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Entretien avec Véronique, technicienne aux Exquis-mots :

14 Février 2019 , Rédigé par MG Publié dans #Théâtre

Entretien avec Véronique, technicienne aux Exquis-mots :

Entretien avec Véronique, technicienne aux Exquis-mots :

 

 

Comment es-tu parvenue, Véronique, à ton métier actuel ?

Je suis entrée en sixième, au collège-lycée Marie Curie de Tarbes, où j’ai passé le bac D (maths et sciences naturelles, ex SVT) . J’ai été reçue, en même temps, au concours d’infirmière et à l’entrée à l’IUT de Toulouse Rangueil, en Génie électrique. J’ai choisi l’IUT car « il vaut mieux casser des composants plutôt que des humains ». C’est ma conviction.

Avant, j’ai fait plusieurs petits boulots comme guichetière de banque ou secrétaire à France Télécom (ex Orange). Après mon DUT automatismes industriels, j’ai fait une année complémentaire en DUIT Animatrice Qualité en Entreprise . Enfin, j’ai fait plusieurs candidatures spontanées dont INFRANOR Lourdes en septembre 1993 où je travaille aujourd’hui. Mon statut officiel est « Technicienne de la Mise en Service » et « auditrice interne ».

 

Présente-toi, Véronique, si tu veux bien, pour nos amis du blog !

 Je suis née en 1968 à Paris. Je suis célibataire, j’habite à Lourdes et mon « enfant » … c’est mon chat !

 Je suis fille de fonctionnaires : ma mère était à la Mutuelle des PTT ( la Poste)  et mon père travaillait à France TELECOM . Je suis arrivée à Tarbes en 1972 au quartier du FIGAROL d’abord, puis nous avons habité à Juillan au lotissement Bellevue. Les années à Toulouse furent « cool » car d’abord, j’étais autonome,

J’avais mon studio

et j’ai pu découvrir des sports originaux comme : le base- Ball ou le hockey .

J’ai profité aussi de l’offre culturelle locale avec des concerts, des films et des spectacles. Comme tous les étudiants, c’était parfois… l’Auberge espagnole.

En quoi consiste ton métier ?

Nous fabriquons des variateurs de vitesse afin de commander des moteurs. Nous utilisons des DSP ( Digital Signal Processor) , ce sont des microprocesseurs qui permettent de traiter les différents signaux. Nos variateurs sont mis dans des commandes numériques. Nous touchons divers secteurs d’activités comme la robotique, les éoliennes, le médical etc. L’environnement prend de plus en plus de place dans le traitement des déchets et les cartes des circuits imprimés sont de plus en plus petites.

Une anecdote ?

 Un jour, un client nous a porté un variateur à réparer ; lors de l’opération de maintenance, une explosion s’en est suivie et l’un des deux techniciens, sur place, a piétiné son collègue, en fuyant, tellement il avait eu la frousse. Nous en avons ri, après coup.

Lors de mon recrutement, en 1993, le Directeur m’a dit qu’un bon point me concernant était l’habillement ; en effet, mon prédécesseur portait un pantalon troué et ça l’avait marqué !

 

Quelle est ta journée-type à INFRANOR ?

 J’ai des horaires variables, je peux commencer ma journée entre 7h30 et 9h30 . je m’occupe de métrologie car mes appareils de mesure doivent être au point , pour satisfaire à l’ISO, de non conformités internes et externes ( SAV) et d’audit interne.

Quel conseil donnerais-tu à quelqu’un qui veut se lancer dans le métier ?

Je lui conseillerais de se mettre tout de suite dans la spécialité d’étude pour ne pas avoir de retard par rapport à ses futurs collègues plus tard,

et pour posséder les bases indispensables, l’ABC , comme on dit  .

Et si tu devais changer quelque chose à ton parcours, ça serait quoi ?

 Rien, parce que j’ai eu la chance de réussir mes études et de me laisser porter par le destin. Le hasard a bien fait les choses, en quelque sorte ! Je n’aurais pas pu, ni voulu, faire ingénieur .

Sous quel œil vois-tu ton avenir professionnel ?

Il est vrai que je suis un peu inquiète car je redoute une reconversion forcée. Les Chinois pourraient bien racheter ma boite. Je ne suis pas sereine face à mon avenir professionnel.  Une orientation professionnelle possible pour moi serait l’audit technique, pourquoi pas ?

