En hiver
En hiver,
quand un gros bonnet est en froid avec un autre gros bonnet
et qu'il veut s'écharper avec lui,
il lui jette son gant.
Deux gros bonnets qui se battent,
c'est le pompon et c'est glaçant.
Odette veut être proprio
Odette veut être proprio
prêt immo, prêt immo,
elle s'inquiète pas Odette.
Odette veut sa voiture
prêt auto, prêt auto,
ça prête comme sur des roulettes.
Et quand Odette en a plein l'dos
prêt conso, prêt conso,
là elle s'inquiète Odette.
Alors Odette téléphone à sa copine Bernadette, mais elle aussi elle est en dettes.
Immo-auto-conso
Conso-immo-auto
Auto-conso-immo.
C'est la course aux dettes
À vos marques, prêt, payez!
Et j'ai revu Odette, dans la rue, pas à la fête. Odette toute seule avec son chien Pépette.
Prêt immo, prêt auto, prêt conso.
Tous ses amis se sont fait la jaquette
Alors elle a perdu la tête, Odette
Alors elle a perdu la tête.
Soul
Bon, j’ai enfin vu Soul !
Et en VO ...et en dolby... et en HD !
Eh oui, grâce à mon meilleur investissement depuis mes Reebok Pump 1992, j’ai opté pour la fibre et découvre enfin les joies de la Hd à la maison !
Alors Soul au final, notre cadeau de Noël by Disney (+) : dessins top, musique top, bande annonce top , VO avec Jamie Fox et .. C’est à peu près tout ...
Honnêtement Méga déçu ! Je m’attendais à un méga film sur le Jazz et la musique ! Les deux premières scènes étaient en plus super méga prometteuses ! Je voyais déjà le Whiplash à la sauce Disney version School of Rock (Rock académie) ... au final le jazz c’est le contexte très lointain du film ... a des années lumières de la bande annonce ..
Le film se laisse regarder. On sourit quelque fois, mais peu ... la qualité des dessins et la VO sauvent un ptit peu le film, mais perso, j’ai eu quand même beaucoup de mal ..(et c’est un euphémisme) à cerner l’essence du film ... les histoires d’âmes dans le grand avant / le grand après , qui reviennent, qui se perdent , qui ceci qui cela ... on est très loin du film espéré ( pour moi hein ! ) .. En tout cas, très loin d’un film de Noël ça c’est sur
Quant à la morale finale,
j’ai plus eu l’impression d’avoir vu une pub pour Gilette ou Intermarché, tant elle m’a semblé parachutée et déconnectée de tout le film .. J’ai d’ailleurs eu beaucoup de mal à trouver un fil directeur et une morale générale ...
Malgré tout, des scénettes sont plutôt cool avec plein de clin d’œil à la culture afro-américaine (les jazz club , les barber shop, le basket , le street marketing dans les rues new-yorkaises ...)
Bref pour moi,
un film complexe et étrange qui peut sonner faux parfois (d’ailleurs peut-être le clin d’œil le plus clair au Jazz )
Déçu ... Déçu et …. Déçu
On peut refaire svp ?
Soul : 1
Avec ma soeur
Ce qui me touche sur cette photo, c’est ce moment heureux avec ma sœur.
Je me souviens de la chaleur du soleil ce jour-là.
Encore aujourd’hui ,
cette sensation physique est présente au premier regard.
L’ambiance de la maison était joyeuse. Mon oncle était venu en vacances.
Pour cette visite,
il avait fait l’acquisition de son premier appareil photo. Il voulait ramener des souvenirs photographiques à sa famille qui habitait très loin. Mes tantes nous avaient fait parvenir leur cadeau. Nos premiers parapluies. Nous avions 6 et 5 ans. Pour remercier nos tantes, il fallait immortaliser cela par une photo. Mon oncle nous avait demandé d’aller dehors, au soleil, les parapluies ouverts sur notre épaule droite. Ma sœur avait posé son index sur son menton et maintenait le sien, tranquillement, avec ses 2 mains. Moi, souriante, heureuse, je maintenais le mien bien serré à 2 mains près de mon épaule droite. Pour nous deux ces parapluies étaient un luxe dont nous ne pouvions pas rêver.
C’était peu de temps après la fin de la guerre. Nous allions à l’école vêtus d’une cape et son capuchon en cas de pluie. Nous portions des galoches en bois bruyantes sur le plancher de nos classes. Les filles d’hôteliers ou de propriétaires de magasins d’objets de piété, portaient des chaussures à semelles ce crêpe silencieuse. Je regardais, sans jalousie, respectueuse de cette différence vestimentaire qui m’était inaccessible. Maman nous fabriquait nos vêtements et nos tabliers. Mes camarades avaient accès aux premiers vêtements de prêt- à- porter.
Mes parents travaillaient beaucoup. Mais, il y avait peu d’argent à la maison. Avec ma sœur, main dans la main, nous allions à la boulangerie. En échange du pain, nous donnions des tickets de rationnement rose plus petits qu’un timbre actuel. Parfois, elle nous envoyait à l’épicerie pour chercher une bouteille de lait :
- « Tu diras que je viendrai payer demain ».
Je sentais qu’elle était gênée et triste. . Depuis, la vie est passée et toute la famille a fait son chemin. Mais, nous n’oublions pas d’où l’on vient et les sacrifices de nos parents.
« 2030 » – ROMAN – PHILIPPE DJIAN
« 2030 » – ROMAN – PHILIPPE DJIAN
- 224 PAGES – ED FLAMMARION
Un roman de Philippe Djian, pour moi, ne passe jamais inaperçu,
depuis « 37,2, le matin », qui a été repris au cinéma de façon magistrale,
par Jean Jacques Beineix avec dans les rôles principaux
Jean- Hugues Anglade et la magnifique Beatrice Dalle .
