Histoire des sanctuaires de Lourdes : 1909- 1946, d'une guerre à l'autre " le 20 janvier à 15h  à la Médiathèque de Lourdes

8° édition "Nuits de la lecture" du 18 au 21janvier 2024 sur la thématique du corps (voir dans les différentes localités, programmation non dévoilée à ce jour)

- le 19 janvier à 18h à la Médiathèque de Vic-en Bigorre, mini-conférence et balade astronomique avec Yannick LEGODEC (corps célestes)

- le 19 janvier à 17 h à la Bibliothèque d'Esparros (pêche aux livres dans le noir, lectures et Kamishibaï

-le 20 janvier à 20h30 à Juillan, lecture de textes

- les 19 et 20 janvier à la Bibliothèque de Pierrefitte- Nestalas ( lectures jeune public - détails dans podcast)

- le 20 janvier à 20h30 au Centre Albert Camus de Séméac, choix de textes surprises avec intermèdes musicaux

 

Concerts du Nouvel an ou d'hiver:

- "Concert d'Hiver" avec les chœurs du Centre Culturel   le  20 janvier à 17h en l'église St Vincent de  Bagnères de Bigorre

- "Concert du Nouvel An"  le 21 janvier à 16h en l'église St Saturnin à  Préchac 

- "Concert du Nouvel An" le 20 janvier à 20h30 au Monastère des Carmes à Trie/ Baïse

Maison du Parc National et de la Vallée - Luz St Sauveur 

- Création "Manger un phoque" pour la sortie de résidence de la "Cie Les Jolies Choses" le 19 janvier à 18h30

Tarbes en Scène:

- Apéro-surprise "Pétunia" avec Maya Paquereau le 19 janvier à 18h30 au Petit Théâtre Maurice Sarrazin

-"Fake News" théâtre d'humour au Théâtre des Nouveautés le 19 janvier à 20h30 

"Les coulisses du Pari hors les murs" : répétition publique avec la Cie de l'Inutile le 20 janvier à 14h au Petit Théâtre Maurice Sarrazin - Tarbes

Parvis

- Concert de l'Orchestre de Pau Pays de Béarn avec Lise de La Salle le 21 janvier à 17 h au Parvis

Jazz MDA

- Concert avec le Trio NGUYEN Lê/Di PIAZZA/ALLOUCHE le 20 janvier à 20 h 30 à la Salle de l'Ensemble Instrumental à Tarbes

Atelier UTL Cinéma le 18 janvier à 15h15 au Parvis avec le film "Casablanca" de Michaël Curtiz

Festival Cinéma et Droits de l'homme 

- Projection/débat "Cyber surveillance, un impact planétaire" le 18janvier à 18h à la Bourse du Travail avec Katia ROUX, chargée de plaidoyer en cybersécurité à Amnesty International France

 

Ciné-débat "Les roues de la liberté" organisé par le collectif "Cyclomotivé-Tarbavelo" le 20 janvier à 17h30 à la Bourse du Travail

Festival GAROSNOW du 19 au 21 janvier, village et station St Lary Soulan (voir site Mairie)

 

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Sur le sable et Nicolas

18 Janvier 2024 , Rédigé par MG Publié dans #Ecrits

Sur le sable, devant l’océan, je rêvasse et je m’imagine en crabe :

un beau crabe avec ses pinces,

sa carapace,

ses yeux…

Vite,

je cours me cacher derrière un bâton flotté abandonné.

Instinct de survie ?

Qu’est ce qui se passe ? Je vais dans l’autre sens, tout en visant ma barrette de bois qui s’éloigne. Non ! Ce n’est pas possible, je me mets en danger extrême, je panique . Heureusement, je tombe dans un trou. Ouf ! Sauvé !

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Nicolas... ce rêveur... je le connais, il oublie toujours quelque chose ! 

ses clés de voiture,

de domicile,

ses papiers ou autre.

L’autre jour,

il avait oublié ses lunettes, c’est pour dire !

Il a du suivre son cours de Français en plissant les yeux ,durant l’heure de la séance.

Les gens autour de lui, le savent, heureusement, mais quand même ! 

 

Le jour où il devra prendre un train ou un avion, aller à un Rendez vous chez le docteur, je le plains, il aura sûrement des problèmes...

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L'innocence

17 Janvier 2024 , Rédigé par JG Publié dans #Ciné

Vu « L’innocence » le dernier film de Hirokazu Kore-Eda, le réalisateur japonais déjà Palme d’Or ( pour Une affaire de famille ) et Prix du Jury ( pour Tel père tel fils) du Festival de Cannes. Ce cinéaste, réputé pour faire de la fiction, comme des documentaires - souvent sur l’enfance - a obtenu, cette fois-ci pour ce film , le Prix du meilleur scénario.

L’histoire d’un élève d’une école japonaise, Minato, élevé seul par sa mère, veuve de son père, et qui apparaît comme un enfant très tourmenté. Sa mère s’interroge sur elle-même et sur l’éducation qu’elle lui donne, la pression qu’elle exerce sur lui au nom du père. Puis ses soupçons se portent sur Monsieur Hori, le maître d’école, qui pourrait bien se livrer à un harcèlement scolaire et qui, d’ailleurs en est suspecté par l’équipe éducative. Enfin, viennent les soupçons sur un autre élève avec lequel Minato vit une histoire d’amitié très fusionnelle. Les points de vue se succèdent, mettant en scène à chacun son tour les principaux personnages de l’intrigue, en recommençant tout de zéro, ce qui a le mérite de présenter des faits marquants sous des éclairages différents et parfois contradictoires,

mais ce qui a le défaut de dérouter le spectateur. L’écriture cinématographique est, comme toujours avec Kore-Eda, très sensible. Sensible mais déroutante. D’autant que la fin qu’on ne divulgachera pas, n’éclaire pas véritablement le dénouement. Mais tout cela illustre d’un jour concret des tendances lourdes de la société japonaise, en particulier sur la place de la femme dans un paternalisme vivace et le harcèlement scolaire, très prégnant dans le pays. Ce n’est pas le meilleur film de l’auteur mais c’est quand même bien intéressant.

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