 

Comment as-tu rejoint les exquis mots, troupe de théatre d’Adé ?

 Je les ai rejoints grâce à ma relation de camarade avec Béa, la coprésidente actuelle. Il m’est arrivé de l’aider à répéter son texte à apprendre. J’ai fait 2 voyages touristiques en bus par le passé avec l’association A.D.E. , j’ai participé à l’atelier loisirs créatifs , en particulier, pour la confection de raconte-tapis pour les lectures de contes . Quand la troupe s’est retrouvée amoindrie en nombre, je me suis proposée pour épauler Jean-Louis à la technique.

Et quelle place occupes-tu ?

 

 Ce que je fais, à mon sens, tout le monde peut le faire, mais ma présence est  appréciée par le groupe et tant mieux !  Je ne mettrai pas un pied sur les planches, ce n’est pas du tout mon « truc », je suis trop timide. Je suis aussi inscrite à la gym à Adé, village où je me sens bien. Quand on monte le décor, je pense à un jeu de « meccano » géant, j’ai toujours aimé bricoler, petite. Mon surnom, c’est Véronique « sans son », allez savoir pourquoi ?

 

 

 

 

 

 

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« Qu’est- ce qu’on a encore fait au bon dieu ? »

13 Février 2019 , Rédigé par MG Publié dans #Ciné

« Qu’est- ce qu’on a encore fait au bon dieu ? »
« Qu’est- ce qu’on a encore fait au bon dieu ? »

 de Philippe de CHAUVERON ,

avec Christian CLAVIER (« les visiteurs ») , Chantal LAUBY ( « les nuls »)  .

 

Samedi soir, la salle 9 est pleine au CGR de TARBES.

On y passe à 21h20 :

« Qu’est-ce qu’on a encore fait au bon dieu ? »

 

J’ai envie de goûter un bon moment de cinoche (« ralentir », comme on dit aujourd’hui) , me détendre

et muscler mes zygomatiques, après avoir ingurgité une pizza Napoli dans le coin , avec mon épouse .

Le film,

 oui , j’ai ri avec Christian Clavier, fidèle à lui-même ,il a un peu forci , pas faux, mais les rondeurs vont très bien avec son personnage de patriarche de la famille ;son côté « Louis de Funès » ou Jacouille me ravit ;

 la famille, parlons – en un peu …

Elle est colorée , la famille de ce bon « bourgeois bohème » ,

mais, là n’est pas le problème ;

 le problème est de faire attention où l’on met les pieds, dans les conversations courantes qui ne manquent pas à table ;

Avec les conflits de la planète,

les incompréhensions qui durent,

les clichés,

on a droit à tout, sur le mode « light » ou « humour ». Le message de tolérance éclaire, en tout cas, je l’espère.

Cette famille, elle est « mosaïque »,

elle est aussi « black blanc beur… jaune » .

Comme si ça ne suffisait pas,

 il y a aussi le « mariage pour tous » qui s’invite à table avec la sœur de Charles le black ;

 bref,

pour ceux qui veulent s’amuser,

il y a de quoi se « mettre sous la dent »

 et je recommande « Qu’est- ce qu’on a encore fait au bon dieu ? »

, sur le mode « détente ».

Les autres rôles qui me plaisent sont :

celui tenu par Pascal NZONZI dans le role d’André , le père africain qui adore le jambon de Bayonne

et celui qu’occupe le talentueux Ari ABITAN , le businessman « looser » .

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Dans les profondeurs d'une nuit d'été !

12 Février 2019 , Rédigé par MP Publié dans #Ecrits

Dans les profondeurs d'une nuit d'été !

 

Dans les profondeurs d'une nuit d'été

La lune est dans l'eau

La lune est dans l'eau et elle pleure !

 

Dans les profondeurs d'une nuit d'été

L'onde forme sur l'eau

Quelques ronds … vêtus de rayons de lune …

 

L'un d'eux caresse ton visage ...

Il s'étire et t'éclaire toute entière de lumière  

Pour qu'on te voit vivre encore un peu …

 

Et puis, tout s'éteint !

Restent alors les brames de la nuit

Pour célébrer l’héritage d’amour que tu m'as légué …

 

Puisse de cet amour

Jaillir de nouveau la lumière

Dans les profondeurs de mes nuits d'été !