Histoire :
Dans un futur proche ,
Philippe Djian propulse Greg, , tout sauf un héros
mais un homme dont les faiblesses dissimulent une bonne volonté certaine
et surtout une détermination janséniste.
Djian lui offre un destin fulgurant,
désespéré,
violent,
dans ce beau roman mélancolique et rapide,
plus stylisé que jamais.
« 2030 » – ROMAN – PHILIPPE DJIAN
Ronsard
Quand vous serez bien vieille, à l’automne venu,
Assise auprès du feu, comptant les étincelles,
Direz, chantant mes vers, sourirez, danserez,
Ronsard me célébrait et je l’avais dans l’nez.
Pierre de Ronsard, « sonnets pour Hélène »
« Quand vous serez bien vieille, au soir, à la chandelle
Assise auprès du feu, dévidant et filant,
Direz, chantant mes vers, en vous émerveillant,
Ronsard me célébrait du temps que j’étais belle. »
Montgolfière
Couchées sur mon lit, avec mon amie Dany, nous tournons les pages d’un album photos. Je commente plusieurs d’entre elles.
C’est moi, le jour de Noël. Il faisait beau ce jour-là. Notre père avait fabriqué des pupitres pour ma sœur et moi. Un tableau noir sur lequel il avait écrit « Joyeux Noël », Ma sœur jouait à l’institutrice. Ce tableau était un cadeau extraordinaire.
C’est moi dans la robe blanche pour ma communion solennelle. C’est la robe de ma maman. Tu sais à l’époque, quelques filles portaient des aubes. C’était la première année.
C’est moi, avec mes frères au lac. Ils avaient acheté un canoé pneumatique. Je monte dedans, je pose mes mains sur le boudin, je lève la jambe pour entrer. Sur cette photo, je suis de dos, on dirait que je lève la jambe, comme un chien lève sa patte pour faire pipi. C’est rigolo.
C’est moi, en tenue de montagne. Chaussures de marche, sac à dos, Short, blouson, en route pour passer une nuit dans un refuge, avec un groupe d’amis ; Le bon temps de nos 20 ans !
C’est moi. Je fais le cochon pendu, sur la branche d’un arbre. J’étais légère la branche n’a pas cassé !
C’est moi au bureau Je suis heureuse, Mes collègues de travail ont fêté l’arrivée de mon fils. A côté, c’est une collègue qui a accouché en même temps que moi .
C’est moi dans la montgolfière ; Je lève la tête. Émerveillée par les flammes qui nous permettent de monter dans le ciel, La sensation d’être un oiseau ,c’est super !
C’est moi, un bas nylon sur les cheveux, une salopette, je repeins le plafond de notre chambre. Debout sur un échafaudage.
C’est moi qui arrose un cochon de lait qui cuit dans un grand barbecue . Il faisait fort chaud devant.
Sphinx
C’est moi, j’ai quelques mois, je suis allongé sur une peau de mouton, dans la position du sphinx ; j’observe et ne semble pas très serein.
J’ai deux ans nous sommes à la plage mes cousins me tiennent par la main, une petite vague arrive et, grosse panique… j’ai peur.
J’ai douze ans, une route de campagne, avec de longues lignes droites écrasées de soleil, sur ma bicyclette, la tête dans le guidon, je roule à toute vitesse.
Quelques années plus tard, sous le beau soleil de mai 68, l’école est fermée, les transports sont à l’arrêt j’en profite pour visiter les monuments de Paris.
Thomas NGIJOL
Thomas NGIJOL , 1m 90 , né en 1978 .
Spectacle au théatre du châtelet
Le roi du stand up ne nous laisse pas indifférents.
Il croise le fer avec tout type de sujet délicat ou tabou et il s’en sort magnifiquement, avec la Classe.
Il est d’origine camerounaise,
vient de maison Alfort
et se réjouit de se retrouver là où il est
ne reniant surtout pas ses origines .
Son dernier spectacle se nomme Thomas Ngijol 2 .
Thomas Ngijol , un grand !
LA BELLE EPOQUE -N. BEDOS
« LA BELLE EPOQUE »
de BEDOS fils ( Nicolas) 2019
Comédie romanesque, film d’amour atypique
avec Daniel AUTEUIL (« Ugolin »), Dora TILLIER (« ex -miss météo sur Canal) , Fanny ARDANT (« La femme d’à Côté », Guillaume CANET, Pierre ARDITI .
Victor (D.Auteuil), un sexagénaire désabusé, voit sa vie bouleversée, le jour où Antoine (G.Canet), un brillant entrepreneur, lui propose une attraction d'un genre nouveau :
Mélangeant artifices théâtraux et reconstitution historique,
cette entreprise propose à ses clients de replonger dans l'époque de leur choix.
Cette mise en abyme au cœur des années 1970, est possible grâce à une start-up d'un nouveau genre « Les Voyageurs du temps », qui permet à ses clients la reconstitution historique de l'époque de leur choix.
Scénario ultra- original à plusieurs niveaux de lecture, belle trouvaille bouleversante !
Extraits des dialogues :
La femme de Victor (FA) : « …J’ai l’impression de dormir plus vite quand je suis à coté de toi… »
Le scénariste à Victor :« Si vous deviez choisir une époque, vous choisiriez laquelle ?
- La préhistoire …Je couchais encore avec ma femme… »
Victor au scénariste : « … le 16 mai 1974, j’ai rencontré une personne que j’aimais beaucoup… »