 

La lune est dans l'eau

La lune est dans l'eau et je pleure !

Tu resteras toujours dans mon cœur !

 

 

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DOMI - fin

11 Février 2019 , Rédigé par AB Publié dans #Ecrits

DOMI - fin

En attendant,

Marcelle les initie, petit à petit, à l'âme de l'endroit. Mais tout cela, pour moi, c'est du passé... car je m'en suis allé.

 

Quelquefois

 je disparaissais pendant plusieurs jours. Marcelle, qui en avait pris son parti, racontait, à qui voulait l'entendre : « Domi, il est allé courir les filles ! » Il est vrai que j'ai donné de ma personne pour que les descendants des labrits soient plus accueillants aux visiteurs.

 Marcelle était souvent étonnée des endroits où on m'avait aperçu. Mais un jour, devenu sourd avec l'âge, j'ai été fauché par une voiture. Ma maîtresse, inconsolable, m'a fait enterrer non loin de la bergerie, au pied d'un cerisier.

Marcelle,

j'ai une vraie passion pour elle et même aujourd'hui où j'aurais dû rejoindre le Paradis des chiens, je l'attends. Elle est toute seule maintenant. Un autre berger prend soin des brebis.

 Quelquefois,

quand elle sort sa chaise au soleil pour réchauffer un peu ses os, je viens doucement poser ma tête sur ses vieux genoux mais elle ne le sait pas. Un jour prochain, elle me rejoindra. Ses yeux si bleus me verront enfin et je gambaderai à sa rencontre. Respirant un grand coup, elle se redressera, souriante, et lancera les petits cris d'appel aux bêtes.

Alors,

escaladant le ciel au-dessus de la vallée, nous irons, en poussant devant nous le troupeau des nuages.

 

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Lettre d'Abraham Lincoln au professeur de son fils

11 Février 2019 , Rédigé par MP Publié dans #LIVRES

Lettre d'Abraham Lincoln au  professeur de son fils

Lettre d'Abraham Lincoln au

professeur de son fils

 

       Il aura à apprendre, je sais, que les hommes ne sont pas tous justes, ne sont pas tous sincères. Mais,

enseignez-lui aussi que pour chaque canaille,

 il y a un héros...

Que pour chaque politicien égoïste,

 il y a un dirigeant dévoué…

Enseignez-lui que pour chaque ennemi

il y a un ami.

         Éloignez-le de l'envie, si vous pouvez,

enseignez-lui le secret d'un rire apaisé.

Qu’il apprenne de bonne heure que les despotes sont les plus faciles à flatter… Enseignez-lui, si vous pouvez,

les merveilles des livres… Mais

laissez-lui un peu de temps libre pour considérer le mystère éternel des oiseaux dans le ciel, des abeilles au soleil, et des fleurs au flanc d’un coteau vert.

À l'école,

 Enseignez-lui qu’il est bien plus honorable d'échouer que de tricher…

Apprenez-lui à

avoir foi en ses propres idées, même si tout le monde lui dit qu’elles sont erronées…

 Apprenez-lui à

 être doux avec les doux, et dur avec les durs.

 Essayez de donner à votre fils la force de ne pas suivre la foule quand tout le monde se laisse entraîner…

Apprenez-lui à

 écouter tous les hommes mais

 apprenez-lui aussi à

filtrer tout ce qu'il entend à travers l’écran de la vérité, et à en recueillir seulement les bonnes choses qui passent à travers.

 Apprenez-lui si vous pouvez, à

rire quand il est triste…

Apprenez-lui

qu’il n'est aucune honte à pleurer.

Apprenez-lui à

se moquer des cyniques et à prendre garde devant une douceur excessive…

 Apprenez-lui à

vendre ses muscles et son cerveau au plus haut prix, mais à ne jamais fixer un prix à son cœur et à son âme.

Apprenez-lui à

fermer les oreilles devant la foule qui hurle et à se tenir ferme et combattre s'il pense avoir raison.

Traitez-le doucement, mais ne le dorlotez pas, parce que

 seule l’épreuve du feu forme un acier fin.

Qu’il ait le courage d'être impatient et la patience d’être courageux.

Apprenez-lui toujours à

avoir une immense confiance en lui-même, parce que

 dès lors, il aura une immense confiance envers l'Humanité.

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LE BUREAU DES LEGENDES , d’ Eric ROCHANT

10 Février 2019 , Rédigé par MG Publié dans #thème libre

LE BUREAU DES LEGENDES ,  d’ Eric ROCHANT

LE BUREAU DES LEGENDES ,

d’ Eric ROCHANT

 avec Mathieu KASSOVITZ( malotru)  ,

 Jean Pierre DARROUSSIN (Henri Duflot)  ,

SARA GIRARDEAU ( Marina Loiseau) ,

Florence LOIRET-CAILLE (Marie-Jeanne ) ,

 Zineb TRIKI (Nadia el Mansour) ,

Léa DRUCKER (docteur Balmes)  .

 

J’en suis à la saison 4 , épisode 3 de cette série de CANAL +

 et je me régale à chaque fois un peu plus avec ces aventures d’espionnage . Je suis devenu « addict » .

 

1er avantage :

c’est de l’espionnage français et, cocorico, c’est de qualité . C’est vrai que nous avons eu OSS 117, au ciné, qui était remarquable d’humour et de vérité , avec Jean DUJARDIN et Bérénice BEJO; mais là on passe à autre chose de plus sérieux .

 

2e avantage :  

Nous entrons dans la peau de l’espion, avec ses interdits, ses silences, ses moues , ses objets … la stratégie du joueur d’échecs , avancer ses pions sans dévoiler l’objectif .

 

3e avantage :

nous voyageons dans une partie de la planète que nous ne connaissons pas bien : Turquie, Irak , Syrie… Là où les enjeux de guerre sont les plus forts . Une autre façon de découvrir l’actualité.

 

 

Je recommande .

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MACBETH/ HORS CHAMP

9 Février 2019 , Rédigé par MG Publié dans #spectacles

MACBETH/ HORS CHAMP

MACBETH/ HORS CHAMP

Compagnie « Ma sœur Anne », d’après SHAKESPEARE, mise en scène Anne BOURGES au PARI, le 2 février 2019 .

Ce spectacle, à priori, « élitiste » , fut une révélation en tous points, pour moi .

D’abord,

 c’est le jeu produit par les acteurs que je veux mettre en avant. Ils sont 3, dont 2 femmes. La dramaturgie de la pièce est au point, l’engagement de l’acteur principal en tyran sanguinaire, est total, il est dans la performance, je lui tire mon chapeau , son role est physique , il remue la structure dans tous les sens, sa voix est gutturale , son port de tête est royal, ses postures sont millimétrées , l’humour n’est pas absent,  bravo à lui , en particulier !Il se nomme Romain BLANCHARD .

Celle qui joue la sorcière, Emilie PERRIN, chante admirablement bien, elle joue de son visage et sa voix est claire.

Celle qui joue lady Macbeth, Anne Bourgès , est grande , malgré sa taille qui l’est moins et ses cheveux également , elle mène le bal , son personnage perfide ,sombre et ambitieux,  se complète avec celui de Macbeth .

La structure de métal et de bois, créée par Edouard GRYSOLE, est idéale car transformable, selon qu’elle est couchée, orientée, déplacée et les acteurs ne s’en privent pas. Elle devient tour à tour un château, une chambre, un bois etc. …

La scène du Pari permet des déplacements larges et nous laisse à imaginer les allées et venues dans un château et ses longs couloirs, ses pièces etc.

Le jeu de lumière sur le visage fantomatique de la sorcière est adroit, ciblé et bien étudié ; on peut mettre l’accent sur les traits du visage et souligner les creux et zones d’ombre.

Le « bord de scène » proposé généreusement à la fin par les 3 acteurs est bienvenu et offre au public une contact plus intime …

Un bémol, j’aurais inversé les rôles de Lady Macbeth et la sorcière car le casting le permettait à mon sens. Lady est altière et donc, la taille compte. Autre point, les cheveux longs auraient convenu davantage au role. Mais je chipote …Puisque on est dans du théatre contemporain, il faut s’élever. C’est tout de même le jeu de la critique.

 

 

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Adé : concert de la chorale du Lavedan, le samedi 9 février 2019

8 Février 2019 , Rédigé par MG Publié dans #Sorties weekend

Adé : concert de la chorale du Lavedan, le samedi 9 février 2019
Adé : concert de la chorale du Lavedan, le samedi 9 février 2019

 


L’association A.D.E organise un concert avec la chorale du Lavedan qui se produira en l’église d’Adé le samedi 9 février à 20h30.

 

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Entretien avec Thierry CASTERAN, du Bureau du festival Carapatte

7 Février 2019 , Rédigé par MG Publié dans #Théâtre

Entretien avec Thierry CASTERAN, du Bureau du festival Carapatte
Entretien avec Thierry CASTERAN, du Bureau du festival Carapatte

 

 

Comment es-tu parvenu, Thierry, à ton métier d’aujourd’hui ?

J’ai eu mon bac E à AUCH, puis j’ai fait math sup techno à JEAN DUPUY, TARBES. J’étais déjà pilote d’avion avant de passer mon concours d’Officier de Contrôle de la Circulation Aérienne à Toulouse, il fallait « sortir » dans les 70 premiers sur 3000 inscrits. J’ai passé 1 an à TOULOUSE à l’ENAC , puis j’ai eu mon poste à CLERMONT FERRAND en sortie d’école.

 

Présente-toi, Thierry, si tu veux bien, pour nos amis du blog !

  Je suis né en 1965 à FLEURANCE, dans le GERS. Je suis marié, j’ai 3 filles dont l’ainée qui a fait du théatre son métier. J’habite aujourd’hui à AZEREIX. J’ai fait mon service militaire à la base aérienne d’ORLEANS, à la tour de contrôle, j’ai bossé dans les Assurances à la MSA en attendant la rentrée à l’ENAC .

Dans ta jeunesse, tu aimais l’aviation et ça compte beaucoup pour toi…

 En effet, petit, à la télévision, il ne fallait pas que je loupe « les chevaliers du ciel » avec Tanguy et Laverdure. Le CONCORDE d’André TURCAT avait volé très bas au-dessus de ma tête quand j’avais 4 ans et demi et je crois que ça m’a marqué à tout jamais. Dans la grande Histoire, je me suis particulièrement penché sur la bataille d’Angleterre en juin 1940.En littérature, je me « régalais » avec « L’équipage » et « MERMOZ » de Joseph KESSEL, « Terre des hommes », « Vol de nuit » et « Courrier sud » de St EXUPERY ou « Le grand cirque » de Pierre CLOSTERMANN. Petit encore, je rêvais d’ être pilote d’essai, et plus tard pilote de ligne, mais j’ai eu le concours de contrôleur et j’en suis resté là .

Avais-tu un mentor, un coach de vie dans ta carrière ?

Tout à fait, je dirais…mes parents.  Ma mère, institutrice m’a porté et soutenu dans mes études et mon père, mécanicien, plombier n’était jamais très loin . Mes géniteurs m’ont donné, entre autres, comme valeur importante, la notion de bien commun à préserver. (Par exemple, la prise en considération de l’existence d’une association dans un village). Il y en avait toujours au moins un des deux au conseil municipal.

 

Ton boulot, Titi ?

Pour le « Travail », j’assume mes responsabilité d’aiguilleur du ciel .

Un des mots importants que j’utilise au quotidien, c’est « CLEARED », en français, « autorisé », à se poser, à décoller, à monter, à approcher. Mes horaires sont variables,

Je peux travailler de nuit , comme de jour . J’ai travaillé à TLP, l’aéroport de TARBES LOURDES PYRENEES. Depuis 2007, je travaille à TOULOUSE car c’est plus intéressant pour moi, à tous points de vue. Je pense rester là jusqu’à ma retraite. Je conjugue les activités de Chef de tour ainsi que contrôleur aérien.

 

Conserves-tu une anecdote dans le métier ?

 J’ai envie de citer Clermont-Ferrand où j’allais au rugby suivre les matches du club de la ville et où le capitaine était le talonneur gersois : Christian RIZON !Son père venait tuer le cochon à la maison.  Il me rendait un peu fier. D’ailleurs, le grand Jean-Pierre ROMEU tenait un bar là-bas qui se nommait « le drop ».

 

Quel conseil donnerais-tu à un jeune qui veut se lancer dans le métier ?

Je n’ai pas vraiment de conseil si ce n’est de vivre sa passion et de se laisser guider par la vie, comme j’ai fait . Il faut, aujourd’hui, au minimum un bac + 2 pour espérer faire ce que je fais. Il faut maitriser l’anglais, c’est primordial.

 

Et d’où vient ton penchant pour le théatre ?

 C’est avec ma fille que je suis tombé dans « la marmite » du théatre. Elle avait été recrutée par Monique Huet  à la compagnie du Mardaing à Ibos pour faire de l’impro ; je suis allé la voir s’entrainer, elle m’a poussé sur scène et je n’ai plus jamais arrêté .Je suis maintenant aux Improsteurs de Tarbes aux cotés de Patrick « Igor »

et j’adore l’improvisation. S’il y a un point commun d’ailleurs à trouver entre mon boulot et les improvisation théatrale, c’est la décision en temps réel ; il faut faire un choix rapide dans les 2 domaines et ne pas reculer. On assume.

 

Et à Carapatte (festival itinérant de théatre pour jeunes), comment y es-tu arrivé et quelle est ta vision de l’évènement ?

J’ai pris la décision de rejoindre CARAPATTE à ARRENS MARSOUS et l’année suivante, mon baptême se faisait à Adé . J’avais entendu l’appel du précédent bureau qui souhaitait une relève, et comme depuis longtemps, j’avais chaque année au moins une fille qui faisait Carapatte, j’ai pensé que c’était mon tour de m’en occuper. J’estime que mon role est important au sein de cette association car il me permet de donner l’opportunité aux jeunes d’avoir une scène « officielle ». Mon boulot de trésorier consiste en plus de compter les différents pécules, à monter les dossiers de subventions. J’ai œuvré aussi à ce que l’association soit reconnue d’intérêt général, important pour les déclarations fiscales des dons. Cette année, j’ai trouvé celle qui me succèdera : Sandrine. On me surnomme TITI à CARAPATTE. Il est vrai que mon physique est plus proche d’un gros minet que d’un canari, je le reconnais.

 

 

 

 

 

 

 

 

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« Green Book : sur les routes du Sud »

6 Février 2019 , Rédigé par MA Publié dans #Ciné

« Green Book : sur les routes du Sud »

« Green Book : sur les routes du Sud »

Bref j’ai vu un grand film ...

On est dimanche, il pleut, il fait froid ...
Ce genre de dimanche où Netflix est aussi important qu’une paire de ray ban « Aviator » dans une soirée « Top Gun » , j’ai bravé ma flemme dominicale pour aller voir le très attendu « Green Book : sur les routes du Sud » de Peter FARRELLY ( le bro de Bobby) avec Viggo MORTENSEN ...

Oui aujourd’hui, j’ai vu un film qui m’a rappelle à quel point un bon scénar , un bon réal et des bons acteurs , sont importants pour faire un bon film...
Un film qui m’a transporté de Manhattan jusqu’au Sud profond des Etats-Unis dans ce Road trip aussi drôle que touchant ..
Un film en forme d’ode à la tolérance qui tombe jamais dans la morale ...
Oui j’ai vu un film qui m’a rappelé que le cinéma a un rôle primordial dans la critique de nos sociétés actuelles ...
Que l’amitié , le partage , et la fraternité sont la clé aux verrous de l’intolérance et de la bêtise ..
Que la musique est plus fédératrice que n’importe quel discours moralisateur ...
Que Peter Farrelly est aussi doué dans le drame que dans la comédie ...
Que le tandem Mortensen-Ali est irrésistible dans ce « Buddy movie »( film de copains, en français)  humaniste ..

Oui j’ai vu un grand film avec un grand acteur, Viggo Mortensen, qui aura l’Oscar très certainement dans quelques semaines ...
J’ai vu un film qui mérite ses nombreuses nominations et qui en remportera beaucoup dans une Amérique ( un monde) en pleine crise de repère ...

Un film qui m’a donné envie d’en savoir plus et de ne jamais croire en savoir trop ...
Un film qui m’a rappelé à quel point on peut se sentir bien à la fin d’un film en se laissant bercer par la musique du générique ...
Oui j’ai vu un film qui m’a rappelle à quel point j’aime aller au cinéma le dimanche ..

Bref j’ai vu un grand film 🎞

Green book : 3📗📗📗

 

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